- ENTREE de SECOURS -



mardi 20 septembre 2016

Le mensonge planétaire de la transition énergétique

le 21 septembre 2016 

Les médias devraient dénoncer ces manipulations qui ont pour but de fausser l’appréciation des décideurs politiques sur la véritable transition énergétique qui s’appuiera sur le nucléaire dans le monde.

Par Michel Gay.

Le grand mensonge de la transition énergétique est de prétendre que les énergies renouvelables, notamment éoliennes et photovoltaïques, sont (ou seront) en mesure de prendre le relais des combustibles fossiles et du nucléaire. La monstrueuse mascarade commence à prendre fin dans la douleur.

L’Espagne s’est fourvoyé dans le développement de l’éolien et du photovoltaïque (PV) avant d’arrêter les subventions aux énergies renouvelables qui menaçaient de ruiner son système électrique.

La Grande -Bretagne a également supprimé les subventions à l’éolien et au PV pour se tourner de nouveau massivement vers le nucléaire (cinq réacteurs) avec l’assentiment populaire.

L’Italie, dont l’électricité est deux fois plus cher qu’en France, importe massivement de l’électricité des pays voisins, et surtout l’électricité « nucléaire » de France.

La Chine, tout en plantant massivement des éoliennes pour engranger des subventions… européennes, est le plus gros investisseur mondial dans le nucléaire avec… 20 réacteurs en construction. Ce pays ne parle pas d’énergies renouvelables mais d’énergies propres.

Les Etats-Unis, pionnier dans le développement éolien, ont abandonné cette source de production et 14 000 éoliennes rouillent dans des « wind farms »*. En revanche, ce pays, tout comme la Chine, investit massivement dans les énergies propres… qui incluent le nucléaire.

En Allemagne, le « miracle » de l’énergie verte tourne au désastre : le prix de l’électricité en augmentation rapide y est déjà deux fois plus élevé qu’en France. Ce ne sont pas les éoliennes qui remplacent la production électronucléaire, mais le charbon. Sigmar Gabriel, Vice Chancelier Allemand et Ministre de l’énergie avait déclaré1 : « On ne peut pas à la fois sortir en même temps du nucléaire et du charbon ». En conséquence, les Allemands sortent du nucléaire et rentrent dans le charbon. Cette phrase était une réponse au patron de la société norvégienne Statoil, Helge Lund, qui avait dit : « Pour nous, il est difficile d’imaginer comment vous [les Allemands] allez remplir vos engagements de réduction d’émissions de gazcarbonique ». La réponse de Sigmar Gabriel est limpide : les Allemands ne tiendront pas ces engagements.

La France est le seul pays au monde qui a débuté la vraie transition énergétique il y a quarante ans avec le démarrage d’un grand programme électronucléaire. Notre pays assure 90% de sa production d’électricité nationale sans combustible fossile et sans émission de gaz à effet de serre grâce principalement au nucléaire (75%) et à l’hydraulique (10%).
La plupart des médias et des hommes politiques (tous partis confondus) taisent consciencieusement cette réalité.

Les pays sans parc nucléaire, et d’un niveau de vie comparable à celui de la France, possèdent comparativement beaucoup plus de centrales électriques à gaz ou à charbon.

La destruction du parc nucléaire

Dans l’indifférence quasi-générale, le parc électronucléaire français, un des derniers fleurons industriels parmi les plus brillants au monde, est menacé de réduction, voire de destruction (Fessenheim) par la loi de transition énergétique. Cette inconscience est favorisée par « l’enfumage » des énergies renouvelables censées combler la différence de production d’électricité.

Le véritable objectif de la transition énergétique n’est pas le réchauffement climatique dont la majorité des pays se moque éperdument, ou même la diminution de notre dépendance au gaz et au pétrole. Non, le véritable objectif, notamment des partis écologistes infiltrés dans les rouages décisionnels, est la liquidation de l’électronucléaire. Un des moyens mis en œuvre est de favoriser l’essor des énergies renouvelables, surtout éoliennes et photovoltaïques, à grand renfort de subventions ce qui, accessoirement, favorisera la consommation de gaz.

Mensonges catastrophistes

Sans perdre de vue, bien sûr, qu’il faut continuer à effrayer les Français par des mensonges catastrophistes, un des angles d’attaque antinucléaire soutient que le coût du nucléaire serait sous évalué, tout en essayant de le rendre le plus cher possible par des exigences extravagantes.

