- ENTREE de SECOURS -



vendredi 12 janvier 2018

Faut-il « brider » le dragon nucléaire chinois ?

Le dynamisme industriel dans tous les domaines du nucléaire a attiré en Chine plus d’une centaine d’entreprises françaises dont 70 % ont une présence permanente, et dont la moitié produit déjà sur place.

Par Michel Gay
12 JANVIER 2018


Le développement dynamique du nucléaire chinois fascine les entreprises françaises désireuses de trouver de nouvelles opportunités commerciales à l’étranger tandis que la France semble vouloir bouder le nucléaire. Le pays du sourire pourrait devenir leur nouvel El Dorado.

Mais peut-on dîner avec le Dragon, même avec une grande cuillère ?

LE NUCLÉAIRE CHINOIS ACCÉLÈRE

La Chine est le nouveau géant du développement nucléaire. Depuis l’été 2017, EDF a perdu sa première place sur le podium mondial des électriciens au profit de  « CEIC » (China Energie Investment Corporation), nouveau géant de l’énergie issu de la fusion de deux sociétés publiques chinoises. D’autres fusions sont prévues.

L’un des événements attendu en 2018 sera la connexion au réseau du premier EPR opérationnel, Taishan-1, conçu par Areva. Pourtant, sa construction a démarré en novembre 2009, deux ans… après celle de l’EPR de Flamanville.

La Chine produit près du quart de l’électricité mondiale, principalement (70%) grâce au charbon. Elle va pourtant disposer du plus grand nombre de réacteurs nucléaires en activité au monde (devant les États-Unis) dans une trentaine d’années.

Aux 38 réacteurs en exploitation, vont rapidement s’ajouter 19 réacteurs en construction, soit en quelques années presque autant que les 58 réacteurs d’EDF en France pour une puissance de 63 gigawatts (GW).

Le gouvernement chinois vise environ 150 à 200 GW de puissance nucléaire installée en 2030. Et cette évolution devrait se poursuivre au-delà.

Cet immense parc correspondra seulement à environ 10% de la production électrique du pays (contre un peu moins de 4% aujourd’hui). La marge de progression sera donc encore importante dans le but de décarboner une électricité issue majoritairement du charbon et  provoquant une pollution urbaine désastreuse.

Vers 2050, la Chine pourrait donc exploiter au moins 100 réacteurs nucléaires…, voire plus si elle souhaite obtenir une électricité vraiment moins carbonée.

LA CHINE VISE LE LONG TERME ET… LE « MADE IN CHINA »

Sa stratégie est inspirée du modèle français : retraitement du combustible usé, réutilisation du plutonium dans du combustible MOX (mélangeant plutonium et uranium appauvri), et développement de réacteurs dits « rapides » dans la perspective lointaine d’une raréfaction de l’uranium naturel. Et ce parc de réacteurs sera… chinois.

Pour se doter rapidement des technologies nucléaires, la Chine a fait son marché en Russie, au Canada, aux Etats-Unis et en France. EDF et Areva ont pris une part importante dans cet essor. Les deux EPR en construction à Taishan sont la propriété d’une co-entreprise entre le chinois CGNPC (70 %) et EDF (30 %).  Les Chinois adaptent leurs achats afin de les « siniser », comme EDF l’a fait avec les réacteurs à eau pressurisée construits en France, et dont la technologie est d’origine américaine (Westinghouse).

Cette « sinisation » débouche sur la fabrication en Chine de la plupart des composants.

Alors que le premier EPR de Taishan va utiliser des éléments fabriqués au Japon et en France, le second sera équipé « made in China ».

Pour les deux réacteurs Hualong (« Dragon chinois… ») en construction, dit de « génération 3 » (comme l’EPR), la majorité des composants lourds sont fabriqués en Chine. Le projet de construire deux réacteurs Hualong… en Grande-Bretagne indique la rapidité avec laquelle la Chine passe d’importateur à exportateur de cette technologie.

AUTONOMIE ET RETRAITEMENT

Prévoir un tel parc de production nucléaire suppose de garantir l’approvisionnement en combustible et de gérer le combustible usé. Jusqu’à présent, la Chine a assuré son autonomie sur la partie amont du cycle du combustible : mines d’uranium, enrichissement de l’uranium, fabrication des combustibles nucléaires. Dans une vision de long terme, elle souhaite désormais une gestion intégrée de l’aval.

La Chine a adopté le modèle français : les combustibles usés seront retraités et les produits de fissions seront vitrifiés, comme à la Hague, dans la perspective d’un stockage géologique.

La Chine négocie actuellement avec Areva le transfert des technologies pour le retraitement des combustibles usés (avec une usine similaire à celle de La Hague), et pour la fabrication de combustible MOX (avec une usine similaire à celle de Marcoule).

L’accord de principe est déjà acté. La négociation porte sur le calendrier, les détails techniques… et le prix. La négociation pourrait se conclure en 2018 pour une réalisation vers 2030.

LA RECHERCHE SUR LES « RAPIDES »

Les réacteurs dits « rapides » allongent la durée des ressources en uranium de plusieurs siècles (et même de plusieurs millénaires) en multipliant par 100 la quantité d’électricité produite à partir de l’uranium naturel dans les réacteurs actuels.

Aujourd’hui, les Chinois ne produisent sur leur sol que le tiers de l’uranium qu’ils utilisent. Un autre tiers provient de mines contrôlées par des industriels chinois à l’étranger, le dernier tiers étant acheté sur le marché mondial (dont Areva).

La Chine a déjà mis en service en 2011 un petit réacteur « rapide » expérimental au sodium de 20 MW, construit avec l’aide de la Russie. Mais, elle vient surtout, fin décembre 2017, de couler le premier béton d’un réacteur rapide de 600 MW.

Ce réacteur de conception chinoise est similaire dans son principe aux réacteurs rapides Phénix et Superphénix qui ont fonctionné à Marcoule et Creys-Malville pendant plusieurs années avant leur arrêt décidé par Lionel Jospin pour des raisons de politique intérieure.

Cette filière « sodium » fait partie des pistes privilégiées par la coopération internationale sur les réacteurs du futur, dont le déploiement industriel n’est pas envisagé avant 2050.

La Chine teste également d’autres technologies pour le futur comme le réacteur HTR (High Temperature Reactor) refroidi à l’hélium et qui fonctionne à très haute température (750°C).

Ce dynamisme industriel dans tous les domaines du nucléaire a attiré en Chine plus d’une centaine d’entreprises françaises dont 70 % ont une présence permanente, et dont la moitié produit déjà sur place. AREVA et EDF ont chacun également plus de 800 collaborateurs dans ce pays…

Faut-il brider la Chine ? Certainement pas !

Autant tirer de ce volontarisme dans le nucléaire un avantage pour notre industrie.  Accompagner ce grand pays dans sa conquête d’une production massive d’électricité décarbonée pour améliorer le niveau de vie de ses citoyens, et l’aider dans son combat contre la pauvreté et… le réchauffement climatique, constituent aussi des engagements dans l’esprit de la France !

58 commentaires:

  1. L'Allemagne abandonne la cible de carbone

    January 12th, 2018

    Comparez l'outrage: l'Allemagne abandonne l'objectif carbone, mais reste à Paris. Les États-Unis abandonnent Paris, mais font de véritables coupes «carbone». L'une de ces nations est un paria mondial.

    BERLIN (Reuters) - Les futurs partenaires de la coalition allemande ont accepté d'abandonner leurs plans de réduction des émissions de gazcarbonique, de 40% par rapport aux niveaux de 1990 d'ici 2020, ont indiqué lundi des sources proches des négociations.

    Et c'est un problème, comment ?

    - un embarras potentiel pour la chancelière Angela Merkel.

    Oh ? Eh bien, ce ne sont que des dates et des chiffres:

    Au lieu de cela, ils viseraient à atteindre l'objectif de 40% au début des années 2020, ont indiqué les sources, ajoutant que les deux parties continuent de respecter leur objectif d'atteindre une réduction de 55 % des émissions d'ici 2030.

    Lequel est le plus important, le papier promet de ne pas tenir, ou de réduire les sorties de «planète qui détruit le gaz» ? Peu importe le gazcarbonique.

    - voir graphique sur site* -
    Emissions de gazcarbonique, graphique, réductions, USA, Chine, Brésil, Allemagne, Inde.
    Source: Washington Times
    É.-U. Surpasse les autres pays en matière de réduction des émissions de gazcarbonique.

    Dans d'autres nouvelles non liées: L'énergie éolienne prend le contrôle du monde, hautement compétitif et en Allemagne - de s'effondrer.

    Le marché éolien allemand "menace d'imploser":
    Au cours de la dernière année, plus de 2 000 employés de ce secteur ont perdu leur emploi. Des endroits comme Carbon Rotec à Lemwerder ou Powerblades à Bremerhaven ont été fermés. Le constructeur d'éoliennes de Hambourg, Senvion, a dû engager 660 salariés à plein temps. Nordex, la deuxième grande société d'énergie éolienne basée dans la ville hanséatique, veut couper jusqu'à 500 emplois en raison de l'érosion des profits. Et Enercon, le leader du marché allemand avec plus de 20 000 employés dans le monde, a récemment annoncé des «mesures impopulaires» pour réduire les coûts.

    Lire l'article. Essayez d'expliquer le problème en 25 mots ou moins. Pour autant que je sache, pour une raison ou pour une autre, le gouvernement allemand ne peut pas concevoir suffisamment d'échappatoires pour permettre à cette technologie révolutionnaire, bon marché, de faire un profit décent.

    http://joannenova.com.au/2018/01/germany-drops-carbon-target/

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    1. *Pollution and pollution

      Thursday, November 13, 2014

      https://huemaurice5.blogspot.fr/2014/11/pollution-et-pollution.html

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  2. Trump aurait appelé Haïti et des parties de l'Afrique de "trous sales"
    Lors d'une réunion au bureau ovale, la langue est venue à l'immigration. Pourquoi tant de gens venant de «trous sales» seraient-ils venus aux États-Unis ? Trump aurait dû demander. Cela signifiait Haïti et certaines parties de l'Afrique.

    Vendredi, 12.01.2018 01:29

    La Maison Blanche ne nie pas les rapports. Deux personnes qui ont assisté à une réunion à la Maison Blanche jeudi avaient déjà décrit leur conversation avec le président américain Donald Trump - qui aurait parlé avec mépris des gens d'Haïti et de certaines régions d'Afrique.

    Trump a demandé aux participants pourquoi tant de gens des «pays shithole» devraient venir aux États-Unis. Le président américain a appelé les pays ainsi traduits librement: Dorkholes. Le "Washington Post" en avait d'abord parlé.

    Trump avait rencontré plusieurs sénateurs et membres du Congrès au bureau ovale pour discuter de la politique d'immigration américaine. Le sénateur démocrate Dick Durbin, qui, selon son propre témoignage, avait conclu avec cinq autres sénateurs un accord bipartisan sur un programme de protection des jeunes immigrants et de la sécurité des frontières (le porte-parole de Trump a ensuite démenti un accord).

    Durbin aurait déclaré dans le bureau ovale que dans le cadre du compromis, la soi-disant loterie Visa devrait être restreinte - un processus qui aurait bénéficié, entre autres, aux gens dans les pays africains. En retour, les gens devraient rester aux États-Unis, qui ont fui les catastrophes naturelles dans leur pays d'origine, y compris les résidents d'El Salvador, du Guatemala et d'Haïti.

    Aucun refus de la Maison Blanche

    Trump avait exprimé la frustration dans la conversation au sujet de certaines des suggestions des personnes présentes, il est maintenant dans les rapports de la réunion. Ensuite, il aurait dû demander pourquoi tant de personnes venant de «trous sales» devraient venir aux États-Unis. Trump suggère plutôt d'inclure plus de gens de pays comme la Norvège. Il avait rencontré le Premier ministre norvégien Erna Solberg la veille.

    La Maison Blanche n'a pas nié les rapports. Le porte-parole Raj Shad a dit seulement que certains politiciens de Washington se battraient pour les gens à l'étranger, "mais le président Trump se battra toujours pour les Américains."

    Le député démocrate Luis Gutiérrez a déclaré qu'il était "à cent pour cent clair" que le président est un raciste qui ne partage pas les valeurs garanties par notre constitution. "

    À la fin de novembre, le gouvernement américain a mis fin à son statut de protection pour les réfugiés d'Haïti. Après le tremblement de terre dévastateur dans le pays en 2010, près de 60 000 personnes ont cherché refuge aux États-Unis. Les personnes ayant un statut de résident temporaire ont maintenant 18 mois pour retourner dans l'île des Caraïbes, a déclaré le département américain de la Sécurité intérieure en novembre.

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  3. Trump veut aussi priver les jeunes immigrants, les soi-disant rêveurs, du statut de protection. Le programme est officiellement connu sous le nom de Décret d'action différée pour les arrivées d'enfants (DACA) et accorde des permis d'immigration et de travail limités aux immigrants qui entrent illégalement dans l'enfance. Il y a quelques jours à peine, un juge a décidé que l'arrêt temporaire du programme de protection de Trump devrait être levé et qu'il devrait durer au moins jusqu'au 5 mars (en savoir plus sur cette décision et ses implications ici).

    Trump continue à travailler sur son projet de construire un mur sur la frontière de plus de 3 100 kilomètres avec le Mexique - et laisser le Mexique payer pour cela. "Vous pouvez payer indirectement via Nafta pour cela", a-t-il déclaré dans une interview au "Wall Street Journal" concernant les nouvelles réglementations possibles dans l'Accord de libre-échange nord-américain. Ceci est actuellement en cours de renégociation entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. "Savez-vous quoi ? Le Mexique paie."

    http://www.spiegel.de/politik/ausland/shithole-countries-donald-trump-soll-haiti-und-teile-afrikas-drecksloecher-genannt-haben-a-1187414.html

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    1. (...) Trump aurait appelé Haïti et des parties de l'Afrique de "trous sales" (...)

      Primo la phrase est au conditionnel 'aurait et non 'a'.
      Secundo, c'est un continent et pays qui est montré comme étant pas très propre et non ses habitants. Effectivement il y a un grand nombre de décharges à l'abandon et, ce ne sont pas les exportations vers l'Afrique de milliards d'ordinateurs, téléphones, téléviseurs et véhicules hors d'usage qui diront le contraire !

      (...) Le député démocrate Luis Gutiérrez a déclaré qu'il était "à cent pour cent clair" que le président est un raciste (...)

      Faux ! Car en Afrique (comme en Haïti) vivent des gens à la peau non bronzée !

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  4. Les agriculteurs exigent la mort de 70 % de tous les sangliers

    Une épidémie de peste porcine africaine en Allemagne serait, selon l'Association des agriculteurs « Conséquences catastrophiques ». Pour empêcher de nombreux sangliers doivent être tués, y compris les barrages et les porcelets.

