- ENTREE de SECOURS -



mardi 9 décembre 2014

L'an deux du 'Windows Zéro'

L'important, dans toutes économies, est le cheminement de l'argent. L'argent est une récompense qui se dit équivalente au service exécuté mais qui est en elle-même bien discutable. Bref, le sujet du jour est que la machine (le robot, l'ordi) génère de l'argent sans que l'on y prenne garde tandis que d'autres diront/maintiendront que la machine-outil nous prive d'emplois. Chacun a chez soi une cafetière électrique, une machine à laver, etc. Donc, nous y voyions là 2 pertes d'emploi ! Une lavandière qui ne vient pas chez vous laver votre linge et, une personne qui moudra votre café et sera disponible 24/24 h. D'où des économies. Mais, que faites-vous des économies réalisées ? Vous allez dépenser cet argent en magasins à acheter tel ou tel truc-machin-chose. Le commerçant sera content et - grâce à vous - embauchera une ou plusieurs personnes !
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Donc: perte zéro et gain dans le confort de la machine et de sa disponibilité. Merci robot.
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Oui mais, à l'heure où l'intelligence est universelle et prend des proportions exponentielles grâce à Internet, les machines font (bientôt) tout et, nous... que faisons-nous ? Question grave docteur ? Nous arrivons à un moment où 'les cailles tombent toutes rôties' et... nous voudrions/devrions nous plaindre ?!!
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Bon, effectivement, ce n'est pas (encore) le moment où tout le monde a son yatch et/ou son aéroplane privé. Mais nous y arrivons !
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Mais comment voir le monde ainsi alors qu'il se profile une méga-disette/pauvreté pour celles et ceux qui 'auraient raté le train en marche' ?! (me diriez-vous). Parce qu'un retour en arrière est impossible et ce qui a été appris ne s'efface pas.
Nous avons tous appris a nous en sortir tout seul sans qu'un con du 'gouv.' ne nous tienne la main ! D'ailleurs, demandez donc aux chers élus comment ils font depuis des lustres pour se passer de travailler et d'être payés quand même ! (ne sont-ils pas les 'représentants' du peuple ?).
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D'où la conjoncture difficile pour 'les hommes de l'ombre' à la recherche de l'ordi qui pourrait pondre tout seul une idée toute à lui pour sauver la dictature des bras hideux de la révolution qui se profile !
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Donc là, deux cas de figure se présentent:
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- Soit, ils avouent la mise en place de la dette ad-vitam & ternuam et remboursent jusqu'au dernier cent afin qu'ils ne soient coupés en morceaux sur la place publique,
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- soit, ils cherchent à filer en douce (comme ils l'ont déjà fait le jour où la tête de Louis XVI est tombé dans le panier), et cherchent à se battre jusqu'à mort s'en suive (pour tous en appuyant sur le bouton rouge) et les zombies se compteront.
Car il n'y a pas de 'troisième cas'.
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Bêh oui, c'est ce qui arrive quand le peuple a rattrapé les Dirigeants et les a dépassé depuis longtemps. Parce que les gens du peuple ont aussi une tête ! Une tête à fabriquer des ordinateurs ! Des ordis qui remplaceront (gratuitement !) les 'Dirigeants'.

20 commentaires:

  1. Les inégalités s’accroissent et freinent la croissance

    LE MONDE ECONOMIE | 09.12.2014
    Par Claire Guélaud

    Ce n’est encore qu’un document de travail sobrement intitulé « Tendances de l’inégalité des revenus et son impact sur la croissance ». Officiellement, il n’engage que son auteur, Federico Cingano, économiste à la Banque d’Italie détaché à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Mais, publié avec l’aval de la direction de l’emploi de l’OCDE, ce texte lance le débat à l’intérieur de l’institution sur un sujet économiquement et politiquement sensible : l’impact de l’accroissement des inégalités de revenu, à leur plus haut depuis trente ans, sur l’économie.

    L’économiste italien commence par dresser un panorama général de la situation. Le revenu disponible des ménages, note-t-il, a augmenté en moyenne de 1,6 % par an (hors inflation) dans les vingt à vingt-cinq années qui ont précédé la crise de 2008 dans l’ensemble des 34 pays de l’OCDE.

    Mais cette augmentation est allée de pair, dans les trois quarts d’entre eux, avec une forte hausse des inégalités de revenu. Jamais en trente ans, le fossé entre riches et pauvres n’a été aussi prononcé qu’actuellement dans les économies avancées. Aujourd’hui, le revenu des 10 % de la population les plus riches est en moyenne 9,5 fois plus élevé que celui des 10 % les plus pauvres. Dans les années 1980, ce ratio était de 7.

    Les travaux des économistes Thomas Piketty, Emmanuel Saez et Camille Landais l’ont montré : les inégalités se sont creusées fortement depuis le milieu des années 1980 sous l’effet notamment d’une très forte progression des revenus des plus riches. Toutefois, la flambée de la part des plus hauts revenus n’est pas seule en cause dans cet accroissement.

    Les Pays-Bas et la France restent égalitaires

    Une double dynamique l’explique en réalité : les riches se sont enrichis davantage et les pauvres se sont appauvris encore plus, le revenu des 10 % les plus défavorisés ayant augmenté beaucoup plus lentement dans les années de croissance et ayant reculé en période de crise. Au point, signale Federico Cingano, que la pauvreté monétaire relative (et, dans certains pays, absolue) s’est à nouveau imposée dans le débat politique dans les économies avancées.

    L’aggravation des inégalités est également révélée par le coefficient de Gini, un indicateur dont la valeur s’échelonne de 0 en cas d’égalité parfaite de revenu à 1 si tout le revenu va à un seul individu. Dans les pays de l’OCDE, la valeur de ce coefficient était de 0,29 au milieu des années 1980. Elle a depuis augmenté de trois points pour s’établir en moyenne à 0,32 en 2011-2012 dans 16 des 21 pays pour lesquels on dispose de longues séries chronologiques.

    Sa progression a été particulièrement forte (plus de 5 points) aux Etats-Unis, en Israël, en Nouvelle-Zélande mais aussi en Finlande et en Suède, ce à quoi les pays nordiques ne nous avaient pas habitués.

    (suite en dessous:)

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  2. En revanche, la Belgique, les Pays-Bas et la France restent des pays égalitaires, tandis que la Grèce et la Turquie sont les seules à avoir vu se réduire leurs inégalités, après qu’elles eurent pris des proportions inédites.

