- ENTREE de SECOURS -



vendredi 5 janvier 2018

«Tous les Mac et appareils iOS sont affectés»

Cybersécurité - La marque à la pomme, tout comme d'autres géants du numérique, s'est lancée dans une course contre-la-montre pour limiter l'impact des failles liées aux microprocesseurs.
Presque tous les processeurs fabriqués par Intel depuis 10 ans sont concernés par «Spectre» et «Meltdown».

Amazon, Google et maintenant Apple... Alors que la liste des géants du numérique touchés par deux failles de sécurité majeures, «Spectre» et «Meltdown», s'allonge sans cesse, la course est lancée pour limiter la casse.

«Tous les systèmes Mac et appareils (mobiles) iOS sont affectés mais il n'y a aucune attaque connue à l'heure actuelle», a fait savoir la firme à la pomme, dont les appareils sont généralement réputés pour leur sécurité, jeudi soir sur son blog officiel.

13:01 - 5 janv. 2018

Presque tous les micro-processeurs des 10 dernières années

«Spectre» et «Meltdown» concernent la quasi totalité des micro-processeurs fabriqués ces dix dernières années par les entreprises Intel, AMD et ARM. Aucun ordinateur, smartphone ou tablette ne pourrait fonctionner sans ces composants miniaturisés, sorte de centres nerveux qui exécutent les programmes informatiques.

Cela distingue ces deux failles des alertes de sécurité plus classiques, qui concerne généralement du «software», des logiciels, et non du «hardware», les pièces composant les appareils.

Accès aux mots de passe

«Spectre» et «Meltdown» peuvent en théorie permettre d'accéder au «noyau» d'un système d'exploitation informatique, «exposant ainsi les informations critiques qui y seraient stockées», par exemple des mots de passe, explique dans une note publiée jeudi Chris Morales, chef de l'analyse sécurité pour l'entreprise de cybersécurité américaine Vectra Networks.

Luke Wagner, ingénieur logiciel pour Mozilla, explique lui sur le blog sécurité de cette fondation que la faille permettrait «à partir d'un contenu internet de venir lire les informations privées».

Une course

La quasi totalité des appareils électroniques et informatiques fabriqués ces dernières années dans le monde est équipée de puces potentiellement vulnérables. Les plus grands noms du secteur numérique, tels Amazon, Google, Microsoft ou encore la fondation Mozilla, se sont donc lancés dans une course contre la montre pour limiter la casse, en annonçant la mise en place de correctifs logiciels.

Le géant américain des micro-processeurs Intel, de même que ses concurrents AMD ou ARM, a également commencé à diffuser des mises à jour de sécurité. Dans un communiqué diffusé jeudi, Intel a affirmé qu'il aurait d'ici la fin de la semaine prochaine «diffusé des mises à jour pour plus de 90% de ses processeurs sortis ces cinq dernières années».

Pour éviter toute possibilité de piratage, Apple de son côté «conseille de ne télécharger des applications que depuis des sites sûrs, comme l'App Store». Le groupe précise avoir lui aussi diffusé des correctifs pour limiter l'impact possible de la faille «Meltdown» et en annonce d'autres prochainement.

Des failles difficiles à exploiter ?

Selon certains experts, seul le remplacement du micro-processeur permettrait de se prémunir durablement, une perspective lourde de conséquences pour tout le secteur. Ceci étant, expliquent-ils également, un piratage de ces processeurs exige un niveau technique très élevé, limitant selon eux les risques. L'agence américaine en charge de la cybersécurité (CERT) a indiqué «ne pas avoir connaissance» jusqu'ici de tentatives de piratage utilisant «Spectre» et «Meltdown».

L'autorité allemande en charge de la sécurité informatique (BSI) n'a, elle non plus, pas constaté à ce jour d'«exploitation active» de ce problème de sécurité, mais a néanmoins recommandé aux acteurs du secteur de se protéger «le plus rapidement possible», dans un communiqué.

Le boss d'Intel vend des actions

L'alerte sécuritaire se doublait vendredi d'interrogations au sujet de ventes d'actions par le patron d'Intel.

Selon le magazine spécialisé Solutions Numériques, Intel a alerté dès fin novembre de l'existence d'une faille sur ses micro-processeurs. Or au quatrième trimestre 2017, le PDG du groupe, Brian Krzanich, a vendu près de 900'000 actions Intel, abaissant de moitié sa participation au capital du groupe, selon l'agence économique Bloomberg.

Cette vente «n'a pas de lien» avec l'affaire des failles de sécurité, a assuré à Bloomberg un porte-parole de la société, assurant que M. Krzanich avait exercé des options selon un calendrier établi à l'avance, et automatisé.

L'action Intel a encore perdu près de 2 % jeudi, finissant à 44,43 dollars, après avoir déjà clôturé en repli de 3,40 % la veille. (afp/nxp)

31 commentaires:

  1. N'oublions PAS que TOUTES les communications (ordis/téléphones) passent par la NSA qui connait très bien l'origine de l'envoi.

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  2. Apple dit que tous les iPhones, Mac exposés à "Meltdown", "Specter" défauts

    par Tyler Durden
    Ve, 01/05/2018 - 08:11


    Tous les appareils et systèmes Mac iOS sont exposés et vulnérables aux bogues de puce récemment découverts connus sous le nom de Spectre et Meltdown, a confirmé Apple jeudi. Les failles, qui, comme nous l'avons déjà évoqué, permettent aux pirates informatiques d'accéder sans autorisation à la mémoire et aux données sensibles d'un ordinateur, ont été découvertes mercredi par des chercheurs en sécurité de Google Project Zero. Les vulnérabilités de sécurité appelées Meltdown et Spectre affectent presque tous les processeurs modernes, y compris ceux produits par Intel, AMD et ARM Holdings.

    "Tous les systèmes Mac et les appareils iOS sont touchés", a reconnu Apple dans un communiqué publié jeudi, ajoutant qu'aucun cas n'avait encore été signalé de clients ayant été affectés par les failles de sécurité.

    Pour remédier à ces failles de sécurité, les utilisateurs d'Apple ont peut-être remarqué une mise à jour de logiciels suspecte plus tôt cette semaine pour leurs iPads, MacBooks et iPhones - une mise à jour qui semblait précéder les dernières controverses concernant les fabricants de microprocesseurs. Intel, l'un des plus grands fabricants de puces au monde, a admis que ses puces contenaient une faille qui permet aux pirates de trouver plus facilement des informations sensibles comme les mots de passe du propriétaire. Il a été révélé plus tard que cette faille n'était pas exclusive aux puces d'Intel: en effet, elle affecterait presque tous les microprocesseurs en circulation, selon le New York Times.

    Voici une explication succincte des problèmes que nous avons publiés plus tôt cette semaine:

    4. Nous avons affaire à deux menaces sérieuses. Le premier est isolé à #IntelChips, a été appelé Meltdown et affecte pratiquement tous les microprocesseurs Intel. Le patch, appelé KAISER, va ralentir les performances des processeurs jusqu'à 30%.