    Vendredi, 12.01.2018 02:17

    Pour la prévention de la peste porcine africaine de l'Association des agriculteurs appelle à la mise à feu de 70 pour cent du sanglier en Allemagne. Le meurtre des animaux de mère et porcelets doit être autorisé, a déclaré le vice-président de l'Association des agriculteurs, Werner Schwarz, le « Rheinische Post ». La souffrance des animaux dans une chasse était beaucoup moins que par la peste. De plus, aucun chasseur ne «tuerait la mère et laisserait les porcelets courir».

    Le président de l'Association des agriculteurs, Joachim Rukwied, mis en garde contre une épidémie de peste porcine africaine en Allemagne aurait « des conséquences désastreuses » pour les éleveurs de porcs. « Les marchés s'effondrer », a t-il dit le « Heilbronner Stimme ». Par conséquent, "toutes les défenses contre la maladie doivent être prises".

    Ministre de l'Agriculture Christian Schmidt (CSU) a dit: « Une réduction intelligente du portefeuille de sanglier joue un rôle clé dans la prévention. » Afin d'atteindre l'objectif de réduction des stocks, les saisons fermées pour des sangliers à abroger.

    L'épidémie animale s'est propagée depuis plusieurs années via la Russie et la Baltique jusqu'en Europe de l'Ouest. La maladie induite par le virus affecte les verrats domestiques et sauvages. Pour les humains et les autres animaux domestiques et sauvages, il est inoffensif. Cependant, l'agriculture est des pertes peur milliards de dollars pour le secteur et une crise existentielle pour de nombreuses entreprises, il devrait créer le virus en Allemagne.

    Il n'y a pas de remède contre la peste porcine africaine (PPA): les médicaments n'existent pas et la vaccination n'est pas possible. Si infesté dans une écurie, le stock entier doit être abattu.

    L'association des agriculteurs veut présenter des mesures préventives possibles vendredi à Berlin. Ceux-ci devraient inclure les chiens d'utilisation de la police à des contrôles aux frontières, qui a frappé sur la nourriture, selon « Rheinischer Post ». En outre, les travailleurs de la récolte devraient être informés dans leurs langues et signer des engagements. Et les élevages de porcs devraient assurer le nettoyage et la désinfection des camionnettes.

    Certains États fédéraux d'Allemagne ont déjà facilité la chasse au sanglier et décidé de prendre des primes de tir.

    http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/afrikanische-schweinepest-bauernverband-fordert-toetung-von-70-prozent-aller-wildschweine-a-1187416.html

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    1. Après l'invasion de truffes de Tchernobyl, voici venir les sangliers (qui passent toujours la frontière) qui amènent la peste !

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  5. Le gouvernement suédois avertit les citoyens d'être prêts au moins une semaine sans aide

    Par Daisy Luther
    Le préparateur organique
    12 janvier 2018


    Le gouvernement suédois avertit ses citoyens d'être prêts à survivre pendant au moins une semaine, ce qui est un conseil inhabituel pour la Suède. Y a-t-il des problèmes à l'horizon?

    Peu de temps avant Noël, le gouvernement suédois a tranquillement publié un document intitulé «Résilience». Initialement, l'exigence était que les gens soient préparés pour 3 jours sans aide, mais il semble que c'était un petit pas. Le gouvernement lui-même veut être prêt pour une urgence civile de trois mois et il exhorte les citoyens. prendre la responsabilité, aussi.

    Cela vous fait vraiment vous demander ce qui nous attend, n'est-ce pas?

    Une publication appelée SVT a rapporté aujourd'hui:

    "Parce que nous avons la politique de sécurité actuelle, nous disons que nous planifierons au niveau gouvernemental pour faire face à une crise de sécurité pendant trois mois", explique Eva-Lena Fjällström, directrice adjointe de la préfecture de Västerbotten.

    Auparavant, il a été dit que les citoyens seront en mesure de faire face pendant trois jours en cas de crise. Maintenant, il est prolongé à une semaine.

    "Je pense qu'il est important que vous puissiez vous gérer vous-même. La société a changé et est vulnérable et complexe avec de nombreuses dépendances. Cela peut facilement être une perturbation, nous devons donc nous débrouiller », explique Eva-Lena Fjällström. (la source)

    La même publication a fourni des instructions vidéo pour mettre en place une «boîte de crise».

    Le gouvernement suédois exhorte également les jeunes à mieux se préparer.

    Il est également intéressant de noter qu'en novembre dernier, un article présentant l'idée de préparation a été publié et destiné aux jeunes de 18 ans. (Il faut aussi se demander s'il s'agit d'un léger coup de pouce pour un projet potentiel ?) Il fait référence à une étude réalisée pour mesurer les niveaux de préparation des jeunes du pays.

    "Afin de renforcer la préparation aux situations d'urgence en Suède, il est important que le plus de personnes possible soient préparées à faire face à leurs besoins pendant une crise. Par conséquent, il est gratifiant que près de neuf jeunes de dix ans sur dix croient qu'ils devraient prendre leurs responsabilités et celles de leurs proches en cas de crise », a déclaré Nils Svartz, vice-directeur général de la MSB.

    Néanmoins, l'enquête montre que de nombreux jeunes ne sont pas préparés à une crise. Seulement un sur trois a de l'eau pendant trois jours et encore moins se sont préparés à communiquer et à recevoir des informations importantes de la radio si l'électricité est perdue. (la source)

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  6. Certains Suédois verront cela comme un mode de vie différent.

    La chaîne YouTube Swedish Homestead (retrouvez-la ici) a récemment publié une vidéo qui parlait de l'avertissement du gouvernement national pour que les Suédois soient prêts à gérer la vie pendant au moins une semaine sans l'aide du gouvernement. Selon le vlogger, ce n'est pas la norme et le gouvernement est «le Big Brother qui gère tout».

    Il y avait des mentions de «guerre» et de «crise» mais il semble que peu de détails aient été donnés quant à la nature exacte de la menace.

    Beaucoup de personnes en Suède seraient extrêmement vulnérables dans une situation où elles étaient forcées d'être indépendantes. De plus, un afflux de migrants doit peser davantage sur les ressources. Près de 20 % de la population a immigré d'un autre pays - 1,7 million de personnes en Suède sont nées à l'étranger dans un pays de 9,9 millions d'habitants.

    La Suède n'est pas seule dans l'impréparation

    Mais ne verrons-nous pas les mêmes types de problèmes décrits dans la vidéo ici en Amérique ? Combien d'Américains pouvaient aller pendant des semaines ou des mois avec la nourriture qu'ils avaient en main et la nourriture qu'ils pouvaient produire ? Combien d'Américains font travailler leur terre pour eux ? Combien d'Américains ont les compétences nécessaires pour produire eux-mêmes de la nourriture et se procurer de l'eau potable?

    Malheureusement, pas beaucoup.

    Tout comme la Suède, de nombreux Américains sont enfermés dans un système où nous dépendons des produits importés, de l'eau municipale et d'un système de transport fiable pour nous approvisionner régulièrement.

    Même si nous n'aimons pas penser à cela, une vaste majorité de notre propre population ne serait pas en mesure de subvenir à ses propres besoins dans une situation d'urgence qui dure plus de quelques jours.

    Le monde semble devenir de plus en plus dangereux chaque année, avec des menaces de dévastation nucléaire, de guerres pétrolières, d'effondrement économique et de différences religieuses. Notre propre pays s'est divisé de façon rigide dans un paradigme droit contre gauche. Même si aucun d'entre nous ne peut résoudre ces problèmes, nous pouvons être prêts à prendre soin de nos propres familles, à protéger nos biens et à rester informés.

    https://www.lewrockwell.com/2018/01/daisy-luther/the-swedish-government-is-warning-citizens-to-be-prepared-for-at-least-a-week-without-help/

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    1. Est-ce à dire que les distributeurs de billets seront fermés 3 jours à une semaine ? Est-ce à dire que les paiement par carte bancaire et chèques ne pourront plus être acceptés pendant ce temps là ?

      Combien de personnes sont prêtes à se passer de l'énergie électrique ? De leur véhicule sans carburant ? De nourriture apportées aux supermarchés en cas de grands froids ou de guerre ?

      Combien de personnes pourraient se passer de la dictature en place et vivre enfin en Démocratie où c'est le Peuple qui dirige ?

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  7. Trump annule brusquement la visite à Londres

    par Tyler Durden
    Ven, 01/12/2018 - 06:23


    Quelques jours après que le président Trump ait surpris sa base politique en révélant qu'il assisterait au gâchis mondialiste également connu sous le nom de Forum économique mondial à Davos plus tard ce mois-ci accompagné de presque tous les acteurs clés de son administration, le président a annoncé sur Twitter avait annulé une visite d'Etat en février à Londres.

    Son excuse: Trump a inexplicablement prétendu qu'il annulait son voyage parce qu'il ne voulait pas couper le ruban à la nouvelle ambassade américaine dans le sud-ouest de Londres parce que l'administration Obama avait fait une "mauvaise affaire".

    "La raison pour laquelle j'ai annulé mon voyage à Londres est que je ne suis pas un grand fan de l'administration Obama ayant vendu peut-être l'ambassade la mieux située et la plus belle à Londres pour" cacahuètes ". », Écrit-il juste avant minuit, heure locale. "Mauvaise affaire. Je voulais que je coupe du ruban-NON ! "

    Cette dernière annulation survient après que les bureaucrates du Département d'État ont discrètement annulé une visite informelle qui devait avoir lieu ce mois-ci. À l'époque, Trump était en colère contre May et le reste de l'establishment politique britannique pour avoir critiqué les retweets controversés de Trump de plusieurs vidéos que ses adversaires politiques qualifiaient d '"islamophobes". Les tweets ont été initialement envoyés par un groupe britannique d'extrême droite.

    Comme plusieurs organisations médiatiques l'ont rapidement souligné, le plan de relocalisation que Trump a décidé d'utiliser comme excuse pour annuler son voyage a été effectivement effectué en 2008 par l'administration du président George W. Bush.

    Selon le Guardian, pour des raisons de sécurité et d'environnement, le département d'Etat américain a accepté de vendre l'actuel bâtiment de l'ambassade à Grosvenor Square à la Qatari Diar Real Estate Investment Co, qui envisage de le transformer en un hôtel de luxe. Selon les estimations, la valeur du site est estimée à 500 millions de livres sterling avant d'être classé dans la liste, ce qui aurait diminué la valeur du site en raison des restrictions sur le développement.

    Pour être plus précis, la nouvelle ambassade a coûté 1,2 milliard de dollars, selon Al Jazeera, et est située près de Battersea Power Station. Les représentants du gouvernement ont laissé entendre aux journalistes que le secrétaire d'Etat Rex Tillerson serait présent pour ouvrir officiellement l'ambassade, selon AJ.

    Le maire de Londres, Sadiq Khan, insinuait que la véritable raison pour laquelle Trump avait annulé son voyage à Londres était d'éviter les manifestations de masse auxquelles il serait inévitablement confronté à son arrivée.

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  8. "Il semble que le président Trump ait reçu le message des nombreux Londoniens qui aiment et admirent l'Amérique et les Américains, mais trouvent que ses politiques et ses actions sont diamétralement opposées aux valeurs d'inclusion, de diversité et de tolérance de notre ville".

    "Sa visite le mois prochain aurait sans aucun doute été accueillie par des manifestations de masse pacifiques, ce qui ne fait que renforcer l'erreur de Theresa May de se précipiter et d'inviter en premier lieu une visite d'Etat".

    Mai a d'abord invité Trump pour la visite d'État il y a un an, quand elle est devenue le premier chef étranger à rendre visite à Trump à la Maison Blanche à peine une semaine après son inauguration. Bien sûr, comme l'administration Trump l'a démontré à maintes reprises, aucune décision n'est définitive tant qu'elle n'est pas définitive. Il est encore temps pour le Département des Communications de la Maison Blanche de revenir sur celui-ci.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-01-12/trump-abruptly-cancels-state-visit-london

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  9. Trump: "Pourquoi avons-nous tous ces gens des pays trous-perdus viennent ici ?"

    par Tyler Durden
    Ve, 01/12/2018 - 05:32


    Alors qu'un groupe sénatorial bipartisan aurait conclu un "accord de principe" sur le DACA, ainsi que la réforme de l'immigration afin d'éviter une fermeture du gouvernement vendredi prochain, les choses ont changé pour le bizarre, quand le WaPo a rapporté que Trump "était frustré avec les législateurs jeudi dans le bureau ovale quand ils ont flotté restauration des protections pour les immigrants d'Haïti, du Salvador et des pays africains "dans le cadre de l'accord proposé.

    "Pourquoi y a t-il tous ces gens de pays 'trous-perdus' qui viennent ici ?" Trump a éclaté, se référant aux pays africains et à Haïti. Au lieu de cela, il a suggéré que les États-Unis devraient plutôt amener plus de gens de pays comme la Norvège.

    Les commentaires ont laissé les législateurs "pris de court".

    Sens. Lindsey O. Graham (R-S.C.) Et Richard J. Durbin (D-Ill.) Ont proposé de réduire le programme de loterie des visas de 50 % et de donner la priorité aux pays déjà dans le système, a déclaré un responsable de la Maison Blanche.

    Comme indiqué précédemment, l'administration a annoncé cette semaine qu'elle retirait la protection à plus de 200 000 citoyens d'El Salvador; Pendant ce temps, dans le cadre d'un accord bipartisan potentiel, les législateurs ont discuté de restaurer les protections pour les pays qui ont été retirés du programme de protection temporaire tout en ajoutant 1,5 milliard de dollars pour un mur frontalier et apporter des modifications au système de loterie visa.

    Et, comme cela arrive si souvent, ce qui était jusqu'à midi une affaire provisoire, a explosé dans l'après-midi quand Trump a changé d'avis:

    Trump avait semblé disposé à un accord plus tôt dans la journée au cours des appels téléphoniques, les aides ont dit, mais a changé sa position dans la réunion et n'a pas semblé intéressé.

    En conséquence, ce qui était jusqu'à il y a quelques heures un fait accompli, est maintenant en lambeaux.

    Graham et Durbin pensaient qu'ils allaient rencontrer Trump seul et étaient surpris de trouver des interlocuteurs de l'immigration tels que le représentant Bob Goodlatte (R-Va.) Et le sénateur Tom Cotton (R-Ark.) Lors de la réunion. La réunion était impromptue et est venue après les appels téléphoniques jeudi matin, ont dit les collaborateurs de Capitol Hill.

    Après la réunion, Marc Short, l'assistant législatif de Trump, a déclaré que la Maison Blanche était loin d'être un accord bipartite sur l'immigration.

    "Nous pensons toujours que nous pouvons y arriver", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Huckabee Sanders, lors du point de presse quotidien de la Maison Blanche.

    Ou peut-être pas, auquel cas une fermeture du gouvernement peut être inévitable.

