- ENTREE de SECOURS -



mercredi 30 septembre 2015

Diagnostiquer à coup sûr la présence d’un virus dans un prélèvement sanguin : l’affaire de quelques heures.



Il y a quelques semaines le Docteur Ian Lipkin, spécialiste des diagnostics à l’école de médecine de l’Université Columbia a eu une grosse surprise. Son laboratoire a reçu un échantillon de sang d’un patient de l’hôpital universitaire pour analyse car les médecins ne comprenaient pas de quelle maladie mystérieuse souffrait ce malade, un genre de fièvre hémorragique. Comme quelques temps auparavant Lipkin avait découvert un nouveau virus apparenté à celui de la polyomyélite à l’aide des techniques d’analyse qu’il avait développé dans son laboratoire et que les symptomes du patient d’alors ressemblaient étrangement à ceux décrits pour ce nouveau patient, il préféra ne pas prendre de risques et effectua l’analyse du sang de ce patient. Il identifia immédiatement le virus comme étant celui de la dengue, une fièvre hémorragique. Une brève enquête révéla que le patient avait séjourné au Viet-Nam quelques mois auparavant. Comme il était sous traitement immunodépresseur pour recevoir une greffe de moëlle osseuse, le virus de la dengue réapparut.
Cette histoire n’aurait aucun intérêt si on ne se penchait pas sur la technologie innovante mise au point par Lipkin. Il a adapté la technique dite PCR (Polymerase Chain Reaction) pour effectuer des diagnostics à haute fréquence. La PCR consiste à amplifier le nombre de copies d’un morceau d’ADN présent dans un échantillon afin d’en déterminer ultérieurement la séquence avec une machine de séquençage automatique Illumina (voir le lien):
Polymerase_chain_reaction.svg
Pour être certain de ce que l’on veut amplifier, il est nécessaire de connaître le petit morceau d’ADN qui sert à amorcer la réaction (DNA primer) et plus ce morceau comporte de bases (A, T, G et C) plus la spécificité de la PCR est élevée. Il existe maintenant des millions d’amorces disponibles commercialement et Lipkin, n’ayant pas froid aux yeux, on peut dire les choses ainsi, a réalisé une gymnastique incroyable en ajoutant dans le milieu réactionnel les amorces – un peu plus de deux millions – correspondant à pas moins de 502 virus pathogènes pour les mammifères dont l’homme. Il a fait le pari que comme les virus ont tendance à muter sans arrêt une amorce suffisamment longue ne s’apariant pas parfaitement avec un acide nucléique pourrait tout de même fonctionner correctement. Passons sur la préparation des échantillons car beaucoup de virus ont un matériel génétique constitué d’ARN qu’il faut transformer en ADN par une opération maintenant routinière et il faut éviter que l’ADN soit malencontreusement détruit par des activités enzymatiques indésirables présentes dans l’échantillon analysé.
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Bref, une fois cette amplification par PCR terminée le mélange est analysé dans un séquençeur automatique et le tour est joué. Sans entrer dans les détails complexes de la technique développée par Lipkin la spécificité, les faux-positifs et le traitement des échantillons ont été optimisés ainsi que le logiciel d’analyse des résultats du séquençage pour atteindre des résultats rapides et fiables car souvent, en milieu hospitalier la vie d’un malade peut dépendre de la rapidité d’un diagnostic. Lipkin a appellé sa technologie VirCapSeq-VERT ou plateforme de séquençage de virome de vertébrés, virome signifiant la population de virus rencontrés seulement chez les mammifères. N’importe quel échantillon biologique peut être analysé en toute confiance pour un prix relativement modique de l’ordre de 60 dollars, le système automatisé permettant d’analyser en parallèle jusqu’à 21 échantillons. Belle avancée dans le diagnostic clinique !
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Source : http://mbio.asm.org/ Illustration PCR : Wikipedia
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http://www.illumina.com/systems/sequencing-platform-comparison.html?sciid=2014107IBN2
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https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/09/30/5713/

La glace de la mer arctique est encore trop épaisse pour des parcours réguliers de transport maritime par l'intermédiaire du passage du Nord-Ouest

29 septembre 2015
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Malgré le changement climatique, la glace de mer dans le Passage du Nord-Ouest (PNT) reste trop épaisse et perfide pour qu'il soit un itinéraire de navigation dans l'Arctique commerciale régulière pendant de nombreuses décennies, selon une nouvelle étude de l'Université York.
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Avant cette recherche, il y avait peu d'informations sur l'épaisseur de la banquise dans le PNT, qui serpente à travers l'archipel Arctique canadien. Pourtant, à côté de la couverture de glace et le type, épaisseur de la glace de la mer joue le rôle le plus important dans l'évaluation des risques maritimes et prédire la débâcle.
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« Alors que tout le monde regarde seulement à l'étendue de la glace ou de la région, parce que c'est si facile à faire avec les satellites, nous étudions l'épaisseur de la glace, qui est importante pour évaluer l'évolution globale du volume de glace et aide à comprendre pourquoi et où la glace est plus vulnérable à l'été de fondre, », dit le chercheur principal York professeur Christian Haas, la Chaire de recherche du Canada pour Arctic Sea Ice géophysique.
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Le document de recherche, « Ice épaisseur dans le Passage du Nord-Ouest », a été publié dans la revue Geophysical Research Letters .
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, ont mesuré l'épaisseur de glace de première année et sur plusieurs années dans l'archipel Arctique canadien à l'aide d'un avion équipé d'un sondeur d'induction électromagnétique ou un oiseau EM. Ils ont sondé la glace en avril et mai 2011, puis en 2015. Il est considéré comme la première évaluation à grande échelle de l'épaisseur de la glace dans la région.
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Les enquêtes trouvent une modale épaisseur de 1,8 à 2 mètres dans la plupart des régions de la PNT et moyenne épaisseur comprise entre deux et trois mètres. Glace provenant de l'océan Arctique, a montré une épaisseur moyenne de plus de trois mètres en moyenne. Certaines régions de la glace pluriannuelle contenaient beaucoup glace plus épaisse, déformée qui a plus de 100 m de large et de plus de quatre mètres d'épaisseur.
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« Il s'agit de la première telle enquête dans le Passage du Nord-Ouest, et nous avons été surpris de trouver cette glace plus épaisse dans la région à la fin de l'hiver, malgré le fait qu'il y a d'eau plus ouvert ces dernières années au cours de la fin de l'été, » dit Haas. « Ce souligne l'importance de la glace de transport de l'extrême-Arctique et faire fondre le processus au cours de la saison du printemps, qui critique dépendent de conditions climatiques et leur impact sur la fonte de la glace épaisse. »
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Bien que les résultats ont été obtenus en fin d'hiver lorsque aucun navire n'empruntent la route, ils seront impact comment dislocation des glaces et les glaces l'été développent sont actuellement prévus et aident la prévision de l'ouverture et la navigabilité de la prévision numérique du temps pendant l'été. Il affectera également comment les dangers de la glace de mer sont évalués au cours de la saison de navigation et fournissent des données de base à l'avenir.
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Le PNT, composé d'une série de golfes, de détroits, de sons et de canaux qui relient la mer de Beaufort à l'Ouest avec la baie de Baffin, dans l'est, est une route beaucoup plus courte pour l'acheminement de marchandises entre le Pacifique et les régions de l'Atlantique que les canaux de Suez et de Panama. Pour l'instant, la couverture de glace cette année estivale annuelle minimale échelle de l'Arctique est le quatrième plus bas sur dossier, couverture similaire est faible dans la prévision numérique du temps, selon les informations fournies par le Service canadien des glaces.
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Comment les changements climatiques affecteront la glace d'été dans la prévision numérique du temps à l'avenir, cependant, est difficile à prédire, explique Haas. Plus de fusion pourrait causer plus de glace pluriannuelle de l'océan Arctique à la dérive dans le PNT, rendant moins ou plus du tout praticable.
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mardi 29 septembre 2015

