- ENTREE de SECOURS -



jeudi 2 avril 2015

Le Merkel d'Allemagne sort comme fondamentalement un Agent américain

le 2 avril 2015
par Eric Zuesse.
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Le mercredi 1er avril, le cabinet de la chancelière allemande Angela Merkel a approuvé une mesure visant à mettre la fracturation hydraulique (les brevets pour lesquels sont détenus principalement par les "grandes entreprises américaines, dont Halliburton, Baker Hughes et Schlumberger") en Allemagne. C'est un prélude non seulement au Président américain secret d'Obama commerce transatlantique & Investment Partnership (faite) pacte avec l'Europe de subordonner les lois nationales et règlements aux panneaux de méga-entreprises transnationales qui sera dominée par des entreprises américaines et qui remplacent les nations participantes environnementales et du travail réglementaires et consommateur protections (et généralement des économies européennes de nuire), mais c'est aussi une étape majeure vers l'Europe du marché de l'énergie de la Russie de se retirer et apportant des compagnies pétrolières américaines et européennes à dominer il y à la place.
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Allemand nouvelles économiques titré le 1er avril, "précurseur de fait : gouvernement fédéral apporte la fracturation hydraulique en Allemagne, « et a indiqué que :
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Le procédé d'extraction (fracturation hydraulique) de gaz de schiste controversée arrive en Allemagne : pour ne pas provoquer de trop grandes manifestations à la maison, le gouvernement fédéral a mis en évidence cette fracturation hydraulique est initialement autorisée que pour des fins de test. Mais en fait, le projet de loi de l'environnement fédéral et le ministère fédéral de l'économie, a approuvé aujourd'hui par le Cabinet, permet également aux ultérieure extraction à grande échelle de gaz de schiste...
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L'intérêt des États-Unis pour un mijotage de conflit continu en Ukraine provoque également des européens craignent que le gaz russe pourrait arrêter et donc conduire l'Europe à renoncer à notre encore une forte résistance contre la fracturation hydraulique. Certains politiciens américains ont des intérêts personnels, tels que le vice-président américain Président Biden, dont le fils travaille pour une entreprise ukrainienne de fracturation hydraulique.
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L'an dernier [agent américain, ami d'Angela Merkel et le Président du Conseil de l'UE, Donald] Tusk a écrit dans une tribune dans le Financial Times que « excessive dépendance énergétique russe » est une faiblesse de l'EU. Actuellement, les pays de l'UE tirent 44 % de notre gaz naturel de Russie et 33 % de la Norvège. … Objectivement, il n'y a aucune raison d'avoir peur des russes : même Angela Merkel a reconnu il y a quelques mois que les Russes ont toujours fidèlement respecté leurs contrats de gaz et sont donc un partenaire fiable.
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Halliburton Baker-Hughes ont fusionné et sont deux grands propriétaires des brevets de la fracturation hydraulique. Schlumberger est troisième. ExxonMobil est un lointain quatrième. Donc, cela pourrait produire un énorme coup de pouce à ces stocks.
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Le fait que l'analyse économique seulement indépendante de l'impact de la faite conclut que, sans aucun doute, il endommagera les économies européennes et surtout augmentera l'inégalité de la richesse à la fois les États-Unis et l'Union européenne, suggère que la maîtrise de l'aristocratie de l'US aristocraties européennes doit être assez forte afin que le faite d'aller de l'avant vers l'approbation de, apparemment, les gens tels que Merkel et Tusk. Merkel a déjà montré qu'elle est l'exécuteur de l'UE d'austérité ("le Consensus de Washington ») sur les résidants en Grèce et en Espagne afin de garantir les paiements aux détenteurs d'obligations de ces pays ; mais dans le cas présent, les aristocrates dont elle purge sont spécifiquement, si ce n'est pas seulement, ceux américain. Et, en particulier, les compagnies pétrolières qui seront les premiers bénéficiaires de sa manœuvre pro-fracking sont principalement américains. Elle vient de l'ex-Allemagne de l'est et, apparemment, déteste la Russie tout comme le fait la CIA connectés Barack Obama.
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Après la réunion du Cabinet, une conférence de presse conjointe s'est tenue avec le premier ministre Arseniy Yatsenyuk de l'Ukraine, dans lequel il a dit et elle a appuyé, que l'Ukraine était prête à rejoindre l'UE et faisait des progrès nécessaires pour éradiquer la corruption et pour autres questions. Il a dit que les seuls obstacles contre qui sont l'agression russe et un manque d'argent de l'Allemagne et des autres nations occidentales. Les deux dirigeants ont déclaré que la ligne de front contre la menace de la Russie est Ukraine, et Merkel a promis de faire ce qui est nécessaire afin d'aider.
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Comme mettre un reportage russe : "rassurer mutuellement dans leur amitié sincère, la haine mutuelle de la Russie et les perspectives brillantes de l'Ukraine étant sur la voie vers l'Europe, les chefs de gouvernement de rappeler leur histoire commune. Yatseniuk à nouveau accusé la Russie de tenter de « privatiser l'histoire de l'Ukraine », se référant au débat sur la participation des Ukrainiens à la victoire sur l'Allemagne nazie. Le premier ministre ukrainien a proposé célébrer le 8 mai comme un jour de réconciliation et de la solidarité européenne."
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10 commentaires:

  1. Capitaliste et juste à la fois ?

    Myret Zaki
    Publié le 2 Avril 2015 à 9:16

    L’idée ne vient pas cette fois d’un candidat à la présidentielle française, mais de l’élite financière. Huit ans après la crise, qu’on croyait oubliée, des milliardaires de la finance veulent réformer le capitalisme.Un discours émerge sur une «morale de marché», où l’Etat ne semble pas jouer de rôle significatif. Cela peut-il marcher ?

    Une morale pour éviter le pire

    Mi-mars, l’un des papes des hedge funds londoniens, plus connu pour la virtuosité de ses ventes à découvert que pour ses discours humanistes, a fait fort. Paul Tudor Jones II s’est interrogé lors d’une conférence si le capital pouvait être «juste».

    Sa réponse a été oui – tout va bien, il n’a pas tourné marxiste - mais la définition selon lui doit s’élargir et inclure moralité et responsabilité, faute de quoi cela se terminera par des «révolutions, des impôts très élevés, ou des guerres». Son objectif ? Que le marché récompense les entreprises au comportement le plus «juste», et qu’un standard de justice se propage dans les affaires, à travers les acteurs privés du secteur.

    Quand le capitalisme se repense, c’est pour pouvoir se sauver lui-même, exactement comme les repositionnements stratégiques d’entreprises. A l’heure où l’écart entre 1% et le reste augmente aux Etats-Unis, où l’image des traders multimillionnaires souffre depuis 2008, où des sénateurs américains parlent d’un gouvernement «de, par et pour la classe des milliardaires», il n’est pas anodin que Tim Cook, le patron d’Apple, annonce ces jours-ci qu’il donnera l’essentiel de sa fortune à des associations caritatives, à l’instar de Bill Gates et Warren Buffett.

    A y regarder de plus près, ces derniers jouissent au quotidien de la réputation d’hommes qui ont donné 95 à 99% de leur fortune, action inscrite en bonne place sur leur profil Wikipédia. Mais dans les faits, ils possèdent à ce jour les 1re et 2e fortunes mondiales, selon Forbes.

    S’ils avaient donné autant, ils ne seraient même pas dans les 100 premières fortunes; le don sera donc effectif, au mieux, à leur décès. Buffett a aussi maintes fois répété qu’il serait prêt à payer plus d’impôts; mais il minimise agressivement ses impôts, et n’en fait pas secret.

    Schizophrénie ? Non, simplement la démonstration que ces beaux discours font la part belle au marketing. Si les Etats ne créent pas un cadre contraignant afin que les idées généreuses ou responsables puissent forger un nouveau standard de business, ces idées auront valeur de promesse, et non de contrat. Vouloir se moraliser via l’autorégulation restera illusoire.