    Oh, et quant à la Maison Blanche, elle a refusé de nier que Trump l'ait dit.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-01-11/trump-why-do-we-want-people-these-shithole-countries-come-here

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  10. Quand Donald Trump ne veut plus de migrants originaires de “pays de merde”

    Elodie Debiere
    12 janvier 2018

    Donald Trump s’est encore une fois fait remarquer d’une façon bien négative. Le président des États-Unis s’en est pris aux pays d’Afrique, à Salvador et à Haïti, des pays “de merde”, selon ses propres termes.

    “Pourquoi faut-il que tous ces gens venus de pays de merde viennent ici ?”: voilà la réflexion très insultante qu’a fait Trump lorsque certaines personnes ont évoqué la protection de migrants issus des pays d’Afrique, d’Haïti et du Salvador. C’est ce que rapporte le Washington Post.

    Le président s’est réuni jeudi avec plusieurs sénateurs démocrates et républicains pour discuter de la protection des “Dreamers”, cette génération de jeunes entrés illégalement sur le territoire américain avec leurs parents. En septembre, Trump a décidé de mettre fin au programme PACA mis en place par Obama. Ce programme avait permis à 800 000 jeunes de pouvoir travailler et d’étudier sans risquer d’être expulsés.

    Et Trump aurait été encore plus loin en disant qu’il fallait retirer Haïti de tout accord. “Pourquoi avons-nous besoin de plus d’Haïtiens ?”, rapportent des sources du journal. “Sortez-les.”

    “Le président Trump se battra toujours pour le peuple américain”
    Trump a ensuite suggéré que les États-Unis devraient plutôt amener plus de gens de pays comme la Norvège, dont il a rencontré le Premier ministre mercredi. Selon un officiel de la Maison Blanche, Trump a également suggéré qu’il serait ouvert à plus d’immigrants des pays asiatiques parce qu’il sent qu’ils aident les États-Unis économiquement.

    Après la publication de l’article du Washington Post, le porte-parole de la Maison Blanche, Raj Shah, a directement réagi dans un communiqué. Il n’a pas nié les propos tenus par Trump mais a déclaré que: “Certains politiciens de Washington choisissent de se battre pour des pays étrangers, mais le président Trump se battra toujours pour le peuple américain. Comme d’autres pays qui ont une immigration fondée sur le mérite, le président Trump se bat pour des solutions permanentes qui rendent notre pays plus fort en accueillant ceux qui peuvent contribuer à notre société, développer notre économie et s’assimiler à notre grande nation”.

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  11. “As-tu oublié tes origines d’immigrant ?”
    L’ancien président du Mexique, Vicente Fox, s’est emporté sur Twitter après avoir eu vent des propos du président américain : “C’est ta bouche qui est la plus shithole du monde entier. Avec quelle autorité proclames-tu qui est le bienvenu en Amérique et qui ne l’est pas ? L’Amérique s’est construite sur la diversité, as-tu oublié tes origines d’immigrant ?”

    Car oui, Donald Trump ne semble pas se souvenir que son propre grand-père est lui-même un immigré venu d’Allemagne…

    https://fr.express.live/2018/01/12/donald-trump-ne-veut-plus-de-migrants-originaires-de-pays-de-merde/

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    1. Quand Donald Trump ne veut plus de migrants originaires de “pays de merde” (...)

      Ce ne sont bien sûr pas les propos réels du président mais seulement ceux du monde entier envers 'l'express live' en Belgique gouvernée par un gouvernement de merde.

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  12. AFRIQUE DU SUD DES MALADES MENTAUX RÉDUITS À MANGER DU PAPIER

    Quelque 140 handicapés mentaux de l'hôpital Life Esidimeni à Johannesburg sont morts de faim, de soif ou d'hypothermie.

    12.01.2018, 12h50

    Retour sur la présidence de Jacob Zuma, au pouvoir en Afrique du Sud depuis 2009. Son parti, le Congrès national africain (ANC), choisit cette semaine son nouveau chef dans la perspective des élections générales de 2019

    Deux boules de plastique rigide grosses comme le poing et deux boulettes de papier kraft. Voici le bol alimentaire retrouvé dans l'estomac de Deborah, 46 ans, lors de son autopsie. «Elle est morte de faim. Elle mangeait ce qu'elle trouvait dans sa chambre», a témoigné sa mère, Maria Phelhla, auprès de «The Economist».

    Deborah fait partie des patients atteints dans leur santé mentale, transférés par les autorités sanitaires sud-africaines du jour au lendemain, dans des conditions proches de celles du bétail -«beaucoup étaient ligotés et entassés à l'arrière d'un pick-up direction des foyers supposément à but non lucratif». Le but? Économiser les coûts de la vraie prise en charge médicale assurée par un établissement digne de ce nom, en l'occurence Life Esidimeni.

    Durant neuf mois en 2016 et en 2017, quelque 1200 patients comme Deborah ont été transférés. Dans l'un des foyers d'accueil improvisés, tenus notamment par de simples institutrices à la retraite, le bien mal nommé «Precious Angels», 23 des 58 patients sont morts de faim, de soif ou faute de soins en moins d'un an; une cadence qui aurait pu rivaliser avec celle des goulags de Staline, ironise «The Economist».

    Ces informations ont émergé à la faveur des procès intentés par les familles pour arrêter les transferts. Les avocats qui défendent les familles ont qualifié ce dossier «de pire violation des droits de l'homme depuis l'apartheid». Aucune condamnation n'a été prononcée mais certains acteurs ont été suspendus de leurs fonctions et doivent se plier à des audiences judiciaires.

    Pour illustrer l'indicible chaos, l'hebdomadaire donne encore deux chiffres: 59 patients sont toujours portés disparus et 9 corps n'ont pas encore été identifiés.

    Jacob Zuma, dont le second mandat expire en 2019, a dû mettre en place une commission sur la corruption à la tête de l'Etat. Il fait lui-même face à 783 chefs d'inculpation de corruption, fraude fiscale et extorsion de fonds.

    https://www.lematin.ch/monde/malades-mentaux-reduits-manger-papier/story/24652042

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    1. L'Afrique du Sud ne serait pas un 'pays de merde' mais seulement de plastiques et papiers !

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  13. En Suède, tout le monde ne peut pas dire #MeToo

    par Tyler Durden
    Ve, 01/12/2018 - 03:50
    Rédigé par Nima Gholam Ali Pour via The Gatestone Institute,


    La Suède a laissé entrer une vague énorme de jeunes hommes migrants, dont beaucoup ont créé un environnement peu sûr pour les femmes; quand ces femmes ont appelé à l'aide et ont essayé de partager leurs histoires, les médias et les politiciens suédois ont refusé d'écouter.

    Les médias suédois ont récemment rapporté que la police n'avait plus le temps d'enquêter sur les cas de viol en raison des nombreux meurtres.

    Le principal problème avec le "Mouvement #MeToo" est qu'au lieu de s'appuyer sur la primauté du droit, les gens commencent à s'appuyer sur la règle des médias sociaux. Le nombre de «j'aime» ou de «retweets» décide de reconnaître les expériences d'agression sexuelle. Si vous n'avez pas été harcelé ou agressé par une célébrité, rien ne se passe. Si vous avez été agressé sexuellement par personne, personne ne s'en soucie.

    L'intérêt et la participation au "Mouvement #MeToo" ont été forts en Suède. Les recherches sur Internet pour l'expression "moi aussi" montrent que les Suédois ont fait presque trois fois plus que la population néerlandaise, en deuxième place pour le nombre de recherches pour "moi aussi".

    Ce que le Mouvement #MeToo nous rappelle en Suède, c'est que la question du harcèlement sexuel est devenue très politisée. Alors que de nombreux Suédois sont désireux d'exposer des célébrités qui ont agressé sexuellement ou harcelé sexuellement des femmes, la Suède est toujours un pays où les agressions sexuelles et les viols par des migrants illégaux sont dissimulés de la manière la plus vicieuse par certaines parties de l'établissement officiel.

    L'un des exemples les plus clairs est un cas récent où un violeur n'a pas été condamné et sa victime a été blâmée. Le 11 octobre 2017, Arif Moradi, un immigrant clandestin d'Afghanistan qui vit en Suède, a été reconnu coupable d'avoir abusé sexuellement d'une fille de 14 ans. Moradi avait été nommé en novembre 2016 pour être un leader de la jeunesse dans un «camp de confirmation» de l'Église de Suède. Dans ce camp, Moradi a commencé à faire des avances sexuelles envers la fille de 14 ans, jusqu'à ce que dans la nuit du 12 au 13 novembre 2016, les abus les plus graves aient eu lieu alors que les autres enfants dormaient.

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  14. La victime a réussi à s'enfuir à la salle de bain, où elle a envoyé plusieurs textos à un ami du camp. Ensemble, les deux filles ont réveillé l'éducatrice de la paroisse, Eva-Lotta Martinsson, et lui ont dit ce qui s'était passé. L'éducateur de la paroisse a cependant décidé de ne pas signaler l'incident à la police. La raison pour laquelle l'éducatrice de la paroisse n'a pas informé la police était apparemment parce que, comme elle l'a dit plus tard à la police, elle ne l'a pas perçue comme «sérieuse». Lorsque la mère de la fille a découvert l'agression, elle l'a signalé à la police.

    Moradi a été condamné à une période de probation et à une amende pour abus sexuel.

    Moradi, avant l'incident dans le camp, avait été célébré dans les médias suédois comme un migrant franc et nouvellement arrivé qui avait des «valeurs libérales». Dans une interview de juillet 2017, Moradi a déclaré:

    "Beaucoup ont été victimes de terribles cruautés: en Afghanistan, on ne parle pas du sentiment des filles, les femmes n'ont aucun droit, la plupart ne savent même pas ce qu'est l'égalité et la démocratie".

    L'article indique également que Moradi est actif au sein de l'Association nationale des mineurs non accompagnés, qu'il a parlé devant des milliers de personnes et même serré la main du Premier ministre suédois Stefan Löfven. L'article porte le titre: "Ils se soucient des filles oubliées".

    Le même mois, Moradi est apparu à nouveau dans un autre article du journal Göteborgs Posten, avec le titre: "La société a oublié les filles non accompagnées". Dans cet article, Moradi est décrit comme un champion pour les jeunes filles.

    En août 2017, Radio Sweden a rapporté que Moradi organisait un sit-in à Göteborg, pour protester contre la déportation des migrants afghans.

    Même après que Moradi ait agressé sexuellement la jeune fille de 14 ans, les médias suédois ont continué à le célébrer. Plusieurs mois plus tard, les médias suédois le décrivaient toujours comme un héros et un défenseur des droits de la femme et des droits de l'homme.

    Vous pouvez vous attendre à ce que la condamnation de Moradi, quand il a été prouvé sans aucun doute que Moradi avait commis le crime, les gens se distancieraient de Moradi. Mais ce n'est pas comme ça que ça fonctionne en Suède.

    Après la condamnation, il y avait encore un fort soutien pour Moradi parmi beaucoup de femmes suédoises. Plusieurs «activistes des réfugiés» ont exprimé leur soutien à Moradi et souhaité qu'il soit libéré de la garde de l'Agence suédoise des migrations.

    Mme Moradi a également reçu la visite d'une députée, Christina Örnebjär, qui représente le Parti libéral. Örnebjär a dit qu'elle voulait "avoir une conversation" avec Moradi et posté un selfie avec lui, mais après quelques commentaires en colère, elle l'a pris vers le bas.

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  15. La jeune fille de 14 ans qui a été agressée sexuellement par Moradi a été attaquée dans les médias sociaux par des activistes de gauche et accusée de mensonge. Une femme a écrit sur les médias sociaux: «Bon, Arif ... Ce qui vient autour ... Va autour ... Ils recevront leur punition!

    Un autre activiste a écrit:

    "Oui, les petites filles avec de longs cils peuvent créer un enfer pour les garçons, les hommes.Un peu de pleurs et de grincements de dents aide toujours les filles, sacrément ces gens pathétiques, vomissent".

    Si vous êtes agressé sexuellement par un migrant illégal en Suède, il est difficile de dire «Moi aussi»: de nombreux militants et sympathisants des migrants accusent la victime de mentir - même si la victime n'a que 14 ans et a besoin de tout le soutien qu'elle peut obtenir.

    Que les médias suédois dissimulent des agressions sexuelles commises par des migrants n'est pas un secret; cela est arrivé plusieurs fois. J'ai écrit sur les principaux journaux suédois qui ont refusé de signaler les agressions sexuelles commises par des migrants jusqu'à ce que d'autres médias aient forcé ces journaux à écrire à leur sujet.

    Deux choses sont claires: La première est que la question de l'agression sexuelle a longtemps été politisée en Suède. La seconde est que lorsque le contexte d'une agression sexuelle est «politiquement incorrect» et n'est pas compatible avec le récit de l'établissement officiel sur la migration et les migrants, le mouvement #MeToo en Suède l'exclura souvent.

    La Suède a laissé entrer une vague énorme de jeunes hommes migrants, dont beaucoup ont malheureusement créé un environnement peu sûr pour les femmes; quand ces femmes ont appelé à l'aide et ont essayé de partager leurs histoires, les médias et les politiciens suédois ont refusé d'écouter.

    Les médias en Suède n'ont jamais donné aux femmes suédoises l'occasion de dire comment la crise des migrants européens, qui a commencé en 2015, a affecté leur vie quotidienne. Peu importe l'appartenance ethnique ou l'origine ethnique de l'agresseur - mais en Suède, c'est important.

    Le récit principal de la Suède officielle déclare que toute la migration enrichit la Suède.

    Une autre partie de ce récit officiel est que la Suède est remplie de racistes. Assez curieusement, beaucoup de migrants semblent vouloir venir en Suède malgré le fait que la Suède, selon ce récit, est un pays rempli de racistes.

    Considérant ce récit, il n'est pas surprenant qu'une femme membre du parti conservateur des Démocrates suédois n'ait pas été autorisée à parler de sa propre expérience de viol, lors d'un événement «Me Too» à Uppsala, simplement à cause de son association conservatrice. L'organisateur de la manifestation a donné l'explication suivante:

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  16. "En tant que démocrate suédoise, elle se tient dans une certaine mesure pour des opinions qui vont à l'encontre des valeurs pour lesquelles nous avons organisé cet événement et nous avons choisi de l'éloigner de la liste des intervenants. "

    Il est évident que le mouvement #MeToo en Suède est devenu autre chose qu'une campagne où les femmes se soutiennent mutuellement. Il est effectivement devenu une plate-forme pour les féministes radicales en Suède. Par exemple, Linnéa Claesson, chroniqueuse au journal Aftonbladet, écrit qu'après le débat #MeToo, tous les hommes devraient s'appeler féministes pour montrer qu'ils voient les hommes et les femmes comme des égaux.