Ainsi, pour masquer le gouffre financier des énergies renouvelables, les écologistes font jouer des ténors médiatiques tels que Nicolas Hulot prétendant « qu’on nous a menti sur le coût du nucléaire« . La presse est alimentée par des papiers à charge contre le nucléaire, le plus souvent avec des slogans d’une grossière indigence. Elle les diffuse pourtant en étouffant les répliques outrées et argumentées. Madame Duflot et ses « centaines de milliers de morts » post-Fukushima2, ainsi que Mesdames Rivasi et Lepage, reines médiatiques incontestées, ont droit à tous les micros. Nos médias regorgent de déclarations péremptoires et définitives d’écologistes qui se soucient peu d’exactitude.

Propagande pour la transition énergétique

Quelques scientifiques de renom aussi s’aventurent à des affirmations indignes de leur talent. Ils sont exhibés complaisamment (toujours les mêmes) pour faire bonne mesure. Cette « préparation d’artillerie » médiatique visent à faire pression sur les électeurs, et donc sur les décideurs politiques, sur le thème de « l’acceptabilité ». Quelques affairistes aussi veulent gagner de l’argent facilement dans les renouvelables, même en sciant la branche sur laquelle ils sont assis.

Le public, naturellement béotien en matière de transition énergétique, est impressionné par des chiffres utilisés astucieusement avec une totale mauvaise foi par les antinucléaires.

Les médias devraient dénoncer ces manipulations qui ont pour but de fausser l’appréciation des décideurs politiques sur la véritable transition énergétique qui s’appuiera sur le nucléaire dans le monde. Mais, ils ne le font pas, ou mal, parce qu’il y a collusion d’intérêts : « la peur, ça fait vendre coco« …

Mais pourquoi les élus de la République, censés agir pour défendre l’intérêt général, ne disent-ils pas haut et fort la vérité aux Français ?
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 1)  Agence France Presse du 27 juin 2014. ?

2) Selon deux rapports de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS), le nombre de décès imputables à l’accident nucléaire de Fukushima est, et sera, égal à zéro. Les deux seules victimes dans la centrale, sont deux malheureux agents de Tepco noyés par le tsunami Un amalgame est sournoisement fait avec les nombreuses victimes du tsunami. Un anti-nucléaire a même pondu cette perle : « dans soixante dix ans, un grand nombre des personnes présentes le jour de l’accident aura disparu ». ?

http://www.contrepoints.org/2016/09/21/266469-mensonge-planetaire-de-transition-energetique

*http://lebulldozerdanslatete.over-blog.com/article-14000-eoliennes-abandonnees-aux-etats-unis-120464979.html

10 commentaires:

  1. Maroc : vente frauduleuse massive de visas Schengen au consulat d'Espagne à Rabat


    20 sept. 2016, 22:48


    La police belge a découvert que de nombreux jeunes marocains avaient payé plusieurs milliers d'euros pour obtenir de faux papiers d'identité au consulat général d'Espagne dans la capitale marocaine, afin de pouvoir pénétrer dans l'espace Schengen.

    La méthode est moins périlleuse que la traversée de la Méditerranée en zodiac : d'après le média en ligne espagnol El Confidencial, citant des sources diplomatiques, la police fédérale de Belgique a mis en lumière une vente massive de visas pour l'espace Schengen à des Marocains âgés de 25 à 30 ans, au consulat général d'Espagne à Rabat. Selon la même source, les employés de la représentation diplomatique espagnol sont suspectés d'avoir mis en place ce système de vente frauduleux.

    Lire aussi
    Le député allemand Diether Dehm. Allemagne : un député de gauche admet avoir joué les passeurs

    Chaque candidat à l'émigration vers l'Europe aurait payé entre 6 000 et 8 000 euros pour obtenir le précieux document.

    Réagissant à la divulgation de ces opérations illégales, le ministère des Affaires étrangères espagnol a reconnu que «des irrégularités [avaient] été détectées à Rabat». En outre, le consul d'Espagne dans la capitale marocaine a fait savoir qu'il avait ouvert «une enquête interne afin de déterminer leur portée» dès la fin du mois de mai dernier. Il a par ailleurs assuré avoir «introduit des mesures de sécurité supplémentaires pour éviter, dans la mesure du possible et selon les moyens disponibles, que cela ne se répète».