Transition énergétique : nous allons droit dans le mur

Un nouveau rapport dévoile la catastrophe annoncée en matière d’énergie renouvelable.
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Par Jean-Pierre Riou.
. La loi sur la transition énergétique a été publiée le 18 août 2015. Après des mois de débats intenses, elle guide désormais la marche forcée du développement des énergies renouvelables, (EnR) promesse phare du gouvernement prétendant concilier les 3 priorités fondamentales que sont : la maîtrise des coûts, la sécurité d’approvisionnement et la réduction des émissions de gazcarbonique.
Les signaux d’alertes se multipliaient pourtant, établissant que les hypothèses sur lesquelles la politique énergétique européenne avait été échafaudée avaient été, depuis, cruellement démenties par les faits.
À peine un mois plus tard, ce 17 septembre, France Stratégie publiait un nouveau rapport confirmant ses précédents avertissements et permettant d’entrevoir le mur vers lequel nous précipite désormais le développement annoncé des énergies intermittentes.
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1°) Maîtrise des coûts
Selon ce rapport, le développement des EnR augmentera durablement le prix de l’électricité et la précarité énergétique. Ce qui a le mérite d’être clair et sans ambigüité.
Cette analyse est d’ailleurs confirmée par les faits : selon l’analyse d’Evan Mearns, la puissance éolienne/photovoltaïque installée par habitant de chaque État membre de l’EU est strictement corrélée avec son prix du KWh.
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Willis Eschenbach détaille la même analyse au niveau mondial.
Il convient, d’autre part, d’attirer l’attention sur le double paradoxe de la prétendue « compétitivité » des énergies renouvelables intermittentes que sont éolien et photovoltaïque :
1° Celles-ci étant constamment présentées matures et compétitives, pour quelle raison ont elles donc encore besoin de tarif d’achat préférentiel et, par-dessus tout, d’obligation d’achat ?
2° Lorsqu’on on évoque leur compétitivité, quelle est la signification de la comparaison entre leur production aléatoire et des MWh pilotables en fonction des besoins de la consommation.
En effet, si leurs coûts de production sont effectivement comparables, le service rendu est sans commune mesure, leurs productions aléatoires nécessitant des moyens supplémentaires concernant le renforcement des interconnexions, les capacités de stockage, les capacités de back up et la flexibilité de la consommation (smart grids), dont chacun représente une charge financière additionnelle dédiée à pallier les conséquences de leur intermittence.
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2°) Maîtrise des émissions de gazcarbonique
France Stratégie énonce clairement : « L’objectif en matière d’énergies renouvelables n’a que peu ou pas de rapport avec le changement climatique. Les énergies renouvelables actuelles ont un impact négligeable sur les émissions globales…» (p 104)
De fait, le rapport Mc Kinsey annonçait l’échec actuel de la politique énergétique allemande en matière de réduction des émissions. Malgré une puissance renouvelable intermittente supérieure à tout notre parc nucléaire, l’Allemagne ne parvient toujours pas à réduire ses émissions et reste, et de loin, le plus gros pollueur européen.
Ainsi que l’illustrait récemment le tweet de Luis B Aramburu, on ne constate que 3 solutions qui parviennent à éviter les émissions de gazcarbonique de la production d’électricité : l’hydraulique, le nucléaire…ou la combinaison des 2, la France faisant figure de modèle en la matière.
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Concrètement, la Norvège est parvenue à 99% d’électricité d’origine hydraulique, tandis que dans l’U.E, seule la Suède, qui combine hydraulique (45%) et nucléaire (40%), produit le seul KWh de l’U.E moins émetteur de gazcarbonique que le KWh français (77% d’énergie nucléaire et 12% d’hydraulique).
Mais la Suède a surtout réussi à réduire ses émissions dans tous les autres secteurs que celui production d’électricité. Selon Irene Inchauspe, dans L’Opinion, la répartition de l’argent public a tenu compte de la publication du rapport de son Académie Royale des Sciences qui dénonçait, en 2012, le gaspillage représenté par les subventions aux éoliennes, « qui pourraient être plus intelligemment utilisées pour diminuer la consommation de fossiles dans les transports ».
Que dire pour la France, dont l’objectif contraignant est de réduire ses émissions totales de gazcarbonique de 40% par rapport à 1990 où elles s’élevaient à 438 millions de tonnes… et dont le secteur de production d’électricité n’en a émis que 19 millions en 2014 !
Bien curieux cœur de cible de la loi sur la transition énergétique et pour les milliards d’euros prévus pour le soutien de l’industrie éolienne, qui s’avère, de surcroit, incapable de réduire ces « infimes émissions ».
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Pendant ce temps, les champions de l’éolien que sont l’Allemagne, l’Espagne ou le Danemark se disputent le prix du KWh le plus émetteur de gazcarbonique
On connait pourtant le discours officiel, ainsi traduit dans Observ’er p. 6 : « Finalement, soyons clairs : pour que le réchauffement climatique reste bien en dessous des 2 °C, les pays du monde entier doivent au plus vite adopter massivement les énergies renouvelables ».
On aimerait des analyses…ou plus exactement, on les a mais elles démontrent le contraire !
Sécurité d’approvisionnement
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France Stratégie constate, dans ce même rapport, une surcapacité évidente des moyens de production en Europe qui provoque un effondrement des prix sur le marché de gros (p. 11), alors que :
« Dans le même temps, les prix pour les consommateurs finaux ne cessent d’augmenter, en raison notamment des aides aux énergies renouvelables, des taxes et des coûts de réseau, avec pour conséquence une menace sur le pouvoir d’achat des ménages et sur la compétitivité des entreprises ».
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Et malgré cette surcapacité et une demande stabilisée et appelée à être réduite, le rapport considère la sécurité d’approvisionnement menacée à long terme, en raison de l’impact de l’insertion de fortes quantités d’EnR. (voir développement p32)
La gestion du très court terme entraînant également un « nombre d’acteurs qui a explosé, très faiblement coordonnés alors que sont impliquées des milliers de sources de production aléatoires ».
Le système doit ainsi faire face à des situations critiques qui menacent l’équilibre du réseau :
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Pour évacuer les productions aléatoires indésirables, l’Allemagne a recours aux exportations et brade son électricité à des prix parfois même négatifs, tandis qu’elle est incapable de véhiculer sur ses propres lignes la surproduction de ses éoliennes du nord vers les zones industrielles du sud et utilise le réseau français gratuitement en le fragilisant par ces flux de transit (loop flows).
Le renforcement du réseau européen est ainsi rendu nécessaire à 80% par les énergies renouvelables et estimé par l’Entso-E, à 104 milliards d’euros.
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(Le rapport Derdevet annonçait, quant à lui, les sommes de 200 milliards d’euros pour les lignes de transport et 500 milliards pour celles de distribution dans les 10 prochaines années.)
Le rapport illustre cette production indésirable par le graphique ci-dessous.
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La fragilisation du réseau est textuellement décrite en ces termes : « L’apparition de flux de transit (« loop flows ») comme ceux engendrés par l’implantation massive d’éoliennes dans le nord de l’Allemagne et le retard pris dans la construction de lignes à haute tension vers le sud saturent parfois les réseaux des pays voisins en les fragilisant (voir figure ci-dessous). Ces pays ne sont par ailleurs pas rémunérés pour le service qu’ils rendent à l’Allemagne, le solde des transits étant nul à leurs frontières.
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Pour éviter les risques de blackout, la République tchèque a ainsi averti qu’elle
envisageait de pouvoir bloquer tout nouvel afflux d’électricité renouvelable susceptible de
provoquer une panne sur son réseau grâce à la construction d’un transformateur
déphaseur géant réglant la puissance entrante admissible, qui doit être mis en service
d’ici 2017. La Pologne compte également installer de tels équipements à la frontière avec
l’Allemagne. »
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On ne peut que déplorer que les milliers de km de nouvelles lignes H.T. prévues en France pour permettre l’intégration des énergies intermittentes, le semblent également pour pallier la saturation de notre réseau par l’Allemagne dont la population refuse ces lignes pour des raisons sanitaires.
Le rapport conclut sur la sécurité en ces termes :
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« Pour garantir la sécurité d’approvisionnement, l’équilibre du système électrique doit être
assuré à toutes les échelles de temps, aussi bien dans la milliseconde que pour
plusieurs années. Le développement de quantités importantes d’EnR, principalement
intermittentes, fragilise le système électrique européen :
− à long terme, car les conditions favorables à l’investissement ne sont plus réunies ;
− à très court terme, car les risques de blackout augmentent face aux aléas plus
nombreux et à la difficulté accrue d’effectuer le suivi de charge. »
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En introduction, le rapport reprochait à cette politique énergétique de se contenter de bonnes intentions et n’avoir pas su quantifier des objectifs concrets afin d’opérer les nécessaires arbitrages selon les priorités.
Mais comment arbitrer quand le discours officiel semble percevoir des points forts là où se situent les failles du système ?
Marcherait-on sur la tête ?
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lundi 28 septembre 2015