    Que ce mouvement gagne en popularité auprès des Suédois n'est pas une surprise. La Suède est, après tout, un pays où les violeurs s'en tirent souvent avec leurs crimes. En septembre 2017, les médias suédois ont rapporté que la police n'avait pas le temps d'enquêter sur les cas de viol en raison des nombreux meurtres. Les rapports ont mentionné un cas concernant une jeune fille de 12 ans qui a été violée dans la municipalité de Stenungsund. Au bout de six semaines, la police n'a fait aucun progrès dans l'affaire, malgré le nom de la personne soupçonnée de la violer. Il y a beaucoup de cas similaires en Suède; les femmes ont le droit de ressentir une profonde injustice.

    Le principal problème avec le mouvement #MeToo est qu'au lieu de s'appuyer sur la règle de droit, les gens commencent à s'appuyer sur la règle des médias sociaux. Le nombre de «j'aime» ou de retweets est ce qui décide quelles expériences d'agression sexuelle sont reconnues et remarquées. Si vous n'avez pas été harcelé ou agressé par une célébrité, rien ne se passe. Si vous avez été agressé sexuellement par personne, personne ne s'en soucie.

    En Suède, vous n'avez aucun soutien si vous avez été violée par un migrant, comme le montrent de nombreux exemples.

    Les femmes qui sont agressées sexuellement ont besoin de justice. Les autorités compétentes doivent enquêter sur les crimes allégués. Mais il y a trop peu de policiers en Suède pour assurer la sécurité des femmes. Les médias sociaux ne peuvent évidemment pas remplacer la primauté du droit.

    Ceux qui célèbrent le mouvement #MeToo, comme l'a récemment fait la couverture du magazine Time, feraient bien de reconnaître que le mouvement semble se conformer à différents contextes nationaux. Dans le contexte suédois, l'agression sexuelle et le harcèlement sont politisés et subordonnés à un récit officiel, politiquement correct. En conséquence, les femmes qui sont agressées par des migrants ne peuvent pas dire «Moi aussi» - malgré l'énorme soutien en Suède pour le mouvement #MeToo.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-01-11/sweden-not-everyone-can-say-metoo

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    1. (...) La Suède a laissé entrer une vague énorme de jeunes hommes migrants, dont beaucoup ont créé un environnement peu sûr pour les femmes; quand ces femmes ont appelé à l'aide et ont essayé de partager leurs histoires, les médias et les politiciens suédois ont refusé d'écouter. (...)

      (...) En Suède, vous n'avez aucun soutien si vous avez été violée par un migrant, comme le montrent de nombreux exemples. (...)

      Mais la dictature monarchique de merde au pouvoir n'a RIEN FAIT pour secourir le jeune fille !

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  17. Des manifestants en colère brûlent des drapeaux de l'UE alors que le chaos frappe la Bulgarie


    par Tyler Durden
    Ve, 01/12/2018 - 02:05


    C'était censé être une période de célébration des oligarques non élus en Europe. Au lieu de cela, des manifestations ont éclaté dans les rues de Sofia, en Bulgarie, où les manifestants ont brûlé les drapeaux de l'UE parce qu'ils se sentent ignorés par le bloc. De manière appropriée, les manifestations ont débuté dans la capitale Sofia le même soir où la Bulgarie a pris sa première présidence du Conseil européen de janvier 2018 à juin 2018.

    Les commissaires européens sont dans la ville alors que la Bulgarie entame sa présidence - et les invités à la cérémonie d'ouverture à Sofia, y compris le président du Parlement européen Antonio Tajani, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le chef du Conseil Donald Tusk.

    Selon Sofia Globe, 11 manifestations ont lieu à travers la ville ce soir.

    L'ancien président Rossen Plevneliev a déclaré: "Ces manifestations ne sont pas un symbole de l'action politique future, mais elles nous disent quelque chose d'important - toute l'élite politique n'a pas fait son travail au fil des ans."

    George Pykov, un Bulgare qui est actuellement membre du comité exécutif de Young Independence et qui étudie le droit à l'Université de Portsmouth, a déclaré à Express.co.uk: "L'UE n'a aucun intérêt pour la Bulgarie ou les pays d'Europe de l'Est.

    "Les problèmes qui devaient être résolus ne l'ont pas été, et je suis heureux d'apprendre que les Bulgares se battent contre une Union expansionniste et fanatique.

    "Moi et beaucoup d'autres Bulgares vivant en Grande-Bretagne espérons qu'un jour, nous verrons une sortie bulgare de l'UE pour rejoindre le Royaume-Uni dans un nouvel avenir passionnant et indépendant.

    "Il est temps que la Bulgarie soit libérée de la loi de la mafia".

    Lilyana Pavlova, ministre bulgare de la présidence de l'UE, a déclaré vendredi dernier: "Personnellement, je préférerais que la présidence ne commence pas par des manifestations, quel que soit leur objectif ... tout simplement les médias internationaux seront là pour voir la Bulgarie."

    Le Syndicat des employés du ministère de l'Intérieur, le plus grand syndicat de police, a déclaré qu'il prévoyait de saluer les voitures officielles de l'UE avec des bannières. Le syndicat a fait campagne pour une augmentation de salaire de 15 pour cent pendant des mois.

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  18. La Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique et l'Alliance pour la défense contre la violence fondée sur le genre ont organisé une marche devant le Parlement pour STOP à l'ignorance et à la violence dans notre pays! "

    Ces dernières manifestations surviennent après que des milliers de personnes sont descendues dans la rue la semaine dernière pour protester contre les projets d'expansion de la station de ski de Bansko. L'ONG "Pour la Nature", a déclaré le plan approuvé par le gouvernement bulgare, permettant la construction d'un deuxième ascenseur de cabine, a violé la loi sur les zones protégées et la directive européenne sur les habitats.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-01-11/angry-protesters-burn-eu-flags-chaos-strikes-bulgaria

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    1. (...) Des manifestants en colère brûlent des drapeaux de l'UE alors que le chaos frappe la Bulgarie (...)

      HAHAHAHAHAHAHA ! LE DRAPEAU DE 'l'u.e.' N'EXISTE PAS !!!

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  19. Les services de renseignements militaires ont démocratisé la démocratie dans le monde entier

    par Tyler Durden
    Ve, 01/12/2018 - 01:30
    Auteur d'Andrew Korybko via Oriental Review,


    Peu importe que ce soit la «démocratie» des États-Unis pour l'exportation ou le modèle de gouvernement national spécifique qui renforce les États non occidentaux, le concept théorique derrière ce système a été utilisé par les agences de renseignement militaires dans le monde entier et quatrième concurrence pour changer ou maintenir le statu quo «profond état».

    La plupart des gens connaissent l'exportation clandestine et militante des Etats-Unis de la "démocratie" à travers le monde afin d'éliminer les dirigeants non-complaisants et promouvoir son intérêt géostratégique durable pour conserver sa propre hégémonie unipolaire, mais relativement peu ont jamais pensé comment ce même système En fait, une méthode de contrôle, peu importe ce que l'itération prend finalement. Ce n'est pas un jugement mais un fait - la démocratie est vraiment un outil qui est habilement exercé par ses praticiens «d'état profond» afin de maintenir le statu quo dans leurs états.

    Que ce soit «bon» ou «mauvais» dépend de sa perspective - la plupart des gens de la Communauté des médias alternatifs soutiendraient que c'est le premier tant que le pays en question protège ses politiques indépendantes de l'extérieur (US / Western / Gulf) l'ingérence et la volonté de construire l'ordre mondial multipolaire, alors que les médias traditionnels considéreraient bien cela comme ce dernier en le qualifiant péjorativement de «démocratie dirigée» ou, au pire, de «dictature». Dans le même ordre d'idée, la Communauté des médias alternatifs croit que les États-Unis sont une fausse démocratie et pratiquent une itération peu sincère de cette idéologie, tandis que les médias traditionnels la prônent comme le meilleur modèle au monde.

    Néanmoins, cet article ne cherche pas à dire si la démocratie est un bon ou un mauvais système, ou même à juger de la variation que certains pays ont choisi de mettre en œuvre, mais à décrire comment l'idéologie est devenue le noyau des opérations militaires. à travers le monde en effectuant des missions offensives et défensives à long terme.

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  20. La stratégie en quatre étapes
    L'intelligence militaire est presque toujours dirigée contre des cibles étrangères et il existe de multiples façons de décrire la pratique de cet art, mais la plus pertinente est d'attirer l'attention sur un processus en quatre étapes qui commence et finit avec la démocratie. La première étape consiste à développer des concepts pouvant servir à élargir les divisions sociétales (deuxième étape) qui provoquent une crise (troisième étape) et permettre la mise en œuvre de solutions de fin de jeu inversées (dernière étape). Bien qu'il existe de nombreuses théories qui peuvent catalyser cette séquence et la conclure, qu'elles soient identiques ou non pour remplir les deux rôles ou qu'elles soient différentes, la démocratie est la plus efficace pour «faire d'une pierre deux coups».

    Une partie de l'appel universel à la démocratie est que les gens croient que c'est le meilleur moyen de responsabiliser les décideurs pour qu'ils tiennent leurs promesses d'améliorer le niveau de vie de la population et de permettre aux individus de réaliser leur plein potentiel. La démocratie, cependant, est aussi la proverbiale boîte de Pandore, et il est impossible de revenir en arrière une fois que les idéaux de cette théorie ont été introduits ou pratiqués dans une société.

    L'ingrédient secret de la guerre hybride
    De par sa nature même, la démocratie est capable d'élargir les divisions sociétales, en particulier dans les États du Sud globalement divers et surtout post-coloniaux qui occupent de plus en plus une position géostratégique plus importante dans les affaires mondiales en raison de leur localisation et de leur potentiel économique , qui satisfait à la deuxième étape des opérations de renseignement militaire. En fonction de la composition du pays ciblé, que les États-Unis peuvent prendre en compte grâce à l'analyse des médias sociaux et à la relance secrète de facto du «Projet Camelot» de la guerre froide, divers scénarios de guerre hybride peuvent être élaborés pour amener l'état à la crise et l'armement du chaos qui en résulte afin de mettre en œuvre la «solution» de rétro-ingénierie pour normaliser le changement systémique qui en résulte.

    Exprimé clairement et dans le contexte du prosélytisme militant de la «démocratie» des États-Unis, l'idéal ou une variante pertinente devient attrayant pour la population ciblée et finit par encourager ou servir de front à des divisions sociétales déstabilisantes qui finissent par perturber le statu quo en catalysant une crise et ouvrant la voie à un changement de régime contre le gouvernement. Visualiser le processus dans ses termes conceptuels les plus nus:

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  21. THÉORIE / CONCEPT ?
    DIVISION SOCIÉTALE / PERTURBATION ?
    CRISE ?
    MISE EN ŒUVRE DE LA «SOLUTION» PRÉDÉTERMINÉE

    La démocratie est l'arme idéologique de choix des États-Unis car elle permet la gestion de la «destruction créatrice» dans le système qui permet périodiquement au public d'évacuer pacifiquement leurs frustrations en recyclant électoralement leurs élites civiles sans interférer avec l'armée permanente, les renseignements et bureaucraties diplomatiques (ou «état profond»). Ceci est avantageux du point de vue de l'hégémonie, car il permet aux États-Unis de conserver indirectement le contrôle de leurs vassaux ou, au besoin, de manipuler le processus démocratique pour «légalement» installer leur place publique de préférence.

    Gestion du Blowback
    Il arrive cependant que les démocraties n'empêchent pas l'émergence d'une élite menaçant le système, auquel cas les États-Unis instrumentalisent divers leviers de pression «profonds» contre les «révolutionnaires» élus afin de compenser leurs changements planifiés, comme c'est le cas actuellement. faire au président moldave Dodon. Si le personnage nouvellement élu ne peut pas être coopté comme Tsipras a été ou fonctionnellement neutralisé comme l'US-allié que l'Inde tente de faire au gouvernement communiste chinois nouvellement élu au Népal avant sa formation officielle en ce qui devrait être la prochaine venue mois, alors il va soit recourir à un coup d'État ou lancer une guerre hybride. Si cela échoue, alors l'intervention militaire directe de ses partenaires «Lead From Behind» ou même des Etats-Unis devient possible selon le modèle libyen.

    Ayant expliqué la manipulation externe de la démocratie pour les changements géostratégiques et de régime offensifs se termine par les États-Unis, il est maintenant temps de discuter de la façon dont il a été utilisé par les pays à des fins défensives.

    L'armement défensif de la démocratie
    La démocratie est un moyen et non une fin, et elle est devenue un outil pour perpétuer le statu quo de l '«état profond» en maintenant la bureaucratie permanente au pouvoir (et même parfois publique) tout en donnant superficiellement ou sincèrement aux citoyens l'occasion de obliger certains décideurs à rendre des comptes dans l'espoir qu'ils finiront par se plier à la volonté politique de la majorité en mettant en œuvre des politiques qui bénéficieront finalement au peuple. En tant que telle, la démocratie devient rien de plus qu'une soupape de pression dans le sens le plus cynique pour distraire les masses en les endoctrinant avec la conviction que c'est le moyen le plus efficace d'actualiser le réel changement tout en évitant toute menace systémique réelle à l'état profond.

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  22. La démocratie ou une variante de celle-ci reste presque toujours la première et dernière étape de ce processus, tandis que les divisions naturelles qu'elle crée (deuxième étape) sont gérées par la «crise» contrôlée des élections (troisième étape).

    Comme cela a été mentionné au début de l'analyse, cela pourrait être interprété comme «bon» s'il empêche une minorité violente et éventuellement soutenue par l'extérieur de renverser un gouvernement multipolaire élu ou «mauvais» si elle permet à un leader public impopulaire ou «cardinal gris» ("Dictateur") de rester au pouvoir contrairement à la volonté authentique de la majorité de la population, bien qu'il faille préciser que ce dernier état de choses pourrait être manipulé par des infowars étrangers afin de gérer la perception des masses à cette fin. D'une manière ou d'une autre, la «destruction créatrice» inhérente aux systèmes démocratiques donne à «l'état profond» la meilleure chance de contrôler les citoyens de la manière la plus rentable, limitant de façon controversée le rythme du changement réel en contradiction avec la mission conceptuelle originale de la démocratie. flux de processus librement et selon la volonté du public.

    Infraction contre défense
    Quand les Etats-Unis soutiennent des groupes s'appuyant sur des slogans "démocratiques" pour renverser la direction d'autres démocraties (occidentales comme en Pologne ou nationales comme en Syrie), ils comptent sur eux pour introduire une autre variante de la démocratie pour "justifier" leur usurpation de pouvoir et de créer un écran de fumée pour effectuer ensuite une purge «en profondeur» pour remplacer les décideurs précédents par les leurs. À l'inverse, l'application défensive de la démocratie est utilisée pour dégager des dirigeants impopulaires et introduire «sans risque» de nouvelles idées dans l'appareil gouvernemental qui n'est pas suffisamment «révolutionnaire» pour «faire basculer le bateau» et menacer «l'état profond». public un moyen par lequel ils peuvent périodiquement fournir des commentaires constructifs et canaliser leurs frustrations en pointant les autorités dans la direction qu'ils doivent suivre afin de conserver le soutien des masses.