    5. Le second problème est une faille fondamentale dans l'approche de conception de processeurs, appelée Spectre, qui est plus difficile à exploiter, mais qui affecte pratiquement TOUS LES PROCESSEURS SUR LE MARCHÉ (Note: Intel a baissé aujourd'hui mais Specter affecte aussi AMD et ARM), et n'a pas de FIX.

    Les utilisateurs ont peut-être été méfiants après avoir lu le mois dernier qu'Apple admettait ce que de nombreux clients fidèles soupçonnaient depuis longtemps: que la société invente intentionnellement des mises à jour logicielles pour ralentir les anciens produits, accélérant ainsi le cycle d'obsolescence programmée entreprise précieuse.

    Mais il s'avère que la mise à jour logicielle a été conçue pour essayer de brancher certains des trous de sécurité résultant de la faille Meltdown d'Intel.

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  3. Plus précisément, Apple a publié des mises à jour pour les systèmes iOS 11.2, macOS 10.13.2 et tvOS 11.2 pour se protéger contre Meltdown, qui, selon la société, "a le plus de potentiel d'être exploité".

    Selon Bloomberg, malgré l'inquiétude que les correctifs peuvent ralentir les appareils, Apple a déclaré que sa mise à jour pour résoudre le problème Meltdown n'a pas diminué les performances. La société va publier une mise à jour de son navigateur Web Safari dans les prochains jours pour se défendre contre la faille Spectre décrite ci-dessus.

    Apple

    Comme indiqué, alors que les ordinateurs Mac et iOS sont vulnérables aux attaques Spectre via un code pouvant fonctionner dans les navigateurs Web, Apple a indiqué qu'il allait envoyer un correctif à son navigateur Web Safari pour ces appareils "dans les prochains jours". Cependant, Apple a déclaré que ces étapes pourraient ralentir la vitesse du navigateur de moins de 2,5%.

    Les mises à jour ont affecté tous les iPads, iPhones, iPod touch, ordinateurs de bureau Mac et ordinateurs portables, ainsi que le décodeur Apple TV. L'Apple Watch, qui exploite un dérivé du système d'exploitation de l'iPhone n'est pas affectée, selon la société.

    Les navigateurs Google, Microsoft Corp et Firefox de Mozilla Corp ont tous confié à Reuters que les correctifs qu'ils ont actuellement en place ne protègent pas les utilisateurs d'iOS. Avec Safari et pratiquement tous les autres navigateurs populaires non corrigés, des centaines de millions d'utilisateurs d'iPhone et d'iPad n'ont peut-être aucun moyen sécurisé de naviguer sur le Web jusqu'à ce qu'Apple publie son correctif.

    Incroyable: Mozilla confirme que l'attaque de fuite peut être exploitée à partir de JavaScript. Mettez à jour vos navigateurs aussi. https://blog.mozilla.org/security/2018/01/03/mitigations-landing-new-class-timing-attack/ ...

    Pourtant, certains clients étaient en colère contre la réticence d'Apple PR sur cette question après les révélations sur les failles de la puce plus tôt cette semaine.

    Ben Johnson, cofondateur et stratège en chef de la firme de cybersécurité Carbon Black, a déclaré que le retard dans la mise à jour des clients sur les risques encourus par les appareils d'Apple pourrait affecter la volonté d'Apple d'inciter davantage de clients professionnels à adopter son matériel.

    "Quelque chose d'aussi grave attire l'attention de tous les employés et cadres d'une entreprise, et quand ils posent des questions à l'informatique et à la sécurité et que la sécurité n'a pas de réponse pour les iPhones et les iPad, cela ne donne pas beaucoup de confiance ", a déclaré Johnson.

    Enfin, Apple a souligné qu'il n'y avait aucun cas connu de pirates informatiques profitant de la faille à ce jour. Pour l'amour d'Apple, il vaut mieux que cela reste le cas, sinon les analystes sellside devront peut-être baisser leurs prévisions de ventes d'iPhone dans un avenir prévisible.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-01-05/apple-says-latest-software-update-fixed-intel-security-flaws

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  4. Les énergies renouvelables augmentent et les Australiens deviennent plus pauvres - "Bill Shock" et la baisse des niveaux de vie

    January 5th, 2018

    Curieusement, plus nous obtenons d'énergie verte, gratuite et propre, plus les revenus des ménages ne parviennent pas à suivre l'inflation. Qui aurait pensé que l'utilisation inefficace de l'énergie dans un marché artificiel-choix du gagnant pourrait éventuellement réduire notre niveau de vie ?

    Bien sûr, ce n'est pas tout à cause de l'efficacité de l'électricité et des prix. Bill Shock affecte seulement les choses qui ont besoin de chauffer, refroidir ou bouger.

    - voir graphique sur site -
    Bill Shock comme Slumps de niveau de vie
    David Uren, L'Australien

    Croissance du revenu des ménages australiens, 2016, graphique.

    Les Australiens ont connu leur plus longue période de chute du niveau de vie en plus d'un quart de siècle, la croissance des coûts ayant dépassé les bénéfices pour le cinquième trimestre consécutif, laissant les ménages dans une situation pire qu'il y a six ans.

    Après avoir tenu compte de l'inflation, des impôts et des frais d'intérêt, le revenu moyen des ménages a diminué de 1,6 % entre septembre et septembre, ce qui a permis de réduire le niveau de vie qui n'a pas été observé depuis la récession de 1990-1991.

    Les économistes disent que plus de la moitié des augmentations de coûts pour les ménages sont motivées par l'électricité, le loyer, la santé, les nouveaux logements et le tabac, tandis que les salaires modestes sont partiellement absorbés par les travailleurs.

    - voir graphique sur site -
    Graphique, énergies renouvelables, investissement, Australie. Vent solaire.

    Les prix de l'énergie alimentent tous les autres coûts. Même la valeur d'une maison dépend de la capacité des gens à rembourser leur hypothèque. Des factures d'électricité plus élevées signifient des aliments plus chers, des marges bénéficiaires plus faibles, des dépenses de consommation réduites et moins d'emplois.

    La transition énergétique que nous n'avions pas besoin d'avoir a un prix caché.

    PS: Quelqu'un peut-il trouver ou créer un graphique de l'emploi dans l'industrie de l'énergie renouvelable en Australie qui est à jour ?

    * La date de l'accord de Kyoto n'est qu'un indicateur et un indicateur d'un nouveau gouvernement qui accorde une priorité beaucoup plus grande au «changement climatique». Tous les gouvernements suivants ont largement partagé cette priorité. Le RET est devenu de plus en plus important car le pourcentage d'énergies renouvelables nécessaires pour atteindre l'objectif a augmenté chaque année. Rudd a été élu en novembre 2007. Mars 2008 a été le moment où les prix de l'électricité ont commencé à augmenter plus vite que l'inflation.