Poutine sur les révolutions « démocratiques » : Est-ce que vous comprenez ce que vous avez fait ?

lun., 28 sept. 2015 20:32 UTC

Vladimir Poutine s'adresse à l'Assemblée générale des Nations unies à New York le 28 septembre 2015.
Le président russe s'est rendu le 28 septembre à New-York pour participer à l'AGNU après 10 ans d'absence. La 70e session risque de prendre l'allure d'un véritable parcours du combattant compte tenu de l'instabilité géopolitique mondiale.

Lors de son intervention, Vladimir Poutine a évoqué les révolutions «démocratiques» au Moyen-Orient et les conséquences qu'on subit dorénavant «sous la forme de vagues de migrants fuyant les régions ravagées par la guerre et cherchant une vie meilleure en Europe». Dans le même temps, les terroristes ont pris de plus en plus de pouvoir dans les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. Il a précisé que malgré la Charte de l'ONU «les droits de l'Homme avaient été violés massivement».


«Est-ce que vous comprenez ce que vous avez fait ? Personne n'y répondra. Au lieu du triomphe de la démocratie, nous voyons la violence et le désastre social, personne ne pense aux droits de l'Homme et aux droits à la vie», a-t-il souligné.

«Une politique basée sur l'exceptionnalisme n'a pas été abandonnée»

Le président russe a aussi parlé de l'apparition du terrorisme dans les régions ravagées par la guerre.

«Il est maintenant évident que le vide de pouvoir laissé dans les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord a mené à l'apparition des extrémistes», a conclu Poutine.

«Il est hypocrite de parler de menace terroriste internationale en fermant les yeux sur la manière dont laquelle ces terroristes reçoivent de l'aide», a-t-il souligné en parlant des groupes terroristes qui sèment le chaos à travers le monde.

«Il est également mauvais d'essayer de recruter des groupes dans un but politique et puis se débarrasser d'eux», a-t-il poursuivi.

«Si vous agissez de cette manière, je voudrais vous dire : messieurs, vous traitez avec des gens cruels. Mais ils ne sont pas primitifs ou stupides - ils sont aussi intelligents que vous. Qui manipule qui?»

«La Russie a toujours lutté contre le terrorisme et nous accordons maintenant de l'assistance militaire et technique à l'Irak, à la Syrie et à d'autres pays encore»

Vladimir Poutine a aussi précisé que seules les troupes gouvernementales et les Kurdes «combattaient réellement Daesh». Ainsi, «c'est nous qui ne sommes pas capables de tolérer cet état de choses dans le monde», a-t-il expliqué.