    Les deux exemples ci-dessus représentent la conclusion de l'arsenalisation de la démocratie par les renseignements militaires selon les manifestations offensives et défensives de la séquence en quatre étapes parce qu'elle commence et finit avec la démocratie elle-même, même si elle «normalise» le concept dans la phase finale selon qu'il y a un changement visible (électoral) dans l'élite publique. Comme on l'a déjà remarqué, la nature contrôlée des élites «profondes» qui gèrent la «destruction créatrice» dans leurs systèmes est contraire à la pure définition théorique de la démocratie en permettant à ce processus de se dérouler librement en fonction de la volonté du public. Cependant, il convient de ne pas porter de jugement sur cette observation, car la prolifération des médias de masse et des médias sociaux, ainsi que la facilité avec laquelle les forces étrangères peuvent manipuler les citoyens ciblés à l'étranger par ces moyens, suggèrent que certaines «garanties» pourraient être effectivement un mouvement responsable, mais à condition qu'il ne soit pas abusé.

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  23. L'anomalie d'Atout
    Avec tout cela à l'esprit, l'élection de Trump fut une véritable révolution car le même développement menaçant le système qui se produit occasionnellement à l'étranger pour mettre en danger «l'état profond» se produisit réellement aux États-Unis et sans intervention extérieure. "Le Kraken" essaie maintenant d'effectuer des changements au sein de la même "démocratie" qui avait jusqu'ici supposé qu'il était à l'abri de tout ce qui se passait, c'est pourquoi les membres hostiles "global-libéraux" de "l'état profond" sont activer les leviers de la pression institutionnelle pour contrecarrer ses changements, tout comme ce que l'administration de Trump fait ironiquement contre le Dodon moldave. Malgré cela, Trump est suffisamment pragmatique pour ne pas contrecarrer l'exécution démocratique de sa vision désirée par le Congrès et a donc travaillé avec certaines personnalités "profondes" lorsque cela était nécessaire, et pourquoi son ancien allié trotskyste Bannon lui a riposté il croyait vraiment que c'était la présidence "contre-révolutionnaire" de Trump.

    Pensées finales
    Il n'y a rien de fondamentalement «bon» ou «mauvais» à la démocratie, car ces jugements sont subjectifs, mais on peut objectivement soutenir que le modèle lui-même est le plus efficace pour accomplir la mission en quatre étapes du renseignement militaire. comme les États-Unis ou des raisons défensives à la maison comme la façon dont il est employé par l'Iran. Ce n'est pas non plus une "bonne" ou une "mauvaise" chose, mais simplement un fait de la vie dont peu de personnes ont pris conscience parce que l'existence de certaines motions démocratiques est maintenant considérée comme acquise presque partout dans le monde et doit, pour canaliser la quatrième et dernière étape du processus de renseignement militaire, devenir «normalisé». Cela ne veut pas dire que la «solution» est de diluer la démocratie, ou même qu'une «solution» est nécessaire du tout, mais seulement d'attirer l'attention sur un aspect peu connu de la vie moderne qui échappe souvent à l'attention de la plupart des analystes politiques et encouragent les lecteurs à sortir des sentiers battus en reconceptualisant le monde qui les entoure.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-01-11/military-intelligence-has-weaponized-democracy-worldwide

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    1. (...) La démocratie est l'arme idéologique de choix des États-Unis car elle permet la gestion de la «destruction créatrice» dans le système qui permet périodiquement au public d'évacuer pacifiquement leurs frustrations en recyclant électoralement leurs élites civiles sans interférer avec l'armée permanente, les renseignements et bureaucraties diplomatiques (ou «état profond»). (...)

      (...) La démocratie est un moyen et non une fin, et elle est devenue un outil pour perpétuer le statu quo de l '«état profond» en maintenant la bureaucratie permanente au pouvoir (et même parfois publique) tout en donnant superficiellement ou sincèrement aux citoyens l'occasion de obliger certains décideurs à rendre des comptes dans l'espoir qu'ils finiront par se plier à la volonté politique de la majorité en mettant en œuvre des politiques qui bénéficieront finalement au peuple. (...)

      (...) Comme cela a été mentionné au début de l'analyse, cela pourrait être interprété comme «bon» s'il empêche une minorité violente et éventuellement soutenue par l'extérieur de renverser un gouvernement multipolaire élu ou «mauvais» si elle permet à un leader public impopulaire ou «cardinal gris» ("Dictateur") de rester au pouvoir contrairement à la volonté authentique de la majorité de la population, bien qu'il faille préciser que ce dernier état de choses pourrait être manipulé par des infowars étrangers afin de gérer la perception des masses à cette fin. (...)

      Cà, c'est extrait de mes blogs depuis qu'un jour j'ai prononcé le mot de 'Démocratie'. Là, des millions de personnes (qui visitent mon blog chaque mois) se sont étonnés de la signification REELLE du mot Démocratie !

      (...) Ce n'est pas non plus une "bonne" ou une "mauvaise" chose, mais simplement un fait de la vie dont peu de personnes ont pris conscience parce que l'existence de certaines motions démocratiques est maintenant considérée comme acquise presque partout dans le monde et doit, pour canaliser la quatrième et dernière étape du processus de renseignement militaire, devenir «normalisé». (...)

      Certainement que ce 'Andrew Korybko' est un sodomisé qui ne rêve que de dictature et n'a JAMAIS été voir en Suisse ce qu'est réellement LA Démocratie !

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  24. Polémique en Belgique : faut-il vraiment une nouvelle centrale nucléaire ?

    Pauline Gilles
    12 janvier 2018


    La Belgique ne semble pas prête à sortir du nucléaire. Le projet de construction d’une nouvelle centrale nucléaire a été évoqué. De quoi faire bondir l’opposition… qui a obtenu gain de cause.

    En pleine négociations houleuses sur la sortie du nucléaire en 2025, tel qu’écrit noir sur blanc dans la loi et dans l’accord de gouvernement, et alors que nos réacteurs sont vétustes et se mettent en pause pour un oui ou pour un non (dernièrement Doel 3), cette annonce fait clairement l’effet d’une bombe.

    En effet, le gouvernement fédéral plancherait sur la construction d’une toute nouvelle centrale nucléaire, indique ce jeudi La Libre Belgique sur base d’informations “recoupées à plusieurs sources”. Cette hypothèse figurerait parmi les pistes de réflexion sur la table, pour résoudre l’inextricable pacte énergétique.

    Pas de sortie du nucléaire ?
    Plus précisément, le gouvernement fédéral a demandé à Johan Albrecht (professeur à l’université de Gand et expert énergie à l’Institut Itinera) ainsi qu’au Bureau du plan de chiffrer l’impact de différents scénarios possibles. Et selon La Libre, la construction d’une nouvelle centrale nucléaire en 2040 s’y retrouve. Contacté par le journal, le cabinet de la ministre fédérale de l’Énergie Marie Christine Marghem (MR) s’est bien tenu de confirmer ou d’infirmer l’information. De son côté, le Premier ministre Charles Michel s’est contenté de répondre évasivement à la Chambre cette après-midi que “toutes les possibilités pourraient être envisagées”, propos relayés par L’Écho.

    Pour le moment, il ne s’agit donc que d’une réflexion “tout à fait théorique” tenant compte d'”hypothèses minimalistes” et “maximalistes”, souligne Belga en reprenant également la nouvelle. Le Conseil des ministres restreint (Kern), soit le Premier ministre entouré des vice-Premiers ministres du gouvernement, examinera ce vendredi la “méthodologie” de l’exercice de chiffrage du pacte.

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  25. Et derrière cette idée explosive… la N-VA ? Il est clair que la construction d’une nouvelle centrale nucléaire était un point du programme électoral des nationalistes flamands. Montés au gouvernement, ils n’ont plus remis cette proposition sur la table, en tout cas jusqu’à aujourd’hui. En 2015, ils avaient même marqué leur accord sur une sortie du nucléaire en 2025. Mais depuis la fin de l’année, ils bloquent le pacte énergétique, au motif que la sortie du nucléaire en 2025 ne permettrait pas, à ce stade, d’atteindre les objectifs financiers et d’approvisionnement de l’électricité. Pour le parti de Bart De Wever, au moins les deux réacteurs les plus récents devraient rester en activité. Pourtant, les quatre ministres belges de l’Énergie (Marie-Christine Marghem (MR), Bart Tommelein (Open VLD), Jean-Luc Crucke (MR) et Céline Fremault (cdH)) s’étaient, eux, mis d’accord sur cette sortie du nucléaire.

    L’opposition très critique
    Il fallait s’en douter, cette annonce a provoqué une levée de boucliers dans les rangs de l’opposition. Après avoir réagi à la Chambre, nombreux sont les élus qui se déchaînent en ce moment sur les réseaux sociaux. “Vous avez répondu que “vous étudiez toutes les possibilités” à ma question de savoir si vous envisagiez de construire une nouvelle centrale nucléaire. Vous l’envisagez donc”, a, par exemple, tweeté le porte-parole du PTB Raoul Hedebouw, visant le Premier ministre.

    “Pacte énergétique: les chiffres, le gouvernement belge les connaît. Trois ans perdus: le pays a besoin d’autre chose. Nous apprenons maintenant que la construction d’une nouvelle centrale nucléaire est à l’étude: est-ce exact? Quelles sont les avancées?”, s’interroge pour sa part le cdH sur son compte Twitter. “Je n’entends pas de démenti à propos de l’étude sur la construction d’une nouvelle centrale nucléaire. Est-ce l’agenda caché du gouvernement ?”, remet une couche Michel de Lamotte (cdH).La ministre bruxelloise de l’Énergie, Céline Fremault (cdH), a, quant à elle, témoigné de son incompréhension. “Si c’est exact, c’est réellement problématique, contraire à la nécessaire vision de l’avenir énergétique et à l’encontre des déclarations récentes du Premier”, a-t-elle tweeté.

    “De mieux en mieux”
    Le PS a également réagi par la voix de Karine Lalieux. “Pourquoi réaliser ce genre d’étude si le gouvernement voulait vraiment sortir du nucléaire ? Encore un diktat de la N-VA ? Encore un revers pour le Premier ministre fantôme ?”, déplore-t-elle sur son compte Twitter. Jean-Marc Nollet (Ecolo) s’est, lui, contenté de commenter “De mieux en mieux…”, sur son compte Twitter.

    Pire encore, même le président du MR, Olivier Chastel, n’est pas du tout favorable à ce projet. Invité sur le plateau de l’émission “Jeudi en prime” de la RTBF, il a coupé court à toute spéculation. “Il n’est pas du tout question d’une nouvelle centrale nucléaire. Le chiffrage demandé nous permettra de démontrer que c’est impayable”, a-t-il réagi ce jeudi soir.

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  26. L’opposition a finalement eu gain de cause. Selon la VRT, les ministres du gouvernement fédéral ont finalement refusé cette proposition et ce dossier de construction d’une nouvelle centrale nucléaire n’ira pas plus loin.

    Rappelons tout de même que la Belgique détient le triste record du monde de l’indisponibilité imprévue de ses centrales nucléaires. Alors que la moyenne mondiale se situe sous les 4 %, la Belgique caracole en tête avec plus de 25 %, loin devant l’Iran (13,5 %) et la République tchèque (8,8 %).

    https://fr.express.live/2018/01/12/polemique-belgique-faut-vraiment-nouvelle-centrale-nucleaire/

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  27. SUISSE DORIS LEUTHARD VA-T-ELLE PARTIR APRÈS «NO BILLAG» ?
    L'entourage de la conseillère fédérale a laissé entendre que l'Argovienne pourrait démissionner ce printemps.

    PAR CHRISTINE TALOS
    12.01.2018, 11h04

    Doris Leuthard pourrait bien quitter le Conseil fédéral plus vite que prévu. En effet, selon le Blick vendredi, qui cite son entourage proche, l'Argovienne, âgée de 54 ans, pourrait démissionner très vite après la votation sur «No Billag» le 4 mars.

    Pour rappel, la doyenne en terme du nombre d'années passées au gouvernement (12 ans) avait indiqué l'été dernier qu'elle ne se représenterait pas pour la prochaine législature en 2019. Dans la Berne fédérale, on s'attendait dès lors à ce que la conseillère fédérale, qui a été l'an dernier la présidente de la Confédération, quitte le collège cet été, voire cet automne. Elle pourrait ainsi prendre tout le monde de vitesse.

    Selon le Blick, Doris Leuthard serait fatiguée. Et elle s'inquiéterait du nouveau tour glacial que prennent les relations entre la Suisse et Bruxelles depuis la venue du président de la commission européenne Jean-Claude Juncker et de l'équivalence boursière provisoire octroyée par l'UE à la Suisse.

    Désigner un successeur

    La votation sur «No Billag» serait déterminante, selon le journal. Si la conseillère fédérale gagne ce 4 mars, elle pourrait alors annoncer sa démission la 3e semaine de la session de printemps qui a lieu du 26 février au 16 mars. Au plus tard, elle devrait l'annoncer fin avril. Mais une démission ce printemps serait idéale car son successeur devra être élu le 6 juin prochain, soit quasiment 12 ans jour pour jour après son élection.

    Évidemment, le département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC), dirigé par Doris Leuthard, n'a pas voulu confirmer l'information, ni même la commenter.

    Mais selon le Blick, le PDC s'active déjà à préparer son départ et préparerait un scénario. Le parti doit aussi déterminer qui siégera au comité pour choisir son successeur et les modalités de la succession afin d'être prêt le jour J. (nxp)

    https://www.lematin.ch/suisse/doris-leuthard-vatelle-no-billag/story/27575743

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    1. L'ex-présidente Suisse 'Playmate 17' ne défendrait plus la Démocratie ??!

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  28. Une firme finlandaise découvre une nouvelle faille de sécurité d'Intel

    12 janvier 2018


    Une nouvelle faille de sécurité a été découverte dans le matériel Intel, ce qui pourrait permettre aux hackers d'accéder à distance aux ordinateurs portables des entreprises, a déclaré vendredi le spécialiste finlandais de la cybersécurité F-Secure.

    F-Secure a déclaré dans une déclaration que la faille n'avait rien à voir avec les vulnérabilités "Spectre" et "Meltdown" récemment trouvées dans les micro-puces qui sont utilisées dans presque tous les ordinateurs, tablettes et smartphones aujourd'hui.

    Il s'agissait plutôt d'un problème au sein de la technologie Intel Active Management Technology (AMT), qui est couramment utilisée dans la plupart des ordinateurs portables d'entreprise, et permet à un attaquant de prendre le contrôle complet de l'appareil en quelques secondes.

    "Le problème affecte potentiellement des millions d'ordinateurs portables dans le monde."