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  5. À quel moment "Bill Shock" a t-il commencé ?
    De ce post: Le travail veut gaspiller 100 milliards de dollars pour rendre l'énergie australienne 50 % renouvelable, plus chère, d'ici 2030

    - voir graphique sur site -
    Prix de détail de l'électricité australienne, ABS

    Les prix de l'électricité en Australie. La taxe carbone a été introduite en juillet 2012.
    Source: Bibliothèque du Parlement

    Notez le point d'inflexion:
    - voir graphique sur site -
    Graphique, IPC, inflation, ABS, Prix de l'électricité, Australie
    ...

    h / t TdeF

    Sources:
    Revenu des ménages australien: ABS, 6523.0 - Revenu et richesse des ménages, Australie, 2015-16

    Génération solaire et éolienne de la page Prof Ray Wills.

    http://joannenova.com.au/2018/01/renewables-rise-and-australians-are-get-poorer-bill-shock-and-falling-living-standards/

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    1. Faut dire que l'Australie est une monarchie, donc, cette dictature interdit la Démocratie de laisser parler les scientifiques dans les médias.

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  6. Bombcyclone - "une mauvaise tempête avec une bonne image de marque"

    January 5th, 2018

    "La bombe Cyclone n'est pas un ouragan d'hiver - juste une mauvaise tempête avec une bonne image de marque" - Vox

    Un "Bombcyclone" au large de la côte Est des États-Unis approche ou a battu un record pour les baisses de pression les plus rapides. Il est maintenant à 965mb. Ce n'est pas une bombe, ni un cyclone, juste une tempête hivernale commune. Bien que celui-ci soit un mauvais qui a déjà jeté de la neige sur Florida- "la plupart des neiges en trois décennies". L'hastag #BombCyclone explose.

    Aussi connu sous le nom de Blizzard, le Service météorologique national prévoit des vents allant jusqu'à 70 miles par heure (113 km par heure), et plus de 3 300 vols ont été annulés. - Reuters

    BombCyclone, NE USA, 4 janvier. Image satellite.
    Record de rupture ?

    Rarement vous arrivez à voir une telle perfection w / la structure d'une tempête hivernale. Manquer d'adjectifs pour celui-ci. Notre blizzard a chuté de 54 mb en 24 heures, ce qui en fait non seulement une «bombe météorologique», mais l'une des tempêtes hivernales les plus rapides de l'histoire moderne. - @WeatherOptics

    Roy Spencer explique le terme Bomb:

    Le terme «bombe» a été inventé par le météorologue Fred Sanders en 1980 pour désigner une zone de basse pression non tropicale qui s'intensifie au moins 24 millibars en 24 heures. Ils se produisent chaque année et sont généralement concentrés au large en hiver, là où les masses d'air continental froid rencontrent les masses d'air océaniques chaudes, fournissant une énergie maximale au processus d'intensification.

    Bombcyclones sont plus fréquents que les vrais cyclones, @RyanMaue:

    Globalement, il y a environ 130 cyclones extratropicaux qui se développent rapidement chaque année. Pas exactement juste à comparer aux cyclones tropicaux (80-90 tempêtes tropicales par an) b / c il y a certainement beaucoup plus de cyclones "explosifs" non-explosifs ordinaires

    Ryan Maue compare cette tempête aux records passés:

    ERICA IOP4 (4 janvier 1989) est le cyclone extratropical qui s'est le plus rapidement approfondi et a été introduit par recon pendant une expérience sur le terrain. 52 Mo / 24h à 40 ° N

    Un véritable cyclone se dégage de Madagasgar. AVA-18. Meilleurs vœux aux gens et aux animaux pris dans l'un ou l'autre.

    Où un blizzard chargé de neige a soufflé
    Comme ses millibars tombent comme une pierre,
    Une telle tempête puissante,
    N'étant pas tout à fait la norme,
    Est-ce que certains, appelé un bombcyclone,

    - Ruairi

    http://joannenova.com.au/2018/01/bombcyclone-a-bad-storm-with-good-branding/#more-56755

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    1. - Pourquoi les cyclones ou dépressions naissent ils ou elles sous les Tropiques ? Parce que çà là que l'atmosphère y est la plus chaude. Je parle là d'air et non d'eau, car, même sous les Tropiques, l'eau est froide. Suffit de faire un peu de plongée sous-marine pour s'en apercevoir. Donc, ce ne sont pas les températures de surface qui vont créer une quelconque 'dépression' mais seulement une ambiance dans la conjugaison de l'air chaud et des remontées d'eaux chaudes des planchers océaniques (volcans ou sources chaudes sous-marines).

      C'est pourquoi, au large de N-Y s'est créé cette 'bombe' due uniquement à l'éruption sous-marine d'un volcan qui a modifié très localement le comportement de l'atmosphère.
      Mais, l'éruption passée, tout est redevenu 'comme avant'. C'est l'hiver.

      - Pourquoi les cyclones ou dépressions naissent ils ou elles en mers ou océans ? Parce qu'ils ou elles couvrent les 3/4 du globe et qu'ils ou elles sont plus susceptibles de se rompre au 'point faible' des planchers océanique qu'aux points forts des montagnes terrestres par l'arrivée soudaine d'une source chaude qui éructe. Donc, si les cyclones peuvent avoir des zones préférentielles de nativité, il n'en est pas de même pour les chaleurs sous-marines transportées par les courants marins jusqu'à nos côtes et plages où elles remontent et modifient l'atmosphère des bords de mers. Chaleurs sous-marines qui sont répandues par millions (milliards ?) de sources de partout sous les mers et océans y compris sous les pôles où elles font fondre les glaciers par en dessous. Glaciers détachés qui emportés par les courants peuvent flotter lointainement de leur lieu d'ancrage.

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  7. Les climatosceptiques tout en haut des résultats

    Un article du New York Times explique comment des entités qui nient les dérèglements climatiques accèdent aux premiers résultats des moteurs de recherche.

    Vidéo: Catherine Cochard (voir sur site)
    Catherine Cochard
    05.01.2018, 12h13

    Un article du journal le New York Times explique, qu'aux Etats-Unis, lorsqu’on entre «climate change» dans le moteur de recherche Google, on a bien des chances que s'affiche comme premier résultat un lien sponsorisé sur un site qui nie le réchauffement climatique. (nxp)

    https://www.24heures.ch/monde/climatosceptiques-haut-resultats/story/19879332

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    1. Rappelons que les États-Unis n'ont JAMAIS été une Démocratie. Donc...

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  8. La criminalité a augmenté avec le nombre de migrants

    Une étude d’experts commandée par le Ministère de la famille a jeté un pavé dans la mare, tout en livrant d’intéressantes pistes de réflexion

    Nathalie Versieux, Berlin
    jeudi 4 janvier 2018 à 19:34.