    Les économistes débattent depuis des années de l’impact des inégalités de revenu sur la croissance. Sont-elles bonnes ou mauvaises pour la marche des économies ? Telle est la question. Les plus libéraux soutiennent qu’elles peuvent stimuler la croissance, ce que contestent de nombreux autres chercheurs.

    A partir d’une analyse économétrique des données harmonisées couvrant les pays de l’OCDE sur les trente dernières années, Federico Cingano établit pour sa part que les inégalités de revenus ont « une incidence négative, statistiquement significative, sur la croissance à moyen terme ».

    D’après ses calculs, 3 points de Gini en plus feraient perdre 0,35 point de croissance par an sur vingt-cinq ans. Soit une perte cumulée de PIB de 8,5 % à terme. L’aggravation des inégalités aurait ainsi coûté plus de 10 points de croissance au Mexique et à la Nouvelle-Zélande, près de 9 points au Royaume-Uni, à la Finlande et à la Norvège, de 6 à 7 points aux Etats-Unis, à l’Italie et à la Suède.

    Ce qui importe le plus en matière de croissance, révèle l’économiste italien, c’est l'écart entre les ménages à faible revenu et le reste de la population. En revanche, selon le chercheur, rien ne permet d’affirmer que l’accroissement des inégalités par le haut de la distribution nuit à la bonne marche des économies. Autrement dit, la France aurait pu s’épargner, au moins sur le plan économique, le feuilleton de la taxe à 75 % sur les très hauts revenus...

    Effets sur l’instruction et la formation

    Ce n’est pas seulement la pauvreté ou le revenu des 10 % de la population en bas de l’échelle qui inhibe la croissance, mais plus globalement le sort réservé aux quatre premiers déciles de revenu, les 40 % les plus défavorisés. C’est parmi eux que se trouvent les classes moyennes inférieures vulnérables qui risquent « de ne pouvoir ni bénéficier de la reprise et de la croissance future ni y apporter leur contribution ». Pourquoi ? Parce qu’en entravant l’accumulation du capital humain, les inégalités de revenu compromettent les possibilités de s’instruire pour les personnes défavorisées et limitent la mobilité sociale et professionnelle.

    Les conclusions que les politiques peuvent tirer de cette analyse s’imposent d’elles-mêmes : loin d’être antinomiques, le combat pour la croissance et la lutte contre les inégalités doivent aller de pair.

    Au passage, l’économiste italien précise que les politiques de redistribution ne nuisent pas à la croissance, à condition qu’elles soient bien ciblées et centrées sur les outils les plus efficaces. Dans la droite ligne d’autres travaux de l’OCDE sur l’éducation et la formation, il propose de « privilégier les familles avec enfants et les jeunes, qui prennent des décisions déterminantes en matière d’investissement dans le capital humain » et d’« encourager le développement de compétences et la formation tout au long de la vie ».

    http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2014/12/09/le-fosse-entre-riches-et-pauvres-n-a-jamais-ete-aussi-prononce_4536906_1656968.html

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    1. Ce qu'il faut retenir d'un tel article est non-pas la condamnation idiote des riches (car chacun de nous voudrait l'être un jour) mais le pourquoi sont-ils en France montrés du doigt !

      Ils sont critiqués parce qu'ils n'investissent pas (en France, ni parfois ailleurs !) et, que l'argent qui dort ne tourne pas, ne profite donc à personne et, de l'argent doit-être nouvellement fabriqué. Le pourquoi du non-investissement ne dépend bien sûr pas d'eux mais des 'pouvoirs publics' qui les en empêchent !

      Mais pourquoi les riches sont-ils dégoûtés de placer leur argent en France ? Parce qu'après la nouvelle nouvelle nouvelle taxe sur le prix du m² constructible de 5€ (et de 10€/m² en 2016 !), et les foules de 'mises aux normes européennes', l'Etat vole/s'accapare des biens d'autrui (par tous les moyens) et ruine jusqu'à la mort celui qui s'y trouve !

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  3. La BRI tire la sonnette d'alarme: la hausse du dollar menace la montagne de dettes internationales



    par Mylène Vandecasteele
    09 déc. 2014

    Dans sa revue trimestrielle, la Banque des règlements internationaux (BRI, en anglais Bank for International Settlements ou BIS), suggère que la domination du dollar constitue une véritable menace pour les pays émergents.

    La hausse du cours du dollar affecte en effet les pays qui se sont largement endettés dans cette monnaie, ce qui pourrait déclencher un véritable désastre sur les marchés financiers internationaux, et avoir en retour « un impact profond sur l’économie mondiale ».

    Les transactions transfrontalières en dollars ont triplé au cours de la dernière décennie pour atteindre 9 000 milliards de dollars, dont 7 000 exécutées hors des Etats-Unis, indique la BIS, aussi surnommée la banque des banques centrales. Dans les pays émergents, les entreprises se sont endettées à hauteur de 2 600 milliards de dollars dans cette devise. En outre, des Etats souverains se sont aussi endettés en dollars : la Chine, le Japon, le Royaume-Uni, et la Russie, parmi d’autres.

    La hausse de la parité du dollar menace donc toutes les économies avec une monnaie plus faible, une situation qui n’est pas sans évoquer ce qui s’est passé en Amérique Latine dans les années 1980, ou en Asie dans les années 1990.

    De plus en plus de pays prennent des mesures pour réduire leur dépendance au dollar, réduire les emprunts à l’étranger, et mettre en place des réserves tampons auprès de leur banque centrale pour éviter une répétition de ces désastres.

    Mais la BIS a également constaté que, bien que le PIB des Etats-Unis ne représente plus qu’à peine un quart du PIB mondial, les réserves mondiales en dollars détenues à l’étranger ont à peine été réduites, et représentent encore aujourd’hui près des deux tiers (61%) des réserves mondiales, contre 66% en 1978. Comment expliquer cet écart ?

    La banque explique que le montant de réserves en dollars qu’un pays décide de constituer est directement lié au poids de la devise par rapport au dollar, ce que les économistes de la BIS ont appelé le « poids de la zone dollar ».

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  4. Les banques centrales des pays dont le cours de la monnaie est très stable par rapport au cours du dollar peuvent décider de stabiliser la valeur de leurs réserves de change en monnaie locale en constituant des réserves en dollars. Les économistes ont déterminé que le PIB de ces pays, qu’ils appellent « zone dollar », combiné avec celui des Etats-Unis, représente 50 à 60% du PIB mondial, et correspond donc à peu près à la proportion des réserves mondiales en dollars.