    La faille était "d'une simplicité presque choquante, mais son potentiel destructif est incroyable", a déclaré le consultant de F-Secure, Harry Sintonen, qui l'a découvert.

    "En pratique, cette faille pourrait donner à un hacker un contrôle total sur l'ordinateur portable affecté, malgré les meilleures mesures de sécurité."

    Un attaquant aurait initialement besoin d'un accès physique à l'appareil en question.

    Mais une fois qu'ils ont reconfiguré l'AMT, ils peuvent effectivement «backdoor» la machine et ensuite accéder à l'appareil à distance, en se connectant au même réseau sans fil ou filaire que l'utilisateur, a déclaré F-Secure.

    Dans certains cas, l'assaillant pourrait également programmer AMT pour se connecter à son propre serveur, ce qui éliminerait le besoin d'être dans le même segment de réseau que la victime.

    "Aucune autre mesure de sécurité (cryptage complet du disque, pare-feu local, logiciel anti-malware ou VPN) ne peut empêcher l'exploitation de ce problème."

    Une attaque réussie conduirait à une perte totale de confidentialité, d'intégrité et de disponibilité, a déclaré F-Secure.

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  29. L'agresseur serait capable de lire et de modifier toutes les données et applications auxquelles un utilisateur peut avoir accès sur son ordinateur. Et ils pourraient également installer des logiciels malveillants sur l'appareil, même au niveau du firmware.

    L'expert de F-Secure Sintonen a déclaré que les organisations avaient besoin de définir un mot de passe AMT fort ou de désactiver complètement AMT si possible.

    La récente découverte des vulnérabilités "Spectre" et "Meltdown" dans les puces informatiques faites par Intel, AMD et ARM, a envoyé de grands noms dans le secteur - y compris Amazon, Google, Microsoft et Mozilla - se débarrassant des mises à jour et correctifs pour éliminer le défaut.

    https://phys.org/news/2018-01-finnish-firm-intel-flaw.html#jCp

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  30. Changements de jet stream depuis les années 1960 liés à des conditions météorologiques plus extrêmes

    12 janvier 2018,
    Université de l'Arizona



    Les fluctuations accrues du courant-jet de l'Atlantique Nord depuis les années 1960 coïncident avec des phénomènes météorologiques extrêmes en Europe tels que les vagues de chaleur, les sécheresses, les feux de forêt et les inondations, rapporte une équipe dirigée par l'Université de l'Arizona.

    La recherche est la première reconstruction des changements historiques dans le courant-jet de l'Atlantique Nord avant le 20ème siècle. En étudiant les cernes des arbres dans les îles britanniques et le nord-est de la Méditerranée, l'équipe a mis au point le climat de la fin de l'été de ces régions, qui remonte à près de 300 ans, jusqu'en 1725.

    "Nous constatons que la position du jet de l'Atlantique Nord en été a été un facteur important des extrêmes climatiques en Europe au cours des 300 dernières années", a déclaré M. Trouet.

    Ayant un record de 290 ans de la position du jet, laissez Trouet et ses collègues déterminer que les oscillations entre les positions nord et sud du jet sont devenues plus fréquentes dans la seconde moitié du 20ème siècle, a-t-elle dit.

    "Depuis 1960 nous avons plus d'années quand le jet est dans une position extrême." Trouet a déclaré, ajoutant que l'augmentation est sans précédent.

    Lorsque le jet de l'Atlantique Nord se trouve dans la position extrême nord, les îles britanniques et l'Europe de l'Ouest connaissent une vague de chaleur en été alors que le sud-est de l'Europe connaît de fortes pluies et des inondations.

    Lorsque le jet se trouve dans la position extrême sud, la situation se détériore: l'Europe occidentale connaît de fortes pluies et des inondations alors que le sud-est de l'Europe connaît des températures extrêmement élevées, des sécheresses et des incendies de forêt.

    "Les vagues de chaleur, les sécheresses et les inondations affectent les gens", a déclaré Trouet. "Les vagues de chaleur et la sécheresse qui sont liées à ces extrêmes de courant de jet arrivent en plus des températures déjà en hausse et du réchauffement de la planète - c'est un double coup dur".

    Les événements extrêmes de l'été dans le Midwest américain sont également associés à des mouvements extrêmes vers le nord ou vers le sud du courant-jet, écrivent les auteurs.

    «Nous avons étudié la position d'été du jet de l'Atlantique Nord, car ce que nous expérimentons actuellement en Amérique du Nord fait partie du même système de jet stream», a déclaré M. Trouet.

    Le froid extrême et la neige de cet hiver dans le nord-est nord-américain ainsi que la chaleur et la sécheresse extrêmes en Californie et dans le sud-ouest américain sont liés à la position hivernale du North Pacific Jet, a-t-elle déclaré.

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  31. L'article "La récente variabilité du Jet North Atlantic en haute saison émerge du contexte de trois siècles" par Trouet et ses co-auteurs Flurin Babst de l'Institut fédéral de recherche suisse à Birmensdorf et Matthew Meko de l'UA est prévu pour publication en Nature Communications le 12 janvier. La National Science Foundation des États-Unis et la Fondation nationale suisse pour la science ont financé la recherche.

    "Je me souviens très bien quand j'ai eu l'idée", a déclaré Trouet. "J'étais assis dans la maison de ma mère en Belgique."

    Alors qu'elle rendait visite à sa famille en Belgique durant l'été très pluvieux de 2012, Trouet a regardé la carte météorologique du journal montrant de fortes pluies dans le nord-ouest de l'Europe et la chaleur extrême et la sécheresse dans le nord-est de la Méditerranée.

    «J'avais vu exactement la même carte dans mes données sur les cernes», a-t-elle dit. Les cernes des arbres ont montré que les températures chaudes de la Méditerranée se situaient dans les mêmes années où il faisait frais dans les îles britanniques - et vice versa.

    La partie d'une cime annuelle qui se forme dans la dernière partie de la saison de croissance s'appelle latewood. La densité du bois final dans un arbre particulier reflète la température du mois d'août.

    D'autres chercheurs ont mesuré la densité annuelle de bois final des arbres des îles britanniques et du nord-est de la Méditerranée pour les anneaux formés de 1978 à 1725.

    Comme les températures d'août dans ces deux régions reflètent la position estivale du courant-jet de l'Atlantique Nord, Trouet et ses collègues ont utilisé ces lectures pour déterminer la position historique du courant-jet de 1725 à 1978. Pour la position du courant-jet 1979 à 2015, les chercheurs se sont appuyés sur des données provenant d'observations météorologiques.

    "Il y a un débat pour savoir si la variabilité accrue du courant-jet est liée au réchauffement climatique artificiel et au réchauffement plus rapide de l'Arctique par rapport aux tropiques", a déclaré Trouet.

    "Une partie de la raison du débat est que les ensembles de données utilisés pour étudier ceci sont assez courts, de 1979 à aujourd'hui.Si vous voulez voir si cette variabilité est sans précédent, vous devez aller plus loin dans le temps, et c'est là que notre étude entre."

    Avec la découverte d'arbres beaucoup plus âgés dans les Balkans et dans les îles britanniques, Trouet espère reconstruire le cours du courant-jet de l'Atlantique Nord jusqu'à 1 000 ans dans le passé. Elle s'intéresse également à la reconstruction du cours d'eau du Pacifique Nord, qui influe sur le climat et les conditions météorologiques en Amérique du Nord.

    https://phys.org/news/2018-01-jet-stream-1960s-linked-extreme.html

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    1. C'est là une constatation et non une explication !
      L'explication est que des millions de volcans tapissent le plancher océanique Atlantique entr'autres. Ces sources chaudes modifient donc les courants marins qui transportent leurs degrés sur des kilomètres (sans pouvoir dire combien) et ressortent aux côtes par des lames de fond. C'est ainsi qu'il existe des climats doux en Irlande, Angleterre ou côtes bretonnes. Ceci n'est ni la cause du soleil, de la lune ou encore des humains mais UNIQUEMENT la physique de notre planète qui s'exprime mieux aux 'maillons faibles' qu'aux volcans terrestres où les cheminées ne sont pas toujours ramonées !

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  32. L'économie d'eau en Californie apporte des effets bonus

    12 janvier 2018,
    Institut de physique

    Les mesures d'économie d'eau en Californie ont également entraîné une réduction substantielle des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de la consommation d'électricité dans l'État.

    Des mesures visant à réduire la consommation d'eau de 25% en Californie ont été mises en œuvre en 2015 après une sécheresse de quatre ans dans l'État qui a entraîné la mise en jachère de 542 000 acres de terres, des coûts économiques totaux de 2,74 milliards de dollars et la perte d'environ 21 000 emplois.

    Les chercheurs de UC Davis ont découvert que, bien que l'objectif de 25% n'ait pas été atteint au cours de la période d'un an - avec 524 000 millions de gallons d'eau économisés - l'impact des mesures a eu des effets positifs sur d'autres objectifs environnementaux.

    En Californie, les secteurs de l'eau et de l'énergie sont étroitement interdépendants. L'énergie utilisée par les systèmes de transport qui transportent l'eau du Nord plus humide vers le Sud plus sec et plus densément peuplé, combinée à l'utilisation d'énergie pour le traitement et la distribution, à la consommation d'eau pour le chauffage et au pompage et au traitement supplémentaires. Pourcentage de la demande totale d'électricité et 32% de la demande totale de gaz naturel des centrales hors énergie dans l'ensemble de l'État.

    L'auteur principal, Dr Edward Spang, de UC Davis, a déclaré: "En raison de cette interdépendance étroite, nous avons estimé que la diminution de l'utilisation de l'eau s'est traduite par une économie d'électricité significative de 1 830 gigawattheures (GWh). que ceux réalisés par les programmes d'efficacité énergétique des entreprises d'électricité appartenant à des investisseurs au cours de la même période.

    «À notre tour, nous avons calculé que les émissions de GES économisées en conséquence directe de la réduction de la consommation d'électricité sont également significatives - de l'ordre de 524 000 tonnes d'équivalent dioxyde de carbone (CO2e), soit l'équivalent de 111 000 route pour un an. "

    Pour estimer les économies d'eau, d'énergie et de GES réalisées pendant la durée de l'ordonnance de conservation de l'eau en milieu urbain, les chercheurs ont recueilli et consolidé une gamme de données accessibles au public. Ils ont séquentiellement estimé les économies d'eau totales pour chaque agence de l'eau relevant du California State Water Resources Control Board; les économies d'énergie associées, via des estimations spatialement résolues de l'intensité énergétique des approvisionnements en eau par région hydrologique; et enfin, la réduction liée aux émissions de GES, en utilisant le facteur d'émission pour le mix électrique californien (incluant à la fois la production dans l'état et les importations).

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  33. Enfin, ils ont comparé le coût de la sécurisation de ces économies par la conservation de l'eau aux coûts des programmes existants qui ciblent spécifiquement l'électricité ou les économies de GES.

    Le co-auteur, Frank Loge, a déclaré: «L'ampleur de ces économies intégrées d'eau, d'énergie et de GES, réalisées sur une période aussi courte, est remarquable et le coût de ces économies grâce à la conservation de l'eau est compétitif avec les programmes existants. qui ciblent spécifiquement les réductions d'électricité ou de GES.

    «Nos résultats soutiennent fortement l'inclusion de la conservation directe de l'eau dans le portefeuille d'options de programmes et de technologies pour réduire la consommation d'énergie et les émissions de GES, particulièrement parce que nous poursuivions nos objectifs individuels d'économies d'électricité ou de réduction des gaz à effet de serre. et pas les avantages combinés de l'eau, de l'électricité et des économies de GES. "

    Il a ajouté: "Tenir compte de ces trois avantages ensemble augmenterait considérablement le rapport coût-efficacité des programmes de conservation axés sur l'eau dans tous les scénarios de persistance des programmes et de la technologie. Il y aurait également avantage à ce que les organismes de réglementation associés appuient ces partenariats grâce à des mesures stratégiques alignées et à des initiatives de financement ciblées.

    https://phys.org/news/2018-01-california-bonus-effects.html#jCp

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    1. (...) 524 000 millions de gallons d'eau économisés (...)


      Hahahaha ! 524 000 millions de gallons d'eau économisés qui se sont jeté... dans l'océan Pacifique !!! Hahahaha !
      Ah les cons ! Ah les cons ! Et oui, les dictateurs en sont arrivés là ! Ils interdisent aux agriculteurs de se servir de l'eau des rivières et, l'eau des rivières va donc directement: à l'océan !
      Plus ordurier que çà y a pas ! Pire, ils interdisent même de 'plancher' les canaux afin d'en détourner l'eau douce vers les cultures qui donnent à manger à tous les humains afin de 'sauver les poissons qui voudraient remonter la rivière pour pondre' !!!
      C'est la honte de la dictature en place !

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  34. La limite de vitesse quantique peut mettre des freins sur les ordinateurs quantiques

    12 janvier 2018
    par Sebastian Deffner, The Conversation


    Au cours des cinq dernières décennies, les processeurs informatiques standard sont devenus de plus en plus rapides. Ces dernières années, cependant, les limites de cette technologie sont devenues évidentes: les composants des puces ne peuvent être si petits et ne sont emballés que si étroitement ensemble avant de se chevaucher ou de se court-circuiter. Si les entreprises doivent continuer à construire des ordinateurs toujours plus rapides, il faudra que quelque chose change.

    Un espoir clé pour l'avenir de l'informatique de plus en plus rapide est mon propre domaine, la physique quantique. Les ordinateurs quantiques devraient être beaucoup plus rapides que tout ce que l'ère de l'information a développé jusqu'à présent. Mais ma récente recherche a révélé que les ordinateurs quantiques auront leurs propres limites - et a suggéré des moyens de comprendre quelles sont ces limites.

    Les limites de la compréhension

    Pour les physiciens, nous, humains, vivons dans ce qu'on appelle le monde "classique". La plupart des gens l'appellent simplement «le monde», et en sont venus à comprendre intuitivement la physique: lancer une balle l'envoie puis redescend dans un arc prévisible, par exemple.

    Même dans des situations plus complexes, les gens ont tendance à avoir une compréhension inconsciente de la façon dont les choses fonctionnent. La plupart des gens comprennent qu'une voiture fonctionne en brûlant de l'essence dans un moteur à combustion interne (ou en extrayant l'électricité stockée d'une batterie) pour produire de l'énergie transmise par les engrenages et les essieux pour faire tourner la voiture.

    Sous les lois de la physique classique, il existe des limites théoriques à ces processus. Mais ils sont irréalistes: par exemple, nous savons qu'une voiture ne peut jamais aller plus vite que la vitesse de la lumière. Et peu importe la quantité de carburant sur la planète, ou la route ou la force des méthodes de construction, aucune voiture ne se rapproche de 10% de la vitesse de la lumière.