    Fin mai, déjà, le ministère belge de l'Intérieur avait transmis aux autorités espagnoles ses inquiétudes concernant les circonstances dans lesquelles une ressortissante marocaine hospitalisée à Bruges avait obtenu son visa Schengen. Elle n'était en effet pas en mesure de payer ses soins médicaux.

    Lire aussi : Démantèlement d’un réseau présumé de trafic d’étrangers entre le Maroc et la France

    https://francais.rt.com/international/26623-maroc--vente-frauduleuse-massive

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  2. L'imam de Brest s'est inscrit à l'université afin de se «déradicaliser»


    20 sept. 2016, 19:51


    Rachid Abou Houdeyfa, prédicateur ayant défrayé la chronique pour des propos sulfureux sur les femmes ou la musique, s'est inscrit au cours universitaire «Religions, droit et vie sociale», promu par le gouvernement pour déradicaliser les imams.

    L'imam de Brest, connu pour ses saillies ultra-conservatrices, entend-il mettre de l'eau dans son vin ? C'est ce que suggère le journal Libération, qui a révélé mardi 20 septembre que Rachid Abou Houdeyfa s'était inscrit en début de mois à une formation du type «Religions, droit et vie sociale», dans une faculté de droit et de sciences politiques. Le cursus, comprenant cent vingt heures réparties de septembre à février, est suivi par une vingtaine de personnes souhaitant se conformer aux règles de laïcité et aux valeurs du vivre ensemble promues par l'Etat français. La formation fait partie des diverses initiatives soutenues par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la radicalisation, et s'adresse tout particulièrement aux imams.

    Un imam pour qui la musique peut vous transformer en porc ou en singe

    L'inscription du fameux imam de Brest à ce cursus de «déradicalisation» est à même de ravir les autorités : le responsable religieux est en effet connu pour avoir tenu des discours radicaux, qui sont parvenus à générer plusieurs polémiques. En septembre 2012, par exemple, Rachid Abou Houdeyfa avait déclaré : «Si la femme sort sans honneur, qu’elle ne s’étonne pas que les hommes abusent de cette femme-là.» Trois ans plus tard, en 2015, il avait affirmé dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux que la musique était prohibée par l'islam et que ceux qui l'écoutaient pouvaient être transformés par Allah en porc ou en singe.

    Cette vision rigoriste de l'islam n'a pas empêché l'organisation djihadiste Etat islamique (EI) d'appeler à son assassinat, en août dernier. Ce dernier avait en effet tenus des propos concernant la participation des musulmans à la vie politique française. Une menace de mort qui, peut-être, a joué quelque rôle dans la décision du Brestois de suivre une formation de «désalafisation»...

    Le prédicateur, en outre, a fait l'objet en mai dernier d'une enquête préliminaire concernant la source de ses revenus, dans le cadre de poursuites judiciaires.

    Lire aussi : Déradicalisé après avoir lu Rousseau : une université américaine recrute un ex-djihadiste

    https://francais.rt.com/france/26615-limam-brest-sest-inscrit-luniversite

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  3. «Stop TTIP»: les manifestants expliquent pourquoi ils se mobilisent

    23:23 20.09.2016


    Des milliers de personnes manifestaient mardi à Bruxelles pour dénoncer le traité de libre-échange transatlantique (TTIP). Quel est leur objectif ? Écoutons les témoignages des opposants descendus dans les rues pour manifester.

    Trois jours après les grandes manifestations anti-TTIP en Allemagne, plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés mardi à deux pas du siège des institutions européennes à Bruxelles. Dénonçant le TTIP que l'UE négocie avec les États-Unis ainsi que son équivalent canadien (Ceta), ils scandaient des slogans tels que « TTIP, Ceta, on n'en veut pas! » et brandissaient une banderole sur laquelle on pouvait lire « Pour la démocratie, les services publics et sociaux: TTIP stop ». Sputnik a demandé à l’un des manifestants, militant Greenpeace, la raison de son mécontentement.