    Les pays d’Amérique Latine, en particulier le Pérou et l’Uruguay, font partie de ces pays qui détiennent d’importantes réserves en dollars. En Europe, la plupart des banques centrales détiennent des réserves plus modestes en dollars.

    La Russie est particulièrement affectée par la hausse du cours du dollar. Depuis le début de cette année, le rouble a perdu plus de 40% par rapport au billet vert. Or, la majeure partie des 715 milliards de dette de la Russie est exprimée en dollars.

    http://www.express.be/business/fr/economy/la-bri-tire-la-sonnette-dalarme-la-hausse-du-dollar-menace-la-montagne-de-dettes-internationales/209791.htm

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  5. Hawking ne pouvait pas être plus faux sur les robots

    Les perturbations causées par la technologie de transformation doivent être considérées comme les «douleurs de la croissance» de l'ajustement que nous passons d'une époque à l'autre, écrit Jeremy Warner

    Certains s'inquiètent que les progrès de la technologie va détruire des emplois d'une manière similaire à la révolution industrielle, comme représenté à la cérémonie d'ouverture des

    Par Jeremy Warner
    20h12 GMT le 6 décembre 2014

    Ce est de la science-fiction et apparemment une fascination moderne. De Skynet, l'intelligence artificielle des films Terminator, à Spike Jonze de Sa, dans lequel le personnage principal tombe en amour avec son système d'exploitation ultra efficace et sublimement déloyal, beaucoup d'entre nous sont apparemment obsédé par l'idée que nous finirons dominé par des robots, ou même anéanti par eux.

    La semaine dernière, l'astrophysicien Stephen Hawking a rejoint le culte. Catastrophe technologique - l'idée que l'intelligence artificielle (IA) finira par nous déjouer - était «une quasi-certitude", a t-il dit, dans les 1.000 à 10.000 prochaines années. C'est une longue période, même pour un expert sur les trous noirs, et probablement trop long à se soucier plupart d'entre nous beaucoup. Tout de même, AI progresse à pas de géant, et les robots relativement sophistiqués ne sont pas si loin.

    En preuve de son apocalypse supposée, professeur Hawking a cité la loi de Moore, qui stipule que les ordinateurs doublent leur vitesse et la puissance de la mémoire tous les 18 mois, ainsi que les appareils qui, comme une souffrance à long victime de la maladie du motoneurone à la fois aider à garder en vie et laissez-le communiquer avec le monde extérieur. Apparemment, de nombreux pionniers de la Silicon Valley part de ses craintes. Leur orgueil est à couper le souffle; "Je suis devenu la Mort, le destructeur des mondes". Il pourrait y avoir pas plus remplir un héritage pour ces maîtres autoproclamés du monde moderne.

    Peut-être qu'ils ont raison, peut-être qu'ils ne sont pas, mais je dois dire que de toutes les menaces qui guettent pour la race humaine, la possibilité que nous créons notre propre ennemi en poursuivant le Saint Graal de l'intelligence artificielle est la moins susceptibles de me tenir éveillé la nuit.

    Au contraire, loin d'être une menace pour notre existence même, ces technologies promettent un autre pas de géant pour les économies qui les appliquent en premier lieu, de libérer leurs populations du labeur et de créer les conditions d'un autre âge d'or de la croissance exponentielle.

    Ce ne est pas de faire valoir que la promotion de «machines intelligentes» ne les défis actuels. Parmi le plus grand est ce que l'économiste britannique John Maynard Keynes, appelé «chômage technologique". La technologie est déjà détruit des emplois par le chargement de camion, tout comme elle a durant les périodes passées de changement rapide de l'industrie.

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  6. Il ne fait aucun doute les conséquences douloureuses de cette transition. Technologies de transformation est profondément perturbateur. Pourtant, ce sont, si vous voulez, seuls les «douleurs de croissance» de l'ajustement, que nous passons d'une époque à l'autre.

    Le plus prometteur de plus exaltant terme est d'une prospérité qui aurait été à peine concevable de nos ancêtres, que les machines intelligentes nous libérer progressivement de notre longue histoire de labeur. Ce est une curiosité, mais pour une raison quelconque pessimisme quant à l'avenir est beaucoup plus profondément ancrée dans la psyché humaine que de l'optimisme, même si elle est démentie par la réalité de l'avancement des générations. Bizarrement, nous semblons plus enclins à croire que les robots finiront par être nos maîtres plutôt que nos esclaves. Il doit être quelque chose à voir avec notre mortalité. En tout cas, pour le moment, les mises en garde du professeur Hawking en toute sécurité peuvent être laissée aux auteurs de science-fiction.

    La BBC était injuste pour Osborne
    Le chancelier, George Osborne, a accusé la BBC de l'hyperbole dans sa couverture de caillage de sang de la Déclaration de l'automne - et avec une justification, étant donné la portée relativement limitée de ses ambitions. Ce qui a particulièrement eu sa chèvre était la référence à la route d'Orwell à Wigan Pier, dans lequel nous avons été invités à croire que le chancelier prévoit de nous ramener à la privation sociale des années 1930.

    La demande est fondée sur les prévisions du Bureau du budget reponsibility que l'assainissement budgétaire sera à la fin de la prochaine législature ont réduit les dépenses publiques en pourcentage du PIB à "juste" 35.2 % du PIB, un niveau pour la dernière fois en 1938. Shocking, non distribuable, barbare, grotesque - ce sont quelques-uns des mots utilisés pour décrire le niveau implicite de coupures.

    Oh cher. En fait, l'ajustement de l'inflation, l'assainissement prévu nous se contente de revenir là où nous étions en 2002-03, lors du travail sur lui-même catastrophique déterminé l'achat d'un troisième mandat en prenant le couvercle dépenses publiques. Même après la consolidation, les dépenses publiques par habitant sera d'environ cinq fois plus élevé en termes réels à ce qu'il était dans les années 1930. Grande-Bretagne est un pays immensément plus riche que ce était dans les années 1930, ce qui rend la comparaison pratiquement dénués de sens.

    Mais soyons juste pour un moment défaire ce nombre - 35.2 %. Selon les prévisions de dernière revue financière du FMI, le chiffre comparable pour l'Australie sera 36.2 %, aux États-Unis 35.5 %, la Nouvelle-Zélande 33.8 %, pour l'Irlande 32.6 %, pour la Suisse 32.6 %, et Singapour, juste 19.2 %.