    Les gens ne rencontrent jamais vraiment les limites physiques réelles du monde, mais ils existent, et avec une recherche appropriée, les physiciens peuvent les identifier. Jusqu'à récemment, cependant, les chercheurs avaient seulement une idée assez vague que la physique quantique avait aussi des limites, mais ne savaient pas comment comprendre comment ils pourraient s'appliquer dans le monde réel.

    L'incertitude de Heisenberg
    Les physiciens retracent l'histoire de la théorie quantique en 1927, lorsque le physicien allemand Werner Heisenberg a montré que les méthodes classiques ne fonctionnaient pas pour des objets très petits, à peu près la taille des atomes individuels. Quand quelqu'un lance une balle, par exemple, il est facile de déterminer exactement où se trouve la balle et à quelle vitesse elle bouge.

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  35. Mais comme l'a montré Heisenberg, ce n'est pas vrai pour les atomes et les particules subatomiques. Au lieu de cela, un observateur peut voir où il se trouve ou à quelle vitesse il se déplace - mais pas les deux exactement au même moment. C'est une réalisation inconfortable: même à partir du moment où Heisenberg a expliqué son idée, Albert Einstein (entre autres) était mal à l'aise avec cela. Il est important de réaliser que cette «incertitude quantique» n'est pas un défaut de l'équipement de mesure ou de l'ingénierie, mais plutôt comment fonctionne notre cerveau. Nous avons évolué pour être tellement habitués à la façon dont le «monde classique» fonctionne que les mécanismes physiques réels du «monde quantique» sont simplement au-delà de notre capacité à saisir pleinement.

    Expliquer la relativité restreinte.
    Entrer dans le monde quantique

    Si un objet dans le monde quantique se déplace d'un endroit à un autre, les chercheurs ne peuvent pas mesurer exactement quand il est parti ni quand il arrivera. Les limites de la physique imposent un léger retard à la détecter. Donc, peu importe la vitesse à laquelle le mouvement se produit, il ne sera pas détecté avant un peu plus tard. (Les durées ici sont incroyablement minuscules - des quadrillions de seconde - mais s'ajoutent à des milliers de milliards de calculs informatiques.)

    Ce retard ralentit efficacement la vitesse potentielle d'un calcul quantique - il impose ce que nous appelons la «limite de vitesse quantique».

    Au cours des dernières années, la recherche, à laquelle mon groupe a contribué de manière significative, a montré comment cette limite de vitesse quantique est déterminée dans différentes conditions, telles que l'utilisation de différents types de matériaux dans différents champs magnétiques et électriques. Pour chacune de ces situations, la limite de vitesse quantique est un peu plus élevée ou un peu plus faible.

    À la grande surprise de tout le monde, nous avons même constaté que des facteurs parfois inattendus peuvent parfois accélérer les choses de façon contre-intuitive.

    Pour comprendre cette situation, il peut être utile d'imaginer une particule se déplaçant dans l'eau: la particule déplace les molécules d'eau lorsqu'elle se déplace. Et après que la particule soit passée, les molécules d'eau retournent rapidement où elles étaient, ne laissant aucune trace derrière le passage de la particule.

    Imaginez maintenant cette même particule voyageant à travers le miel. Le miel a une viscosité plus élevée que l'eau - il est plus épais et s'écoule plus lentement - de sorte que les particules de miel mettent plus de temps à reculer après le déplacement de la particule. Mais dans le monde quantique, le flux de miel qui revient peut accumuler une pression qui propulse la particule quantique vers l'avant. Cette accélération supplémentaire peut faire en sorte que la limite de vitesse d'une particule quantique soit différente de ce qu'un observateur pourrait autrement attendre.

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  36. Concevoir des ordinateurs quantiques
    À mesure que les chercheurs comprendront mieux cette limite de vitesse quantique, cela affectera la conception des processeurs quantiques. Tout comme les ingénieurs ont compris comment réduire la taille des transistors et les regrouper plus étroitement sur une puce informatique classique, ils auront besoin d'une innovation intelligente pour construire les systèmes quantiques les plus rapides possibles, fonctionnant aussi près que possible de la limite de vitesse.

    Les chercheurs comme moi ont beaucoup à explorer. On ne sait pas si la limite de vitesse quantique est si élevée qu'elle est inaccessible - comme la voiture qui ne se rapprochera jamais de la vitesse de la lumière. Et nous ne comprenons pas complètement comment des éléments inattendus dans l'environnement - comme le miel dans l'exemple - peuvent aider à accélérer les processus quantiques. Alors que les technologies basées sur la physique quantique deviennent plus courantes, nous devrons en savoir plus sur les limites de la physique quantique et sur la façon de concevoir des systèmes qui tirent le meilleur parti de ce que nous savons.

    https://phys.org/news/2018-01-quantum-limit.html#jCp

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  37. Pourquoi avons-nous besoin de connaître les nombres premiers avec des millions de chiffres ?

    12 janvier 2018
    par Ittay Weiss, La Conversation


    Les nombres premiers sont plus que des nombres qui ne peuvent être divisés que par eux-mêmes et un seul. Ils sont un mystère mathématique, dont les mathématiciens ont essayé de découvrir les secrets depuis qu'Euclide a prouvé qu'ils n'avaient pas de fin.

    Un projet en cours - le Great Internet Mersenne Prime Search - qui vise à découvrir de plus en plus de nombres premiers d'un type particulièrement rare, a récemment abouti à la découverte du plus grand nombre premier connu à ce jour. S'étendant sur 23 249 425 chiffres, il est si grand qu'il remplirait facilement 9 000 pages de livre. En comparaison, le nombre d'atomes dans l'univers observable entier est estimé à pas plus de 100 chiffres.

    Le nombre, simplement écrit comme 277²³²?¹7-1 (deux à la puissance de 77 232 917, moins un) a été trouvé par un bénévole qui avait consacré 14 ans de temps de calcul à l'effort.

    Vous demandez peut-être, si le nombre s'étend à plus de 23m chiffres, pourquoi nous avons besoin de savoir à ce sujet? Sûrement les chiffres les plus importants sont ceux que nous pouvons utiliser pour quantifier notre monde ? Ce n'est pas le cas. Nous devons connaître les propriétés de différents nombres pour pouvoir non seulement continuer à développer la technologie sur laquelle nous comptons, mais aussi la sécuriser.

    Secret avec des nombres premiers

    L'une des applications les plus largement utilisées des nombres premiers dans l'informatique est le système de cryptage RSA. En 1978, Ron Rivest, Adi Shamir et Leonard Adleman ont combiné quelques faits simples et connus sur les nombres pour créer RSA. Le système qu'ils ont développé permet la transmission sécurisée d'informations - telles que les numéros de cartes de crédit - en ligne.

    Le premier ingrédient requis pour l'algorithme sont deux grands nombres premiers. Plus les chiffres sont grands, plus le cryptage est sûr. Les nombres de comptage un, deux, trois, quatre, et ainsi de suite - également appelés les nombres naturels - sont, évidemment, extrêmement utiles ici. Mais les nombres premiers sont les blocs de construction de tous les nombres normaux et ainsi encore plus important.

    Prenez le numéro 70 par exemple. Division montre que c'est le produit de deux et 35. En outre, 35 est le produit de cinq et sept. So 70 est le produit de trois nombres plus petits: deux, cinq et sept. Ceci est la fin de la route pour 70, car aucun de ceux-ci ne peut être décomposé plus loin. Nous avons trouvé les composantes primales qui composent 70, donnant sa factorisation en nombres premiers.

    Multiplier deux nombres, même s'ils sont très volumineux, est peut-être fastidieux mais simple. D'un autre côté, trouver la factorisation en nombres premiers est extrêmement difficile, et c'est précisément ce dont le système RSA tire parti.

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  38. Supposons qu'Alice et Bob souhaitent communiquer secrètement sur Internet. Ils nécessitent un système de cryptage. S'ils se rencontrent pour la première fois, ils peuvent concevoir une méthode de cryptage et de décryptage qu'ils connaîtront, mais si la communication initiale est en ligne, ils doivent d'abord communiquer ouvertement le système de cryptage lui-même - une activité risquée.

    Cependant, si Alice choisit deux grands nombres premiers, calcule leur produit et communique cela ouvertement, trouver ses premiers nombres premiers sera une tâche très difficile, car elle seule connaît les facteurs.

    Alors Alice communique son produit à Bob, gardant ses facteurs secrets. Bob utilise le produit pour chiffrer son message à Alice, qui ne peut être décrypté qu'avec les facteurs qu'elle connaît. Si Eve écoute, elle ne peut déchiffrer le message de Bob à moins d'acquérir les facteurs d'Alice, qui n'ont jamais été communiqués. Si Eve essaie de décomposer le produit en ses facteurs premiers - même en utilisant le supercalculateur le plus rapide - il n'existe aucun algorithme connu qui puisse accomplir cela avant que le soleil n'explose.

    La quête primale
    Les grands nombres premiers sont également utilisés dans d'autres systèmes de cryptographie. Plus les ordinateurs sont rapides, plus les chiffres peuvent être importants. Pour les applications modernes, les nombres premiers mesurant des centaines de chiffres suffisent. Ces chiffres sont minuscules par rapport au géant récemment découvert. En fait, le nouveau prime est si grand que - à l'heure actuelle - aucune avancée technologique concevable dans la vitesse de calcul pourrait conduire à un besoin de l'utiliser pour la sécurité cryptographique. Il est même probable que les risques posés par les ordinateurs quantiques imminents n'auraient pas besoin de tels numéros de monstres pour être sécurisés.

    Cependant, ce ne sont ni des cryptosystèmes plus sûrs ni des ordinateurs améliorant la dernière découverte de Mersenne. C'est le besoin des mathématiciens de découvrir les bijoux à l'intérieur de la poitrine étiquetés «nombres premiers» qui alimentent la quête en cours. C'est un désir primordial qui commence par compter un, deux, trois, et nous conduit aux frontières de la recherche. Le fait que le commerce en ligne a été révolutionné est presque un accident.

    Le célèbre mathématicien britannique Godfrey Harold Hardy a déclaré: «Les mathématiques pures sont dans l'ensemble nettement plus utiles qu'appliquées, car ce qui est avant tout utile est la technique, et la technique mathématique est enseignée principalement par des mathématiques pures». Que des nombres premiers énormes, tels que le 50e Mersenne connu avec ses millions de chiffres, soient utiles ou non, est, du moins pour Hardy, une question non pertinente. Le mérite de connaître ces chiffres réside dans l'étanchement de la soif intellectuelle de la race humaine qui a commencé avec la preuve d'Euclide de l'infinitude des nombres premiers et se poursuit encore aujourd'hui.

    https://phys.org/news/2018-01-prime-millions-digits.html#jCp

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  39. Plus 1,5°C dès 2040, il y a le feu dans la maison Terre


    Vendredi 12 janvier 2018ATS

    Un rapport du groupe des experts du climat de l'ONU (GIEC) prévu pour l'automne tirerait plus que jamais la sonnette d'alarme. Agir est impératif.

    Le monde, dans les conditions actuelles, atteindrait dès les années 2040 +1,5°C de réchauffement, le premier des seuils fixés par l'accord climat de Paris, selon un projet de rapport du groupe des experts du climat de l'ONU (GIEC). Sauf à agir urgemment.

    "Il existe un fort risque que, au vu des trajectoires d'émissions (de gaz à effet de serre) et des engagements nationaux actuels, la Terre se réchauffe de plus de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, générant des risques associés", prévient le projet de texte, dont l'AFP a obtenu une copie. "Aux taux de réchauffement présents, la température globale moyenne atteindrait 1,5°C d'ici les années 2040".

    Vu la persistance des gaz dans l'atmosphère, le monde n'a plus devant lui que 12 à 16 ans d'émissions au rythme actuel, s'il veut garder 50 % de chances de s'arrêter à +1,5°C.

    Ce rapport a été commandé au GIEC après l'adoption de l'accord de Paris fin 2015 sous l'égide de l'ONU.

    Présentation prévue à l'automne

    Cette somme d'un millier de pages, synthèse des recherches scientifiques mondiales, doit être présentée à l'automne 2018, et accompagnée d'un "résumé pour les décideurs politiques" adopté par consensus par les gouvernements. Interrogé par l'AFP, le GIEC note que le texte peut encore évoluer.

    Avec l'accord climat, les Etats se sont engagés à agir pour limiter le réchauffement "bien en-deçà de 2°C", et à "poursuivre les efforts pour limiter la hausse à 1,5°C" - une demande forte des îles et des pays vulnérables.

    Déjà +1°C

    A ce stade, le monde a déjà gagné 1°C. Le "seul" moyen de rester à 1,5°C est d'"accélérer la mise en oeuvre d'actions rapides, profondes, multi-sectorielles", selon le document de travail du Giec: réduire "fortement" la demande d'énergie par habitant, développer les énergies renouvelables (qui doivent devenir source dominante d'énergie primaire à partir de 2050), décarboner le secteur électrique d'ici la moitié du siècle, en finir "rapidement" avec le charbon.

    Ce document rappelle que +1,5° ou +2° de réchauffement, cela fait une différence (intensité des cyclones, sécheresses, ressource en eau...). Mais à 1,5°C, le seuil serait déjà franchi pour la fonte des calottes du Groenland et de l'Ouest Antarctique, promesse d'élévation du niveau des mers.

    Extraire du gaz carbonique de l'atmosphère

    Pour rester sous 1,5°C, il faudra aussi extraire du gaz carbonique de l'atmosphère, en particulier via les forêts, rappelle le projet de rapport. Il faudra en outre s'attaquer aux gaz autres que le gaz carbonique, notamment le méthane.

    Le rapport met en revanche en garde contre certaines solutions de géo-ingénierie, qui voudraient notamment manipuler le rayonnement solaire.

    https://www.lecourrier.ch/155793/plus_1_5_c_des_2040_il_y_a_le_feu_dans_la_maison_terre

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    Réponses
    1. Le 'GIEC' est une merde qui ne regroupe AUCUN scientifique, idem pour les 'COP' qui ne sont que des dictatures nazional socialiste.

      A savoir que QUOI QUE FASSE l'être humain, RIEN NE CHANGERA LE CLIMAT ! RIEN !

      Le climat c'est quoi ? C'est du froid planétaire qui reçoit deux sources de chaleur: Le soleil (saisonnièrement) et les volcans (continuellement). Ce sont ces millions (milliards ?) de volcans sous-marins ou océaniques qui réchauffent les courants maritimes & océaniques. Le GolfStream emporte ces degrés jusqu'en Islande, Angleterre et côtes bretonnes où ils remontent vers les plages et adoucissent l'atmosphère.

      Sans ces sources chaudes à plusieurs milliers de mètres de profondeur on serait TOUS GELÉS !