    « Pourquoi ? Parce que c’est antidémocratique tout simplement, ça va à l’encontre des problèmes environnementaux actuels qui sont les deux points principaux. Et puis socialement aussi, je crois que ça peut avoir beaucoup d’impact », déclaré-t-il. « Je crois que chacun, chaque activiste qui s’engage à Greenpeace dans une action comme ça a aussi ses convictions personnelles par rapport à ça. » Les opposants au TTIP ont semblé heureux de voir l’ampleur de la manifestation d’aujourd’hui.

    « Je pense que c’est important de se rassembler et d’être tous ici pour revendiquer ce qu’on a à revendiquer, c’est-à-dire qu’on ne veut pas que le TTIP passe parce que ça serait vraiment revenir en arrière et à l’encontre du progrès, et je pense que c’est vraiment primordial que tout le monde se mobilise pour aujourd’hui dire non au TTIP », affirme sans détour un autre opposant. Cette foule n’est pourtant pas venue défendre quelque aspect particulier, qu’il soit sanitaire, environnemental ou en lien avec les droits des travailleurs. Ils s’inquiètent de tout un ensemble de problèmes et ne perdent pas la foi en leur éventuelle résolution. « Je pense que c’est un tout : c’est à la fois la santé, pour les agriculteurs, aussi par rapport aux institutions – le fait que les entreprises vont pouvoir attaquer l’État maintenant.

    Donc vraiment c’est un tout qui fait que moi il y a rien qui me met en coéquation avec le TTIP, du coup je suis là pour manifester dans un ensemble global », poursuit le deuxième interlocuteur de Sputnik. Bien sûr, l’ambiance joue un rôle important dans ce rassemblement: « se rassembler et montrer qu’on est tous présents pour une même cause », c’est réjouissant et encourageant pour la suite. Maintenant, le temps est venu d’avoir un mot à dire sur ces traités, explique Zakia Khattabi, un autre manifestant:

    « On sent bien que ça commence à vaciller, on sent bien que certains États font marche arrière, on voit par exemple que le gouvernement wallon, suite à un travail qui a été fait par l’eurodéputé qui est ici, Hélène (il s’agirait d’Hélène Ryckmans, femme politique belge et membre d'Ecolo, ndlr), a décidé de bloquer ce texte et donc je pense que c’est le moment de ne pas lâcher la pression si l’on veut en effet qu’il y ait une marche arrière. »

    « Je pense que le contexte est d’autant plus important que les gens aujourd’hui et l’ensemble des politiques par exemple s’indignent de ce qui se passe avec Caterpillar. Eh bien, les accords internationaux, les traités internationaux tels que ceux qui sont en discussion ici feront en sorte qu’il y ait une dérégulation telle que Caterpillar pourra se reproduire tous les jours. Et donc vraiment c’est le moment plus que jamais de faire pression pour que la négociation s’arrête », résume l’opposant.

    https://fr.sputniknews.com/international/201609201027845759-ttip-stop-manifestants-commentaire/

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    1. L'Europe fait face à tous les fronts terroristes sur ses points cardinaux !

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  4. Les USA sont si pauvres qu’ils appellent les pays riches à aider les réfugiés !


    20:54 20.09.2016


    La crise migratoire, qui s’est accentuée au Proche-Orient et en Europe, fait partie de la rhétorique de ceux qui en sont très éloignés géographiquement. Le président américain Barack Obama a appelé les pays riches à faire plus pour aider les réfugiés. Quelle audace !

    Ainsi, son pays serait trop pauvre pour le faire... À vrai dire, le discours du président américain Barack Obama à l'Assemblée générale de l'Organisation des nations unies (Onu) n'a rien d'innovant en matière de crise migratoire, ce problème quotidien pour les Européens qui a miraculeusement épargné les États-Unis, un pays pourtant étroitement mêlé aux affaires proche-orientales. « Beaucoup de pays, notamment les riches, peuvent faire plus afin de tendre la main aux réfugiés », a déclaré Barack Obama lors de son intervention à l'Assemblée générale de l'Onu.

    Qui sont ces pays riches ? Les grands pays de l'Union européenne, en premier lieu la France et l'Allemagne, semblent visés par les propos du président américain. Le Royaume-Uni, dont la population a soutenu la sortie de l'Union européenne lors du référendum du 23 juin dernier, semble moins concernée par le problème. Mais les États-Unis eux-mêmes, où sont-ils ? Ce pays qui a été tellement impliqué dans les affaires proche-orientales ne subit pas aujourd'hui les conséquences désastreuses de la déstabilisation de cette région.