Le président russe a notamment évoqué les actions de la coalition menée par les Etats-Unis et les frappes aériennes de la France annoncées le dimanche 27 septembre. D'après lui, les actions entreprises sans un mandat des Nations Unies pourraient détruire le système des relations internationales. «La Russie est prête à travailler sur la base d'un consensus large pour le développement futur de l'ONU avec tous ses partenaires. Mais nous croyons que les tentatives de gâcher l'autorité et la légitimité de l'ONU sont extrêmement dangereuses. Cela pourrait mener à la faillite de l'architecture entière des relations internationales», a-t-il mis en évidence.

«On ne doit pas jouer avec les mots, les manipuler - tous les termes de la loi internationale doivent être clairs et transparents», a conclu le président russe.

«Les pays musulmans joueront un rôle clé dans la coalition contre Daesh»

«La Russie présidera prochainement le Conseil de Sécurité, et appellera à une rencontre pour négocier et coordonner les efforts entrepris contre Daesh et d'autre groupes terroristes. Nous sommes convaincus d'analyser les menaces, de discuter d'une résolution pour unir toutes les forces contre Daesh. Tous ces efforts seront basés sur la Charte de l'ONU», a déclaré le président Poutine.

«Nous devons unir nos efforts sur la base de la loi internationale et créer une large coalition internationale contre le terrorisme - qui ressemble à la coalition contre le nazisme - nous pourrions rassembler des forces diverses. Les pays musulmans joueront un rôle clé dans cette coalition, comme c'est une région musulmane qui est touchée par Daesh».

Il a aussi précisé que «toutes les décisions prises contre la Charte de l'ONU devaient être rejetées». D'après le président Poutine, dans ce cas, «on n'aura pas besoin de nouveaux camps de réfugiés».

«Nous devons restaurer un gouvernement en Libye, soutenir le gouvernement irakien et accorder une aide réelle au gouvernement légitime de la Syrie», a-t-il poursuivi.

«Une volonté de revenir aux idées de la Guerre froide demeure parmi certains de nos collègues»

«La paix, la stabilité du monde sont des objectifs clés de la communauté internationale et de l'ONU. Néanmoins, une volonté de revenir aux idées de la Guerre froide demeure parmi certains de nos collègues. Ils continuent leur expansion militaire malgré les promesses faites à l'OTAN», a souligné Vladimir Poutine.

Le président russe a aussi évoqué la crise ukrainienne lors de son discours.

«La situation en Ukraine est une crise géopolitique, où le mécontentement face aux autorités a été utilisé pour déclencher une guerre civile. C'est seulement par la mise en œuvre complète et fidèle des accords de Minsk-2 que nous pourrons faire cesser le massacre et sortir de l'impasse. Dans ce cas, l'Ukraine se développera comme un état indépendant, avec la sécurité collective et une coopération économique», a-t-il conclu.
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http://fr.sott.net/article/26481-Poutine-sur-les-revolutions-democratiques-Est-ce-que-vous-comprenez-ce-que-vous-avez-fait

« Crise » climatique, épisode 10 : Et si le mouvement écolo-malthusien avait tout faux ?

