- ENTREE de SECOURS -



vendredi 28 novembre 2014

Monde à refaire

Que ce soit des termes de murs entre nations ou le terme de 'rivalité' entre banques du monde comme ceux de religions ou de partis politique, ceux-là ne sont que des mouvements, des trucs qui bougent pour faire attirer l'attention alors qu'ailleurs d'énormes clignotants sont invisibles ! Seule différence d'un humain né ici ou ailleurs est que cet ailleurs climatologiquement n'est pas pareil. Voilà tout. Et, ce sont ces gens 'nés quelque part' (comme dirait Georges Brassens) qui font toute la différence.
.
Or, cette différence, tendrait à disparaître avec l'arrivée d'Internet qui s'infiltre de plus en plus en des domaines reculés, lieux cachés, etc. Car, lorsque vous lisez un texte publié sur Internet, rien ne dit s'il a été écrit par un homme ou une femme et de quel pays ou de quelle religion (s'il ou elle en a une) fait-il ou elle partie.
.
C'est pourquoi la communication sur la toile est devenue si enrichissante et bouscule tous les principes établis jusqu'alors. C'est ce qui se passe en dehors d'Internet avec (par exemple) tel ou tel chanteur qui est moche ou mène une vie privée de débauche alors que les textes de ses chansons sont remarquables mais ne sont pas écoutés pour les raisons premièrement citées.
.
Mais, pour en revenir à ces mouvements et clignotants 'invisibles', l'on doit évoquer la stratégie des 'hommes de l'ombre' qui dirigent les banques du monde entier sans qu'aucun banquier soit au courant du nom réel du propriétaire. Tout est triché par les intermédiaires qui se veulent portes-parole du 'grand-tout'.
.
Tout est conçu pour distraire l'attention du peuple en d'autres rivalités au 'café du commerce' afin que nul ne réfléchisse seulement qu'il a un cerveau et qu'il peut s'en servir tout seul sans demander l'aide de personne !
.
Donc, nous serions à l'aube ou à la veille du 'grand chambardement' destiné encore à faire croire que la faute c'est encore à l'autre qui est parti avec la caisse mais, qui pour des raisons obscures, n'est ni recherché, ni arrêté, ni jugé et peut donc continuer à se dorer la pilule au soleil ! Hahahaha ! D'où la validité questionnable des audits demandés par les nouveaux arrivants au pouvoir pour montrer réellement ce qu'il reste en caisse, alors qu'aucune poursuite n'est engagée ! Hahaha ! Donc, ne vous affolez pas, le nouveau fera comme l'ancien, c'est à dire qu'il fera où on lui dit de faire et s'il veut pas il meurt.
.
Mais, ce qu'il fait peur est que maintenant que chaque homme de l'ombre a tout ce qu'il veut et peut même surveiller tous les habitants du monde entier la nuit à l'infra-rouge, est qu'ils décident (après mûres réflexions) de tout arrêter et d'appuyer sur le bouton rouge. C'est-à-dire zéro com satellite et guerre totale dans le silence.
.
C'est le résultat lamentable d'un monde mal géré où les dictateurs ne laissent jamais le peuple parler ni de tenir compte des réflexions qui échappent aux baillons ! Des petits gens minables qui ne veulent que le malheurs des autres pour conserver leur bonheur bien à eux !

jeudi 27 novembre 2014

[Vidéo] « l’histoire inédite du Rwanda », racontée par la BBC mais censurée au Rwanda

27 novembre 2014 The French Saker
.
Le 6 avril 1994, deux missiles détruisent l’avion du président rwandais Habyarimana lors de son atterrissage sur l’aéroport de la capitale, Kigali. Cet assassinat est le déclencheur du génocide du Rwanda. Le 1er octobre 2014, la BBC a diffusé un documentaire intitulé Rwanda’s Untold Story (L’Histoire inédite du Rwanda), produit et présenté par Jane Corbin. Les autorités du Rwanda en ont interdit la diffusion. Nous vous invitons à le découvrir.
.
L’Histoire inédite du Rwanda (59mn19s)
(anglais sous-titré en français)
.

mercredi 26 novembre 2014

Les 'hommes de l'ombre' en 'deux mots'.

Qui sont-ils ? Des gens communs qui savent se faire valoir.
.
Imaginons (pour l'explication compréhensible) un scénario:
.
Je suis banquier (en réalité c'est faux), ai un bureau/téléphone/imprimante et reçois un premier client.
.
- Bonjour monsieur, asseyez-vous, en quoi puis-je vous être utile ?
- Je voudrais lancer mon entreprise et ai besoin de 200 millions.
Là, pour faire sérieux, je vais lui demander des détails, des références, le faire patienter, lui poser encore quelques questions dont je me fouts des réponses et de lui dire:
- Voilà qui est parfait ! Repassez dans 1/2 heure et vos billets seront là sur la table !
.
Le type est tout content, me serre chaleureusement la main et sort de 'ma banque'.
.
Moi, de mon côté, je prends un verre et du whisky, ouvre le petit frigo, sors des glaçons. "Encore un con qui va travailler pour moi !" me lançais-je en arrêtant l'imprimante. Le principal, n'est-il pas que je compte pour lui ? Me dise merci et, peut-être, vote pour moi aux prochaines élections ?
.
C'est quand même une idée de rêve que de l'avoir conçu pour la réalité, non ? Pendant des siècles, des millénaires ils vont travailler pour moi, m'apporter tous les jours ce dont j'ai besoin, me protéger aux petits soins, m'admirer, me chérir...
Oui mais, ces derniers temps, il y en a qui en plus... m'envient !
.
Houlala ! Cà, çà sent pas bon. Pas bon du tout ! Manquerait plus qu'en plus ils me demandent des références !

mardi 25 novembre 2014

Harvey Organ :la manipulation du cours de l'or et de l'argent prendra fin en 2014

https://www.youtube.com/watch?v=tLo7xFkhJ3A

L'édito de Myret Zaki.

Video of Imaginons la Suisse du triple OUI ce 30 novembre
.
Le portrait-robot de la Suisse qui voterait, ce 30 novembre, oui à l’abolition des forfaits fiscaux, oui à Ecopop et oui à Sauver l’or de la Suisse, défie la raison : un pays dont le tiers du PIB provient des exportations se verrait exclu de son principal marché (l’Europe) et perdrait le moyen de dévaluer sa monnaie, handicapant encore plus ses exportations. Sa population active s’effondrerait en proportion de celle retraitée, et les multinationales suisses ou étrangères le quitteraient, emportant les emplois avec elles. Scénario de la peur ? Non, scénario réaliste.
.

lundi 24 novembre 2014

La France assassinée

Comment vont réagir les Français lorsque des dizaines de milliers d’entre eux vont recevoir à leur domicile une lettre des impôts leur réclamant 10.000, 20.000 ou 30.000 euros au titre de la nouvelle taxe sur les terrains à bâtir ? Afin de « forcer » la mise en vente des terrains constructibles, la Loi de Finances 2013/2014 a prévu une majoration automatique de la taxe foncière.
.
La France assassinée
.
C’est la nouvelle trouvaille du gouvernement pour … trouver de l’argent… et imposer aux propriétaires terriens de vendre leurs parcelles pour faire construire des logements.
.
Dans les territoires où la taxe sur les logements vacants est applicable, le Code des impôts prévoit donc ceci : « la valeur locative cadastrale des terrains constructibles est majorée d’une valeur forfaitaire fixée à 5 euros par mètres carrés pour les impositions dues au titre des années 2015 /2016, puis à 10 euros » l’année suivante.
.
L’explosion des impôts sur le foncier non bâti : une trouvaille confiscatoire
.
L’UNPI, l’Union Nationale de la Propriété Immobilière considère cette réforme particulièrement « attentatoire » au droit des propriétaires qui souhaitent conserver leur terrain. En Haute-Savoie, les élus, maires et députés se mobilisent pour contrer cette mesure confiscatoire.
.