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  7. Aucun de ces pays de toute évidence aucune ressemblance avec la Grande-Bretagne des années 1930, et aucun d'entre eux souffrent de la misère sociale observable. À l'exception de l'Irlande, ils sont tous certes déjà très proche de ces niveaux. Ils ne ont pas les mêmes problèmes d'ajustement que le Royaume-Uni. Mais tout témoignent de ce qui est un niveau de dépenses publiques dans le PIB tout à fait approprié, pour ne pas dire souhaitable.

    L'idée que le niveau des réductions implicite est non distribuable est similaire juste balivernes, bien que le gouvernement se est considérablement accentuée par le défi d'avoir autant de domaines de dépenses «protégé». Même ainsi, le Trésor peut obtenir la plupart du chemin en réduisant la avantages projet de loi-travail à des proportions gérables. Subventionner des emplois mal payés par les deniers publics est un scandale national qui doit être traité d'urgence.

    Hypocrites qui pleurent sur l'évasion fiscale
    La semaine prochaine, apporte des détails sur le gouvernement proposé nouvelle «taxe Google" , un morceau ridicule du populisme anti-business qui menace de conduire un entraîneur et des chevaux par le biais de longue date des conventions internationales sur la double imposition. En décourageant l'investissement étranger, il sera également finir par éroder encore la taxe globale du gouvernement.

    OK, donc je sais comment exaspérant, c'est que tant de grandes multinationales évitent apparemment l'impôt sur les bénéfices réalisés dans ce pays simplement en "détournant" à juridictions fiscales faibles ou nuls.

    L'idée de la taxe est de pénaliser les entreprises qui agissent de cette manière en leur imposant un taux plus élevé sur les bénéfices détournés qu'ils auraient autrement payer en impôt ordinaire sur les sociétés au Royaume-Uni. Si la force de dissuasion destinée, alors la nouvelle taxe va augmenter rien du tout, mais les entreprises commencera à payer leur dû par d'autres moyens.

    La difficulté consiste à établir une façon équitable de déterminer ce qui est un bénéfice détourné. D'autres juridictions, notamment l'Australie, déjà expriment des soucis que c'est une tentative de raid sur leurs propres bénéfices imposables.

    Il y a une énorme quantité d'hypocrisie dans la gesticulation politique autour de l'évasion fiscale multi-nationale. David Cameron était comme un chien sur la chaleur lorsque Pfizer a annoncé son intention de redomiciling en Grande-Bretagne par l'intermédiaire de la taxe reprise efficace des AstraZeneca - plus d'impôt pour la Grande-Bretagne, moins pour les Etats-Unis. Très vite nous avons entendu le crissement des engrenages étant arraché en marche arrière quand il a réalisé que la quasi-totalité du pays, le vôtre bar vraiment, était contre elle. Les Trésors nationaux seront remuer ciel et terre pour voler les bénéfices d'autres pays, mais venir tous scandalisés lorsque la chaussure est sur l'autre pied.

    http://www.telegraph.co.uk/finance/comment/11277789/Hawking-could-not-be-more-wrong-about-robots.html

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  8. Entreprises européennes entravées par la surveillance de NSA – fonctionnaire EU

    9 décembre 2014 10:30


    Surveillance de NSA des européens est entraînant des problèmes d'affaires pour les fournisseurs de services internet dans l'UE, dit Paul Nemitz, directeur au ministère de la justice de la Commission européenne.

    "La Loi... qui habilite la NSA à fondamentalement attraper tout ce qui vient de l'extérieur des États-Unis, est un obstacle au commerce réel à une société numérique européen fournissant des services aux américains à l'intérieur de l'Amérique" , il a dit lors d'une conférence sur la protection des données à Paris le lundi.

    Nemitz, qui supervise les règles de protection de données de l'UE il y a 20 ans, croit n'importe qui aux Etats-Unis en utilisant un risques de service de messagerie européenne ayant ses messages interceptés par la NSA.
    La loi américaine actuelle permet de recueillir les données sur les étrangers. Les défenseurs de la vie privée dire que le Foreign Intelligence Surveillance Act prévoit que les services de sécurité peuvent intercepter les communications électroniques des citoyens étrangers sans donner n'importe quel compte pour elle.

    ’’Commentaires de Paul Nemitz viennent comme les États-Unis et l'UE sont renégocier une accord utilisé par plus de 3 000 sociétés de partage de données. L'accord appelé Safe Harbor aide les entreprises américaines faire des affaires en Europe en garantissant que posséder les données des utilisateurs répond aux lois de protection de données communautaires.
    ’Il y avait un tollé majeur l'an dernier après les révélations de l'ancien entrepreneur de NSA Edward Snowden sur la surveillance de l'Agence de communications électroniques des européens. Le Conseil a alors exigé des concessions des Etats-Unis comme condition pour y suspendre ne pas l'accord.
    La Commission européenne est exigeant des garanties de Washington qu'il sera seulement accéder à des données personnelles des européens pour des raisons de sécurité nationale, comme il dit qu'il fait avec les données des citoyens américains.

    http://rt.com/business/212643-eu-business-nsa-surveillance/

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  9. Toute personne qui croit que l'effondrement des prix du pétrole sont bons pour l'économie est folle


    Par Michael Snyder,
    le 8 décembre 2014


    Des prix d'huile qui sont beaucoup plus bas sont des bonnes nouvelles pour l'économie américaine ? Seulement si vous aimez la réduction des dépenses d'immobilisations, augmentation du chômage et une implosion financière potentielle à Wall Street. Oui, baisse des prix de l'essence sont de bonnes nouvelles pour la classe moyenne. J'ai certainement préfèré payer deux dollars pour un gallon d'essence que quatre dollars. Mais afin d'avoir l'argent pour remplir votre véhicule, vous avez obtenu d'avoir un revenu tout d'abord. Et depuis la dernière récession, le secteur de l'énergie est de loin le premier créateur de bons emplois dans l'économie américaine. Barack Obama aime se lever et prendre le crédit pour le fait que l'image de l'emploi dans ce pays s'améliore légèrement, mais sans le boom de l'industrie énergétique, le chômage serait à travers le toit. Et maintenant que le « boom de l'énergie » devient rapidement un « buste d'énergie », ce qui va arriver à l'économie américaine qui luttent comme nous nous dirigeons vers 2015 ?

    Au début de cet article, j'ai mentionné que beaucoup plus bas prix du pétrole seraient traduirait par « s'effondrer les dépenses en capital ».