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Ce montage idéologique est, malheureusement pour les écologistes, totalement faux et le but de ce billet est de le démontrer en s’inspirant largement de l’exemple des USA. Cet exemple est d’ailleurs parfaitement approprié car les USA sont le premier émetteur de carbone du monde et la population du pays continue à croître grâce à l’immigration malgré un taux de fertilité global de 1,86 naissances par couple. Il faut donc examiner point par point les faits plutôt que de déclarer que la planète et son climat sont en péril sur la base d’un a priori idéologique infondé.
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Considérons comme premier fait les forêts. Depuis le milieu du XIXe siècle les forêts ont cessé de décroître en raison de l’usage du charbon puis du gaz de ville autrement appelé « gaz à l’eau » et enfin du pétrole et du gaz naturel. Aux USA l’arrêt de la déforestation débuta aux alentours de 1900 quand on inventa la créosote pour éviter que les traverses de chemin de fer ne pourrissent en quelques années. En Europe, les forêts étaient encore utilisées pour cuire le pain et se chauffer mais au cours des années 20 et 30, le gaz de ville fut jugé plus facilement utilisable que le bois par les boulangers des grandes villes et la demande en bois déclina. De même le chauffage domestique fit de plus en plus appel au charbon. Aujourd’hui si Franklin Roosevelt revenait se promener en Pennsylvanie ou dans le Connecticut il ne reconnaîtrait pas les paysages car ils sont maintenant recouverts de grands arbres … L’exploitation des forêts obéit à la loi fondamentale du commerce, celle de l’offre et de la demande. Quand l’offre fut remplacée par le gaz et le charbon les coupes claires des forêts nord-américaines cessèrent et aujourd’hui le mouvement s’amplifie en raison de la diminution de la surface des exploitations agricoles pour des raisons qui seront exposées ci-après.
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La principale utilisation du bois reste aujourd’hui le papier-carton et le recyclage de mieux en mieux organisé a depuis une dizaine d’années permis un arrêt de la progression de l’utilisation du bois dans ce domaine. Enfin la généralisation du courrier électronique a également contribué à cette stabilisation. On a donc atteint un pic d’utilisation du bois et la déforestation tant redoutée des écologistes n’est qu’une apparence. En effet pour un hectare de forêt naturelle remplacée par une plantation, les rendements permettent rapidement d’économiser deux hectares de cette forêt naturelle. C’est le cas au Brésil où les eucalyptus destinés à la pâte à papier remplacent la forêt primaire et produisent 9 fois plus de bois que cette dernière ! Enfin les arbres génétiquement modifiés pour ne plus fleurir chaque année peuvent encore ajouter 30 % d’amélioration au rendement forestier :
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(Sources : FAO, 2013 et World Bank, 2012)
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En France, l’INRA était très directement impliquée dans la mise au point de peupliers transgéniques stériles qui poussaient presque deux fois plus vite que les peupliers normaux en vue de réduire significativement l’exploitation des forêts pour produire de la pâte à papier. Les travaux ont brutalement cessé à la suite de destructions répétées d’essais en grandeur nature et à la suite du tarissement des crédits de recherche sur ordre du Ministère de l’Écologie, belle illustration de l’absurdité de l’idéologie écologiste !
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Prenons maintenant l’exemple de l’agriculture et de l’élevage. La situation est encore plus évidente. Pour le maïs aux USA, entre 1900 et aujourd’hui la production a été multipliée par 6 alors que la surface plantée à diminué de 20 %. De fait la production de maïs surpasse en tonnage la totalité de toutes les autres cultures et élevages aux USA :Capture d’écran 2015-09-14 à 12.19.49
(Source : US Census Bureau)
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En ce qui concerne le maïs et son utilisation pour produire du « carburant vert » il s’agit largement d’une déviation réthorique à des fins de propagande. En effet, depuis l’interdiction du plomb-tétra-éthyle comme additif anti-cliquetage (je ne sais pas si c’est le terme exact), des dérivés synthétiques oxygénés ont d’abord été utilisés comme substituts aux dérivés organiques de plomb. Or la production de ces produits, entre autres le ter-butyl-éthyl-éther, se sont révélés beaucoup plus coûteux que l’alcool (éthanol) pour relever l’indice d’octane de l’essence. Ajouté dans une proportion de l’ordre de 10 % à l’essence de pétrole l’alcool produit massivement à partir d’amidon de maïs est maintenant utilisé comme agent anti-cliquetage dans tous les Etats des USA. La production d’alcool à partir de maïs ou encore de canne à sucre n’est donc pas du tout une démarche « écologique durable » mais elle entre dans la plus pure logique industrielle et financière :
Capture d’écran 2015-09-19 à 17.30.53
(Source : USDA Economic Research Service)
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Pour la pomme de terre, la situation est identique, les rendements ont doublé entre 1970 et 2010 alors que les surfaces mises en culture ont diminué de 20 % et la production a de fait augmenté de 40 %. Ces évolutions ont permis de détourner la production de maïs vers l’alcool utilisé comme additif pour les carburants (voir supra). Il y a donc, comme pour le bois un découplage entre les surfaces utilisées et la production. On assiste exactement à la même tendance pour l’élevage.
Prosaïquement on peut dire que le bétail, les porcs et les poulets sont des « machines » à fabriquer de la viande à partir de productions agricoles. En prenant l’image du nombre de miles parcourus par une automobile avec un gallon d’essence, on peut faire la comparaison suivante : un bœuf ce serait 12 miles, un porc 40 et un poulet 60. La « machine » la plus efficace pour transformer des protéines végétales en viande est à l’évidence le poulet. C’est la raison pour laquelle les parts de marché du poulet on triplé aux USA depuis les années 1970 alors que la consommation de viande de bœuf a stagné durant la même période:
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(Source : USDA)
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L’efficacité des élevages de poulet a par ailleurs permis de réduire les surfaces cultivées en maïs et en soja destinées à ces animaux. On assiste donc à un découplage général entre les besoins de la population en nourriture (ou en bois) et les surfaces arables (et arborables) exploitées. Cette tendance pourrait s’amplifier si on organisait correctement les circuits de distribution et si on revoyait le système législatif des dates de péremption complètement fantaisiste pour diminuer le gaspillage généralisé existant dans les pays de l’OCDE : il y a près d’un milliard d’êtres humains qui ne mangent pas à leur faim alors qu’il se gaspille annuellement 1,3 milliard de tonnes de nourriture dans ces pays, c’est-à-dire l’équivalent de la production agricole de l’Inde ! Le site californien Food Cowboy ( http://www.foodcowboy.com ) s’est spécialisé dans la redirection des aliments supposés périmés des supermarchés et des restaurants vers des organismes caritatifs offrant des repas aux plus démunis – car il y a aux USA près de 50 millions de personnes dépendant de la « soupe populaire » pour survivre sur 91 millions de chômeurs – on oublie trop souvent d’évoquer ce fait dans les statistiques concernant l’économie nord-américaine … L’Europe envisage très sérieusement de modifier les règlementations pour diminuer ce gaspillage scandaleux savamment organisé par les grands groupes de distribution alimentaire et on peut espérer que l’afflux récent et massif de réfugiés vers les pays européens accélérera ce processus. Si le problème du gaspillage était concrètement abordé alors le découplage entre l’utilisation des terres agricoles et les besoins de la population serait encore plus évident.
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Pour en finir avec les secteurs agricoles, de l’élevage et du bois, il est important de mentionner dans ce processus de découplage le reverdissement de la planète (voir le lien) qui contribue au renforcement de ce dernier. On attribue ce reverdissement à un effet conjugué de l’augmentation de la teneur en gazcarbonique atmosphérique puisque ce gaz est le principal « aliment » des végétaux et à l’augmentation, certes infime, de la température moyenne de la planète, quelques fractions de degré seulement par an ces trente dernières années. Cette tendance est exprimée en grammes de carbone immobilisé par an et par mètre-carré et est donc loin d’être négligeable. Ce verdissement global et planétaire à quelques exceptions près est le phénomène écologique le plus important de ces trente dernières années et il est largement passé sous silence car il est la directe conséquence de l’augmentation du gazcarbonique atmosphérique (source : voir le lien) :Capture d’écran 2015-09-14 à 13.16.11
Un autre aspect du découplage entre l’accroissement de la population et l’utilisation des matières premières minérales s’explique par l’apparition par exemple des smartphones et de bien d’autres technologies dites à juste titre intelligentes. La figure ci-dessous est loin d’être anecdotique car elle explique à elle seule l’infléchissement de l’utilisation d’un grand nombre de matières premières industrielles, depuis le papier jusqu’au cadmium en passant par l’aluminium ou le cobalt :Capture d’écran 2015-09-14 à 14.31.05
Parmi toutes les productions industrielles seule l’électricité et les matières plastiques ont continué à progresser en volume depuis la fin des années 70. Il y a donc encore ici un découplage évident. Quant à la mesure, certes approximative, de l’activité économique rapportée à deux marqueurs admis comme fiables, le gazcarbonique et les oxydes de soufre émis dans l’atmosphère, encore une fois, au moins pour les USA, il y a un découplage évident avec la progression du produit intérieur brut comme on peut le voir dans ces représentations de Kuznets (en orangé) décrivant l’état de l’environnement :
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Les émissions de SO2 ont cessé de croître après les années 70 et les émissions de carbone ont atteint un plateau alors que pourtant la population des USA a augmenté de 80 millions depuis cette date. Il y a beaucoup à parier que le développement des véhicules automobiles électriques et hybrides accélérera cette évolution et ce découplage entre l’utilisation des ressources terrestres et le développement.
On se trouve donc devant des faits incontestables et les arguments écolo-malthusiens ne tiennent plus car à l’évidence ils s’appuient non pas sur des faits mais sur des affabulations idéologiques et la preuve se trouve ici ( http://www.europeanfinancialreview.com/?p=1096 ) :
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Contrairement à ce que prétendent les écolo-malthusiens, la population de la planète a tendance à se stabiliser. Certes il faudra encore attendre quelques années pour que l’augmentation de l’espérance de vie ne joue plus son rôle mais à relativement court terme la population mondiale diminuera. Des surfaces considérables de terres arables seront alors rendues à la nature … On est donc loin de l’alarmisme et du déficit planétaire relatif à l’utilisation des ressource de la Terre et loin également d’une possible perturbation climatique liée aux activités humaines.
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Source : Bloomberg et Rockefeller University
http://www.biogeosciences.net/12/653/2015/ doi:10.5194/bg-12-653-2015
http://phe.rockefeller.edu/news/wp-content/uploads/2009/09/SulfurCarbonDecouplingFinal2.pdf
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https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/09/26/crise-climatique-episode-10-et-si-le-mouvement-ecolo-malthusien-avait-tout-faux/