dimanche 23 novembre 2014

Pour en finir avec la théorie de l'effet de serre atmosphérique

Jacques Henry/Dr Gerhard Stehlik
mar., 18 nov. 2014 06:02 CET
.
Un de mes fidèles lecteurs, et pas n'importe qui puisqu'il s'agit du Dr Gerhard Stehlik, physico-chimiste allemand, m'a communiqué ce billet (à lire ci-après) que je m'empresse de mettre sur mon blog car sa teneur mettra peut-être définitivement un terme à l'imposture de « la théorie de l'effet de serre » et de la contribution du gazcarbonique dans ce frauduleux montage.
.
Je voudrais faire ici un petit rappel historique sur mon approche personnelle dans ce blog parfois entachée d'erreurs de ma part de « la théorie de l'effet de serre ». Le premier point immédiatement choquant est que cette théorie est en violation directe avec le deuxième principe de la thermodynamique qui précise qu'il ne peut pas exister de transfert d'énergie d'un corps froid vers un corps plus chaud sans intervention mécanique externe. C'est exactement sur ce principe que fonctionnent les réfrigérateurs ou les conditionneurs d'air. Il existe dans ces systèmes fermés un apport d'énergie extérieur à ce dernier en l'occurrence un moteur électrique qui actionne un compresseur et un ventilateur qui disperse le froid dans le cas du conditionneur d'air ou la chaleur dans le cas du réfrigérateur. C'est ce qu'a exposé intuitivement Sadi Carnot au XIXe siècle et ce principe n'a jamais été infirmé depuis sauf ... par les climatologues de l'IPCC, et pour une raison que le billet suivant va permettre enfin et définitivement de mettre au jour. Car c'est sur ce point que cette gigantesque imposture contraire aux principes les plus fondamentaux de la thermodynamique est basée, imposture qui est déjà en train de créer des ravages irréparables dans de nombreuses économies occidentales par l'adoption de programmes de restructuration du paysage énergétique totalement surréalistes et astronomiquement coûteux pour l'ensemble des citoyens et des entreprises sous le fallacieux prétexte que le gazcarbonique présenterait un « effet de serre ».
.
Le deuxième point troublant dans cette histoire de réchauffement climatique que j'ai aussi soulevé à plusieurs reprises est la négation ou la minimisation systématique par ces « experts en science climatique » de l'influence de l'activité solaire et de son évolution sur justement l'évolution du climat terrestre. J'ai écrit de nombreux billets dans ce sens qui ont eu pour mérite de révéler les omissions volontaires et les manipulations scandaleuses de l'IPCC avec notamment la fameuse courbe de réchauffement en forme de crosse de hockey qui niait (et qui nie toujours) purement et simplement l'existence de l'optimum climatique médiéval ainsi que le minimum de Maunder. Si on appelle ce genre de manipulation de la science il faudrait donc urgemment trouver une autre définition du mot science.
.
Enfin, j'ai tenté de remettre au goût du jour, toujours dans mon blog, le gradient adiabatique gravitationnel auquel est soumis l'atmosphère et qui n'a apparemment pas été non plus pris en compte par les « experts », bénévoles ou non, de l'IPCC mais finalement tous intéressés de près ou de loin par les bénéfices financiers de leurs mensonges répétés et leur accès aux sphères décisionnelles gouvernementales, afin d'infirmer ou au moins de mettre en doute la théorie de l'effet de serre et le rôle du gazcarbonique dans cette théorie.
.
Le billet qui suit est un peu complexe mais l'exposé par ses auteurs est suffisamment didactique pour que sa compréhension soit finalement aisée bien qu'il fasse appel à quelques connaissances en physique, en particulier en spectroscopie infra-rouge, qui sont disponibles sur Wikipedia si les pages de cette encyclopédie n'ont pas été déjà caviardées par les sbires de l'IPCC, de Greenpeace, du WWF ou d'une myriade d'autres groupuscules ultra-politisés répartis dans le monde entier. On se serait attendu, si on est politiquement correct (à la sauce IPCC) à un titre du genre : « Pourquoi le gazcarbonique réchauffe-t-il la Terre ? ». Tenez-vous bien, chers lecteurs, il s'agit exactement du contraire !!! Voici ce billet qu'il faudra lire en se reportant sans cesse à la première illustration issue de nombreuses études de la NASA reconnues dans le monde scientifique et qui décrit, avec une très bonne précision qui n'est fort heureusement pas contestée, les flux radiatifs entre le Soleil, la Terre et l'Espace environnant immédiatement la Terre. Bonne lecture ! (Je voudrais ajouter que si l'un de mes lecteurs veut contredire les propos qui suivent, qu'il évite d'être insultant et veuille bien prendre la peine d'apporter des faits irréfutables dans son argumentation et de les exposer objectivement.)
.
Pourquoi le gazcarbonique refroidit la surface de la Terre ?
.
Dr. Theo Eichten, München; Dr. Gerhard Stehlik, Hanau; Professor Dr.-Ing. Vollrath Hopp, Dreieich; Dr.-Ing. Edmund Wagner, Wiesbaden.
.
La NASA a publié la représentation graphique la plus proche de la réalité des flux d'énergie provenant du Soleil vers la Terre et de la Terre vers l'Espace (Figure 1). Une représentation similaire est disponible dans les documents émanant de l'IPCC ou GIEC (voir le modèle de l'IPCC en fin de billet). Qualitativement, les valeurs des flux mesurés par la NASA et l'IPCC ne diffèrent pas vraiment sinon que le modèle de l'IPCC comporte la rétro-radiation due à « l'effet de serre ». De plus, ces différences entre les valeurs numériques issues de la NASA et de l'IPCC ne justifient en rien que le gazcarbonique puisse refroidir la surface de la Terre. Dans le cas du modèle IPCC les valeurs des flux exprimés en W/m2 ont légèrement évolué selon les versions (TAR, AR4 et AR5) pour d'obscures raisons.
.
Capture d’écran 2014-11-06 à 17.44.29
.
Les flèches jaunes et orangées dans la figure 1 symbolisent tous les flux en direction de la Terre de la radiation solaire (en pourcentages) et leur divers composants. Trois flux (en jaune) sont réfléchis par l'atmosphère, les nuages et la surface du sol (6 % + 20 % + 4 % =30%). Trois autres (en orangé) sont absorbés par l'atmosphère ou la surface de la Terre (16 % + 3 % + 51 % = 70%). Deux flèches matérialisant aussi des flux(orangées) sont horizontales. L'une d'elles (16%) chauffe les hautes couches de l'atmosphère. L'autre (3%) réchauffe les nuages. Toute absorption de radiations solaires par l'atmosphère ou par la surface du sol dépend de la chaleur au sol. Tous les flux de chaleur sortants (en rouge) sont dirigés vers le haut. Ces flux ne peuvent pas aller vers le bas, c'est-à-dire de l'atmosphère vers le sol et n'importe qui peut le vérifier avec une simple sonde infra-rouge en orientant celle-ci vers le sol ou vers le ciel à condition naturellement que la sonde soit protégée du rayonnement solaire.

.
Le chauffage de la Terre par le Soleil est une évidence incontestée et il est la conséquence du spectre électromagnétique des radiations solaires (Figure 2).
.
Capture d’écran 2014-11-06 à 17.45.19
.
Il est également évident que la Terre ne peut pas se chauffer significativement elle-même : le chauffage de la surface terrestre provenant de l'intérieur de la planète a été estimé à 0,0392 W/m². En conséquence, aucun composé chimique présent dans la croute terrestre ne peut lui-même constituer une source de chaleur. Cela s'applique aussi au gazcarbonique. Si le gazcarbonique était une source de chaleur il faudrait que celle-ci vienne d'ailleurs.