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  2. Mais il faut dire que les Etats sont encore moins à la hauteur de la tâche. Si Tudor Jones parle de «récompenser le comportement juste», les Etats, au travers de leurs sauvetages de 2008, en sont venus à récompenser des comportements injustes, et peinent toujours autant à les réprimer (manipulations de cours, délits d’initié, ventes à découvert agressives, bonus excessifs, fraude fiscale, blanchiment...). Ils sont quasi hors jeu.

    Le capitalisme dispose d’une grande marge pour se réformer. Sa longévité atteste de cette capacité. Mais les partisans de ces réformes éthiques sont avant tout rationnels: s’ils peuvent se contenter de retirer de ces discours une bonne publicité, et une légitimité, sans supporter le coût réel de l’éthique, ils le feront, un peu à l’exemple du marketing vert d’un McDonald’s.

    La morale individuelle peut-elle être la seule forme de régulation? Non. Mais comme les Etats ne saisiront pas la perche qui leur est tendue, la contrainte viendra du marché, à la prochaine crise. La sanction sera excessive pour tout le monde, temporaire, et vite oubliée.

    http://www.bilan.ch/myret-zaki/redaction-bilan/capitaliste

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    1. Les plus riches du monde ne sont certainement pas ceux qui s'en vantent. C'est pourquoi ces 'rois du monde' qui s'allignent chez Forbes veillent à leur fortune non-pas pour être ou non dans le classement mais pour seulement la conserver loin des 'hommes de l'ombre'.

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  3. Numérique : nos élites perdent le fil

    Par Farid Gueham
    mars 31, 2015


    Larguées, déconnectées… L’article de Laure Belot publié en 2013 dans Le Monde Numérique n’est pas tendre avec les élites françaises. Une analyse qui devait faire date, consacrée aux « élites débordées par le numérique ». Ce qui frappe à la lecture de ce papier édifiant, c’est que les citoyens usagers du numérique avancent plus vite que les pouvoirs publics. Les journalistes des chaînes d’information continue en perdent leurs complexes et demandent sans réserve aux téléspectateurs de mettre la main à la pâte « envoyez vos photos, vos vidéos et devenez nos grands reporters ! ». On y croirait presque. L’article se concentre sur un mouvement, ou plutôt sur une accélération. Celle d’une société sous internet, où le décalage ne cesse de se creuser entre les élites et les citoyens.

    Les élites sont débordées par le numérique

    Pour Laure Belot, c’est la conséquence logique d’un monde technologique qui s’emballe et n’attend plus personne. Pas de préséance, ni caste, ni rang. L’innovation ne fait pas de favoritisme. « En enquêtant sur des phénomènes émergents, je cherchais à saisir le sens de ce qui est en train de se passer. Et comme j’ai la chance au journal Le Monde de côtoyer des spécialistes de domaines très variés, je les ai sollicités. Les sujets étaient « leboncoin.fr », le big data, l’éducation numérique. Ce que j’ai constaté, c’est que les gens ne sont pas au courant ou ne s’intéressent pas à ces thèmes», précise-t-elle. Plus récemment dans son ouvrage La Déconnexion des élites – comment internet dérange l’ordre établi, l’auteur nous explique comment internet bouleverse les codes, les lectures et la distribution du pouvoir. À la lumière des phénomènes émergents dans la société, elle y décrypte les nouveaux liens horizontaux qui se tissent hors du système. Des observations nourries de rencontres avec des individus connectés, acteurs de transformations multiples, autant dans leur vie privée que dans les modes de production économique.

    Et les élites ont du mal à suivre cette nuée accélérée de liens d’entraide, de troc, d’achat, d’échange, de création et de partage. Et l’auteur vise juste. L’ouvrage suscite le même intérêt que l’article, tout en approfondissant l’analyse avec notamment l’émergence d’une nouvelle élite. Celle qui saisit et maitrise le potentiel des nouvelles technologies. Au travers de neuf chapitres, chacun consacré à un secteur, de la consommation à l’éducation, l’auteur nous parle aussi de ceux qui ont décidé de sauter dans le train de l’innovation. Ambitieux mais lucides, ils appellent tous de leurs vœux la mise en place d’un cadre règlementaire pour que la machine ne s’emballe pas.