samedi 26 septembre 2015

Les asticots

Ci-contre, photo d'avion ayant rencontré des oiseaux en vol !
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Déjà dans les années 60 apparaissaient des 'trucs étranges venues d'ailleurs' sous la forme insolite autant qu'hilarante de 'soucoupes volantes'. Engins bien-sûrs attribués à des 'êtres venus d'autres planètes' et, qui d'après 'témoins' seraient même verts !
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Çà y est, les 'écologistes' (adultes n'étant jamais allé en écoles qui se prennent pour des professeurs !) étaient lancés ! Mais là, pas de chance, ils se heurtèrent déjà aux scientifiques qui osaient contester ces 'doubles-assiettes-volantes' et leur mode de propulsion. Mais là encore, la célèbre 'NASA' en remettait une couche avec d'autres soucoupes volantes et encore de nouveaux témoins qui l'assuraient au 'journal télévisé'. Puis vinrent des films de sciences-fiction où là - effectivement - des 'petits hommes verts' (opposés au 'Géant vert' ?) faisaient la fiesta (avec des billets verts ?) jusqu'à 'Mars Attack' où ils étaient trop bien réussis pour en convaincre tout le monde que ce type d'extraterrestre n'existera jamais !
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Puis, les hologrammes reprirent de l'actualité le 11 Septembre 2001 à New-York sous forme maintenant plus constructives et admissibles d'avions. Oui mais, ces 'avions' (qui n'étaient pas censés être extraterrestres et donc en bon vieux aluminium comme tous les autres Boeing) ont réussi la très haute performance d'entrer dans des immeubles sans ralentir ! et, de plus, de les perforer au point de disparaître complètement dedans en... sciant les piliers verticaux en acier comme de traverser le béton armé des constructions ! Alors là: chapeau ! Même les constructeurs d'avions du monde entier ainsi que les architectes qui s'y connaissent en performance des métaux n'en revenaient pas ! Pas de blague ! Les vidéos existent encore sur Internet !
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Puis, toujours la Nasa, publia conjointement des images satellites des pôles où la glace aurait fondu (sur des milliers de kilomètres carrés) et, des textes qui annonçaient ce qui allait arriver: la mer allait monter ! (sur quoi ? hahaha !). Mais là encore, malgré toujours le soutien inconditionnel des 'écologistes', la mer refusa de monter ! Une honte ! Mais que fait la police ?!
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Puis, vint l'époque où (çà, fallait le trouver pour faire le rapprochement) ces 'hommes verts' qui 'attaquaient l'Amérique (en réalité: seulement N-Y !) étaient donc des: islamistes ! Islamistes/drapeau vert/libye. Oui mais, ces écolos aux 'Armes de Destructions Massives' allaient maintenant s'attaquer à toute l'humanité (pas le journal) qui osait rejeter du gazcarbonique alors qu'il est si bon pour les arbres. Oui mais, dans le "Nous ne respirerons que de l'oxygène" il n'est pas écrit que l'on devrait tous se suicider pour éviter de mourir ni de faire partager ce geste salvateur avec sa descendance. Donc, oui au rejet du bon gazcarbonique (qu'insufflent les secouristes dans les poumons des victimes d'asphyxie) a condition... de payer !
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Donc, faire appliquer la règle du 'pollueur-payeur'. Sauf peut-être que d'autres... ne l'entendraient pas de cette oreille !
ou d'accuser de faux pollueurs:
et de remplacer la sale vapeur d'eau qui sort des cheminées des centrales nucléaire par de la bonne fumée bien noire du charbon-qui-tue ! Ou, de faire 'de l'énergie verte' ! (menthe-à-l'eau ?), de l'énergie gratuite (comme au bon vieux temps des esclaves) a condition de payer et de tuer des millions (milliards ?) d'oiseaux et d'abeilles chaque jour avec des pales d'éoliennes ! Là, effectivement, ça se bouscule moins à la mecque des écologistes !
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Donc, en conclusion, on attend toujours les extraterrestres (qui viennent et qui se barrent sans dire un mot après avoir parcouru des milliards de kilomètres !), la mer de monter (c'est plus de 70% de couverture planétaire !), et, l'énergie gratuite promise par les verts qui ruinent les cons qui en ont acheté !