.
Les radiations en provenance du Soleil constituent la seule source de chaleur sur Terre. A contrario, le refroidissement de la Terre requiert non seulement une dissipation radiative de chaleur mais également un transfert de chaleur mécanique par des phénomènes de convection et l'évaporation de l'eau. Par conséquent les facteurs du refroidissement sont plus compliqués. Trois flux d'énergie (en rouge, figure 1) vont de la surface de la Terre vers l'Espace. Le refroidissement de la Terre débute à la surface de cette dernière avec ces trois flux : le premier (7 %) représente le transfert de chaleur mécanique par convection thermique vers le haut. Le second et le plus important (23 %) est le refroidissement par évaporation de l'eau. Enfin, le troisième flux (21%) représente le refroidissement par le flux radiatif vers le haut. La majeure partie de ce flux radiatif est émise vers l'atmosphère (15 %) et le reste (6%) est directement émis vers l'Espace. La somme de ces trois facteurs de refroidissement (51%) à la surface de la Terre est égale au réchauffement de la surface terrestre par le Soleil.

.
Les radiations solaires sont toujours dirigées vers la surface de la Terre (70%) excepté pour les trois réflexions (30%). Le flux de chaleur est toujours dirigé vers le haut : 64 % vers l'atmosphère et les 6 % restants directement vers l'Espace. Un flux de chaleur provenant de l'atmosphère et dirigé vers le sol terrestre n'existe pas (voir note 1). Un effet de serre de + 33 °C (voir le rapport AR5 de l'IPCC et la note 3) tel que décrit dans le modèle figurant dans ce rapport nécessiterait un tel flux de radiations thermiques de l'atmosphère vers le sol.

.
Le flux radiatif de chaleur vers le haut (15%) depuis la surface terrestre vers l'atmosphère (figure 1, position 2, flèche rose) est l'argument central que le gazcarbonique refroidit la surface de la Terre. Puisque ce flux s'échappe de la surface de la Terre, il ne peut en aucun cas constituer un facteur de réchauffement de celle-ci.

.
Il faut maintenant parler des propriétés physico-chimiques des principaux constituants de l'atmosphère, azote (N2) oxygène (O2) vapeur d'eau (H2O) et gaz carbonique (CO2). L'effet de refroidissement du gazcarbonique sera ensuite abordé en regard des propriétés de ces gaz.

