- ENTREE de SECOURS -



mercredi 27 février 2013

Manipulation Or, Partie 2: Comment ils le font (et une suggestion pour le couvrir)


Publié le Février 26th 2013 "... Le génie des banquiers centraux était de ne pas interdire l'or, mais de le transformer en une autre monnaie fiduciaire, en ajoutant un multiplicateur de crédit à elle. ... "
 
Il s'agit du deuxième des trois articles que j'affiche sur la suppression de l'or. Dans le premier article, j'ai montré que, selon la théorie économique dominante, la suppression du marché de l'or n'est pas une théorie du complot, mais une nécessité logique, un aboutissement logique. Ce deuxième article va montrer comment cette suppression a lieu. Ceux qui sont familiers avec le marché de l'or trouveront probablement rien de nouveau. Le troisième article examine les implications de cette suppression et de soutenir la demande des bugs d'or, à savoir que l'or physique se négocie à un prix supérieur fiat or ou or papier n'est pas non plus une théorie du complot, mais l'aboutissement logique du paradigme actuel.
 
Comment ils le font: Le concept
La notion populaire, qui banquiers centraux aimerait détruire, c'est que l'or est une bonne couverture contre l'inflation. Dans sa forme la plus simple, l'or ne peut pas être imprimé et, comme son alimentation reste ancrée, son prix devrait pic si l'offre de monnaie augmente fiat. Le calcul implicite derrière peut être représentée comme suit:
 
Compte tenu d'une demande constante pour de l'argent ...
26 février 2013 1
 
L'équation ci-dessus montre le prix de l'or, en termes de la monnaie fiduciaire (dans ce cas, le dollar américain) en fonction des fournitures relative de l'or et du dollar américain. Dans le cas d'une monnaie fiduciaire, son approvisionnement est le produit de deux facteurs: la base monétaire créée par la banque centrale et le multiplicateur de crédit correspondant. Ce multiplicateur reflète chaque moyen simple par lequel la base initiale est complétée par le système bancaire et le système bancaire de l'ombre.
 
Si l'équation ci-dessus est bien représentatif de l'état de choses nous nous trouvons, il n'y aurait pas de place pour la manipulation. L'offre d'or, en termes d'onces disponibles, on pourrait peut-être plafonné ou confisqués, mais pas élargi. Le prix de l'or, par conséquent, ne peut pas être supprimé.
 
Maintenant que nous savons ce qui ne peut être, essayons de comprendre ce qui se passe réellement. Pour supprimer le prix de l'or. les banquiers centraux, tout simplement, ont inventé une nouvelle monnaie: Fiat or. Les mathématiques impliquées dans le maintenant est la suivante:
 
Compte tenu d'une demande constante pour de l'argent ...
26 février 2013 2
 
Comme vous pouvez le voir sur la deuxième équation ci-dessus, le génie des banques centrales a été de ne pas interdire l'or, mais de le transformer en une autre monnaie fiduciaire, en ajoutant un multiplicateur de crédit à. Grâce à cela, il suffit d'étendre cette proportionnellement multiplicateur de crédit rapide que le numérateur (de l'équation) et le prix de l'or va tomber indépendamment des fondamentaux. S'ils veulent aller plus loin et de montrer au public ce qu'ils peuvent faire ce en toute impunité et pour aussi longtemps qu'ils s'il vous plaît, ils ont ensuite procéder à étendre le multiplicateur de crédit prévisible à des moments précis de la journée (c. 08h20 HE ).
 