vendredi 25 septembre 2015

Nucléaire : ses 7 points forts

Par Michel Gay,
le 25 septembre 2015 dans Énergie
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Le nucléaire a clairement plus d’inconvénients que d’avantages. Vraiment ? 7 raisons de penser autrement.
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L’affirmation péremptoire émanant d’antinucléaires : « le nucléaire a clairement plus d’inconvénients que d’avantages » jeté en pâture aux Français, et principalement aux journalistes, est-elle fondée ?
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Regardons d’un peu plus près ce jugement sans appel qui nécessite d’être nuancé :
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Les aspects économiques
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Le nucléaire permet de produire en France de l’électricité tarifée qu’EDF doit vendre à 42 €/ mégawattheures (MWh) à ses concurrents, suivant la loi NOME(2), soit un tarif très bas en Europe. À titre de comparaison, les prix de rachat subventionnés pour l’éolien sont à plus de 90 €/MWh en 2015, soit environ le double, sans inclure la gestion de l’intermittence et le stockage. Pour l’éolien en mer, les prix s’envolent à plus de 200 €/MWh, soit environ cinq fois plus cher, et le prix moyen d’achat du photovoltaïque prévu en 2015 par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) est de plus de 390 €…
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De plus, il est difficile, voire impossible, d’obtenir le suivi annuel de production réel d’un parc éolien ou photovoltaïque et ses coûts (secret commercial paraît-il).
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Les risques
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Toute industrie présente des risques mais le nucléaire est cependant un des modes de production d’électricité les moins létaux (moins que le solaire et que l’éolien). Il ne manque pas de données mondiales sur le sujet dans des sites internationaux objectifs…
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Il ne faut pas se fier uniquement aux chiffres artificiellement fabriqués des antinucléaires qui voient des milliers, voire des millions de décès virtuels après l’accident de Tchernobyl. Des médecins allemands et français commencent à déceler également des foules de traumatisés par les infrasons émis par les « moulins » géants !
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La corruption
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En Allemagne, des citoyens se groupent en sociétés pour exploiter une éolienne. Ils récupèrent ainsi la subvention qu’ils payent, comme tous les autres contribuables, sous forme de taxes. Ce n’est pas le cas en France, sauf chez Enercoop. En Italie, la mafia est prête à saisir toutes les opportunités pour engranger des subventions publiques. En France, le nucléaire est contrôlé par l’État (84% d’EDF, 86 % d’Areva, 100% du CEA).
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En revanche, il était inscrit sur le site de la société Poweo qu’elle était détenue par des fonds autrichiens et luxembourgeois, et qu’elle investissait en France pour bénéficier des subventions européennes. Depuis, les investisseurs ont changé, et le site internet aussi.
Supprimer les subventions supprimerait aussi, illico, la corruption.
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La pollution
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Une centrale nucléaire électrogène rejette moins de radioactivité qu’une centrale à charbon pour la même production d’électricité. La politique française de traitement du combustible nucléaire remplit les conditions du développement durable, bien avant qu’on en fasse un dogme, en recyclant une partie du combustible, en conditionnant les déchets de façon sûre et en les stockant définitivement par stockage géologique, dans de l’argile à 500 mètres sous terre.
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La dépendance de l’étranger
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Le coût du combustible de base, l’uranium, représente seulement 1% du prix de l’électricité vendue aux particuliers. Contrairement au pétrole, il y a des gisements d’uranium un peu partout dans le monde, et suffisamment pour plusieurs milliers d’années avec les réacteurs surgénérateurs ; ils utilisent tout l’uranium, et pas seulement les 0,7% d’uranium 235 qu’on trouve dans l’uranium naturel, comme actuellement.
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De plus, la France a déjà sur son territoire assez d’uranium pour alimenter des réacteurs de quatrième génération pendant des millénaires.
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Une industrie non adaptée à un monde qui change
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Le site de Greenpeace France protestait contre les lignes à haute tension qui étaient attribuées à la production centralisée du nucléaire. Pas de chance, en Allemagne, c’est pour les éoliennes qu’il faut en construire de nouvelles…
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La délocalisation des emplois
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Le nucléaire français est une industrie quasiment nationale. Il reste à espérer que les éoliennes et les panneaux photovoltaïques (PV) soient fabriqués en France, et aussi les mâts, les pales, les pièces de turbine, les électroaimants…
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Au nom de la transparence, les entreprises travaillant dans le secteur des énergies renouvelables devraient faire apparaître sur leur site internet :
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leurs comptes annuels et leurs bilans financiers (facturations des clients, factures et localisation des fournisseurs, salaires et charges sociales des employés, subventions reçues)
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le bilan gazcarbonique annuel de leur activité (exploitation de matériel de travaux publics, production de ciment pour les travaux d’ancrage, fabrication de panneaux photovoltaïques, élaboration d’aciers et matériaux divers)
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les liaisons supplémentaires occasionnées en haute et basse tensions (en indiquant celles qui sont enterrées)
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Lorsque des comparaisons objectives et des présentations transparentes seront disponibles, alors, comme pour le nucléaire régi par les principes de la loi Transparence et sûreté nucléaire, ce sera clair, aussi, pour les énergies renouvelables.
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1) À partir d’une lettre de Patrick Michaille (animateur du GASN ( www.energethique.com) au président d’Enercoop Bretagne Markus Kauber. ?
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2) La loi n° 2010-1488 du 7 décembre 2010 portant organisation du marché de l’électricité, dite loi NOME : Nouvelle organisation du marché de l’électricité. ?
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jeudi 24 septembre 2015

Il est une vérité qui dérange, mais les fanatiques de réchauffement global sont à blâmer pour le diesel fiasco mortel