.
Il existe un certain nombre de lois décrivant les flux d'énergie. Un loi scientifique élémentaire est celle de la conservation de l'énergie totale. Cette loi s'applique à toutes les situations rencontrées sur la Terre mais elle ne s'applique pas au Soleil comme fournisseur d'énergie ni à l'Espace où disparaît l'énergie indéfiniment. Cette loi de conservation de l'énergie ne s'applique donc que pour les échanges énergétiques entre la surface terrestre et l'atmosphère. Une autre loi stipule qu'un corps se refroidit en cédant de l'énergie et un corps se réchauffe quand il reçoit et absorbe de l'énergie. L'énergie radiative ne peut se transformer en chaleur que s'il y a intervention de matière. D'autre part, le second principe de la thermodynamique précise que l'énergie sous forme de chaleur ne peut pas être entièrement convertie en travail, ce principe s'applique pleinement dans les phénomènes d'évaporation de l'eau et les mouvements de convection atmosphériques. Ce principe s'applique aussi, selon les lois de Planck, à l'énergie réémise sous forme de radiations par un corps après après que celui-ci ait absorbé une radiation. Cette énergie réémise est toujours plus faible, en d'autres termes la longueur d'onde de la radiation réémise est toujours plus longue que celle initialement absorbée. Toutes ces lois ne sont valides que pour les échanges horizontaux d'énergie et non pour les flux d'énergie dans l'espace entre le Soleil, la Terre et l'Espace comme illustrés dans la figure 1. Enfin le champ gravitationnel de la Terre introduit un gradient de pression sur toute la hauteur de la colonne d'air avec comme corollaire un gradient de température et un gradient de densité qui lui sont associés. Le second principe de la thermodynamique s'applique donc pleinement dans le système Terre-atmosphère en regard du gradient adiabatique auquel est soumis l'atmosphère.
.
Capture d’écran 2014-11-06 à 17.46.29
.
Pourtant, comme cela est montré dans la figure 1, deux flux radiatifs solaires (16 % et 3%) sont absorbés par l'atmosphère et les nuages. La première question qui se pose est donc de savoir quelles molécules absorbent ces radiations solaires.
.
Le flux (16%) indiqué par la flèche rose (figure 1,position 1) correspond au rayonnement ultra-violet solaire (UV B et C essentiellement). Il est absorbé par les molécules d'oxygène (O2) et converti en chaleur par la formation puis la dissociation d'ozone (O3) :
.
Capture d’écran 2014-11-06 à 17.45.55
.
Les molécules d'O2 et d'O3 existent inchangées avant et après ce processus, il s'agit d'un équilibre chimique et ne peut donc pas être supérieur à la totalité de la conversion du rayonnement ultra-violet solaire en chaleur dans l'atmosphère. Ce processus n'obéit pas aux lois de Planck décrivant les propriétés des radiations. Cependant la chaleur dissipée par la dissociation de l'ozone stratosphérique (environ 5 ppm à 20 km d'altitude) irradie principalement vers l'Espace.
.
Les 3 % restant du flux radiatif solaire sont absorbés par les nuages et correspondent au rayonnement infra-rouge absorbé par les gouttelettes d'eau des nuages. Les bandes d'absorption des infra-rouges par l'eau sous forme de vapeur sont beaucoup plus étroites que celles de l'eau à l'état liquide. En conséquence le taux d'absorption des infra-rouges solaires par l'eau liquide (sous forme de gouttelettes dans les nuages) est beaucoup plus élevé que celui de la vapeur d'eau.
.
Revenons à l'argument central du rôle du gazcarbonique comme agent de refroidissement. Il faut revenir plus en détail sur les flux de chaleur depuis la surface de la Terre vers l'atmosphère (flèche rose, position 2, figure 1). Ce flux existe parce que la vitesse d'émission radiative du gazcarbonique vers l'espace est toujours plus rapide que sa vitesse d'absorption du rayonnement infra-rouge provenant de la surface de la Terre.
.
Initialement on a montré que la Terre et donc tous les constituants chimiques de la Terre ne peuvent se chauffer eux-mêmes. Par contre tous les composés chimiques peuvent se refroidir selon la loi de refroidissement de Newton par émission irréversible d'infra-rouges vers l'Espace. Cependant il y a quelques exceptions qui concernent des molécules chimiques qui ne peuvent pas se refroidir au sens de la loi de refroidissement de Newton. Ces molécules de gaz sont justement celles de l'oxygène (O2) et de l'azote (N2) sphériques et totalement non polaires. Elles constituent près de 97 % de la totalité de l'atmosphère. Par conséquent 97 % de l'atmosphère ne peut pas se refroidir tout seul. Ce point est très important pour discuter ensuite du rôle du CO2. Les molécules d'oxygène (O2) et d'azote (N2) ne possèdent pas de moment dipolaire électrique. Sans moment dipolaire, les vibrations thermiques de ces molécules ne peuvent que très difficilement absorber des radiations électromagnétiques que ce soit en provenance du Soleil ou de la Terre ni émettre à leur tour de radiations.
.
Pourtant, la nuit, l'atmosphère près du sol se refroidit. En réalité l'atmosphère se refroidit par contact avec le sol qui se refroidit en émettant puissamment des radiations (infra-rouges) vers l'atmosphère.
.
La loi de refroidissement de Newton est par contre valable pour la molécule triatomique asymétrique de l'eau (H2O) ainsi que pour la molécule également triatomique de gazcarbonique qui possèdent toutes deux un dipôle électrique élevé et sont donc très activables par le rayonnement infra-rouge (voir figure 3). Schématiquement, dans l'essentiel de l'atmosphère (97%) qui n'est que très peu susceptible aux infra-rouges il se trouve environ et en moyenne 2 % de matériel terrestre normal susceptible d'absorber des rayons infra-rouges rendant ainsi l'atmosphère capable de se refroidir en rayonnant dans l'Espace. La valeur 2 % correspond à la somme de la teneur moyenne en vapeur d'eau (variable de 0 à 4%) et du gazcarbonique (0,04 % ou 400 ppm). L'eau et le gazcarbonique sont dits « matériels terrestres normaux » car ils se refroidissent en émettant des radiations vers l'Espace et sont donc refroidis ainsi par l'Espace. À une altitude de 2 mètres, là où les observations météorologiques sont effectuées et les températures mesurées, le processus de refroidissement de l'atmosphère est dominé par le refroidissement indirect par la surface du sol. À cette altitude les émissions radiatives de l'eau et du gazcarbonique vers le haut sont négligeables en raison de la faible concentration (2%) de ces deux composés.
.
Cependant, la situation relative des équilibres énergétiques totaux de la colonne atmosphérique jusqu'à 75 km d'altitude est quelque peu différente. Ces 2 % de gazcarbonique et d'eau sont suffisants pour refroidir l'ensemble de la colonne atmosphérique en ce sens qu'elle devient de plus en plus froide avec l'altitude. Tandis que le volume total de l'atmosphère jusqu'à une altitude de 75 km est refroidi par l'Espace, seulement quelques centimètres d'épaisseur du sol sont refroidis par émission vers l'Espace. Ceci explique la considérable capacité de l'atmosphère à refroidir par rayonnement (63%) en comparaison de celle de la totalité de la surface terrestre (6%) en incluant terres émergées et océans.
.
Si on se penche sur le flux radiatif solaire, l'entrée d'énergie dans l'atmosphère est due non seulement indirectement à partir de la surface du sol (51%) mais encore par absorption additionnelle directe (16 % +3 % = 19%). Dès lors l'atmosphère reçoit 70 % de l'énergie solaire incidente totale, ce qui est supérieur à ce que reçoit la surface de la planète (51%). Et pourtant l'atmosphère reste plus froid que la surface de la Terre ! En regard de la capacité totale de refroidissement de la Terre (70%), la capacité de refroidissement de la colonne atmosphérique (64%) est environ dix fois plus importante que celle des quelques centimètres de profondeur de la surface (6%, toujours figure 1, flèche rouge de droite).
.
Revenons donc à l'argument central de cet exposé. La flèche rose (position 2) dans la figure 1 représente le refroidissement par radiation thermique (15%) de la surface de la Terre vers l'atmosphère, mais ni l'azote (N2) ni l'oxygène (O2) ne sont capables d'absorber cette radiation. Seules les traces de gazcarbonique et d'eau peuvent absorber efficacement ces radiations émises par la surface terrestre. Ce refroidissement radiatif contredit entièrement l'hypothétique « effet de serre » qui prévoit un réchauffement de + 33 °C en raison de ces supposés « gaz à effet de serre » (voir note 3).
.
Qui plus est, le flux le plus important de chaleur radiative depuis l'atmosphère vers l'Espace (64%) qui domine la balance énergétique globale de la Terre, est la chaleur irradiée par la totalité de l'atmosphère (flèche rose position 4, figure 1) matérialisé par la grosse flèche rouge qui renvoie dans l'Espace toute l'énergie introduite dans l'atmosphère. La figure 1 indique l'apparition soudaine d'un flux d'amplitude constante quelque part dans l'atmosphère. En réalité ce phénomène n'existe pas. La flèche matérialisant la vitesse de refroidissement de l'atmosphère devrait avoir une épaisseur de plus en plus importante avec l'altitude jusqu'à 75 kilomètres. La température de la colonne atmosphérique décroit avec l'altitude plus que le gradient usuel de - 0,6 à - 1°C par 100 mètres qui correspond à l'influence du champ gravitationnel terrestre sur la température et la densité, donc la pression, de l'atmosphère.
.
Comment le gazcarbonique peut-il donc agir comme le principal facteur de refroidissement de la Terre alors qu'il n'existe qu'à l'état de traces (400 ppm) dans l'atmosphère ? La concentration en eau dans l'atmosphère décroit avec l'altitude pour atteindre à peine 12 ppm à 12 kilomètres d'altitude parce que les molécules d'H2O gazeux se condensent en glace (voir note 2). Entre 12 et 75 km d'altitude, l'émission radiative de chaleur n'est plus le fait que du gazcarbonique.
.
De plus, le gazcarbonique est le plus important facteur de refroidissement de la Terre non seulement en raison des flux d'énergie maintenant prouvés entre le Soleil, la Terre et l'Espace, mais aussi par son activité particulièrement intense dans les longueurs d'onde infra-rouges. Le gazcarbonique présente des bandes d'absorption très intenses à 10 et 15 microns (1000 et 660 cm -1, voir figure 4 et note 4) en raison du dipôle très élevé de la liaison C=O. La transformation de l'effet intense de refroidissement du gazcarbonique en effet de réchauffement en raison d'assertions physiques frauduleuses - appelées « effet de serre » - constitue l'une des plus grandes erreurs contemporaines faites par des scientifiques et entérinée par des centaines de milliers de personne qui ne se sont pas posé plus de questions sur la validité de la théorie de l'effet de serre.
.
Le chauffage résultant d'une radiation n'est possible que si celle-ci est absorbée au contraire d'une radiation passant à travers un matériau transparent à une radiation de longueur d'onde donnée comme une plaque de verre est transparente au rayonnement visible et aux rayons infra-rouges mais opaque aux rayons ultra-violets. C'est ainsi que les deux principaux constituants de l'atmosphère, l'oxygène et l'azote, laissent passer presque toutes les radiations solaires incidentes vers la surface de la Terre et laissent également passer toutes les radiations thermiques (infra-rouges) en provenance de la surface terrestre pour aller se perdre dans l'Espace. Ces deux composantes de l'atmosphère ne sont que très peu « chauffées » que ce soit par le rayonnement solaire ou par le rayonnement provenant de la Terre parce qu'elles ne peuvent que très peu les absorber. En d'autres termes azote et oxygène n'absorbent que de manière négligeable les radiations infra-rouges. Les émissions et les absorptions de n'importe quelle radiation se traduisent par des mouvements vibratoires et de rotation des liaisons chimiques (figure 3) qui deviennent plus rapides et donc les composés chimiques correspondants deviennent plus chauds par absorption ou plus froids par émission. Dans des conditions normales N2 et O2 ne peuvent ni absorber ni émettre de radiations infra-rouges significativement.
.
Capture d’écran 2014-11-06 à 17.47.09
.
Le facteur le plus important entrainant un accroissement du pouvoir radiatif de la totalité de la colonne atmosphérique avec l'altitude est la très forte susceptibilité aux infra-rouges des molécules d'eau et de gazcarbonique qui est modulée par l'élargissement de leurs bandes d'absorption dans l'infra-rouge avec la pression. Aux hautes altitudes et faibles pressions les bandes d'absorption sont très étroites et très intenses alors qu'aux fortes pressions et faibles altitudes ces bandes sont élargies et moins intenses. Mais la radiation thermique des bords des bandes d'absorption atteint alors l'Espace directement sans réabsorption par d'autres molécules aux hautes altitudes et faibles pressions. La pression atmosphérique affecte considérablement les spectres d'absorption du gazcarbonique. Cette observation pose un problème majeur dans le calcul du transfert des radiations infra-rouges à travers l'atmosphère avec les variations de pression, de température et d'abondance des gaz. La figure 4 est un exemple de spectres d'absorption dans l'infra-rouge d'une colonne de 1 mètre de gazcarbonique aux pressions de 1000 et 100 millibars (pression observée à environ 15000 mètres d'altitude).
.
Il semble que ce dernier aspect des propriétés spectrales du gazcarbonique ait été tout simplement ignoré dans la formulation de la théorie de l'effet de serre car elles sont à l'évidence incompatibles avec cette théorie. L'apparente ignorance des propriétés spectrales du gazcarbonique qui font que ce gaz est un puissant agent de refroidissement de la planète afin que celle-ci présente les propriétés d'un corps noir à la température de -18 °C à l'équilibre radiatif Soleil-Terre-Espace a conduit aux fausses affirmations du forcing radiatif dû au gazcarbonique qui ne peut en aucun cas exister pour les raisons évoquées plus haut. En ce qui concerne enfin le gradient adiabatique de l'atmosphère sous l'influence du champ gravitationnel terrestre l'illustration ci-dessous décrit la relation entre densité et température de la colonne atmosphérique (source Wikipedia). Mais il faut bien noter qu'au delà de 50 km d'altitude les lois décrivant le comportement des gaz ne s'appliquent plus car les rayonnements solaire et cosmique concourent pour ioniser les molécules et cette ionisation conduit à des températures théoriques élevées malgré la rareté des gaz. À 90 km d'altitude la densité y est un million de fois plus faible qu'au niveau de la mer.
.
Source : « Atmosphäre, Wasser, Sonne, Kohlenstoffdioxid, Wetter, Klima - einige Grundbegriffe » (en français : « Atmosphère, eau, lumière du soleil, dioxyde de carbone, temps - quelques notions de base »).
.
Professor Dr.-Ing. Vollrath Hopp, Président de l'Association des ingénieurs allemands, Association de Francfort -Darmstadt, Section de l'environnement, éditeur. Dr Gerhard Stehlik, physico-chimiste, Dr Wolfgang Thüne, météorologue, Dr.-Ing Edmund Wagner, ingénieur, Co-auteurs : ISBN 978-3-18-325515-3, 2010, Düsseldorf, Allemagne.
.
À la page 123 dans le chapitre « effet de serre » on lit la phrase :
.
« Pour un effet de serre naturel, il n'y a aucune preuve. »
.
Note 1 : « Un flux de chaleur provenant de l'atmosphère et dirigé vers le sol terrestre n'existe pas » car ce serait une violation du second principe de la thermodynamique : il ne peut y avoir de transfert de chaleur d'un corps froid vers un corps plus chaud.
.
Note 2 : les trainées blanches laissées par un avion volant dans le ciel à 11000 mètres d'altitude sont constituées de cristaux de glace, la température à cette altitude peut en effet atteindre - 60 °C.