Comment ils le font: Les détails
Ci-dessous, je vais décrire comment l'offre de cette nouvelle monnaie, fiat or, est développée. La motivation de cette expansion a déjà été expliqué dans l'article précédent. Ci-dessous, je présente les étapes comprises dans l'expansion de l'offre de fiat or. Dans le prochain article, je vais élaborer sur le graphique ci-dessous, s'adressant à ses implications et conséquences. Mais aujourd'hui, nous allons simplement regarder la mécanique:
26 février 2013 3
 
Le graphique ci-dessus montre les bilans agrégés des banques centrales, les banques et le marché des lingots d'or. Les banques bullion effectuent des transactions en métaux précieux et, dans ce cas, en or. Comme vous pouvez le voir, les banques centrales détiennent de l'or dans le cadre de leurs actifs. Cependant, elles peuvent échanger leurs avoirs en or de la liquidité, en dollars américains. Ce swap est un échange simple et est montré à l'étape 1, dans le graphique. L'explication officielle est que ces swaps auraient temporaires fins de gestion des liquidités, car ils suppriment dollars américains sur le marché (c'est à dire des banques Bullion). À une date ultérieure, non représentée sur le graphique, les banques Bullion devraient retourner la médaille d'or aux banques centrales, et de recevoir des dollars américains arrière (y compris un intérêt). Pour cette raison, parce que le contrat de swap implique le retour de l'or à un stade ultérieur, les banques centrales sont autorisés à continuer à montrer l'or qu'elles ont échangé sur leurs bilans, comme un atout.
 
Une fois l'or physique est dans les mains (c.-à-bilan) des banques Bullion, ces banques peuvent créer des prêts contre lui, l'approvisionnement du marché avec fiat or. Ceci est illustré à l'étape 2. L'or est débité et prêts d'or sont crédités. Le montant final de prêts d'or en circulation est évidemment un facteur du multiplicateur de crédit fiat or. Plus le multiplicateur est élevé, plus l'offre de fiat or sur le marché et la pression sur le prix de descendre.
 
L'inquiétude autour de cette question est sensible et les grandes questions sont les suivantes: Dans quelle mesure les banques centrales peuvent aller avec cette manipulation ? Combien de temps peut-il durer ? Y a t-il un mécanisme par lequel le marché devrait revenir aux fondamentaux ? Je consacrerai la lettre suivante à la dernière question. En ce qui concerne les premiers, tout ce que je peux dire, c'est que les banques centrales peuvent aller très, très loin avec la manipulation et peut durer plus longtemps que vous et moi sommes prêts à le croire. Pourquoi ? Parce que contrairement au cas des autres monnaies et leurs multiplicateurs de crédit respectives, fiat or, les joueurs qui exigent des prêts d'or sont aussi ceux qui transigent en or (lingot banques par exemple) et de dominer le marché des pensions de financer (à ceux qui en fin de compte spéculent avec or). Ils sont tous les mêmes et seule une poignée. Ils jouent un jeu coopératif entre eux et avec les banques centrales. Le public qui détient l'or physique ou par les banques centrales qui accumulent l'or physique, mais ne pas conclure des swaps avec les banques Bullion ne peut pas forcer une contraction du multiplicateur de crédit. Par leurs actions (par exemple thésaurisation de l'or physique), tout ce qu'ils peuvent faire est de forcer le reste des banques centrales et des lingots concernés à prendre un risque plus élevé dans l'expansion du multiplicateur. Mais ils ne peuvent obliger une ruée pour la livraison. Ils sont, par définition, en dehors du système.
 
Comment pouvons-nous nous protéger de la manipulation ?
Une façon de se protéger contre la manipulation décrite ci-dessus est tout simplement de négocier l'extension du multiplicateur de crédit pour fiat or. A ce stade, je rappelle au lecteur de lire mon avertissement. (Mes commentaires ne visent pas à fournir des conseils personnels de placement et ils ne prennent pas en compte les objectifs de placement, la situation financière et les besoins particuliers d'une personne en particulier).
 
Si l'offre de fiat or est un facteur de la base monétaire fiat or et son multiplicateur de crédit, on peut penser de procurations de ces facteurs. À mon avis, la base monétaire est représentée non seulement par le stock d'or physique exceptionnel, mais aussi par le stock qui doit être exploité: par les chercheurs d'or, collectivement. Fiat or, d'autre part est représentée soit par des contrats à terme ou certificats d'or.
 