    Actuellement, Barack Obama appelle les riches à aider les réfugiés et désapprouve la rhétorique des populistes se prononçant contre les immigrés et les musulmans. Une position courageuse pour un président américain qui est séparé de tous ces problèmes par l'océan Atlantique !

    L'Europe continue d'être secouée par la crise migratoire. Actuellement, 235 000 migrants se sont installés en Libye et attendent de pouvoir gagner le continent européen. À ce rythme, le record de migrants entrés en Europe en 2015 pourrait être battu.

    https://fr.sputniknews.com/international/201609201027843217-usa-appellent-aider-refugies/

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  5. La grande coalition des médias contre les informations non approuvées qui circulent sur Internet


    Lucas Valdenaire
    France Culture
    ven., 16 sept. 2016 11:58 UTC


    -- Commentaire : Qu'il suffise de consulter la liste des acteurs participant à cette tentative d'évangélisation des nouveaux médias pour constater que, décidément, le mépris des puissants envers la populace n'a pas de limites. Si le citoyen s'éloigne naturellement des moyens traditionnels d'information, il aura sans doute l'intelligence de ne pas s'approcher de trop prés de cette nouvelle « plateforme de la vérité » élaborée par ceux-là même qui nous déversent leur propagande éculée depuis tant d'années. Mais bien sûr, dans le monde fantasmé des pauvres démiurges de notre temps, on passe outre le bon sens, les évidences, la réalité.

    Google : un futur référencement des sites en fonction de la « véracité » de leur contenu ?

    Comment Google obligera la presse à s'auto-censurer

    État des médias : le journalisme, en bon vecteur de la censure et de la désinformation

    La plateforme "First Draft News" associe des réseaux sociaux et des médias du monde entier. L'objectif est de sensibiliser journalistes et citoyens pour lutter contre les fausses informations. Cette semaine, plusieurs groupes français ont rejoint le mouvement.

    Facebook, Twitter, Youtube et une vingtaine de médias internationaux sont associés au réseau

    C'est une opération de grande ampleur pour les principaux réseaux sociaux et les plus grands médias internationaux. Cette semaine, Facebook, Twitter, Youtube et une vingtaine de groupes de presse ont annoncé rejoindre ce réseau intitulé First Draft News et soutenu par le géant américain Google. Son ambition est à la hauteur du nombre et de l'importance des groupes mobilisés : faire collaborer les journalistes du monde entier et les réseaux sociaux pour trouver des solutions afin d'améliorer la fiabilité des contenus en ligne.

    « Confiance » et « véracité »

    Du New York Times à Al-Jazeera en passant par l'Agence France Presse, ce sont plus de vingt médias internationaux qui ont adhéré à cette coalition, née il y a un an. Parmi eux figurent Le Monde et Franceinfo. Concrètement, les membres de First Draft News partageront leurs méthodes pour éliminer de mauvaises informations, de fausses vidéos sur Youtube, des rumeurs infondées ou encore plusieurs théories du complot qui circulent sur le web et notamment sur les réseaux sociaux.

    Jenni Sargent, la directrice générale de First Draft News, explique sur le site de ce nouveau réseau qu'il est difficile "de filtrer les fausses informations", parce que "même si les médias ne partagent que les histoires vérifiées et contrôlées, chacun de nous est une source potentielle d'informations et peut publier sur Internet".

    "Nous vivons à une époque où la confiance et la véracité sont des questions auxquelles toutes les rédactions, et de plus en plus les réseaux sociaux, sont confrontés."

    (suite en dessous:)

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  6. « Table ronde » et « instance de dialogue »

    Au journal Le Monde, Les Décodeurs, rédaction spécialisée dans la vérification des informations, se sont également lancés dans l'aventure. "C'est ça qui nous intéressait : avoir enfin une instance de dialogue avec les réseaux sociaux parce que ce sont vraiment eux les acteurs de diffusion de l'information," indique Samuel Laurent, responsable des Décodeurs.

    "L'idée est de créer une table ronde à laquelle siègent Facebook, Twitter et Google pour réfléchir à des manières de faire en sorte que ces fausses infos, ces canulars, circulent moins ou en tout cas soient identifiés comme tels."