Note 3 : cette valeur de + 33 °C provient du fait que la Terre se comporte comme un corps noir à la température de - 18 °C. Or la température « moyenne » de la Terre au niveau de la mer est de + 15 °C d'où l'arithmétique simple pour ne pas dire simpliste : + 33 - 18 = + 15. La température « moyenne » de la Terre est une grandeur difficilement appréciable et donc sujette à caution. En outre les 33 °C « manquants » constituent une négation flagrante de l'existence du gradient adiabatique dû au champ gravitationnel terrestre. Ci-dessous, « effet de serre » vu par l'IPCC :
.Capture d’écran 2014-11-10 à 11.07.40

Note 4 : en spectroscopie infra-rouge les spectres sont rapportés aux nombres d’onde ou inverses des longueurs d’onde pour des raisons de commodité graphique. Cependant le nombre d’onde d’une radiation qui est exprimé en inverse d’une longueur est lié directement à l’énergie de la radiation par la relation de Planck où h est la constante de Planck et c la vitesse de la lumière :
Capture d’écran 2014-11-06 à 16.07.58
ou à la fréquence de la radiation en divisant celle-ci par la vitesse de la lumière :
Capture d’écran 2014-11-06 à 16.08.29
.

Fraude scientifique Gwen Olsen balance le morceau sur les lobbys !

(...) Vous devez juste être conscients et bien comprendre que l'industrie pharmaceutique gagne 5 à 6 fois plus que les 500 plus grosses entreprises aux Etats-Unis (...)
.
Gwen Olsen a passé quinze ans en tant que représentant des ventes pharmaceutiques travaillant pour des géants de la santé tels que Johnson & Johnson Squibb Bristol-Myers, et Abbott Laboratories.
Elle a connu une réussite, une carrière rapide jusqu'à ce que plusieurs expériences ont commencé à attirer son attention sur les dangers cachés dans tous les cabinets de médecine américaine.
Sa plus poignante leçon, sera à la fois d'être victime et survivante des effets indésirables aux médicaments.
Après avoir quitté la vente de produits pharmaceutiques en 2000, Gwen a travaillée dans l'industrie des aliments naturels, d'abord comme directeur de comptes pour Nature's Way, puis comme directeur régional des ventes pour les herbes Gaia. Elle est actuellement écrivain, conférencier et consultant en santé naturelle.
.

samedi 22 novembre 2014

Taxation sans fin, à la française, y'a que ça d'vrai !