Lorsque la manipulation réussit, le multiplicateur de crédit se développe. Dans ce cas, si je ne me trompe pas, il devrait être rentable d'être longue la promesse de livrer l'or et la base monétaire à court de fiat or. Lorsque la manipulation n'est pas réussie ou une ruée pour la livraison est déclenchée, les contrats de multiplication de crédit. Ici, si je ne me trompe encore une fois, il devrait être rentable d'être à court de la promesse de livrer l'or et d'être longue de la base monétaire fiat or. Il y a plusieurs façons d'exprimer cette thèse de négociation, mais je préfère laisser ces spéculations au lecteur.

Martin Sibileau

 




mardi 26 février 2013

Trésor publie les résultats de la vérification d'or Fed de NY, États-Unis révèle par inadvertance magasins d'or à NY Fed qu'il n'y a seulement 466 tonnes !



18 Février 2013 Par le Doc 46
 
Le département du Trésor a publié les résultats d'un audit d'or sur les réserves d'or du Trésor conservé à la Fed de New York qui a débuté en 2010. Sans surprise, le rapport du Conseil du Trésor affirme que la vérification a révélé aucun problème avec la qualité de l'or qui s'est tenue à la Fed de New York, ou dans toutes les politiques ou procédures de la Fed de New York.
’’L'audit aurait fait valoir que dans 3 367 essais de pureté de l'or, l'or était plus pur que les dossiers du Conseil du Trésor avaient indiqué auparavantet ainsi a augmenté la valeur comptable des États-Unis "avoirs de 27 onces d'or.
La révélation plus médiatique dans le rapport cependant était que les États-Unis (qui est censé pour tenir la grande majorité de sa médaille d'or des réserves à la Fed de NY) détient un total de 32 021 barres de bonne livraison en dépôt à la Fed de New York:
’Dans le cadre de la vérification, le ministère des Finances a vérifié un échantillon de 34 021 lingots d'or du gouvernement’’ dans les histoires de voûte de la Fed de New York sous le quartier financier de Manhattan.
Pourquoi est-ce si important ? Comme n'importe qui avec une calculatrice simple peut le découvrir, le département du Trésor a admis seulement par inadvertance que, plutôt que les 8.133,5 tonnes officielles du Trésor rapportent que les Etats-Unis "réserves officielles d'or, magasins or physiques réels de la trésorerie à la Fed de New York sont une maigre 466.57 tonnes ! Alors que le Trésor aurait été également or à Fort Knox (KY), plusieurs rapports ont affirmé que jusqu'à la moitié de l'or est à la Fed de NY !
Pas étonnant, qu'il faudra à la Bundesbank 7 ans pour rapatrier 300 tonnes !
18 Février 2013 Par le Doc:
(...)
Temps de limiter les dégâts-gars, l'or est plus pur que nous le pensions même ! Comme les rapports de LA fois:
Dans le cadre de la vérification, le ministère des Finances a vérifié un échantillon du gouvernement 34 021 lingots d'or dans les histoires de cinq voûtes de la Fed de New York sous le quartier financier de Manhattan, selon le Bureau de l'inspecteur général. Comptes percé de trous minuscules dans les bars de prélèvement d'échantillons qui ont été testés pour la finesse dans un processus appelé dosage.
Dans trois des 367 essais, l'or était plus pur que les dossiers du Trésor a indiqué, selon le Trésor de l'inspecteur général. En conséquence, le gouvernement a entaillé jusqu'à la valeur de ses avoirs en or d'environ 27 onces d'or fin - soit environ $ 43.500, basé sur la valeur marchande de l'or lundi.
Quelque chose nous dit que les Allemands et les Suisses aimeriez un audit 3ème partie plutôt que d'un privé, l'audit interne. Le deuxième problème flagrant que la vérification du Département du Trésor est complètement à côté de la location banque centrale et rehypothecation. Or tungstène remplie qu'une seule préoccupation.
L'autre (et probablement beaucoup plus rampante) est la location, l'échange et rehypothecation de lingots d'or physiques stockées sur le dépôt à la Fed NY (& BOE).
Malheureusement pour le Département du Trésor et la Fed NY, la diffusion en temps opportun de leur audit interne (un mois après la demande de la Bundesbank rapatriement d'or) des relents d'une tentative désespérée de mettre sur une perte de contagion confiance entre les banques centrales de la planète.
Conclusions d'une vérification complète du ministère du Trésor se trouve sur le lien ci-dessous :
 