    L’innovation porte des espoirs, mais génère aussi des angoisses

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  4. Pour Eric Sadin, auteur de La Vie algorithmique – critique de la raison numérique les outils que nous avons créés nous échappent. Et cette perte de contrôle, nous la cautionnons, en acceptant les capteurs qui s’introduisent dans notre vie privée, jusqu’ à la mesure de notre rythme cardiaque, de notre souffle. Nos existences sous surveillance génèrent de la donnée, des flux de data qui vont à leur tour orienter nos décisions individuelles et collectives, au prisme d’algorithmes visant l’optimisation : une circulation plus fluide, des espaces publics sécurisés, des existences saines etc. Un peu comme dans le« Contr’un » de La Boétie, nous nous soumettons de plein gré à une servitude volontaire, à une raison numérique qui ordonne désormais les pratiques de l’échange, du commerce, de l’enseignement, de la médecine ou de nos liens sociaux. Selon Eric Sadin, la nouvelle élite, c’est celle qui exploite la donnée, pour la quantifier et la vendre, avec le concours des startups du « big data ». Et la démarche n’est pas sans risque pour nos libertés et nos droits fondamentaux.

    « Je pense que les grandes industries de l’internet infléchissent nos comportements individuels. Il n’y a pas suffisamment de contre-pouvoir pour neutraliser tout cela. Avec l’humanité augmentée, nous sortons de l’utopie d’une généralisation de l’internet et de l’âge de tous les accès. L’âge de l’accès n’a fait que s’amplifier au point que nous sommes aujourd’hui à l’âge de la capture. Toutes nos données sont capturées et mesurées, générant les flux immenses du big data. Et cette connaissance a tendance à être systématiquement transformée en marchandisation avec des sites comme « leboncoin.fr », « airbnb ».

    Le data se nourrit de nos données, avec notre consentement.

    « C’est la société qui livre ses données » rappelle Laure Belot. Une masse d’informations qui se monnaye à prix d’or et qui ne cesse de croître. On peut distinguer trois principaux usages du big data.

    La monétisation commerciale : ce que nous faisons chaque jour avec les sites que nous visitons permet de mieux nous connaitre. Les messages publicitaires sont plus ciblés, le harcèlement commercial peut être permanent, « un ticket de caisse inépuisable et actualisé en temps réel » s’amuse la journaliste.

    La seconde utilisation du big data, c’est la sécurité : pour cet aspect bien spécifique, les élites politiques ne sont pas du tout déconnectées, au contraire elles en saisissent bien l’enjeu. Cartographie de la délinquance pour concentrer les équipements de vidéo surveillance et les moyens humains des équipes de police etc., les déclinaisons sont infinies.…

    Le troisième usage du big data, c’est de nous permettre de mieux comprendre nos sociétés, de nous les réapproprier par des actions collaboratives par exemple. Car cette donnée brute, il faut l’interpréter, la mettre en mouvement, lui donner du sens. La société civile livre volontiers une partie des informations qui la concerne, en acceptant les clauses d’une application par exemple.

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  5. Mais il y a aussi les informations que l’on dérobe. C’est ce que dénonce Éric Sadin « l’enthousiasme de l’Apple Watch, cette montre qui nous suggère des nouveaux services me fascine. J’étais invité au salon du big data à La Défense et il y avait ce modèle récurrent, l’obsession pour la saisie tous azimuts du sommeil (…) Il y a une « servicisation » de nos existences sans que le pouvoir politique ne se soucie de dresser des barrières et que les usagers en comprennent les risques ». Le contrôle et le stockage de la data mondiale est pour 80% américain et chinois. Pas de cadre pour maitriser tout cela ? Le sujet ne soulève pas les foules, pour l’instant. Les groupes privés ne fonctionnent que parque parce qu’ils ont des clients et les élites qui laissent faire.