H16free
ven., 21 nov. 2014 07:02 CET
.
Grâce à Hollande, son gouvernement et un parlement débridés, la terre ne ment plus, elle se contente de coûter une blinde : l'État, toujours plus impécunieux, cherche à remplir ses caisses par tous les moyens, et à mesure que les moyens disponibles se font plus rares, ils se font aussi de plus en plus douteux. C'est ainsi qu'on découvre lentement l'ampleur de la spoliation qui se met doucement en place sur le foncier, bâti et non bâti, puis sur tout le reste.
.
Comme le faisait fort justement remarquer Proudhon en protestant contre toute conclusion communiste, « La propriété, c'est la liberté ». Et s'il y a bien quelque chose que l'État combat, c'est bien la liberté, celle qui permet notamment de s'affranchir de lui. Quel meilleur moyen de détruire celle-ci qu'en subornant celle-là ? Et quel meilleur moyen de corrompre la propriété, notamment foncière, qu'en la taxant comme jamais ?
.
Et c'est dans l'Observatoire des Subventions qu'on prend connaissance des nouvelles dispositions fiscales relatives au foncier non bâti. Vous disposez de terrains, réputés bâtissables sur le plan local d'urbanisme (le remplaçant du plan d'occupation des sols) ? Heureux propriétaire fortuné ! Vous voilà à la tête d'un empire foncier, dont l'impôt sera calculé sur la valeur cadastrale à hauteur de 5€ par m² ($6.19/10.763ft²) en 2015, et le double l'année d'après. L'addition monte à la fois très vite, et comme elle s'applique, pour une fois, dans une parfaite équité indépendante des ressources de la personne, on comprend assez facilement que, du jour au lendemain, des dizaines de milliers de Français vont se retrouver avec des milliers d'euros d'impôts supplémentaires à payer pour avoir eu le malheur de disposer d'un bout de terrain bâtissable en bordure de village, ce dernier ayant été malencontreusement déclaré en « zone tendue ». Subitement, le potager va revenir très cher en France.
.
L'idée derrière ce nouveau coup de pelle derrière la nuque des contribuables ? Tout part d'une loi qui a en fait une « longue » histoire (parlementairement parlant) puisqu'elle est d'abord issue des petites bavures législatives de Cécile Duflot en 2012 (article 82). Prenant pour prétexte le « déséquilibre entre l'offre et la demande de logement », le gouvernement avait fait voter en catimini cette majoration de la taxe foncière pour trouver un moyen simple de permettre aux communes de lever un impôt supplémentaire alors que les dotations de l'État viendraient à diminuer. À la suite de la mobilisation des agriculteurs, se rendant compte de l'énormité de la nouvelle taxe, cette dernière avait été mise en suspend par Duflot qui déclarait alors à l'Assemblée Nationale « Cette disposition ne s'appliquera pas au 1er janvier 2014 pour que chacun puisse en mesurer les conséquences. » Mais voilà : 2015 arrive, et la taxe n'est plus suspendue.
.
Les hostilités fiscales peuvent donc reprendre, et tout comme le foncier non bâti, c'est au tour du foncier bâti de se retrouver dans la ligne de mire du parlement, par le truchement commode de la petite lucarne magique, celle qui distribue aux foyers français d'inénarrables chefs-d'œuvres culturels
.
On savait déjà que la redevance télévisuelle serait augmentée (discrètement) de trois euros pour atteindre 136 euros tout de même, soit à peu près trois fois l'inflation constatée. Manifestement, tous les salaires ne baissent pas partout, et notamment pas dans les médias publics français à en croire la facture, en hausse donc, qui sera donc adressée à tous les contribuables. Le bonheur de vivre en Socialie mérite quelques sacrifices, après tout.
.
Mais cette petite hausse, connue, en cache peut-être une autre, plus substantielle et qui va certainement ouvrir un intéressant débat.
.
C'est le sénateur des Alpes-Maritimes, Jean-Pierre Leleux, du parti socialiste de droite UMP, qui a émis l'idée croustillante de taxer forfaitairement les résidences pour cette redevance audiovisuelle, indépendamment du fait qu'elles aient ou pas de poste récepteur. Idée d'autant plus croustillante qu'elle se place en parallèle de celle du parti socialiste de gauche qui propose quant à lui d'étendre l'actuelle redevance à tous les types de récepteurs, ordinateurs, téléphones et tablettes inclus. Apparemment, le combat pour une France plus taxée est maintenant embrassé avec fouge et passion par les deux « bords » de l'hémicycle qui s'en donnent à cœur joie pour trouver de nouvelles sources à un fisc décidément très gourmand.
.
Leleux, « homme libre et de conviction » (slogan de sa campagne sénatoriale) comme on peut l'être lorsqu'on émarge aux frais de la République, nous propose donc de payer pour un service qu'on peut potentiellement avoir (la présence d'une télé n'étant plus obligatoire). C'est pratique et facilement extensible : à quand une taxe applicable à tous les adultes sur la cigarette, même celle qui n'est pas achetée ? À quand une taxe foncière même pour les locataires, ces derniers étant des propriétaires en puissance ? Le bonheur fiscal créatif est sans fin !
.
Cette furie taxatoire audiovisuelle intervient de surcroît avec un timing endiablé au moment où l'on apprend que le service public de télévision, lourdement subventionné, entretient à nos frais des chaînes dont certaines ne sont pas regardées... du tout. C'est ainsi que France Ô, la « chaîne de la multiculturalité » qui nage dans le bonheur sucré de 30 millions d'euros gratuits du contribuable, récolte certains soirs ... 0 (zéro) téléspectateurs. D'un autre côté, la même redevance, qu'on veut étendre à toutes les plate-formes ou à tous les foyers, selon qu'on est à gauche ou à droite dans la Socialie détendue de la ponction, sert aussi à alimenter en fonds ces exotiques chaînes rigolotes comme Guadeloupe 1ère, de Wallis-et-Futuna 1ère, sans oublier Saint-Pierre-et-Miquelon 1ère, qui emploient des douzaines d'intermittents de l'information dont le désœuvrement les pousse parfois à travailler pour des boîtes de production privées...
.
Extension de la redevance, taxation en folie du foncier qu'il soit non bâti ou même bâti (avec une augmentation vigoureuse pour les résidences secondaires des salauds de riches), augmentation salée de taxes diverses l'an prochain (droits de timbre en appel qui bondit de 50%, TSCA qui passe à 11%, hausse du plafond de la taxe de séjour, hausse des droits de mutation dans l'immobilier, hausse du diesel), et projet d'aller taxer les ressortissants français où qu'ils se trouvent à l'étranger... J'avoue que le changement, ça fait mal. Et à bien y réfléchir, vraiment, pour nos députés, les expressions « simplification administrative » et « pause fiscale » n'ont pas celui que le sens commun leur donne.
.
Non, vraiment, messieurs les députés : arrêtez la pause fiscale ! Finissons-en avec la simplification administrative ! Depuis que vous vous êtes lancés dans ces lubies, jamais les Français n'ont subi tel assaut de taxes et de ponctions ! Depuis que vous vous êtes montés le bourrichon sur la complexité administrative au point de vouloir tout simplifier, jamais les processus n'ont été aussi alambiqués, les textes de lois aussi nombreux, les procédures aussi complexes et les décrets aussi illisibles ! Reconnaissez votre nullité, il n'y a pas de honte à comprendre qu'il n'y a décidément qu'en plein sommeil, sur les bancs de l'assemblée, ou profondément endormis dans vos fauteuils cossus de vos douillets ministères que vous nous faites du bien en ne faisant rien du tout. Messieurs, lâchez-nous et arrêtez vos exactions.
.
Il en va maintenant de la survie de la France, et bientôt, pour vous, de la votre
.

vendredi 21 novembre 2014

Le domaine énergétique

Ce qu'il faut savoir sur le domaine énergétique mis à la disposition du public et que, si le système éolien ou solaire permettant de développer de l'énergie électrique gratuitement (à condition de payer) avait été susceptible un jour de - concurrencer les autres moyens d'énergie - fonctionner et d'être rentable, les 'pouvoirs publics' NE L'AURAIT JAMAIS MIS A DISPOSITION DES CONSOMMATEURS ! Et, quand je dis 'jamais', cela veut dire que toutes les grosses pontes du pétrole/nucléaire et carnaval qu'il y a derrière auraient mis un frein à cette idée scandaleuse en faisant sauter quelques ministres ou chefs d'Etats comme un coup de semonce ! Et, c'est donc pourquoi, ces merdes prouvées non-rentables ni aujourd'hui, ni demain, ont été balancées sur le marché a grands renforts de publicités tapageuses, outrancières et escroquofiles allant dans le bon sens du gouvernement qui est celui de ruiner les gens par quelques moyens que ce soit.
.
Demandez autour de vous de ce que les 'heureux propriétaires' de panneaux solaires ou éoliennes en pensent ! Hahaha ! (Tapez: "Arnaques éoliennes ou panneaux solaires" sur Internet !).
.
C'est ainsi et pourquoi vous ne verrez jamais être évoqué l'idée de l'énergie fluviale gratuite ou celle des grillages électrifiés - comme aux auto-scooters de la fête foraine qui marchent pourtant pour les trains et trolleys-bus - par un invité en direct sur un plateau-télé ou studios de stations radio ! Faut quand même savoir que nous ne sommes plus au bon temps des 'radios pirates' ou 'radio Caroline' d'avant les années 80 remplacées immédiatement (en mai 81) par des radios 'F.M.' (ça s'invente pas !) dites... 'radios libres' !!! Hahahaha ! Libres bien sûr à condition d'écouter le dictateur en chef !
.
.
.
.
.