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Voir aussi:
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http://www.silverdoctors.com/treasury-dept-releases-findings-of-ny-fed-gold-audit-states-gold-more-pure-than-previously-thought/

lundi 25 février 2013

Au Japon, la matrice est maintenant réalité. Comme les humains sont utilisés comme piles de vie


Soumis par Tyler Durden sur 25/02/2013 08:18 -0500

Qui a dit que la nécessité n'est pas mère de l'invention dans la nouvelle normalité. Bien qu'une infime partie de la population japonaise connaît les effets transitoires de Abe reflating dernière «effet richesse» politique (même si la Chine a clairement dit que la politique prendra fin très bientôt), le plus gros problème pour le Japon, c'est que même plus tôt, de plus en plus de celui-ci restera tributaire des roues de hamster pour produire de l'électricité, comme les prix du GNL viennent d'atteindre un niveau record et augmentent à un rythme effréné, et que la production d'énergie nucléaire locale s'est effondré pratiquement à zéro. Ce qui signifie une seule chose: l'électricité deviendra bientôt si inabordable que ceux qui sont investis dans le quotidien Nikkei 2% surtensions pourront électriser leur environnement immédiat.
Alors, quelle est la solution du Japon ? A une assez ingénieuse: que Geek.com et ASR deux rapports, Fujifilm Japon a créé organique feuille imprimée que l'énergie récolte de la chaleur du corps, ou en d'autres termes, convertit la chaleur du corps à l'électricité. Enfin, au moins un élément clé de la matrice de la «réalité» est désormais pleinement opérationnel - l'utilisation d'êtres humains comme des piles.
Plus précisément, Fujifilm Corp et l'Institut national de science industrielle avancée et de la technologie (AIST) ont mis au point une feuille de résine qui génère de l'électricité, en utilisant la différence de température entre le corps humain et l'air.
La feuille de production d'électricité développée par Fujifilm et l'AIST pourrait être utilisée pour fournir une alimentation supplémentaire pour les appareils portables.
La feuille utilise l'effet thermoélectrique qui génère une tension en raison de la différence de température entre la surface d'un objet et son verso. La feuille de 0,4 mm d'épaisseur et doux. Dans un environnement normal, la température de l'air est inférieure à celle du corps humain ou la surface de vêtements. Que la différence de température peut être utilisée pour générer un flux continu de l'électricité.
De Geek :
Fujifilm a utilisé le Nanotech 2013 conférence à Tokyo pour démontrer des progrès avec la création d'un matériau thermoélectrique nouvelle conversion. Un tel matériau peut convertir les différences de température directement en électricité, qui peut ensuite être stockée ou utilisée immédiatement au pouvoir ou charge certains périphériques.
Le matériau Fujifilm a créé, en collaboration avec l'Institut national japonais de science industrielle avancée et de la technologie (AIST) est souhaitable, car elle est à la fois organique et possède la plus grande efficacité de conversion thermoélectrique encore vu. En utilisant une différence de température d'un seul degré Celsius il peut produire des "quelques milliwatts" de l'électricité.
Les bonnes nouvelles se poursuivent comme Fujifilm nous pouvons fabriquer le matériau de conversion thermoélectrique utilisant organique une technique d'impression, ce qui permet de produire une gamme de formats de feuilles à un coût minime. Il n'est également pas rigide, peut donc être enroulé autour d'un objet tel qu'une zone de votre corps.
Jusqu'à présent, deux principales utilisations sont considérées pour le nouveau matériel. La première est que les patients une fixation peuvent porter sur leur peau pour pouvoir dispositifs médicaux. Le second est le cadre de panneaux solaires comme moyen de collecter de l'énergie supplémentaire et donc les rendre plus efficaces.
Selon la façon dont pas cher et vite le matériel est de produire, on peut voir apparaître comme un accessoire que vous pouvez porter pour aider à charger votre smartphone en déplacement dans un avenir proche.
Et puisque la vie imite toujours Hollywood, nous attendons maintenant à la libération de la prophétie qui révélera juste qui est celui qui va détruire Bernanke centralement planifiée surréalité, dans lequel ceux qui font le commerce des stocks sont dans une matrice d'eux-mêmes.