    La déconnexion des élites n’est pas due à un gap générationnel.

    Non, les élites françaises ne sont pas que des groupes vieillissants et parmi les jeunes générations, l’intérêt pour les enjeux du numérique n’est pas inné. Mais dans les nouvelles élites, les codeurs ont bien trouvé leurs places « Les king-coders ont des capacités d’abstraction incroyables et sont capables de penser des produits qui généreront plusieurs millions. C’est un cercle très fermé de codeurs ; d’ailleurs, huit personnes parmi les vingt-cinq premières fortunes mondiales sont d’anciens codeurs ». ajoute Laure Belot. Éric Sadin observe cette nouvelle élite qui part à la conquête d’un nouveau monde : « les ingénieurs d’aujourd’hui sont épris d’imaginaire. C’est un nouveau Far West ». Et comme dans toutes les grandes entreprises de conquêtes, l’apprentissage se fait au prix d’erreurs, fruits de l’excès de confiance et de liberté. L’abandon des « Google glass » est une illustration de cette conquête trop rapide. Les usagers des lunettes connectées ont eu le sentiment qu’un seuil de tolérance était franchi, dans la confidentialité et le respect de l’intimité.

    Mais la collusion est possible entre les élites et le numérique.

    Dans la salle des quatre colonnes à l’Assemblée Nationale, le député nez vissé au smartphone et connecté sur les réseaux sociaux fait partie du décorum, presque autant que les dorures et les banquettes empire. Pour Laure Belot, la lecture d’internet par la classe politique, « c’est en priorité la communication et la sécurité ». Mais pour Éric Sadin nos élites sont beaucoup plus conscientes des enjeux qu’il n’y parait « je ne crois pas à la déconnexion des élites mais plutôt à un rapport de collusion, depuis que le pouvoir industriel s’est affaibli. Le numérique est un nouveau pouvoir. Je vois encore la secrétaire d’État, Axelle Lemaire au salon du big data… Je la trouvais surexcitée, trop emballée sur son projet de « french tech ». Que des industries rapaces qui se nourrissent de notre sommeil, de notre alimentation, de notre consommation avec le soutien du pouvoir politique, au nom de l’emploi et de la croissance, je trouve que c’est enterrer la nature même de l’innovation ».

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  6. Devant des élites à la traine, encourager les citoyens à reprendre le pouvoir

    Se saisir des enjeux du numérique, s’impliquer. À l’heure où les français se détournent de plus en plus des questions politiques, jamais les internautes et notamment les jeunes, n’auront autant débattu de la politique sur les réseaux sociaux. « Il y a un vrai dynamisme français en la matière » ajoute Laure Belot. Leboncoin.fr est un vrai phénomène de société populaire. Et si les élites ne s’y intéressent pas ou ne veulent pas s’efforcer de le comprendre, les usagers-citoyens s’emparent de la plateforme. Le sursaut citoyen du net, Laure Belot y croit. L’exemple qui lui vient à l’esprit pour l’illustrer : les millions de lettres et de mails reçus par la Maison Blanche, suscitant un vrai débat sur la neutralité du net. Avec peu de moyens financiers, mais une mobilisation affirmée, les internautes ont réussi à faire bouger les lignes.

    Éviter les débordements du numérique, c’est garantir un cadre législatif, mais également moral

    L’innovation technologique est continue et il serait vain de vouloir légiférer sur chacune des innovations. En revanche, Éric Sadin soutient la nécessité « d’affirmer des grands principes politico-législatifs, pour un rapport plus conscient avec les innovations technologiques ». Quant à la dimension morale, elle est aujourd’hui prise en compte par les entreprises de la Silicon Valley. « Depuis un an environ, des cours d’éthique informatique arrivent dans les universités américaines, une nouveauté. J’ai interviewé un entrepreneur dans le secteur des ressources humaines. Il disposait de millions de CV. C’est en se posant la question des limites des usages et de l’exploitation de ces CV qu’il a décidé de travailler avec un sociologue. Les sciences humaines doivent s’emparer de ces problématiques ».