mercredi 19 novembre 2014

Le trône

Il est parfaitement regrettable, odieux, inapproprié et non républicain qu'une telle atteinte à la liberté puisse passer de force par le chef de l'Etat sans demander préalablement l'avis du peuple alors que quelques temps auparavant il en faisait encore parti et faisait même campagne de le défendre ! Mais de quel droit cette 'autorité' qui n'a de désignation que sur les autres fonctionnaires qui sont sous sa Direction peut-elle s'exercer telle une monarchie/dictature sur le peuple qui n'a nullement le droit de répondre ou de vouloir changer telle ou telle direction alors qu'il est parfaitement en droit de recaser le chef de l'Etat en lui rappelant ses devoirs et qui ne doivent déborder sans son accord ?!
.
Telles sont les bévues quasi-quotidiennes des élus qui pensent avoir atteint là cette suprématie du 'maître des lieux.
.
Autres moments, autres lieux où en des pays voisins sont révélées des faux-drapeaux où l'un pousse l'autre ! et qui a démontré (par une personne à l'étranger qui a tiré la sonnette d'alarme) que c'était de partout pareil et, que lors de manifestation envers tel ou tel ministre ou telle ou telle proposition, rassemblement généralement organisé par des syndicats où, en marge des défilés, il y avait des personnes qui brûlaient des voitures et qui cassaient les vitrines. Or, malgré cette situation très commune, obligée où personne n'y échappait, jamais les médias gouvernementaux s'interrogeaient sur la raison de ces actions marginales ! Et là, l'intervenant étranger de citer qu'il s'agissait d''appariteurs' (comme le disait Coluche) où ces policiers en civil portant soit les cheveux longs soit le crâne rasé à la demande, avait ordre de faire mal-voir ces contestations républicaines afin qu'elles ne rassemblent que peu de monde et qu'elles n'atteignent jamais réponses favorables à leurs demandes !
A vrai dire ces 'appariteurs' pourraient changer de camps et représenter les 1 % de gens du peuple dans des manifestations de flics !
.
Donc: montrer que la liberté de contester, de manifester était présente et donc qu'il s'agissait d'une démocratie alors qu'il s'agissait en fait d'une dictature où PERSONNE ne pouvait s'opposer à l'Etat et que chaque jours tous les citoyens s'apercevaient qu'ils recevaient des factures jamais contestées par les 'représentants du peuple' aux Assemblées !!
.
Que des chefs d'Etat soient poussés contre leur gré par 'des hommes de l'ombre' les menaçant de mort est un fait qui démontrerait qu'ils n'ont rien dans le pantalon de n'en rien dire tandis que d'un autre côté leur serait prêté des attirances pour le 'sexe faible' qui - en réalité - ne seraient donc que des gouines !
.
PS: Différence entre le 'G5' (BRICS) et le 'G7' ? Les premiers réunissent xxx millions de personnes et, les derniers 7 personnes ! Hahaha !

mardi 18 novembre 2014

Citation d’Obama : « les USA soutiennent des principes internationaux… et notamment qu’on ne doit pas envahir un autre pays ». On croit rêver !

18 novembre 2014
The French Saker
.
Votre dévoué correspondent sur la Russie vaquait à ses propres occupations lorsqu’il a accidentellement cliqué sur un lien, que, dans sa naïveté, il prenait pour une image de chat rigolote. Mais il s’agissait en fait d’un article du New York Times qui a manqué lui griller quelques synapses [1].
.
Je vous préviens, ce que vous allez lire est dur à digérer.
.
La version d’origine de la citation d’Obama dans le New York Times
.
« Brisbane, Australie – Dimanche, le président Obama a annoncé qu’il a confirmé en réunion au Président Vladimir V. Poutine le week-end dernier que les USA et leurs alliés continueraient d’imposer des sanctions à la Russie suite à son comportement en Ukraine, qu’Obama a pratiquement qualifié d’invasion.
.
Les USA, a dit monsieur Obama, tiennent « fermement au maintien de principes fondamentaux dans les relations internationales, et l’un de ces principes est que l’on n’envahit pas un autre pays ». Il a également affirmé que les russes fournissaient des armes lourdes et un soutien financier aux séparatistes en Ukraine. »
.
SACREDIEU !!! Si vous faites sécher cette citation, vous avez assez de fertilisant pour toute la pelouse sud de la Maison Blanche.
.
Essayez d’imaginer Ted Bundy prêchant la nécessité de « de pas assassiner son prochain », et le New York Times relayant son annonce sans même se donner la peine de préciser le fait que Ted Bundy ait été un tueur en série des plus prolifiques, et nécrophile de surcroît.
.
Mais, au final, cette analogie n’est pas correcte, car Ted Bundy n’a jamais été dans une position où il pouvait sanctionner les gens qu’il aurait accusés de meurtre. Et puis, Ted Bundy a finalement été exécuté.
.
Nous avons bien compris que nous vivons dans un monde post-post-moderne, où la vérité n’a plus à exister, et dans lequel l’objectivité n’est qu’une forme patriarcale d’oppression subjective. Mais tout de même, les amis, tout cela devient ridicule !
.
Votre correspondant s’apprêtait à rédiger une longue et désolante liste de tous les pays que les USA ont bombardé, envahi, torturé, ruiné à jamais durant les seules vingt dernières années, mais pourquoi s’en donner la peine ? Nous préférons laisser la parole [2] à Ivan Eland, un membre reconnu à The Independent Institute :
.
« Durant la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, on a pu constater de façon empirique que les États-Unis ont été le pays le plus agressif au monde, en terme de nombre d’actions militaires entreprises, et la grande majorité de celles-ci n’ayant rien eu à voir avec la diffusion de la liberté, certaines d’entre elles la détruisant bien au contraire ».
.
C’est la traduction en langage hippie d’un « les États-Unis tiennent fermement au maintien de principes fondamentaux dans les relations internationales, et l’un de ces principes est que l’on n’envahit pas un autre pays ».
.
Vivons-nous maintenant dans une zone crépusculaire digne d’un Escher sous stéroïdes ? On a dû oublier de nous prévenir.
.
Riley Waggaman
Traduit par Etienne pour vineyardsaker.fr
.
[1] Obama Says Russia’s Arming of Separatists Breaks Pact With Ukraine (nytimes.com, anglais, 16-11-2014)
[2] Why Is the United States So Hypocritical in Foreign Policy? (huffingtonpost.com, anglais, 03-11-2014)
Source : Obama: US « Upholds Core International Principles…You Don’t Invade Other Countries. » Is This Real Life? (russia-insider.com, anglais, 16-10-2014)
.

Les robots pourraient décider de tuer les humains dans un délai de 5 ans

par Arnaud Lefebvre
18 nov. 2014
.
Récemment, l'expert en informatique Steven Omohundro avait expliqué qu'un jour les robots seraient capables de se rebeller contre l'homme. En outre, Patrick Tucker, auteur du livre « The Naked Future : What Happens in a World That Anticipates Your Every Move? » avait pour sa part indiqué que plus le robot est logique, plus le risque qu'il ne mène avec l'homme un combat jusquà la mort est grand.
.
Dans une publication sur le site de futurologie, Edge.org, Elon Musk, physicien sud-africain fondateur d'entreprises innovantes comme Tesla et l'entreprise aérospatiale Space X, a averti les lecteurs que les innovations en rapport avec l'intelligence artificielle pourraient déboucher sur la création de robots autonomes amenés à penser qu'il est judicieux de commencer à tuer les humains.
.
« Il existe un risque que quelque chose d'extrêmement dangereux ait lieu dans un délai de cinq ans », a écrit Musk. Face aux commentaires sur Internet l'accusant de diffuser des prédictions farfelues, Musk s'est défendu et a expliqué qu'il n'était pas habitué à faire des déclarations hâtives en rapport avec un sujet qu'il ne maîtrisait pas et qu'il n'était pas le seul à être inquiet. Pour Musk, la façon dont progresse l'intelligence artificielle pourrait mener à un désastre pour l'humanité. A ce sujet, l'entrepreneur a cité les innovations réalisées par les chercheurs de la société Deepmind comme exemple de la manière dont l'intelligence artificielle ne cesse de croître de manière exponentielle.
.
Cependant, quelques minutes plus tard, Elon Musk a effacé sa publication.
.
L'entrepreneur milliardaire est un habitué des déclarations apocalyptiques au sujet de l'intelligence artificielle. En août dernier, il avait expliqué que pour l'humanité, l'IA était peut-être plus dangereuse que les armes nucléaires. « Espérons que nous ne soyons pas le chargeur biologique d'une super-intelligence numérique. Malheureusement, il semble que cela est de plus en plus probable », avait-il déclaré. Selon Musk, l'humanité risque de créer des technologies intelligentes qu'elle ne pourra finalement plus maîtriser.
.
Par ailleurs, lors d'une conférence de Vanity Fair, Elon Musk a également mis en garde le public au sujet de l'avènement de robots tueurs qui pourraient décider de supprimer les hommes comme s'il sagissait de courriers indésirables ou spams. Musk a cité le cas de figure où les robots chargés de supprimer les spams se rendraient compte que le meilleur moyen d'y parvenir serait en fait d'éliminer lhomme.
.
Lorsqu'on lui a demandé si l'humanité pourrait utiliser ses vaisseaux Space X pour échapper aux robots assassins qui régneraient sur la Terre, Musk a expliqué que cela ne servirait pas à grand-chose car les machines seraient également capables de poursuivre les hommes jusque dans l'espace.
.