    Le Ministère allemand de la famille, aux mains du parti social-démocrate, avait commandé début 2017 à un groupe de trois experts un rapport sur la criminalité des jeunes et des étrangers. Dirk Baier (Institut de prévention de la criminalité ZHAW de Zürich), Christian Pfeiffer et Sören Kliem (Institut de recherche en criminologie de Basse-Saxe) ont livré en milieu de semaine les conclusions de leurs travaux, jetant ainsi un pavé dans la mare à la veille des négociations qui doivent s’ouvrir lundi entre les chrétiens et les sociaux-démocrates en vue de former le prochain gouvernement. L’étude révèle en effet une nette corrélation entre l’augmentation de la criminalité et l’arrivée de réfugiés dans le pays.

    Criminalité en hausse
    L’étude porte sur l’évolution des crimes et l’usage de la violence en Basse-Saxe entre 2007 et 2017. La région – située au cœur de l’Allemagne – sert régulièrement de référence en termes de sécurité, car «ce Land présente des valeurs tout à fait comparables aux moyennes nationales pour un certain nombre de critères importants pour la criminalité, tels que les taux de chômage, de pauvreté ou de migration», rappelle Christian Pfeiffer.

    Entre 2007 et 2014, la Basse-Saxe – comme le reste de l’Allemagne – enregistre une diminution continue des actes violents, à hauteur de -21,9 % pour l’ensemble de la période. La tendance est rompue en 2015, l’année où Angela Merkel a «ouvert la porte aux réfugiés». En 2015 apparaît une brusque augmentation de la criminalité de +10,4 %, imputée pour 92,1 % à des réfugiés.

    Critères à prendre en compte
    A ce niveau de leur étude, les auteurs insistent sur plusieurs points, afin d’éviter les amalgames: «Tout d’abord, on sait que les actes violents sont partout dans le monde principalement le fait d’hommes jeunes, âgés de 14 à 30 ans, le groupe d’âge le plus représenté chez les réfugiés, explique Christian Pfeiffer. Ensuite, il est avéré que les crimes sont deux fois plus souvent déclarés à la police lorsque leur auteur est un étranger. Il faut par ailleurs opérer une distinction en fonction des origines géographiques.»

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  9. Syriens, Irakiens et Afghans, qui bénéficient le plus souvent de titres de séjour «posent peu de problèmes car ils ne veulent en aucun cas compromettre leur situation», à la différence des réfugiés d’Afrique du Nord, qui n’ont que de très faibles chances d’être légalisés. «Ce dernier groupe, qui ne représente que 0,9 % des réfugiés en Basse Saxe est responsable de 17,9 % des crimes et de 31% des vols commis dans la région.» Selon les auteurs de l’étude, une culture d’origine «à forte composante machiste» et la trop faible présence de femmes – épouses, mères, sœurs – «qui ont souvent un effet «civilisant» et pacifiste», expliqueraient en partie ce phénomène.

    En faveur de l’intégration
    Les auteurs se prononcent donc en faveur du regroupement familial, y compris pour les réfugiés sans perspective de séjour à long terme dans le pays. «Le regroupement familial a ici une justification «criminologique»», insiste le rapport, à l’heure où le sujet pourrait devenir le principal point d’achoppement entre chrétiens et sociaux-démocrates, dans les discussions qui doivent débuter lundi en vue de former le prochain gouvernement.

    Dans la même veine, les auteurs du rapport se prononcent en faveur d’un véritable programme d’intégration en faveur des réfugiés, qu’ils soient ou non appelés à rester à long terme en Allemagne. «Les réfugiés doivent être occupés, il faut leur procurer des cours de langue, des formations ou des stages pendant la durée de leur séjour en Allemagne, cette expérience pouvant aussi les aider, le cas échéant, à reprendre pied lors de leur retour au pays», insiste Christian Pfeiffer.

    Investir dans l’aide au développement
    Enfin, les auteurs se prononcent en faveur d’une double stratégie pour accélérer le nombre des départs. En 2017, 327000 réfugiés ont été déboutés du droit d’asile. 22190 personnes ont été expulsées (le rapport réclame l’expulsion systématique des réfugiés tombés dans la criminalité, une mesure souvent compliquée par le manque de coopération des pays d’origine), 27903 ont bénéficié d’une enveloppe de 150 millions d’euros au titre de l’aide au retour volontaire.

    «Les pays d’origine, insiste Christian Pfeiffer à l’attention du prochain gouvernement, ont besoin de moyens, pour mettre sur pied des programmes permettant de développer leurs économies et leurs marchés du travail. Il va falloir investir beaucoup plus dans l’aide au développement.»

    https://www.letemps.ch/monde/2018/01/04/criminalite-augmente-nombre-migrants

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    1. (...) En 2015 apparaît une brusque augmentation de la criminalité de +10,4 %, imputée pour 92,1 % à des réfugiés.
      (...)

      Les 3,9 % restant sur les 92,1 % étaient des terroristes réfugiés naturalisés allemands
      !

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  10. La menace terroriste en Europe persistera «pendant encore dix ans»


    12:01 05.01.2018

    Les pays européens resteront exposés à la menace d'attentats terroristes pendant encore une dizaine d'années, selon le chef de la police berlinoise.

    MI5: la menace terroriste en Europe est la plus forte depuis 30 ans
    En dépit des pertes subies par Daech en Syrie et en Irak, la menace terroriste persiste toujours dans les villes européennes, a déclaré le chef de la police berlinoise, Klaus Kandt.

    «La défaite de Daech sur le champ de bataille, c'est une chose, mais il faut toujours prendre en compte les appels à commettre des actes terroristes adressés aux radicaux résidant en Europe», a indiqué M.Kandt dans un entretien accordé à l'agence DPA.

    Selon lui, la menace terroriste restera en place en Europe pendant encore une longue période.
    «Cela veut dire qu'il faudra se concentrer sur ce sujet pendant les dix prochaines années», a souligné le responsable.

    D'après les données du ministère de l'Intérieur, l'Allemagne compte aujourd'hui plus de 700 radicaux islamistes qui peuvent commettre un acte terroriste. Précédemment, le ministre Thomas de Maizière a fait savoir que plus d'une dizaine d'attentats terroristes avaient été déjoués en Allemagne en 2016.

    https://fr.sputniknews.com/international/201801051034627982-europe-terrorisme-menace/

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    1. (...) La menace terroriste en Europe persistera «pendant encore dix ans» (...)

      Et après ? Après, quand tout le monde sera mort, les terroristes seront les nouveaux dictateurs.

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  11. L’épidémie de «fake news» n’est pas une fatalité

    Richard Werly, Paris
    jeudi 4 janvier 2018 à 19:16.