    Et l’ENA décide enfin de prendre le tournant numérique

    Dès la rentrée 2016, l’école nationale d’administration entame une réforme de sa scolarité avec un focus sur l’innovation politique. « L’école souhaite accorder une attention particulière au numérique, non seulement parce qu’il transforme la manière de travailler en administration, mais aussi en raison de son impact sur le rapport entre l’État et le citoyen (open data, big data). Il s’agira de permettre de comprendre les nouvelles innovations technologiques en cours et à venir ». Un virage pédagogique pas si anodin et annonciateur d’une prise de conscience d’un retard français que les nouvelles élites veulent rattraper. Après une promotion 2015-2016 baptisée du nom de « George Orwell », on n’en attendait pas moins.

    http://www.trop-libre.fr/numerique-2/num%C3%A9rique-nos-%C3%A9lites-perdent-le-fil

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  7. Grèce censée préparer des Plans de nationalisation « Discute », drachme, Banque


    Soumis par Tyler Durden le 02/04/2015 22:55-0400


    Jeudi matin, nous avons pris un regard en profondeur sur ce que la progression des événements est susceptible d'être dans le cas où une Grèce à court d'argent, Las de la négociation, enfin, par manque de volonté ou par manque d'options, ne parvient pas à ramasser assez d'argent pour payer ses créanciers. Comme BofAML notes, un paiement IMF manqués et/ou les défaut d'effectuer des paiements d'intérêts à la BCE ou des créanciers privés dans les prochaines semaines entraînerait vraisemblablement par défaut dans les 30 jours, à qui point « mark-to-fantasy » devient mark-to-market et ensuite « mark-to-default » à très brève échéance.

    Bien que les fonctionnaires grecs sont sorti midi avec un refus « catégorique » des rapports que le pays a été configuré pour exécuter complètement hors trésorerie en seulement 7 jours, il semble maintenant Athènes peut être préparé au paiement d'un FMI manqué de chance et tout ce qui vient avec elle si cela signifie sauver la face et préservant la campagne de la Syriza promet de la populace grecque aux abois.

    De plus, par le télégraphe:

    Grèce élabore des plans drastiques de nationaliser le système bancaire du pays et d'introduire une monnaie parallèle pour payer les factures à moins que la zone euro prend des mesures pour désamorcer la crise couvait et adoucir ses exigences.

    Des sources proches du parti Syriza dit que le gouvernement est déterminé à maintenir les services publics en cours d'exécution et de payer les pensions comme fonds exécuter dangereusement bas. Il peut être contraint de prendre une mesure sans précédent de manquer un paiement au Fonds monétaire International la semaine prochaine.

    La Grèce n'est plus a assez d'argent pour payer le FMI 458 millions d'euros le 9 avril et aussi pour couvrir les paiements des salaires et de la sécurité sociale le 14 avril, à moins que la zone euro s'engage à verser la prochaine tranche de son accord de renflouement intérimaire dans le temps.

    « Nous sommes un gouvernement de gauche. Si nous avons à choisir entre une valeur par défaut au FMI ou une valeur par défaut à notre propre peuple, c'est une évidence, » , a déclaré un haut fonctionnaire...

    "Ils veulent nous mettre à travers le rituel de l'humiliation et nous forcer à la séquestration. Ils essaient de nous mettre dans une position où nous faut par défaut à notre propre peuple ou inscrivez-vous à un accord qui est politiquement toxique pour nous. Si tel est leur objectif, ils devront le faire sans nous,"a dit la source.

    Aller en situation d'arriérés au FMI – même pour quelques jours – est une stratégie extrêmement risquée.

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  8. Aucun pays développé n'a jamais manqué aux institutions de Bretton Woods. Alors qu'il y aurait une période de grâce de six semaines avant le Conseil du FMI, a déclaré la Grèce en défaut technique, le processus pourrait tourner hors de contrôle à différents stades.