      Ce sont ces chaleurs évacuées remontées vers la surface qui sont emportées par les JetStreams au loin sur les terres et non les rayons du soleil de l'équateur transportés vers les pôles ! Hahahaha !

      https://huemaurice5.blogspot.fr/2017/12/est-ce-que-40-000-volcans-sont.html

      https://www.ventusky.com

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  40. Les réseaux mondiaux sont nécessaires pour vaincre les gouvernements abusifs et l'oligarchie

    par Tyler Durden
    Ve, 01/12/2018 - 19:35
    Auteur de Mike Krieger via le blog Liberty Blitzkrieg,

    Le monde qui nous entoure évolue à un rythme incroyable et de tels changements s'accompagnent de nombreux pièges et d'opportunités incommensurables. En même temps, plus les choses changent, plus certaines choses restent les mêmes. Par exemple, le problème le plus important auquel les humains devront faire face dans les années à venir est le vieux problème du pouvoir concentré.

    L'un des effets secondaires les plus destructeurs de la crise financière et de la réponse officielle corrompue a été une concentration encore plus grande de la richesse et du pouvoir entre les mains de certains des personnages les plus déplaisants de la planète Terre. Si nous voulons évoluer et créer un meilleur paradigme, nous devrons nous y attaquer avec force et réflexion.

    Je dis pensivement, parce que l'histoire a montré que la réaction typique à un petit groupe d'élites tordues qui saisissent tout l'argent et le pouvoir est de lancer une révolte violente qui ne fait que renforcer un petit groupe qui a dit toutes les bonnes choses pendant sa croisade. agir aussi vicieusement et de façon contraire à l'éthique que ceux qu'ils ont remplacés une fois au pouvoir. Cette situation peut et doit être évitée à tout prix. L'idée n'est pas d'échanger un groupe de règles contre un autre. Nous devons penser à construire un monde défini par des réseaux régis par des règles, mais sans règles.

    En effet, c'est la plus grande leçon que Bitcoin a montré au monde. C'est un réseau mondial / une communauté de personnes qui ont volontairement opté pour un système monétaire alternatif sans personne en charge. Permettez-moi de le répéter, personne n'est responsable. Il n'y a pas de chef de la direction, personne n'est autorisé à intervenir et à apporter des modifications au code. En revanche, il y a une communauté tentaculaire de développeurs, d'entrepreneurs, de hodlers, de penseurs, d'écrivains, etc., dont le degré d'influence dans le réseau change avec le temps.

    Il n'est donc pas surprenant que certains des leaders les plus influents et les plus respectés de la communauté en ce moment étaient en grande partie inconnus il y a cinq ans. La gouvernance de Bitcoin peut être décrite comme l'anarchie, et c'est précisément cette structure qui plaît à tant de personnes. C'est un système volontaire régi par des règles, mais il n'y a pas de dirigeants. Il y a des influenceurs clés et des personnes dont les opinions sont importantes pour la direction du projet, mais ces personnes n'ont aucune position officielle, et leur influence peut disparaître aussi vite qu'elle a augmenté. Ce n'est peut-être pas propre et joli, mais c'est la façon dont je pense que la gouvernance devrait fonctionner.

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  41. Une autre leçon importante et significative que nous pouvons apprendre du succès de Bitcoin est la communauté mondiale qui a été construite autour de lui. Ce réseau mondial aide les gens à comprendre à quel point nous sommes connectés en tant qu'êtres humains. Que nous avons infiniment plus de points communs entre nous que les gouvernements corrompus et les oligarques sordides qui gouvernent nos États-nations respectifs. C'est une leçon très précieuse que «nous les gens» au niveau mondial devons intérioriser si nous voulons vaincre les hiérarchies centralisées qui dominent les affaires humaines sur la terre en ce moment.

    Les humains sont facilement divisés et conquis, à la fois dans nos États-nations respectifs et au niveau mondial. Ici, aux États-Unis, on nous enseigne qu'il y a deux façons principales de voir le monde politiquement (les démocrates ou les républicains) et que nous devons faire un choix entre l'un ou l'autre. C'est au-delà du ridicule et nous devrions arrêter de jouer à un jeu aussi stupide immédiatement.

    À un niveau plus global, nous sommes constamment en train de faire la propagande qu'un barbare extérieur est juste devant les portes et nous devons abandonner nos libertés civiles pour rester en sécurité. Au cours de ma propre vie, il est passé de la Russie à l'Irak, à al-Qaïda, à l'EI et maintenant à la Russie. Il n'y a jamais vraiment eu de rupture avec la campagne de peur non-stop, d'autant plus que le complexe militaro-industriel-surveillance a été institutionnalisé après le 11 septembre.

    En revanche, la vérité universelle est que nous sommes une famille mondiale d'êtres humains et que nous devons être solidaires les uns des autres au niveau planétaire si nous voulons surmonter l'oppression centralisée, dont nous souffrons tous indépendamment de ce que disent nos passeports. . Les très riches et les puissants travaillent ensemble à l'échelle mondiale, et nous devons faire de même. Nous sommes tous dans le même bateau et nous avons un ennemi commun. Cet ennemi est un pouvoir concentré, dans nos communautés et à l'échelle mondiale.

    Un exemple parfait de ce à quoi les êtres humains se heurtent au niveau mondial a été exposé dans un récent article de Glenn Greenwald publié dans The Intercept intitulé Première France, maintenant le Brésil dévoile des plans pour habiliter le gouvernement à censurer Internet au nom de l'arrêt. Faux Nouvelles. "

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  42. Voici quelques paragraphes clés:

    Hier après-midi, le compte Twitter officiel de la police fédérale du Brésil (son équivalent au FBI) ??a publié une annonce extraordinaire. Le ton bureaucratiquement nonchalant qu'il a utilisé a démenti sa signification. Le tweet, à la base, est censé confier à la police fédérale et au gouvernement fédéral qui le supervise le pouvoir de réglementer, de contrôler et de censurer carrément le contenu politique sur Internet jugé «faux», et de «punir» les qui le dissémine. Le nouveau pouvoir couvrirait à la fois les médias sociaux et des sites entiers consacrés à la politique ...

    Fait révélateur, ces fonctionnaires de police jurent qu'ils vont procéder à la mise en œuvre du programme de censure, même si aucune nouvelle loi n'est promulguée. Ils insistent sur le fait qu'aucune nouvelle loi n'est nécessaire en invoquant une loi de censure antérieure à Internet adoptée en 1983 - alors que le Brésil était gouverné par une dictature militaire brutale qui limitait sévèrement la liberté d'expression et emprisonnait régulièrement les dissidents ...

    La décision d'obtenir une nouvelle autorité de censure sur Internet de la part des responsables de la police brésilienne serait assez dérangeante, compte tenu du fait que le Brésil est le cinquième pays le plus peuplé du monde et le deuxième plus grand de l'hémisphère. Mais que l'annonce du Brésil suit de près les efforts très similaires dévoilés la semaine dernière par le président français Emmanuel Macron suggère fortement une tendance dans laquelle le gouvernement exploite maintenant les inquiétudes sur "Fake News" pour justifier le contrôle de l'Etat sur internet ...

    Le Brésil et la France ont tous deux invoqué la même justification pour obtenir des pouvoirs de censure sur Internet, à savoir les dangers posés par l'ingérence présumée de la Russie dans les élections américaines de 2016. Mais quelle que soit l'importance de l'implication de la Russie dans les élections américaines, il est extrêmement difficile de voir comment, au-delà de la peur, pourrait justifier ces types de censures draconiennes de Brasília et de Paris ...

    Tous les efforts de censure reposent sur la même tactique: susciter la peur face aux menaces exagérées posées par les méchants, parfois domestiques, mais le plus souvent des méchants étrangers. La tactique brésilienne et française pour inciter le public à acquiescer à cette censure suit fidèlement ce scénario ...

    Les termes mal définis qui deviennent vulgarisés dans le discours politique sont, par définition, des termes de propagande plutôt que des indicateurs fiables et significatifs de problèmes. Et invariablement, ils provoquent toutes sortes de ravages prévisibles et engendrent inévitablement des abus de pouvoir. Plus que toute autre chose, de tels termes - qui, à dessein, signifient que les groupes puissants qui les manient veulent qu'ils signifient - produisent souvent une censure arbitraire au nom de leur lutte. Considérons simplement deux termes de propagande aussi mal définis mais populaires - «terrorisme» et «discours de haine» - qui ont été appropriés par les gouvernements du monde entier pour justifier les pouvoirs les plus extrêmes et répressifs.

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  43. La dernière décennie a vu de multiples pays sur tous les continents - y compris les régimes les plus répressifs au monde - anéantir les libertés civiles fondamentales au nom de l'arrêt du «terrorisme» - par lequel ils ne signifient rien d'autre que «ceux qui s'opposent à notre régime». le discours de haine », qui peut parfois être utilisé pour faire taire les nazis ou exprimer des racistes, mais peut aussi être utilisé et souvent utilisé pour faire taire toute une gamme de points de vue de gauche, allant de l'opposition à la défense des droits palestiniens. La censure de l'Etat est toujours dangereuse, mais le danger est amplifié de façon exponentielle lorsque les objectifs de censure (terrorisme, discours haineux, Fake News) manquent de définition claire ...

    Puis il résume parfaitement la situation dans un brillant paragraphe à la fin.

    En fin de compte, la question centrale est simple. Qu'est-ce qu'une menace plus sérieuse: la capacité des gens à publier de fausses déclarations (qui existent depuis que les humains ont la capacité de parler ou d'écrire et sont sujets à correction), ou de confier à des gouvernements du monde entier la censure le motif qu'ils ont jugé être «faux» ou «faux»? Depuis l'avènement de l'Internet, le seul danger considéré comme le plus menaçant était que les États et les entreprises prennent le contrôle du contenu politique que l'on peut exprimer.

    Comme vous pouvez le voir, les gouvernements oppressifs du monde entier utilisent des stratégies et des messages identiques pour tenter d'étouffer la dissidence publique et consolider davantage le pouvoir. Les intérêts corrompus en charge des hiérarchies centralisées, à l'échelle mondiale, considèrent les citoyens comme des ennemis qui doivent être réduits au silence et intimidés. C'est vraiment eux contre nous, et par nous, je veux dire 99,9999% de l'humanité.

    Il est temps que nous reconnaissions la vérité et que nous nous rassemblions dans une étreinte de notre humanité commune.

    Si nous faisons cela, rien ne peut nous empêcher de réaliser notre véritable potentiel en tant qu'espèce, qui a été systématiquement réprimée depuis trop longtemps.

    * * *

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    https://www.zerohedge.com/news/2018-01-12/global-networks-are-necessary-overcome-abusive-governments-and-oligarchy

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  44. L'Europe plus que jamais tributaire du gaz russe

    PAR AFP
    12 Janvier 2018


    L'Europe n'a jamais consommé autant de gaz russe, malgré la volonté affichée depuis des années par Bruxelles de réduire sa dépendance à cette source d'approvisionnement, et la tendance ne semble pas près de s'inverser.

    Le géant russe Gazprom a annoncé avoir réalisé en 2017 des livraisons de gaz record vers les pays d'Europe et la Turquie - 193,9 milliards de mètres cubes. Il s'agit d'une augmentation de près de 8% par rapport au dernier record, atteint en 2016.

    Pour l'entreprise, c'est bien sûr une bonne nouvelle financière car ses exportations constituent sa principale source de profits mais la victoire est aussi politique tant l'Union européenne multiplie les initiatives pour trouver d'autres sources d'approvisionnement.

    Ces chiffres "démontrent la demande croissante des pays européens pour le gaz russe mais aussi la fiabilité de ses livraisons dans les volumes demandés", s'est félicité son patron Alexeï Miller.

    Les livraisons à l'Allemagne et l'Autriche ont atteint un plus haut historique et les exportations à destination de la France ont augmenté de 6,8 % par rapport à 2016, selon les chiffres fournis par Gazprom.

    Ces dernières années, la part du gaz russe dans le gâteau européen a augmenté et représente désormais environ un tiers de la consommation totale.

    Et ce malgré la volonté de l'Europe de diversifier ses sources d'approvisionnement qui s'est imposée après des crises du gaz entre Moscou et Kiev perturbant les livraisons vers l'Europe.

    Encouragé par le développement du marché du gaz liquéfié (GNL), facilitant le transport, cet objectif a été renforcé par les tensions entre Bruxelles et Moscou depuis le début de la crise ukrainienne en 2014, de peur que Moscou ne manie le robinet du gaz à des fins géopolitiques.

    Selon Valéri Nesterov, analyste de la banque Sberbank CIB, la hausse de la demande européenne s'explique notamment par "la reprise économique" en Europe et le niveau des prix, "actuellement plus compétitifs que ceux du charbon".

    A cela s'ajoutent d'autres facteurs conjoncturels tels que des hivers froids, des sources européennes qui se tarissent, surtout aux Pays-Bas, et la fermeture de centrales nucléaires, notamment en Allemagne.

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  45. Si M. Nesterov juge un repli possible des exportations russes vers l'UE cette année après leur très haut niveau de 2017, la tendance générale ne devrait pas changer: "Le groupe maintiendra probablement sa part de marché en Europe".

    "Schizophrénie"

    La hausse de la demande européenne a permis à Gazprom de voir sa production remonter après des niveaux historiquement faibles ces dernières années, dus au déclin de ses parts de marché en Russie et la perte de l'Ukraine, gros client qui a cessé tout achat de gaz russe depuis 2016.

    Gazprom cherche à développer de nouveaux gazoducs, avec le soutien capitalistique des grands groupes européens, pour maintenir sa part de marché mais l'UE traîne des pieds.

    Bruxelles a bloqué le projet russe South Stream vers le sud européen et se montre réticente face aux projets lancés depuis: TurkStream, via la Turquie, et Nord Stream 2, via la Baltique, que Gazprom justifie par la croissance attendue de la demande européenne ans les années à venir.

    "Il y a une schizophrénie entre la diplomatie et le marché en Europe. Le marché sélectionne le gaz le moins cher à produire et à acheminer en Europe, et il s'agit du gaz russe. L'Europe se dit trop dépendante mais rien n'a été fait pour changer cela", estime Thierry Bros, chercheur à l'Oxford Institute for Energy Studies.

    "On pourrait dire qu'on a les panneaux de limitation de vitesse, mais qu'ils sont inopérants car il n'y a pas de radar. Il y a des mécanismes de régulation mais il n'y a rien pour vérifier qu'ils soient respectés", affirme-t-il.

    La Russie ne se contente pas de s'accrocher à ses coûteux gazoducs qui agacent l'Europe. Le pays vient de faire un pas majeur sur le marché du GNL en lançant l'exploitation du gisement géant dans l'Arctique de Yamal LNG du groupe russe Novatek allié notamment au français Total, dont la production doit alimenter par bateau autant l'Europe que l'Asie.

    Pour l'UE, l'objectif de diversification des sources se heurte à un obstacle simple, relève Thierry Bros: cela "engendre des coûts supplémentaires, et la question est: qui va payer ?"

    http://www.bilan.ch/economie/leurope-plus-jamais-tributaire-gaz-russe

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