lundi 17 novembre 2014

Sur Facebook, vous ne serez plus « propriétaire » de vos données personnelles

Guillaume Champeau
Numerama
ven., 14 nov. 2014 00:11 CET
.
Facebook a modifié sa politique de vie privée, dont la nouvelle version entrera en vigueur le 20 novembre. Si la CNIL aura certainement des choses à en redire, la principale nouveauté est imperceptible mais fondamentale. L'internaute n'est plus dit « propriétaire » des données qu'il communique volontairement ou non à Facebook.
.
En parallèle d'une publication très grand public sur la confidentialité des publications faites par ses membres, Facebook a annoncé jeudi une importante mise à jour de sa politique de vie privée, désormais affichée avec beaucoup plus de clarté, en tout cas sur le plan de la mise en page. Car sur le fond, il n'est pas certain que le texte proposé soit plus explicite qu'auparavant sur les données collectées par Facebook et sur leur utilisation.
.
La nouvelle politique est soumise pour avis aux internautes avant d'entrer en vigueur... dès le 20 novembre prochain. Un délai très court qui ne permettra sans doute pas à la CNIL et à ses homologues d'en dire un mot. Or si l'on se réfère aux recommandations faites à Google en septembre dernier - et que le géant américain prend bien soin de ne pas suivre, plusieurs points devraient poser problème au régulateur, particulièrement exigeant.
.
Ainsi par exemple, il était demandé à Google d'avoir un « langage clair, précis, qui n'offre aucune ambiguïté », en détaillant de façon exhaustives toutes les collectes et utilisations de données personnelles, et en évitant toutes les formules ambigus qui ne font que donner des exemples non limitatifs. Or la nouvelle « politique d'utilisation des données » de Facebook use et abuse de ces formulations floues, dès le premier chapitre :
.
Nous recueillons le contenu ainsi que d'autres types d'informations que vous fournissez lorsque vous avez recours à nos services, notamment lorsque vous créez un compte, créez ou partagez du contenu ou encore lorsque vous communiquez avec d'autres utilisateurs. Ceci peut comprendre des informations concernant le contenu que vous partagez, telles que le lieu d'une photo ou encore la date à laquelle un fichier a été créé. Nous recueillons également des informations concernant la manière dont vous utilisez nos services, telles que les types de contenu que vous consultez ou avec lesquels vous interagissez, ou encore la fréquence et la durée de vos activités.
.
Juridiquement, Facebook veut fort logiquement éviter d'avoir un énoncé exhaustif, non seulement parce qu'il serait trop lourd à lire ou livrerait trop d'informations aux concurrents sur ses méthodes, mais aussi parce qu'il ne veut pas engager sa responsabilité en cas d'oubli. Lorsqu'il le faut, Facebook sait toutefois être très explicite, en particulier lorsqu'il s'agit des données remontées par les appareils :
.
Voici quelques exemples d'informations sur les appareils que nous recueillons :
.
Des données telles que le système d'exploitation, la version du matériel, les paramètres de l'appareil, les noms et les types de fichier et de logiciel, le niveau de la batterie et l'intensité du signal, ainsi que les numéros d'identification de l'appareil
.
Les données d'emplacement de l'appareil, notamment les données d'emplacement géographique précises recueillies à travers les signaux GPS, Bluetooth ou Wi-Fi
.
Des informations de connexion telles que le nom de votre opérateur mobile ou de votre fournisseur d'accès à Internet, le type de navigateur que vous utilisez, votre langue et le fuseau horaire dans lequel vous vous situez, votre numéro de téléphone mobile et votre adresse IP.
.
En revanche, dans ses recommandations à Google, le G29 (qui regroupe les CNIL européennes) demandait aussi à ce que les internautes soient informés de l'identité des partenaires avec lesquelles des informations sont partagées, et qu'il y ait un « consentement éclairé » lorsqu'il y a croisement de données entre prestataires. Or la politique de vie privée proposée par Facebook est loin d'être exemplaire en la matière, puisqu'elle dit simplement que :
.
Nous partageons des informations avec les fournisseurs, prestataires de service et autres partenaires qui collaborent avec nous partout dans le monde, par exemple en offrant des services d'infrastructure technique, en analysant l'utilisation de nos services, en évaluant l'efficacité de nos publicités et de nos services, en fournissant un service d'assistance à la clientèle, en facilitant les divers processus de paiement ou encore en menant diverses enquêtes et études. Ces partenaires doivent adhérer aux obligations de confidentialité les plus strictes en accord avec la présente Politique d'utilisation des données et les accords que nous avons signés avec eux.
.
Mais aucune liste de ces prestataires n'est publiée, ni l'accord-type qui est à signer.
.
Les données personnelles, propriété ou droit de la personnalité ?
.
De façon en apparence plus anecdotique mais fondamentale sur le plan de la doctrine juridique, l'ancienne politique de vie privée affirmait l'existence d'un droit de propriété des utilisateurs sur leurs données personnelles, en stipulant que « vous restez toujours propriétaire des informations vous concernant que nous recevons, même si vous nous donnez l'autorisation de les utiliser ». Cette formulation a disparu de la nouvelle politique.
.
Dans un rapport du Conseil National du Numérique (CNNum) de juin 2014 qu'avait parfaitement commenté Lionel Maurel, le CNNum avait écarté l'idée de reconnaître un droit de propriété des internautes sur leurs propres données personnelles, qui aurait eu l'avantage de leur reconnaître le droit de vendre ces données, ou de créer une taxation sur le capital de données personnelles détenues par les exploitants. Le Conseil avait rejeté la proposition pour trois raisons :
.
« Parce qu'elle renvoie à l'individu la responsabilité de gérer et protéger ses données, renforce l'individualisme et nie le rapport de force entre consommateurs et entreprises » ;
.
« Parce qu'elle ne pourrait que générer des revenus anecdotiques pour les usagers et susciter à l'inverse un marché de la gestion protectrice des données numériques » ;
.
« Parce qu'elle déboucherait à un renforcement des inégalités entre citoyens en capacité de gérer, protéger et monétiser leurs données et ceux qui, par manque de littératie, de temps, d'argent ou autre, abandonneraient ces fonctions au marché. »
.
Il existe deux écoles s'agissant de la vision dite « patrimoniale » (droit de propriété) des données personnelles. Si certains estiment qu'elle permettrait de sortir d'une collecte gratuite et illimitée des droits, et de créer un mécanisme dissuasif de (maigre) rémunération des internautes dont les données sont ainsi exploitées, d'autres y sont fortement opposés et y voient un piège.
.
« Il y a tout lieu de penser que le recours à la propriété privée en matière de données personnelles aboutirait à un résultat exactement inverse de celui avancé par les promoteurs de cette approche « patrimoniale ». Le propre de la propriété est d'être cessible et transférable : c'est même sa fonction première en tant qu'institution sociale », résumait Lionel Maurel. « En réalité, la conception patrimoniale des données personnelles repose sur un individualisme méthodologique, typiquement libéral, postulant que la meilleure façon de gérer un écosystème consiste à laisser les acteurs individuels prendre des décisions à leur niveau ».
.
Dans sa nouvelle politique, Facebook ne qualifie plus la nature juridique des données personnelles. Elles restent un attribut des droits de la personnalité, sur lesquelles les individus peuvent exercer leurs droits d'accès et de rectification, et qui ne peuvent être collectées qu'en suivant les restrictions imposées par la loi et le régulateur.

Est-ce une option heureuse ? Le débat reste ouvert.
.
http://fr.sott.net/article/23859-Sur-Facebook-vous-ne-serez-plus-proprietaire-de-vos-donnees-personnelles