    Si vous ne savez pas ce qu'une « dépense en capital », ce qui suit est une définition qui vient de Investopedia...

    "Les fonds utilisés par une entreprise d'acquérir ou de mettre à niveau les biens corporels tels que des bâtiments industriels corporelles. Ce type de dépense fait par les entreprises pour maintenir ou augmenter la portée de leurs activités. Ces dépenses peuvent inclure tout de réparer un toit à la construction d'une nouvelle usine. »
    Inutile de préciser que ce type de dépenses est très bon pour l'économie. Il construit des infrastructures, elle crée des emplois et c'est un investissement dans l'avenir.

    Ces dernières années, énergéticiens ont été coulée des quantités massives d'argent dans les dépenses en immobilisations. En fait, le secteur de l'énergie représente actuellement environ un tiers des dépenses en capital dans les États-Unis d'Amérique selon Deutsche Bank...

    Dépenses d'investissement privé américain sont généralement environ 15 % du PIB américain ou $2 .8trn maintenant. Cet investissement se compose de .6trn 1 $ dépensé chaque année sur le matériel et les logiciels, les $700bn sur la construction non résidentielle et un peu plus $500bn en résidentiel. Matériel et logiciel est des communications et des technologies de 35 %, est de 25 à 30 % des équipements industriels pour l'énergie, services publics et l'agriculture, est de 15 % des équipements de transport, avec 20-25 % qui restent lié à d'autres industries ou les biens incorporels. La construction non résidentielle est de 20 % d'huile et gaz produisant des structures et 30 % est énergie associé au total. Nous estimons que des dépenses d'investissement global sont de 20 % du S & P EPS ou 12 % des États-Unis. Secteur de l'énergie est responsable d'un tiers de S & P 500 capex.
    Ces sociétés de faire ces investissements parce qu'ils croient qu'il y a des gros bénéfices à faire.

    Malheureusement, quand le prix du pétrole se bloque ces investissements devient inutiles et les dépenses en immobilisations commencent se réduit presque immédiatement.

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  10. Par exemple, le budget pour 2015 à ConocoPhillips a déjà été réduit de 20 %...

    ConocoPhillips est un des plus grands joueurs de schiste. Et sa décision de réduire son budget pour l'année prochaine de 20 % est levant les sourcils. La compagnie a déclaré que la nouvelle cible reflète la diminution des dépenses sur les grands projets, mais aussi « Théatre non conventionnelles ». Malgré l'espoir que d'autres suivront, il ne signifie pas que la production de pétrole de schiste américain est morte. Ne vous attendez pas une vague de dépense comme ces dernières années.
    Et Reuters rapporte que le nombre de nouveaux puits permet à l'industrie comme ensemble plongé par une étonnante 40 pour cent au cours du mois de novembre...

    Plongeant des prix du pétrole a provoqué une baisse de près de 40 pour cent en nouveaux permis bien parus aux États-Unis en novembre, dans une soudaine pause dans la croissance de l'huile de schiste aux États-Unis et explosion de gaz qui a commencé autour de 2007.

    Les données fournies exclusivement à Reuters mardi par les données de l'industrie que ferme forage Info Inc a montré 4 520 nouveau bien permis ont été approuvées le mois dernier, vers le bas de 7 227 en octobre.
    Si le prix du pétrole reste ce faible ou continue de tomber, c'est que le début.

    Pendant ce temps, le flux de bons emplois qui a été la production de cette industrie est également susceptible de commencer à sécher.

    Selon le groupe Perryman, le secteur de l'énergie prend actuellement en charge les 9,3 millions emplois permanents dans ce pays...

    Selon une nouvelle étude, les investissements dans l'exploration pétrolière et gazière et la production génèrent des avantages économiques substantiels, mais aussi d'autres avantages tels que l'indépendance énergétique accrue. Les estimations du groupe Perryman que l'industrie dans son ensemble génère un stimulus économique de presque $ 1,2 billions en produit brut chaque année, ainsi que plus de 9,3 millions emplois permanents à travers le pays.

    Les effets d'entraînement sont partout. Si vous pensez au rôle de l'huile dans votre vie, il n'est pas seulement la principale source de bon nombre de nos carburants, mais il est également essentiel pour nos lubrifiants, produits chimiques, fibres synthétiques, produits pharmaceutiques, matières plastiques et beaucoup d'autres articles que nous rencontrons tous les jours. L'industrie prend en charge presque 1,3 millions d'emplois dans la fabrication de seul et est responsable de presque $ 1,2 billions en produit intérieur brut annuel. Si vous pensez à la Loi, comptabilité et les entreprises qui desservent l'industrie, la tuyauterie, matériel de forage et autres produits manufacturés dont elle a besoin, et la masse salariale importante et leurs effets sur les dépenses des consommateurs, d'ingénierie, vous commencerez à avoir une idée de l'énormité de l'industrie.
    Et ce sont de bons emplois bien rémunérés. Ils ne sont pas les emplois à temps partiel huit dollar vers le bas chez votre détaillant local grande surface. Ce sont des emplois qui soutiennent confortablement les familles de classe moyenne. Ce sont précisément les types d'emplois que nous ne pouvons nous permettre de perdre.

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  11. Ces dernières années, il y a eu une différence notable et économique entre les régions du pays où l'énergie est produite et où l'énergie est produite pas.

    Depuis décembre 2007, un total de 1,36 millions d'emplois ont été acquise dans les États de l'huile de schiste.

    Pendant ce temps, un total de 424 000 emplois ont été perdus dans des États non-huile de schiste.

    Que se passe-t-il maintenant que le boom de l'huile de schiste se transforme en un buste ?

    C'est une très bonne question.

    Encore plus inquiétant est ce qu'un prix du pétrole pourrait signifier l'effondrement pour notre système financier.

    La dernière fois que le prix du pétrole ont baissé de plus de 40 dollars en moins de six mois, il y avait une crise financière à Wall Street et nous avons connu la récession plus profonde que nous avons vu depuis l'époque de la grande dépression.

    Et maintenant beaucoup de crainte que cela de l'effondrement du prix du pétrole pourrait déclencher une panique financière.

    Selon Citigroup, le secteur de l'énergie représente maintenant 17 pour cent du marché des obligations à rendement élevé.

    J.P. Morgan a dit qu'il est en fait de 18 pour cent.

    En tout état de cause, la réalité de la matière est que la santé de ces « junk bonds » est absolument fondamentale pour notre système financier. Et selon la Deutsche Bank, si ces obligations commencent à faire défaut, il pourrait "déclencher un haut rendement plus large du marché cycle par défaut"...