    ÉDITORIAL

    La rumeur et les mensonges ont de tout temps accompagné le débat public. Légiférer davantage, comme le souhaite Emmanuel Macron, est peut-être une option. Mais le devoir des Etats démocratiques est surtout d’assister ceux qui – enseignants, journalistes et activistes – s’emploient à combattre l’épidémie de fausses nouvelles

    Il va de soi que les fausses nouvelles propagées sur Internet ne sont pas un problème propre à la France. En défendant, lors de ses vœux à la presse, l’élaboration d’un futur projet de loi pour les combattre en période électorale, Emmanuel Macron n’a d’ailleurs fait que suivre le gouvernement allemand, premier à adopter en 2017 de lourdes sanctions financières contre les plateformes numériques en cas de diffusion de contenus «jugés haineux ou visant à désinformer». On sait aussi que la Commission européenne devrait rendre public, au printemps, un projet de directive sur le sujet.

    Le président français a toutefois eu le mérite de lier sa proposition à ses interrogations sur l’avenir des démocraties, et l’habileté de le faire au bon endroit. C’est devant un parterre de journalistes qu’il a ouvert ce débat, nécessairement contradictoire. C’est à la presse qu’il s’est adressé, manière d’encourager, sur ce sujet dont dépend l’avenir de nos démocraties, un partenariat entre les Etats et le «quatrième pouvoir».

    Le couvercle du politiquement correct
    Alors que les Etats-Unis voient, avec Donald Trump, se creuser le fossé entre un exécutif tenté par le populisme numérique et une partie de la presse résolue à lutter contre ces dérives, Emmanuel Macron a ouvert une porte. Autour d’une question: à l’heure de l’Internet roi et de la remise en cause des frontières linguistiques, technologiques et territoriales, médias et politiques doivent-ils – peuvent-ils? – redéfinir des limites à la liberté d’expression?

    Lire aussi: Ces «fake news» qu’Emmanuel Macron veut interdire en France

    La question est évidemment teintée d’opportunisme de la part d’un chef d’Etat quadragénaire, qui baigne depuis toujours dans le numérique. Elle ne doit surtout pas servir à refermer le couvercle du politiquement correct, car le remède serait alors pire que le mal. Le réalisme impose d’accepter, dans nos démocraties, les débats passionnés, les exagérations, les caricatures et les attaques, même démagogiques. Le bon vieux réflexe français qui, immédiatement, fait recourir à la loi doit aussi être tempéré. Gare, donc, à ne pas tout confondre. Ou à trop interdire.

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  12. La bonne question posée par Emmanuel Macron l’a été à ses pairs: comment consolider la démocratie face aux mauvais vents numériques? Outre les journalistes, cette interrogation concerne les enseignants, les activistes, les fonctionnaires et bien sûr les politiques. Elle doit aussi conduire les Etats à responsabiliser davantage les industriels et les plateformes de diffusion. La loi n’est qu’un moyen, discutable selon les pays. La mobilisation, la prise de conscience, l’aide à la réflexion sur d’éventuelles formes nouvelles de contrôle, de sanction ou de recours sont en revanche des impératifs. Pour que l’épidémie de fake news ne soit pas une fatalité.

    https://www.letemps.ch/opinions/2018/01/04/lepidemie-fake-news-nest-une-fatalite

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    1. Notons bien que ce ne sont PAS les journalistes qui ont inventé des mensonges et des escroqueries mais bien les chefs d'Etats et ministres qui les ont dit et redit !

      (...) Mais le devoir des États démocratiques (...)

      Notons ici que si Richard Werly met 'des États démocratiques' au pluriel il copie, subventionne et collabore avec la gestapo au pouvoir car, IL N'Y A QU'UN SEUL PAYS au monde en Démocratie. La Suisse.

      La Démocratie c'est le Peuple qui dirige, ce qui n'est NULLEMENT le cas ailleurs où cette liberté propre à chaque humain est arrachée/volée par de FAUX représentants du Peuple qui votent des lois SANS DEMANDER L'AVIS DU PEUPLE !!!

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  13. L’économie Coca Zéro

    MYRET ZAKI
    RÉDACTRICE EN CHEF DE BILAN
    29 Décembre 2017

    Avez-vous déjà bu un Coca Zéro ? Il a presque tout d’un Coca, le goût, la couleur, l’odeur. Mais il est 0 calorie, 0 sucre, on peut l’avoir avec 0 caféine. Bref, c’est 0 culpabilité. Ce qui est évidemment trop beau pour être vrai. Certaines substances comme les édulcorants artificiels ne sont pas sans effets secondaires potentiellement dangereux.

    De même, les statistiques économiques des grands pays, elles aussi, deviennent un peu Coca Zéro: beaucoup de marketing, une croissance sans conséquences, et on ne met pas l’accent sur les aspects moins reluisants.

    Depuis la sortie de crise de 2008, on nous annonce des chiffres mirobolants: il n’y a plus d’inflation, ni de chômage, les récessions sont craintes mais toujours évitées. Sur les marchés financiers, il n’y a plus de krachs boursiers, et la volatilité a disparu. Coca Zéro, donc.

    Le concept Zéro, tout marketing qu’il est, masque nombre de réalités économiques plus préoccupantes que jamais. Tout d’abord, l’inflation, donnée pour négative ou à peine positive dans les pays développés, est en réalité bien présente, sauf qu’elle n’est pas mesurée dans son entier par les indicateurs officiels. Les méthodologies récentes ne prennent pas en compte le renchérissement des denrées par rapport à elles-mêmes d’une année à l’autre, mais préfèrent postuler que le consommateur se reportera sur une denrée équivalente à un prix plus modique. Elles ne prennent pas en compte les hausses des prix de l’immobilier, se contentant des prix des loyers. Elles sous-pondèrent le poids des assurances maladies, s’expriment volontiers hors énergie, et ne tiennent aucun compte de l’inflation boursière lors des cycles spéculatifs, comme si le prix des actions n’était pas un prix d’actif comme un autre, qui atteste d’une cherté accrue des parts de sociétés cotées. Or l’inflation est un chiffre clé, affectant directement l’évolution des salaires moyens réels, qui, faute de pouvoir justifier un ajustement à la hausse, sont voués à stagner longtemps.

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  14. Les taux de chômage sont annoncés, partout, en très forte baisse. Aux Etats-Unis, on est au plus bas niveau depuis 2000. Au Japon, on parle de plein-emploi, avec un taux de 2,7%, le plus bas depuis 1993. Mais on ne dit pas que sur une population nippone vieillissante, la population active est proportionnellement au plus bas elle aussi, sans compter le nombre toujours élevé de femmes au foyer. Et comme en Allemagne, en Angleterre et aux Etats-Unis, on ne s’attarde pas sur la qualité des emplois. Ce chômage quasi inexistant masque un peu partout dans les pays développés une précarisation des nouveaux emplois, flexibilisés et faiblement rémunérés. C’est ainsi que les taux de chômage sont mesurés sur des créations d’emplois de qualité moindre, ou encore sur des populations qui excluent de plus en plus de monde. Aux Etats-Unis, le taux de participation au marché de l’emploi est ainsi au plus bas depuis 1967, et c’est sur la base de cette population étriquée que l’on arrive à un taux de chômage de 4,1 %. Ce phénomène préoccupe même la Fed; même elle ne prend plus pour acquis le taux de chômage officiel. En effet, si on prend le taux de participation de la population masculine dans la force de l’âge, soit entre 25 et 54 ans, on observe une chute marquée de leur participation au marché du travail. Cette population qui, en 1950, était à 97% active sur le marché, ne participe plus qu’à hauteur de 88,5% aujourd’hui. Ainsi, 1 travailleur sur 9 n’est plus dans le statistiques du chômage, mais a cessé de chercher du travail. Comme le taux de chômage ne prend en compte que les personnes engagées dans la force de travail ou active dans la recherche de travail, la statistique ne compte pas tous les chômeurs découragés. Une population appelée à augmenter aux Etats-Unis, estime le Congressional Budget Office. C’est ainsi qu’on peut obtenir un taux de chômage de 3,3 % pour les hommes de 25-54 ans, alors qu’en réalité 11,5 % de ce groupe n’est plus dans la population active.