    D'autant que ces mauvaises informations font perdre beaucoup de temps de vérification aux médias traditionnels et ternissent la réputation des réseaux sociaux comme l'explique Grégoire Lemarchand de l'Agence France Presse : "ils y ont à gagner en terme d'image".

    "En général, quand on parle des réseaux sociaux, c'est rarement pour dire qu'on a trouvé de bonnes infos mais plutôt pour dire que c'est encore un fake, une manipulation, un piège. Je caricature un peu mais on n'est pas loin de ça."

    First Draft News prévoit de mettre en place des programmes de formation, une "plateforme collaborative de vérification" ainsi qu'un code de bonne conduite. Le réseau travaille actuellement avec YouTube sur la vérification des vidéos mises en ligne et proposera également sur son site des outils pour se familiariser avec la vérification des informations, qu'on soit journaliste ou pas.

    Parmi les membres de la coalition figurent donc : Facebook, Twitter, YouTube, The New York Times, The Washington Post, BuzzFeed News, CNN, la chaîne australienne ABC News, ProPublica, l'AFP, The Telegraph, France Info, Breaking News, Les Décodeurs du journal Le Monde, International Business Times UK, Eurovision News Exchange et Al-jazeera Media Network.

    Amnesty International, European Journalism Centre, American Press Institute, International Fact Checking Network et le Duke Reporters' Lab font également partie de ce réseau.

    https://fr.sott.net/article/29015-La-grande-coalition-des-medias-contre-les-informations-non-approuvees-qui-circulent-sur-Internet

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    1. Que proposent-ils ? ... de juger par eux-mêmes (nanogroupuscule dictateur) les informations valides et contraires à leur politique personnelle !

      C'est ainsi que les louanges au 'COP21' de décembre 2015 à Paris seront et demeureront en première ligne tandis que les propos tenus par les scientifiques seront relégués à la 150è page !!

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  7. Un sombre histoire de sucre


    le 21 septembre 2016


    Il y a 50 ans presque jour pour jour une équipe de médecins biologistes de l’Université d’Harvard aux USA publia une revue bibliographique mettant en cause les acides gras et le cholestérol dans les maladies cardiovasculaires et dédouanant les sucres, en particulier le sucre de betterave ou de canne. Cette étude fut commandée par la très puissante Fondation pour la Recherche sur le Sucre (Sugar Research Association, SRA) basée comme par hasard à Washington. Il s’agit aux USA d’un des plus puissants lobbys, après naturellement celui de l’armement, et qui a ses entrées directement au Congrès et la porte de la Maison-Blanche lui est ouverte. Alors qu’en 1965 une équipe de biologistes avait clairement montré que le fructose, l’un des éléments constituant le sucre de table (la structure cyclique à 5 atomes), qu’il provienne de betteraves ou de canne, favorisait l’élévation des taux de cholestérol et de triglycérides dans le sang en provoquant dès lors des accidents cardiovasculaires, la SRA finança ces biologistes d’Harvard pour réfuter fermement les résultats émanant de l’Université du Minnesota.

    Les biologistes de l’Université du Minnesota avaient comparé l’état de santé des personnes ne mangeant que très rarement du sucre de table et se contentant de pommes de terre ou de pain pour leur apport en carbohydrates avec ceux qui abusaient de sucreries en tous genres. Ils se rendirent compte très rapidement et sans équivoque que le fructose était la source de tous ces maux.

    Le principe de cette action anti-scientifique par nature de la Sugar Research Association était que les corps gras, le cholestérol et les acides gras insaturés avec les oeufs, la viande grasse et le beurre, étaient nocifs pour la santé et que réduire l’apport en corps gras pouvait parfaitement être pallié par une consommation plus élevée de sucre de table afin de remédier au déficit calorique d’un régime alimentaire pauvre en graisses. Les calculs prospectifs de la SRA mentionnaient une augmentation possible de 30 % de la consommation de sucre. Les travaux de Peter Kuo et David Bassett qui incriminaient le fructose, parus dans les Annals of Internal Medicine en 1965, furent mis promptement sous le tapis dans la revue commandée et financée par la SRA. Un autre article parut pourtant au début de l’année 1966 dans la revue Clinical Nutrition, des travaux dirigés par le Professeur Willard Krehl, qui confirmaient que le sucre de table est nocif car il induit une augmentation du taux de cholestérol dans le sang en raison encore une fois de la présence de fructose. La SRA demanda aux coauteurs de la revue bibliographique qu’ils finançaient de modifier in extremis leur texte afin qu’il paraisse dans les temps pour pouvoir influer sur les décisions de la FDA relatives aux directives nutritionnelles qui devaient être rendues publiques à brève échéance. La revue parut en deux parties dans le New England Journal of Medicine (NEJM) au tout début de l’année 1967 et rassemblait un tissu éhonté d’affirmations mensongères qui constituèrent rapidement la doxa tant auprès du corps médical, nutritionnistes compris, que dans les sphères gouvernementales et médiatiques, surtout médiatiques, sous la pression incessante de la SRA.