    Basé sur des tests de stress récents des emprunteurs subprimes dans le secteur de l'énergie aux États-Unis produit par Deutsche Bank, le prix nous brut tombait par un autre 20 % à 60 dollars le baril, elle peut entraîner jusqu'à un taux de défaut de 30 % chez B et CCC nominales emprunteurs américains de rendement élevé dans l'industrie. Brut West Texas Intermediate se négocient actuellement à dépressions pluriannuels d'environ 75 $ le baril, vers le bas à partir de 107 $ par baril en juin.

    "Un choc de cette ampleur pourrait être suffisant pour déclencher un cycle de défaut plus large marché de haut rendement, si matérialisé", avertissent les stratèges Deutsche Oleg Melentyev et Daniel Sorid dans leur rapport.
    Si le prix du pétrole reste à ce niveau ou continue à descendre, il est inévitable que nous commencerons à voir certaines de ces obligations à haut risque vont mal.

    En fait, un article de Motley Fool a récemment déclaré que cet analyste de l'une industrie estime que jusqu'à 40 % de toute l'énergie obligations pourries pourraient finalement sont en souffrance...

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  12. Les obligations à haut risque, ou des obligations est au prorata, des compagnies d'énergie commencent également à voir vente lourd en tant qu'investisseurs commencent à s'inquiéter que les foreurs pourraient par défaut un jour sur ces obligations. Ces valeurs par défaut pourraient obtenir si mal, selon un analyste, que jusqu'à 40 % de toutes les obligations à haut risque énergie entrer dans par défaut au cours de quelques années si les prix du pétrole ne récupérer.
    Ce serait un cauchemar total pour Wall Street.

    Et bien sûr par défaut de liaison serait seulement partie de l'équation. Comme je parlais l'autre jour, un accident en obligations à haut risque est presque toujours suivie d'une correction boursière importante.

    En outre, plongeant les prix du pétrole pourraient finir par détruire absolument les banques qui détiennent d'énormes quantités de dérivés de l'énergie. C'est quelque chose que j'ai récemment abordées dans cet article et cet article.

    Comme vous lisez ceci, il y a cinq banques « too big to fail » qui ont chacun plus de 40 billions de dollars dans l'exposition à des produits dérivés. Bien sûr qu'une petite fraction de cette exposition totale est composée de dérivés de l'énergie, mais une petite fraction de 40 billions de dollars est toujours une énorme quantité d'argent.

    Ces métiers dérivés sont en grande partie non réglementées, et même Forbes admet qu'ils sont susceptibles d'être au cœur de l'entrée financière s'effondrer...

    Personne ne comprend les positions de risques dérivés de la trop grande à Fail banques, JP Morgan Chase, Citigroup, Bank of America, Goldman Sachs ou Morgan Stanley. Il n'y a actuellement aucun moyen de mesurer les risques liés à l'effet de levier, la quantité du bien grevé, ou la stabilité des contreparties de ces grandes institutions. Pour moi personnellement ils sont gros trous noirs capables de potentiels de Fucus et de ruine. N'ayant pas accès à des données confidentielles internes sur ces positions dérivées risquées, les organismes de réglementation ne peut pas réagir d'une manière opportune et mesurée pour bloquer la menace à la stabilité financière, selon une étude du National Bureau of Economic Research.
    Alors que nous avons tout espoir ?

    Oui, si les prix du pétrole commencent remontant vers le haut, une grande partie de ce que vous venez de lire tout pourra être évitée.

    Malheureusement, cela ne semble pas probable n'importe quand bientôt. Même si les entreprises énergétiques américains rognent sur les dépenses en immobilisations, la plupart d'entre eux est en fait toujours projetant une augmentation de production pour 2015. Voici un exemple de Bloomberg...

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  13. Continental, le titulaire de la plus grand des forages de droits dans le Bakken, le mois dernier, a déclaré 2015 de sortie se développera entre 23 % et 29 % même après les étagères des plans visant à consacrer plus d'argent à l'exploration.
    Des niveaux plus élevés de la production vont conduire juste le prix du pétrole encore plus bas.

    Morgan Stanley est à ce stade, en disant que le prix du pétrole puisse chuter aussi bas que $43 baril l'année prochaine.

    Si cela arrive, il serait absolument catastrophique pour l'industrie plus importante aux États-Unis.

    À son tour, ce serait absolument catastrophique pour l'économie dans son ensemble.

    Alors ne laissez personne vous dire que beaucoup plus bas prix du pétrole sont « bons » pour l'économie.

    C'est juste un tas de bêtises.

    http://theeconomiccollapseblog.com/archives/anyone-believes-collapsing-oil-prices-good-economy-crazy

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  14. « Il faut pleurer pour les Grecs et pour les peuples d’Europe… »

    Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

    J’ai toujours dit et affirmé que ce qui s’est passé en Grèce, ce qui s’y passe et ce qui s’y passera préfigure le futur sombre des peuples européens.

    J’ai toujours dit que l’Europe, l’Union européenne était en réalité une organisation profondément antidémocratique en privant les peuples de leur souveraineté au profit d’instances où les petits et grands arrangements se font entre amis.

    J’ai toujours dit que le « système » au sens large ne peut qu’aller au bout de sa logique même de survie.

    Alors que partout sous vos yeux, la démocratie et la liberté se meurent, alors que partout dans le monde dit libre, la répression policière n’a jamais été aussi forte, les masses préfèrent s’occuper de leur liberté de consommer et d’avoir plutôt que de leur liberté politique et d’être.

    N’oubliez pas ce qu’il se passe en Grèce. Prochainement nous le vivrons en France. Je laisse donc la parole à Panagiotis Grigoriou, historien et ethnologue grec dont je reproduis ici le dernier billet relatant les événements en Grèce au moment où le gouvernement grec et ses créanciers s’écharpent dans des négociations autour des hypothèses de croissance et de déficit budgétaire. Pour ceux qui ne connaissent pas ce blog, parcourez-le. C’est édifiant. Effrayant. Et cela se passe maintenant. En Europe…

    Le centre-ville d’Athènes a suffoqué ce week-end dans un nuage de souillure policière. Comme d’ailleurs dans de nombreuses autres villes en Grèce, le samedi 6 décembre, les forces de l’ordre, en uniforme ou en porteurs de… cagoule, ont semé la panique, en assaillant les manifestants, les passants et les journalistes qui s’y trouvent par hasard ou par conviction.