Par Stephen Glover pour le Daily Mail
24 Septembre ici à 2015
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Au milieu de tous les rapports de gréement de Volkswagen de tests d'émissions sur ses voitures diesel, l'une vérité qui dérange a été négligé par la BBC et de nombreuses organisations de médias. Il est que nous devons en grande partie la prévalence de ces pièges mortels à la tyrannie pernicieuse du lobby vert.
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Qu'ils sont des pièges mortels ne peuvent guère être nié. Ils crachent beaucoup plus d'oxyde d'azote et le dioxyde d'azote que les voitures à essence, les deux gaz sont potentiellement dommageable, et 22 fois plus de particules - les minuscules particules qui pénètrent les poumons, le cerveau et le cœur.
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Selon Martin Williams, professeur de recherche sur la qualité de l'air au King College de Londres, les voitures diesel représentent environ 5 800 décès prématurés par an dans le seul Royaume-Uni. D'autres experts ont mis encore plus la figure.
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Diesels sont également responsables de la plupart des augmentations alarmantes pollution de l'air dans nos grandes villes, un souci particulièrement grave pour les centaines de milliers de personnes qui souffrent d'asthme.
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Dans une société bien ordonnée, vous pourriez vous attendre que le gouvernement ait découragé la prolifération des véhicules diesel. En fait, Egged ou intimidé par les Verts et le changement climatique fanatiques, les politiciens au cours des 20 dernières années ont fait exactement le contraire. Il semble difficile de croire, je sais, mais il est vrai.
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Gulled
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Il y a vingt ans, les voitures diesel représentaient une infime minorité. Mais suite à la signature du Protocole de Kyoto en 1997, la plupart des pays occidentaux, y compris la Grande-Bretagne, ont été légalement tenus de réduire les émissions de dioxyde de carbone - alléguée par certains pour provoquer le changement climatique - de 8 % au cours des 15 années suivantes.
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Les voitures diesel produisent un peu moins - mais seulement légèrement - gazcarbonique que celles à essence. En 2001, le gouvernement travailliste a introduit un nouveau régime fiscal dans lequel les voitures ont été taxés en fonction de la quantité de dioxyde de carbone qu'ils produisent, un développement qui a favorisé énormément diesel sur l'essence. (Obligation à la pompe a été le même pour l'essence et le diesel depuis 2000.)
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Gordon Brown, chancelier, a également introduit des incitations fiscales pour encourager les acheteurs de voitures de société pour repulper pour le diesel. Dans l'UE, les constructeurs automobiles ont été encouragés à développer des modèles diesel.
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En conséquence, environ la moitié des voitures neuves en Grande-Bretagne sont des diesels maintenant. Dans certains pays européens comme la France et l'Italie, où il y a eu des incitations similaires, la proportion est encore plus élevée.
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Lors de l'achat récemment une nouvelle voiture, je suis attiré par un moteur diesel en partie parce que sa taxe annuelle a été de seulement 40 £, en comparaison à 150 £ pour la version essence, sinon identiques. Heureusement, ma femme, qui avait lu sur les effets polluants des moteurs diesel, m'a rejetée. Même moi, je l'avais été presque dupe par les lobbyistes verts et les flatteries des hommes politiques à faire quelque chose que je l'aurais regretté.
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Vous pouvez dire que les ministres ne savaient pas que les diesels déchargent émissions dangereuses - mais vous auriez tort. Un rapport de 1993 publié par le ministère de l'Environnement était pleinement conscient des effets potentiellement mortels de voitures diesel.
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Un haut fonctionnaire, qui a travaillé pour le ministère des Transports à l'époque, est cité dans The Guardian le journal d'hier comme disant: «Nous ne sommes pas dans ce somnambulisme. Pour être totalement réductionniste [ie, dans les termes les plus simples], vous parlez de tuer des gens aujourd'hui plutôt que de sauver des vies demain.
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En d'autres termes, si ce mandarin est d'être cru, il a été jugé préférable de Whitehall à accepter les décès inévitables de plusieurs milliers de personnes à la suite de la promotion de diesels en contrepartie de la plus-value à long terme espéré de sauver un nombre inconnu des vies à un certain moment dans l'avenir comme une conséquence de la réduction des émissions de dioxyde de carbone.
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Est-ce pas fou ? Et immorale ? En premier lieu, la Grande-Bretagne ne représente que 2 pour cent de toutes les émissions mondiales de gazcarbonique d'origine humaine, donc une petite réduction de ce montant est peu probable pour éviter la catastrophe qui le changement climatique fanatiques croient est autour du coin. Et, en second lieu, il est loin d'être clair que toute l'Armageddon se trouve dans le magasin pour l'humanité.
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Harcèlement
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Je ne suis ni un changement climatique fanatique, ni ce que l'on appelle de façon injuste un «négationniste». Mais le fait qu'il n'y a eu aucune augmentation enregistrée de la température mondiale au cours des 17 dernières années - une période pendant laquelle les émissions de carbone ont grimpé en flèche en raison de la croissance économique rapide de pays comme la Chine et l'Inde - me donne à penser que nous devons traiter plus revendications hystériques du lobby vert avec prudence.
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Mais ce ne sont pas un espace de débat rationnel. Si elle l'était, les politiciens auraient pas cédé à la intimidation des extrémistes qui les ont persuadés de mettre les effets théoriques du changement climatique avant que les effets dommageables réels et avérés de pompage oxyde et de dioxyde d'azote et de particules cancérigènes.
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Il est vrai, bien sûr, qu'au cours de la dernière décennie, les constructeurs automobiles ont réussi à réduire ces gaz désagréables émises par les moteurs diesel, mais ils ne les ont pas éliminé. Voilà pourquoi Volkswagen se trouve la cuisson de la preuve, et en essayant de tromper les autorités américaines en croyant que ses voitures déchargent beaucoup moins d'oxyde d'azote que ce qu'ils font réellement.
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En effet, il est l'une des ironies de cette histoire que l'Amérique - qui, à l'indignation du changement climatique hall, n'a pas ratifié le Protocole de Kyoto en raison d'un certain scepticisme sur le changement climatique d'origine humaine - est loin sévère sur la pollution des véhicules que tout autre pays européen, y compris la nôtre.
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Ont-ils pas obtenu, il l'inverse non? Un bébé poussé par sa mère dans un buggy, un cycliste et même un piéton ordinaire sur le trottoir d'une rue animée sont exposés à des risques inutiles en raison des dangers complètement prévues de véhicules diesel.
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Et si vous êtes le propriétaire irréprochable d'une voiture diesel, qui est susceptible de causer des dommages à d'autres personnes innocentes, vous êtes en droit de sentiment que vous avez été induit en erreur par les politiciens faibles d'esprit, qui ont, à leur tour, renoncé à leur bon sens pour une foule bruyante et irraisonnée.
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Cette foule ont obtenu leurs priorités dans une torsion grave. Sûrement écologistes responsables devraient se sont concentrés sur l'ici et maintenant, et contrairement à l'explosion du nombre de voitures diesel. Mais beaucoup dans le mouvement vert ont leurs yeux fixés sur une menace à l'horizon qui peut ou peut ne pas exister, et se soucient beaucoup moins sur les dangers présents.
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Voilà aussi pourquoi la plupart des parcs éoliens les champions exorbitants, qui sont mortelles pour les oiseaux et la cicatrice de la campagne, et pourquoi ils induisent les politiciens souple pour remplacer les centrales au charbon avec ceux de bois beaucoup moins efficaces. De vastes forêts sont abattus, et d'énormes quantités de bois transportés à mi-chemin à travers le monde à un coût considérable pour l'environnement.
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Menace
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Dans leur surdité à différents points de vue - en fait, dans leur intolérance de rang de voix opposées - ces gens me rappellent souvent des fondamentalistes religieux. Ils crient vers le bas, ou cherchent à censurer, ceux qui ne sont pas d'accord avec eux.
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Le malheur est que les médias traditionnels tels que le tout-puissant de la BBC sont eux-mêmes intimidés et docilement de repos, de sorte qu'un changement climatique sceptique très intelligent et bien informé comme l'ancien chancelier conservateur Nigel Lawson est pratiquement exclu des ondes.
Volkswagen a émergé de cette histoire comme un conglomérat retors et indignes de confiance. Mais la plus grande leçon de cette débâcle est que les gouvernements britanniques successifs ont sacrifié les intérêts des citoyens ordinaires comme ils l'ont cédé aux demandes d'une bande de fanatiques dangereux.