    (suite en dessous:)

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  8. L’avenir du sucre était assuré. Aucun pays dans le monde n’osa remettre en cause l’article paru dans le NEJM qui faisait et fait toujours autorité en matière de santé et de médecine. La plupart des pays développés n’osèrent même pas contester les décisions de la FDA relatives aux « directives nutritionnelles » largement inspirées de documents issus de la Sugar Research Association !

    Bien que le fructose ait été reconnu comme néfaste pour la santé dès l’année 1965 la Sugar Research Association, en étroite collaboration avec, cela va de soi, les compagnies Coca-Cola, Pepsi et General Food, promut dans les années 1990 les avantages du sirop de sucre enrichi en fructose en raison de son pouvoir sucrant comme s’il fallait aggraver la situation sanitaire de centaines de millions de personnes de par le monde … puisqu’ils savaient que le fructose est nocif comme les cigarettiers savaient que la fumée était cancérigène. L’histoire du fructose est révélatrice des pratiques scandaleuses de la Sugar Research Association. Le sucre obtenu à partir du maïs échappe aux conditions fiscales contraignantes relatives au sucre de betterave ou de canne. De ce fait les producteurs de sirops sucrés réalisent encore plus de profits sans se soucier un instant de la santé des consommateurs. Il s’agit d’un des plus grands scandales sanitaires de ces 50 dernières années et dont les conséquences se feront sentir pendant encore de nombreuses années avec une épidémie d’obésité, de maladies cardiovasculaires et de diabète … On ne change pas les habitudes alimentaires de peuples entiers en un clic, il faut deux générations pour que la prise de conscience soit suivie d’effet.

    Source : JAMA Network et STAT

    Note 1 : Le lièvre, si l’on peut dire, fut levé par une ex-dentiste, le Dr Cristin Kearns, qui alla fouiner dans les archives de l’Université d’Harvard, inquiète de l’état de santé dentaire de ses patients qui consommaient tous trop de sucre. Un grand nombre d’entre eux souffraient également de problèmes cardiaques et d’obésité …

    Note 2 : Ayant écrit ce billet le 18 septembre, j’ai eu la surprise de constater que le site Contrepoints que je lis chaque jour et qui republie parfois certains de mes billets avait mis en ligne le 20 septembre (hier) un article intitulé « L’industrie du sucre sape notre santé » sous la plume d’une certain Charles Boyer. Je pense que cet auteur a eu accès aux même sources d’information et n’a même pas pris la peine de relater le détail des intrigues menées par la SRA. J’ajoute que citer le Daily Mail au sujet des statines ou encore de faire référence à un reportage de LCI démontrent la médiocre qualité de cet article. Il est bien connu que ce quotidien anglais fait partie de la presse de caniveau et que les programmes de LCI sont scrutés par les représentants des intérêts financiers américains actionnaires de TF1 !

    Note 3 : Enfin, pour les curieux le fructose aboutit inexorablement dans la voie de dégradation des sucres vers l’acétyl-coenzyme A qui ne peut être utilisé que pour produire de l’énergie sous forme d’ATP ou synthétiser des acides gras et du cholestérol quand les besoins en énergie réorientent le métabolisme vers cette voie. C’est la raison pour laquelle ce sucre est toxique quand il est ingéré à hautes doses comme avec les sodas et autres pâtisseries industrielles et que l’on ne se livre pas à des exercices physiques quotidiens suffisants. C’est aussi simple à comprendre que cela, pour un (ancien) biologiste, naturellement.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/09/21/un-sombre-histoire-de-sucre/

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