http://www.zerohedge.com/news/2013-02-25/japan-matrix-now-reality-humans-are-used-living-batteries

dimanche 24 février 2013

Militarisation d'internet : premiers mouvements

Chine et Etats-Unis font résonner les bruits de botte sur Internet.
 
Par Frédéric Prost.
Publié le 25/02/2013
 
C'est en février 1996 que John Barlow publia, en marge des rencontre de Davos, son influent manifeste sur la déclaration d'indépendance du cyberespace. Rappelons qu'à l'époque Internet était quasiment inconnu du grand public et qu'en France l'utilisation des algorithmes de cryptographie était considérée comme l'était celui d'une arme de guerre de deuxième catégorie (au même titre qu'un char de combat ou un avion de chasse par exemple). C'était en réaction au Telecom Reform act of 1996, premier texte législatif (bien timide au regard de ceux auxquels nous sommes confrontés de nos jours) à porter sur la régulation d'internet. Il est temps seize ans après ce vibrant appel à la liberté dans le monde virtuel de voir ce qu'il en est. L'optimisme est il toujours de mise ?
Pas nécessaire de mettre en place un faux suspens : Mandiant, une entreprise spécialisée dans la sécurité des systèmes d'information, a publié la semaine dernière un rapport sur APT1 (Advanced Persistent Threat 1) qui fait un certain bruit. En effet, y est exposé, de manière très détaillée mais également accessible (j'en conseille fortement la lecture aux internautes qui pourront y apprendre quelles sont les risques et comment l’espionnage se déroule sur internet de nos jours), comment l'armée chinoise s'attaque aux infrastructures informatiques américaines de manière méthodique. Le rapport rassemble un ensemble de preuves convaincantes que dans la banlieue de Shanghai se trouve un bâtiment de 12 étages, abritant autour d'un millier de cyber-soldats. Il s'agit de l'unité 61398 (l'armée chinoise pour des raisons de confidentialité un peu surannées utilise des codes à cinq chiffres pour désigner ses divisions militaires) d'où proviennent une partie des cyber-attaques subies par de grandes entreprises, administrations et même l'armée américaine.
Le Pentagone n'est pas en reste : la décision a été prise en janvier dernier de multiplier par 5 les crédits alloués à sa force de cybersécurité. Qui plus est la doctrine évolue elle aussi : il n'est plus uniquement question de défense mais bien de pouvoir mener l'équivalent de frappes préventives dans le cyber-espace. Le dernier "executive order" du président Obama est explicite ... dans sa nébuleuse formulation. Il s'agirait, entre autre, de mettre en place des barrières à l'importation des biens qui auraient été obtenus par espionnage. En filigrane les menaces se font plus directes, le ton monte, avec une restriction des visas concernant des chercheurs ainsi que l'interdiction de l'accès aux banques US de certaines entreprises chinoises.
Ce droit que s'arroge les Etats, en le présentant comme une extension du droit de légitime défense numérique, ne promet rien de bon. Le célèbre précédent Stuxnet, qui selon toute vraisemblance est une production israëlo-américaine en vue d'attaquer les installations d'enrichissement d'uranium Iranienne montre les dangers d'une telle politique : il n'a pas fallu longtemps pour qu'une fois révélé d'autres hackers adaptent ce malware pour leur propre usage . Mener une guerre offensive dans le cyber-espace en répandant des malwares revient à pratiquer la guerre biologique dans le monde réel. C'est au mieux irresponsable : vous ne savez jamais quand votre propre arme sera retournée contre vous. Le fait que ce genre de pratiques se banalise n'est pas pour rassurer. Plutôt que d'être un facteur de stabilité c'est bien des risques supplémentaires qu'impliquent de telles politiques. Peut être est-ce d'ailleurs un but recherché : quand on voit comment la menace terroriste est devenue en une dizaine d'années l'excuse idéale et pervasive permettant de fouler aux pieds les droits constitutionnels les plus basiques, on se dit que la rhétorique entourant la "cyberwar" qui se met en place actuellement est pour le moins inquiétante.