    On annonce, aussi, des PIB constamment en hausse, mais c’est dans les pays développés où il croît le plus que la dette enfle le plus, et que les réalités sociales sont les plus cruelles. Ainsi, les Etats-Unis battent systématiquement l’Union européenne sur le front de la croissance du PIB, dépassant les 2% par an depuis plusieurs années et faisant sans cesse pâlir les pays du Vieux Continent. Mais à quel prix ? La croissance agrégée ne dit en effet plus rien des améliorations du bien-être économique d’une population dans son ensemble. Dans les colonnes du Financial Times, le chroniqueur Martin Wolf s’en inquiète, évoquant la menace de la « ploutocratie populiste » incarnée par Donald Trump.

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  15. En effet, entre 1980 et 2016, les 1% les plus riches ont accumulé 28 % de la croissance agrégée des revenus réels aux Etats-Unis, en Europe occidentale et au Canada, tandis que les 50 % les moins riches en ont eu seulement 9 %. Mais c’est bien aux Etats-Unis que le phénomène est le plus préoccupant. Là bas, les 1% ont accaparé 88 % de la croissance, alors qu’en Europe, ils ont gagné autant que les 51 % les moins riches. Pour relativiser encore plus les chiffres de PIB, il suffit de lire le compte-rendu du Guardian du 15 décembre sur la pauvreté en Amérique. Les journalistes ont accompagné le rapporteur spécial de l’Onu sur la pauvreté extrême et les droits humains, Philip Alston, lors de son enquête sur les 41 millions de pauvres aux Etats-Unis, dont 15 millions d’enfants. 27 millions des pauvres sont blancs (majoritaires). 9 millions ont zéro revenu en cash. Dans ce pays où Bill Gates, Jeff Bezos et Warren Buffet possèdent autant que la moitié de la population américaine, et où les baisses d’impôts votées en décembre 2017 par les Républicains profiteront probablement pour plus de 80% aux ultra-riches, l’absence de logements à prix abordables a fait exploser le nombre de SDF. Dans son enquête sur le terrain, Philip Alson observe que le manque de toilettes publiques dans certaines zones en Californie peuplées de SDF force les gens à se soulager dans les rues. A Los Angeles, le nombre de sans domicile fixe a bondi de 25% sur l’année écoulée, pour atteindre 55'000 personnes, selon le Guardian. Dans les campements où vivent les SDF, une épidémie d’hépatite A s’est déclarée en raison des conditions sanitaires, et se propage sur la côte ouest. Cette détérioration des conditions de vie se retrouve de l’autre côté, en Virginie occidentale, autre Etat pauvre, où le taux de participation des hommes de 25-54 ans à la population active est tombé à 80%. Là bas, les travailleurs blancs mis au chômage par la désindustrialisation et les délocalisations trouvent des emplois chez Walmart à un salaire horaire inférieur à ce qu’ils gagnaient en 1979.

    On l’aura compris, les beaux chiffres masquant des réalités économiques plus sombres requièrent des recherches plus poussées de la part des observateurs. Signe des temps, les rapports annuels des entreprises se sont eux aussi mués, au fil des années, en vecteurs de marketing autant que de reporting. Les illustrations prennent toujours plus de place, le texte fait la part belle aux réussites, et les tableaux de chiffres viennent ensuite. Les exigences de divulgation financière se sont certes accrues, mais au même moment, leur poids dans les rapport est devenu très relatif. Tout comme les sodas diététiques et leurs sucres artificiels, une économie aux chiffres édulcorés oblitère nombre de risques et ne permet pas de prendre des décisions de politique économique correctement informées. Si l’on veut éviter la menace de ploutocratie populiste qu’évoque Martin Wolf, il est temps de rétablir une présentation équilibrée et réaliste des statistiques économiques des pays

    http://www.bilan.ch/myret-zaki/redaction-bilan/leconomie-coca-zero

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  16. Conspué, le diesel fait de la résistance en Suisse

    Industrie automobile - Les déçus du gasoil ne se jettent pas sur les Tesla. Le déclin du marché est suivi de près par les 8400 plaignants contre VW en Suisse

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  17. La Bastille: comment est né le mythe

    L’événement phare de la Révolution française doit sa renommée au génie marketing d’un démolisseur

    PASCAL FLEURY
    05.01.2018

    Révolution » Dans l’imaginaire collectif, la Révolution française éclate avec la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789. En ce «jour du peuple tout entier», comme l’a qualifié l’historien du XIXe siècle Jules Michelet, la populace déchaînée attaque l’austère forteresse médiévale, cette lugubre prison d’Etat où tant de prisonniers politiques, dissidents religieux et écrivains insolents ont subi l’arbitraire royal, aux côtés des pires repris de justice. En quelques heures, les émeutiers l’emportent, armés de simples fusils, piques, sabres, haches ou broches de cuisine. Leur héroïsme face aux canons marque la fin de l’Ancien Régime. Des huit tours de 24 mètres de hauteur, il ne restera rien. Voilà pour la légende…

    Car dans les faits, à lire les plus récents ouvrages historiques sur le sujet, cette prise de la Bastille se révèle moins glorieuse qu’il n’y paraît. L’attaque a certes eu lieu, en cette année de graves bouleversements, mais elle n’a pas été, du moins sur le moment, ce tournant décisif faisant basculer l’Histoire. Ce n’est que plus tard, après avoir été habilement récupérée et magnifiée, qu’elle s’est imposée comme l’événement emblématique de la Révolution. Et ce n’est qu’en 1880, sous la IIIe République, que le 14 juillet a été décrété Fête nationale.

    En quête de munitions
    «Contrairement à la légende, les insurgés ne s’étaient pas dirigés vers la Bastille dans le but de renverser ce symbole du despotisme, affirme Jean-Christian Petitfils*. Ils voulaient s’emparer de la poudre et des munitions qui s’y trouvaient et dont ils avaient besoin pour les fusils pillés aux Invalides.» Dans un passionnant livre sur les Mystères et secrets d’une prison d’Etat, l’historien français met en lumière les nombreuses «erreurs historiques» commises à propos de la fameuse journée révolutionnaire.