    Samarás, le lugubre Premier ministre récemment humilié par la Troïka une fois de plus, lui et son cadavre politique sont depuis à l’œuvre dans une entreprise terroriste d’en haut comme d’en bas via certaines unités d’une police de plus en plus prétorienne, entreprise de déstabilisation mortifère. Le “gouvernement” vise alors entre autres par la peur et par la médiatisation inévitable des scènes d’émeutes, à souder un certain électorat qui lui fait désormais défaut.

    Prétextant la venue du Premier ministre turc, le centre d’Athènes était déjà fermé à la circulation dès vendredi 5 décembre ; en réalité, il s’agissait d’un plan supplémentaire d’intimidation et de déstabilisation orchestré par l’extrémiste Samaras et par ses “cagoulards” nouveaux du XXIe siècle. Il faut noter que de nombreux policiers de la Sécurité, déguisés en manifestants et portant… la cagoule, agissent à leur seule manière pour ainsi… canaliser à chaud les événements.

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  15. D’ailleurs, le nombre d’agents de la Sécurité qu’on croise à Athènes depuis deux à trois ans, dépasse et de très loin la théâtralisation analogue de l’autre junte de jadis, celle des Colonels. Évidemment, ces gens ne portent pas d’uniforme, ils deviennent pourtant désormais repérables par le plus grand nombre d’entre nous, sauf par les touristes, lesquels pensent toujours qu’ils visitent un pays “démocratique” et immanquablement ensoleillé de “l’Union européenne”.

    Sachant en plus que le maintient des institutions européistes finira par détruire et cela définitivement, toute souveraineté populaire, comme autant les derniers reliquats de la démocratie dite représentative en Europe, la visite vaut le détour dans un sens. Nouveau siècle.

    En tout cas, le moment effectivement choisi par Samaras et ses extrémistes, est celui justement où de nombreux jeunes manifestent en soutien au gréviste de la faim Níkos Romanós, activiste anarchiste, condamné pour braquage d’une banque en 2013.

    Le gouvernement, ainsi qu’une partie des medias inféodés à l’hybris, avaient déjà tenté à prouver que ce braquage revendiqué certes comme idéologique par Romanós et les siens, était autant une entreprise terroriste. En vain. Lors du procès en 2014, le procureur Grigóris Pepónis, avait déjà clarifié certains faits et procédés:

    “Je ne vais rafistoler les lacunes et d’irrégularités dans ce procès comme dans le dossier d’instruction, celles de l’interrogatoire de la police entre autres… C’est la première fois que je vois des braqueurs si lourdement armés libérer ainsi leurs otages, ne pas tirer sur les policiers lors de la poursuite, et ne pas utiliser les otages comme bouclier humain afin de prendre la fuite. Il n’y a rien selon moi qui tend à prouver que ces jeunes appartiennent à un groupe terroriste”. Les six jeunes ont été condamnés à des peines allant de onze à seize ans d’emprisonnement ferme, quinze ans et onze mois plus précisément pour Níkos Romanós.

    Cependant, la justice au pays Troïkanisé refuse à Níkos Romanós le droit d’étudier dans les conditions déjà prévues pour les détenus, et cela, en dépit de la législation interprétée de plus en plus selon la jurisprudence… du Samaritisme, du para-État et de la méta-démocratie.

    L’histoire très contemporaine aura dès lors retenu que Níkos Romanós était l’ami d’Aléxandros Grigorópoulos, assassiné le 6 décembre 2008 au centre d’Athènes par un policier des forces dites anti-émeute, et que les… émeutes (ou la révolte) ont débuté ensuite, au soir du samedi 6 décembre 2008 après la mort vers 21h, d’Aléxandros Grigorópoulos sous les yeux de son ami Romanós. À l’époque, tous les deux avaient alors tout juste 15 ans.

    En décembre 2014, de nombreuses manifestations ont rassemblé d’abord dans le calme, plusieurs milliers de personnes à Athènes et un peu partout ailleurs en Grèce, sous des banderoles proclamant “La flamme de décembre 2008 n’est pas morte”, “Lutte contre la politique antisociale et la répression”. Ensuite, des incidents comme ont dit dans le langage journalistique habituel, ont éclaté pour l’essentiel initiés par les forces de la police lors des rassemblements, à Thessalonique, à Patras, à Mytilène et évidemment à Athènes, où certains bâtiments ont été occupés.

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  16. La députée SYRIZA María Bólari a vu, samedi 6 décembre, un policier incendier une benne à ordures au centre-ville d’Athènes et d’autres policiers insulter les “citoyens”, passants comme manifestants. Et à Thessalonique au même moment, des policiers brisaient les vitres du bâtiment de la Centrale ouvrière intersyndicale pour y projeter des grenades chimiques sur les manifestants qui s’y étaient enfermés. Même attitude à Athènes, lorsque les forces des MAT sont descendues dans la station du métro située sous la Place Omónia, dans une véritable chasse à l’homme inondant la station de leur gaz… si familier.

    La politique de la Troïka (Banque centrale européenne, Commission européenne et Fonds monétaire international), est un génocide économique lent et la “gouvernance” Samaras se concrétise alors par la propagande, la terreur ; porteuses de mort, de népotisme et de corruption. Avant même les scènes de guerre d’Athènes et de Thessalonique de ce week-end, la police avait été envoyée la semaine dernière pour… stopper des handicapés dans leur marche vers le ministère des Finances. “Dans l’indignité nous mourrons” criaient-ils dénonçant la suppression de leurs allocations et pour certains d’entre eux, leur… expulsion du système de Santé publique (?).

    Pour mon ami Yórgos de l’île de Chios, comme pour tous les Grecs encore en… âge de réfléchir, “la dignité résistante du gamin Romanós, stigmatise et pulvérise les frénésies criminelles de la secte de Samaras”. Yórgos n’est pas anarchiste, d’ailleurs il ne le sera jamais me semble-t-il, sauf que l’affaire Romanós connaît déjà une portée bien plus large, au-delà des idées politiques qui sont les siennes.

    Comme par… ricochet politique, et d’après mes observations, des anarchistes et des gens de l’extrême gauche, comme ceux de l’écologie et sans oublier les orphelins du centre, à l’exception notable des adeptes du KKE (PC grec), tous s’apprêtent désormais à voter en faveur de SYRIZA “rien que pour faire dégager cette infamie qui nous gouverne”, voilà ce que j’entends de plus en plus souvent. Ces gens, certes très critiques vis-à-vis du parti d’Aléxis Tsípras, espèrent du moins très concrètement qu’un gouvernement SYRIZA garantira enfin les droits et les libertés élémentaires des citoyens dans le cadre d’un régime de… démocratie occidentale, ni plus ni moins, et cela, avant toute autre forme de politique à appliquer, liée au contexte que l’on connaît (Troïka, mémorandum).