http://www.contrepoints.org/2013/02/25/116057-militarisation-dinternet-premiers-mouvements

samedi 23 février 2013

Moteur à eau : Invention incroyable! et pourtant les pouvoirs publics ne font RIEN !


http://www.youtube.com/watch?v=-D7d_FkEg0A

L'or baisse, et alors ?

Publié le 23/02/2013
 
Tout le monde me pose ces derniers jours la même question. Cette fameuse question c'est est-ce que les cours de l'or vont encore baisser ?
 
Par Charles Sannat.
 
Tout le monde me pose ces derniers jours la même question. Enfin, ils me la posent par mail car, n'ayant pas pris l'option « international » sur mon téléphone portable, je suis injoignable pour le plus grand bonheur de ma femme. Heureusement il y a le wifi et internet. Cette fameuse question c'est est-ce que les cours de l'or vont encore baisser, combien de temps et est-ce grave docteur ?
Je voulais vous parler de plein d'autres choses passionnantes qui se passent ici à Londres mais l'actualité fait, qu'effectivement, cette baisse sur l'or, est une excellente nouvelle, mais alors vraiment excellente ! Et, en réalité, tout ce qui se passe est très rassurant pour l'avenir et vous allez très vite comprendre pourquoi.
Tout commence aujourd'hui par la dernière intervention de Mario Draghi, notre grand argentier devant la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen, à Bruxelles (pas d'ironie, c'est le surnom donné aux gouverneurs des banques centrales à travers la planète), qui a provoqué une belle baisse sur le métal jaune, qui se situe en plus sur des seuils graphiques très importants.
La BCE ne devrait pas aider l'économie à repartir à nouveau
Mario Draghi, le Gouverneur de la Banque centrale européenne (BCE), a parlé. Ce qu'il a dit est mauvais. Très mauvais pour l'or. L'essentiel de son message se résume avec l'idée suivante, que la monnaie doit être forte, que les politiques monétaires ne peuvent pas utiliser ni la planche à billets ni les taux bas pendant de grandes périodes impunément et sans que cela ait de conséquences. Je suis parfaitement d'accord avec lui et c'est pour cela justement que je suis un acheteur invétéré d'or (en plus ça brille et c'est beau).
Alors voici les petits moments choisis de l'intervention de Mario. Chacun des termes est très, très important pour comprendre la suite...

« La BCE est consciente des défis que soulève une longue période d'une politique de taux bas et d'une abondance de liquidités ».
« Les faibles taux d'intérêt risquent d'affecter la capacité des épargnants et des investisseurs à générer des rendements, notamment pour les compagnies d'assurance et les fonds de pension ».
« Des taux d'intérêt bas pendant une longue période, couplés à une abondance de liquidités en circulation, facilitent des prêts de refinancement à coûts très faibles, ce qui peut conduire les banques à être moins prudentes dans la gestion du crédit, et peut encourager la formation de bulles spéculatives, en particulier dans l'immobilier ».
« En assurant la stabilité des prix, la politique monétaire a contribué à des conditions financières plus stables. C'est essentiel pour les épargnants et les investisseurs. La politique de la BCE reste accommodante ».
« Soyons clairs : des changements de politique de taux d'intérêt ne sont pas normalement le meilleur instrument pour répondre à des déséquilibres financiers. Si ces déséquilibres ne menacent pas directement la stabilité des prix au niveau de l'ensemble de la zone euro, c'est aux Etats d'y faire face ».
Enfin Mario Draghi a indiqué qu'il « était très exagéré de parler de guerre des devises ».
« J'invite tout le monde à adopter une stricte discipline verbale (sur les taux de change). Moins on en parle, mieux ce sera », a conclu Mario Draghi sur ce sujet.
La politique monétaire actuelle est bien la chronique d'une catastrophe inflationniste annoncée