    Ainsi, assure-t-il, «la Bastille n’a pas été prise par le peuple»: à peine attaquée, elle s’est à peine défendue. Elle est tombée par suite de malentendus entre assiégés et assiégeants, de la peur maladive de son gouverneur, de ses erreurs de commandement et du manque de combativité des gardes des Invalides. La garnison du marquis de Launay, forte de 82 gardes et d’un détachement de 32 soldats suisses du régiment de Salis-­Samade, était dotée de 30 canons et 250 barils de poudre. Assez pour résister plusieurs jours sans difficultés.

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  18. Le sous-lieutenant Jacob Elie, un roturier qui avait pris le commandement d’une partie des assiégeants, le reconnaît lui-même: «La Bastille n’a pas été prise de vive force. Elle s’est rendue avant d’être attaquée sur la parole que j’ai donnée, foi d’officier français, qu’il ne serait fait aucun mal à personne si on se rendait.» Cette belle promesse n’empêcha pas la foule de massacrer plusieurs gardes, ni de promener la tête du gouverneur au bout d’une pique dans les rues de Paris. Les Suisses, qui ne faisaient qu’«obéir aux ordres», s’en sortirent indemnes.

    Quand la Bastille se rend, à 17?h, les émeutiers mettent tout à sac, jettent effets et archives dans les fossés, se répartissent les munitions, oubliant presque de libérer les prisonniers. Ils en découvrent finalement sept: quatre faussaires, qui profitent de l’aubaine pour disparaître, le comte Hubert de Solages, enfermé pour «crime monstrueux» (probablement une affaire d’inceste), qui regagnera son Languedoc natal, et deux «fous», qui seront internés à l’asile de Charenton après une promenade triomphale à travers la ville.

    Pour donner plus de relief à cette «lamentable» libération, un huitième prisonnier est inventé par quelques gratte-papier en mal de copie: le comte de Lorges, couvert de chaînes, enfermé dans un cachot depuis 42 ans pour avoir écrit un pamphlet contre les jésuites! «Les estampes populaires vont s’emparer aussitôt de ce prisonnier imaginaire, immortalisant le moment pathétique de sa délivrance au fond d’un cul-de-basse-fosse infesté de rats», note Claude Quétel**, auteur de plusieurs ouvrages sur la prison d’Etat. Une vieille presse à imprimer, trouvée dans une remise, est aussi exhibée comme «instrument de torture», nourrissant la légende d’une prison terrifiante. Divers récits glorieux de «combats furieux et héroïques» renforcent le mythe, bien que la prise de la Bastille ait fait moins de cent morts.

    Opération marketing
    C’est finalement à l’entrepreneur Pierre-François Palloy que l’on doit la transformation de ce simple fait d’armes parmi d’autres en véritable «symbole du fondement du nouvel ordre social et politique», souligne l’historienne Marie-Hélène Baylac***, spécialiste de la période révolutionnaire. A peine la Bastille libérée, ce maître-maçon «assoiffé de notoriété» débarque avec 700 ouvriers pour porter le premier «le fer de la vengeance dans les flancs du monstre de pierre».

    Palloy va démolir totalement la forteresse en deux ans, ce qui arrange tout le monde, cette destruction étant déjà planifiée dans le cadre de projets d’expansion à l’est de Paris. Mais le «patriote Palloy» est aussi doté d’un sens étonnant du marketing. Pour entretenir le souvenir du 14 Juillet, il va inonder la France d’innombrables répliques miniatures de la forteresse. A commencer par des mini-Bastille sculptées dans la pierre d’origine, destinées aux chefs-lieux des 83 départements récemment créés. Mais aussi des médailles, encriers, tabatières, presse-papiers et autres bibelots confectionnés avec des débris de la citadelle. L’engouement est grand: le chantier attire les foules, les artistes s’en inspirent, des spectacles et bals sont mis sur pied dans les ruines.

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  19. Promu «héros de la Révolution», Pierre-François Palloy ne s’enrichira guère de ce chantier titanesque. Il décédera même ruiné et oublié, en 1835. Reste un mythe fondateur. Pas mal pour… un démolisseur!

    * Jean-Christian Petitfils, La Bastille – Mystères et secrets d’une prison d’Etat, Editions Tallandier, 2016.

    ** Claude Quétel, Le mythe du 14 Juillet ou la méprise de la Bastille, Editions Jean-Claude Lattès, 2013.

    *** Marie-Hélène Baylac, Les secrets de la Révolution française, Ed. Vuibert, 2017.

    La ­Bastille

    1370
    Première pierre posée par le prévôt de Paris Hugues Aubriot, sous le règne de Charles V. La forteresse vise à défendre la porte Saint-Antoine.

    1461
    La Bastille est utilisée comme prison dès le règne de Louis XI.

    1560
    Le régime des lettres de cachet permet au roi d’enfermer sans jugement toute personne indésirable.

    1703
    Mort en prison du Masque de fer. Sous le règne de Louis XIV, la prison accueille 2320 personnes, avec au plus une soixantaine de détenus à la fois.

    1789
    Prise de la Bastille le 14 juillet. La démolition se prolonge jusqu’en mai 1791.

    1880
    Le 14 juillet est déclaré Fête nationale.

    Prisonniers célèbres et rois de l’évasion ont nourri la légende

    De Fouquet à la Voisin, de Voltaire à Beaumarchais, d’Eléonore Galigaï au marquis de Sade, l’histoire de la Bastille et de ses prisonniers est un véritable raccourci de l’histoire de France, mêlant les intrigues du passé aux plus extraordinaires légendes.

    A lui seul, le Masque de fer, qui a passé les cinq dernières années de sa vie dans la forteresse, de 1698 à 1703, cumule les plus incroyables récits, au travers de 200 ouvrages ou articles de fond, neuf pièces de théâtre, quatre poèmes épiques (dont un d’Alfred de Vigny et un autre de Victor Hugo), trente romans, trois BD et 22 films de cape et d’épée, selon un recensement de l’historien Jean-Christian Petitfils.

    Plusieurs évasions, dont celle du comte de Bucquoy ou celle de Jean Danry, dit Latude, ont aussi participé du mythe de la Bastille, la libération d’un prisonnier renvoyant à celle de tout un peuple. Latude, qui s’était évadé en 1756, profita de la prise de la forteresse pour publier ses Mémoires, en 1790. Son ouvrage devint aussitôt un best-seller! PFY

    https://www.laliberte.ch/news/la-bastille-comment-est-ne-le-mythe-422350

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    1. Pourquoi le Peuple doit il attendre ces révélations pour connaître la véritable histoire ? Parce que les maîtres d'écoles passent par l'IUFM où on leurs explique comment cacher la vérité et dire des mensonges. Aujourd'hui, seul l'internet rétabli la vérité.