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  17. Dimanche matin, et le calme revient à Athènes. Lundi, les parents de Romanos rencontreront Samarás, une rencontre que leur fils vient de désapprouver par une lettre rendue publique. Samarás le lugubre n’aurait peut-être pas perdu tout sens de la raison, espérons-le en tout cas. Pourtant, et c’est bien connu, peu de maladies… idéologiques provoquent une hyperacuité (niveau élevé de conscience) lorsque la fin politique approche. En général, les mourants politiques ne savent plus précisément où ils sont, ni qui est dans la pièce, c’est-à-dire dans quel pays.

    Vidéo à l’appui en attendant…
    - voir sur site -

    Reuters relate aussi à sa manière les événements du samedi : “Chaotic scenes in Athens, as peaceful march turns into clashes.” On y redécouvre “nos” policiers frapper violemment des manifestants après interpellation. De la… gratuité !

    La presse de la semaine se souvient aussi autant des événements de décembre 1944, toujours à Athènes, inaugurant alors la bataille qui opposa les forces Britanniques, les Royalistes et les paramilitaires déjà au service des Allemands, à ceux de la gauche, en prélude… à l’inutile guerre civile qui prit fin en 1949, dans un sens… comme déjà une certaine Grèce.

    Dans le même ordre de ce si nouveau siècle, la presse de gauche en Grèce s’interroge sur la signalétique (un triangle jaune) que les autorités municipales de la ville de Marseille veulent imposer aux nombreux sans-abris de la cité Phocéenne. Les analogies sont flagrantes, tout comme le contexte.

    Reproduisant la toile célèbre du peintre belge Rubens, représentant Cronos dévorant un de ses enfants, Margaríta Koulendianoú au “Quotidien des Rédacteurs” évoque à la fois le drame vécu par ceux qui souffrent en Grèce du cancer en plus de la Troïka, le décès d’une prostituée séropositive dont l’identité et la photographie avaient été rendues publiques par le ministre PASOK de la Santé il y a deux ans, Lovérdos actuellement… à l’Éducation (“socialiste”), et au motif “du danger public qu’elle représentait pour les bons pères de famille, ses clients” (sic). “Cronos s’apprête à dévorer alors cet autre enfant, Nikos Romanos”, écrit la journaliste.

    Tandis qu’à Athènes il fait toujours beau et doux, des touristes venus de Chine se font photographier sur l’île d’Égine et les passagers… locaux de retour de Salamine restent durablement accablés et silencieux. Puis, d’après une association qui tire la sonnette d’alarme : deux enfants obligés à se prostituer ont été contaminés par le SIDA, “les pédophiles ont ainsi payé cinq euros de plus, pour chaque rapport sans préservatif”, rapporte le quotidien économique “Naftemborikí”. Telle est la (dernière) nouvelle Grèce de Samaras, du Merkelisme européiste et de la Troïka, la répression policière en plus

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  18. Loin, très loin des ambiances supposées festives “à l’approche des fêtes de fin d’année” à Paris ou ailleurs, les Grecs d’ici perçoivent plutôt la fin effective de l’après 1945 et du XXe siècle (aussi) en Europe. Noël pour nous n’est qu’un souvenir du temps d’avant, tant nos apories (aporie en grec c’est aussi la pauvreté)… cognitives et financièrement si patentes… à l’instar du greekcrisis nous téléportent vers un futur déjà entamé.

    Enfin, notre écrivain Mènis Koumandarèas, 83 ans, l’un des auteurs les plus reconnus de notre pays, traduit aussi en français, a été assassiné et découvert mort samedi 6 décembre à son domicile d’Athènes.

    Temps alors concrètement grave, temps imaginaire et temps décidément si significatif comme dirait encore Cornelius Castoriadis, un temps sans téléologie et une histoire des humains comme processus de création, une progression pourtant qui n’a rien d’inéluctable. Ainsi Cronos, souvent confondu avec son homophone Chronos divinité primordiale du temps, dévorera alors certains de ses enfants.

    Il est déjà trop tard, préparez-vous.
    À demain… si vous le voulez bien !!
    Charles SANNAT

    http://www.lecontrarien.com/il-faut-pleurer-pour-les-grecs-et-pour-leurope-09-12-2014-edito?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=79b85e564f-daily_newsletter_2014_12_09&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-79b85e564f-45320805

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  19. Le Venezuela signe offres avec la Chine pour stimuler secteur de l'énergie

    Xinhua
    09/12/2014
    17:29 (GMT + 17)

    Le gouvernement vénézuélien a signé des accords lundi avec des entreprises chinoises pour stimuler secteur de l'énergie électrique du Venezuela, qui a été durement touchée depuis 2010 après plus de 30 ans sans rénovation.

    Lors d'une cérémonie télévisée assisté par le président vénézuélien Nicolas Maduro, responsables de l'énergie et de diverses sociétés ont signé des accords pour créer des coentreprises pour produire des ampoules LED et de maintenir l'éclairage public.

    "Aucun de ces accords peut rester uniquement sur papier. Nous avons l'argent et le lieu de démarrer l'usine et la technologie d'avoir ces ampoules et les luminaires installés dans les plus brefs délais", a déclaré Maduro.

    Parmi les entreprises chinoises qui ont signé des contrats était Zhejiang Yankon Group, dont les représentants promis que grâce à sa technologie, le Venezuela permettrait d'économiser environ 10% de sa consommation d'électricité. «Cet accord est un des nombreux qui sera fait avec la Chine pour consolider notre développement économique national en 2015», a déclaré Maduro.

    Maduro a déclaré que les coentreprises seront mis en place dans les «zones économiques spéciales» dont il a récemment approuvés.

    Depuis que le président chinois Xi Jinping a visité Caracas en Juillet, la Chine et le Venezuela ont signé divers accords de coopération d'intérêt mutuel.

    La semaine dernière, le vice-président vénézuélien de l'Economie et des Finances Rodolfo Marco Torres a visité la Chine afin de promouvoir davantage la coopération bilatérale.

    http://www.wantchinatimes.com/news-subclass-cnt.aspx?cid=1201&MainCatID=12&id=20141209000115

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