    SYRIZA sources disent sont ils pleinement conscient qu'un dur line avec risques de créanciers en déclenchant une réaction en chaîne imparable. Ils insistent qu'ils sont prêts à envisager le pire plutôt que d'abandonner leurs promesses électorales au peuple grec. Un plan de secours d'urgence est déjà en préparation.

    "Nous sera fermé les banques et nationaliser les et délivre ensuite des reconnaissances de dette si nous devons, et nous savons tous ce que cela signifie. Ce que nous ne ferons pas, c'est devenu un protectorat de l'UE,"a dit une source.

    Il est bien entendu à Athènes une telle action est équivalente à un retour à la drachme, quoique Syriza serait plutôt parvenir à un accord amiable au sein de l'UEM.

    Pour rappel, voici le prendre de Goldman sur quel redénomination signifierait pour la Grèce :

    Isolé des marchés internationaux des capitaux, la Grèce ne serait pas en mesure d'émettre une monnaie échangée dans le monde

    Avec passif senior exceptionnelle, Grèce serait isolée de marchés internationaux de capitaux. Cela ne tiendrait pas seulement pour le gouvernement grec. Il est probable que les implications touchent le secteur privé grec trop, avec grecs exportateurs et importateurs n'étant ne pas en mesure de s'appuyer sur les lettres de crédit fournis par les institutions grecques.

    Dans un tel cas, commerce grec s'effondrerait au niveau qui peut être soutenu par les entreprises comptant en Euros.

    Une monnaie grecque faudrait-il apporter suite à défaut de paiement, il aurait probablement très limité de convertibilité en Euros hors de la Grèce. Il serait purement moyen des transactions internes, selon toute vraisemblance.

    Mais est-ce une solution d'équilibre pour la Grèce ? No Parce que dans ce cas, il serait difficile de convaincre même les grecs pour contenir n'importe quel drachmes. Mis simplement, tandis que des employés du secteur public, retraités et gouvernement d'approvisionnement fournisseurs seraient payés en drachmes (et s'attendre à payer une partie de leurs obligations fiscales dans la nouvelle monnaie), ils ne seraient pas en mesure d'utiliser cette monnaie pour acheter des marchandises importées.

    Marchandises exportées également deviendrait trop précieux pour être acheté en drachmes, car ils correspondraient aux créances sonnant et trébuchant. Anticiper cela, même les fournisseurs de services intérieurs (chauffeurs de taxi, coiffeurs etc.) aurait éviter de recevoir des paiements en drachmes si possible.

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  9. Voire pas du tout, la drachme échangerais au rabais énormes à l'Euro. L'économie reste en grande partie euro-ised mais sans une source naturelle d'Euro-liquidité...

    En fin de compte, alors que nous discutons dans notre note avec Huw pilule, il serait très dur pour la Grèce d'introduire une nouvelle monnaie viable unilatéralement. Baring, les complications de l'impression en fait une nouvelle note, une telle mesure entraînerait vraisemblablement un effondrement dans les transactions internationales et le commerce (à la fois pour le gouvernement et le secteur privé), de la Grèce exposerait le pays à des risques de contentieux et déclencher une déstabilisation importante du système bancaire.

    La seule fonction de cette nouvelle monnaie serait de « taxer » parties de la population qui ne recevraient pas naturellement sonnant et trébuchant dans le cadre de leur structure de paiements. Mais cette taxe ne conduirait pas à un accroissement naturel de créances du gouvernement à mesure que l'économie (l'interne et l'externe économie) diminuerait dans une spirale descendante.

    Alors maintenant, tout comme nous l'avions prédit il y a deux semaines Goldman (et toute autre personne qui a effectivement rejeté la possibilité que la Grèce serait finalement atteindre un point de rupture et lancer déshérence imprimeries nationales) peuvent avoir à réviser et à repenser leur évaluation comme le rideau final semble mis pour tomber sur la tragi-comédie de longue durée qui est le bras de fer Greco-Euro.

    * * *

    Voici ce que la Grèce doit à qui et quand...

    - voir liste ci-dessous:

    http://www.zerohedge.com/news/2015-04-02/greece-said-prepare-grexit-drachma-bank-nationalization-plans

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