      Ajoutons que la république n'est qu'un homonyme de monarchie car, le Peuple est écarté de toutes les décisions. C'est donc une dictature comme l'est aussi un empire.

      Le contraire de dictature c'est la Démocratie. (qui ne peut pas exister en France puisque c'est une république).

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  20. L'histoire "Meltdown": Comment un chercheur a découvert le "pire" défaut de l'histoire d'Intel


    par Tyler Durden
    Ven, 01/05/2018 - 13:12


    Daniel Gruss n'a pas beaucoup dormi la nuit où il a piraté son propre ordinateur et a révélé une faille dans la plupart des puces fabriquées au cours des deux dernières décennies par le géant Intel, quelque chose dont nous avons discuté dans «Pourquoi les conséquences du bug Intel ? " Et comme Reuters le décrit de manière fascinante, le chercheur en sécurité de l'information et post-doctorant de l'université technique autrichienne de Graz, âgé de 31 ans, venait d'enfreindre le secret de la CPU de son ordinateur et en a volé des secrets.

    Jusqu'alors, Gruss et ses collègues Moritz Lipp et Michael Schwarz avaient pensé qu'une telle attaque sur la mémoire «noyau» du processeur, qui est censée être inaccessible aux utilisateurs, n'était théoriquement possible.

    "Quand j'ai vu mes adresses de sites Web privés de Firefox rejetés par l'outil que j'ai écrit, j'étais vraiment choqué", a déclaré Gruss à Reuters dans une interview par e-mail, décrivant comment il avait débloqué des données personnelles à sécuriser.
    Gruss, Lipp et Schwarz, travaillant à partir de leurs maisons un week-end au début de décembre, se sont mutuellement envoyé un message furieux pour vérifier le résultat.

    "Nous sommes restés des heures d'incrédulité jusqu'à ce que nous éliminions toute possibilité que ce résultat soit faux", a déclaré Gruss, dont l'esprit continuait à courir même après avoir éteint son ordinateur, alors il a à peine attrapé un clin d'œil.

    Gruss et ses collègues venaient de confirmer l'existence de ce qu'il considère comme "l'un des pires bugs CPU jamais rencontrés".

    La faille, maintenant nommée Meltdown, a été révélée mercredi et affecte la plupart des processeurs fabriqués par Intel depuis 1995.

    Séparément, un deuxième défaut appelé Spectre a été trouvé qui expose également la mémoire de base dans la plupart des ordinateurs et appareils mobiles fonctionnant sur des puces faites par Intel, Advanced Micro Devices et ARM Holdings, une unité de Softbank du Japon.

    Les deux permettraient à un pirate d'accéder à des mots de passe secrets ou à des photos depuis des ordinateurs de bureau, des ordinateurs portables, des serveurs cloud ou des smartphones. On ne sait pas si les criminels ont été capables de mener de telles attaques que ni Meltdown ni Spectre ne laissent des traces dans les fichiers journaux.

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  21. Intel dit qu'il a commencé à fournir des mises à jour de logiciels et de micrologiciels pour atténuer les problèmes de sécurité. ARM a également déclaré qu'il travaillait avec AMD et Intel sur les correctifs de sécurité.

    Trouver un correctif

    La découverte a été initialement rapportée par le journal technologique en ligne The Register. À la suite de ce rapport, la recherche sur le défaut a été publiée une semaine plus tôt que prévu par les fabricants, avant que certains aient eu le temps d'élaborer une solution complète.

    L'équipe de Graz travaillait déjà sur un outil pour se défendre contre les tentatives de voler des secrets de la mémoire du noyau.

    Dans un article présenté en juin dernier, ils l'ont appelé KAISER, ou isolation d'adresse de noyau, pour avoir des canaux latéraux éliminés efficacement.

    Comme son nom l'indique, KAISER cherche à défendre la mémoire du noyau à partir d'une attaque dite de canal latéral qui exploite une caractéristique de conception des processeurs modernes qui augmente leur vitesse.

    Cela implique que les processeurs exécutent des tâches "hors service" et non dans la séquence reçue. Si la CPU fait l'appel spéculatif approprié, le temps est sauvegardé. Faites-le mal et la tâche en panne est annulée et aucun temps n'est perdu.

    Le chercheur Anders Fogh a écrit dans un blog ultérieur qu'il pourrait être possible d'abuser de l'exécution dite spéculative afin de lire la mémoire du noyau. Cependant, il n'était pas capable de le faire en pratique.

    Divulgation responsable

    Ce n'est qu'après l'épisode d'auto-piratage de décembre que la signification des travaux antérieurs de l'équipe de Graz est devenue claire. Il s'est avéré que l'outil KAISER présentait une défense efficace contre Meltdown. L'équipe a rapidement pris contact avec Intel et a appris que d'autres chercheurs - inspirés en partie par le blog de Fogh - avaient fait des découvertes similaires.

    Ils travaillaient sous la dénonciation soi-disant responsable, où les chercheurs informent les entreprises concernées de leurs découvertes pour leur donner le temps de préparer des «correctifs» pour réparer les défauts qu'ils ont exposés.

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  22. Les principaux acteurs étaient le chercheur indépendant Paul Kocher et l'équipe d'une entreprise appelée Cyberus Technology, a déclaré Gruss, tandis que Jann Horn de Google Project Zero est parvenu à des conclusions similaires indépendamment.

    "Nous avons fusionné nos efforts à la mi-décembre avec l'équipe autour de Paul Kocher et les gens de Cyberus Technology pour travailler sur deux publications solides sur Meltdown et Specter", a déclaré Gruss.

    Gruss n'était même pas au courant du travail que faisait Horn.

    "Jann Horn a développé tout cela de manière indépendante - c'est incroyablement impressionnant", a-t-il déclaré. "Nous avons développé des attaques très similaires, mais nous étions une équipe de 10 chercheurs."

    L'équipe élargie a indiqué que les correctifs pour Meltdown, basés sur KAISER, avaient été préparés pour les systèmes d'exploitation Microsoft et Apple, ainsi que pour le système open source Linux.

    Il n'y a pas encore de solution pour Specter, qui trompe les programmes en dévoilant leurs secrets, mais est considéré comme un exploit plus difficile à réaliser pour un hacker.

    Lorsqu'on lui a demandé lequel des deux défauts posait le plus grand défi, Gruss a déclaré: "Le problème immédiat est Meltdown, après ça, il va être Specter, Spectre est plus difficile à exploiter mais aussi à atténuer. sur Specter. "

    https://www.zerohedge.com/news/2018-01-05/meltdown-story-how-researcher-discovered-worst-flaw-intel-history

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    1. Téléchargez HW Monitor pour contrôler la température.

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  23. AUJOURD'HUI:

    -23°C Fargo (ND)
    -21°C Minneapolis (MA)
    -16°C Detroit (MI)
    -11°C N-Y
    La moitié Nord sous la neige.

    https://www.ventusky.com

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