Premier enseignement : nous sommes pour une fois tous d'accord. Effectivement des taux bas, l'injection massive de liquidités, et la création monétaire ne sont pas des politiques normales ni sans risque. Oui, cela conduit à la création de bulles spéculatives dévastatrices comme la bulle immobilière dont il parle (mais, rassurez-vous, il n'y a pas de bulle immobilière en France, nous c'est différent), ou encore celle des marchés actions qui sont gonflées à l'hélium et à l'hydrogène qui va finir par nous exploser à la figure.

Deuxième enseignement : nos grands « zamis » allemands, qui n'y sont sans doute pas pour rien, me semblent avoir sifflé la fin de partie monétaire. Fini la facilité. Message implicite adressé à la France qui ne veut plus faire des 3%, une limite intangible devra se débrouiller seule.
C'est cela le message diplomatique subliminal délivré lorsque Mario dit que « Si ces déséquilibres ne menacent pas directement la stabilité des prix au niveau de l'ensemble de la zone euro, c'est aux Etats d'y faire face ».
On va devoir se débrouiller sans l'aide de la BCE.

Troisième enseignement : l'euro fort n'est pas un problème pour l'Allemagne, qui a parfaitement conscience du fait que ce n'est pas l'euro qui est trop fort mais bien toutes les autres devises qui commencent à ne plus valoir tripette... Et c'est ce qui arrive lorsque l'on imprime trop la même quantité de billets. Tout le monde a déjà joué cette partie de Monopoly où, à la fin, la banque n'a plus d'argent, alors les gamins comme les grands commencent à tenir des ardoises vis-à-vis de la banque... seule façon que la partie continue encore et encore sinon le jeu s'arrête.
Retenez donc que l'économie est aussi simple qu'une partie de Monopoly, surtout en ce qui concerne les aspects monétaires.
Il n'y a pas de guerre des monnaies mais un effondrement des monnaies nuance !

Quatrième enseignement : maintenant que la situation recommence à devenir grave (bien qu'elle n'avait en réalité jamais cessé de l'être), il serait temps de se taire... Mario n'ayant pas osé dire de mentir. Donc il n'y a pas de guerre monétaire.
Lorsque l'on y pense, il n'a d'ailleurs par fondamentalement tort. Ce n'est pas une guerre monétaire à laquelle vous assistez, mais à l'effondrement des grandes monnaies partout à travers la planète et Mario Draghi est parfaitement au courant.

Cinquième enseignement : comme on tourne en rond depuis maintenant cinq ans et le début de cette crise (qui je vous le rappelle est finie, n'est-ce pas), on se repose la question de savoir si l'euro va exploser, ou si l'euro va être sauvé notamment grâce à la pression allemande qui souhaite que sa monnaie continue à valoir quelque chose.
Le problème c'est que, sans monétisation et politique monétaire accommodante, la France va exploser

Là nous commençons donc à attaquer la suite du raisonnement.

Etape numéro 1 : Mario explique que la récréation monétaire et l'open bar, c'est fini. L'or chute puisque la monnaie va retrouver de la valeur. C'est logique. Normal. Imparable.

Etape numéro 2 : alors que la France n'arrive même pas à mettre une politique d'austérité crédible et socialement tenable, lui permettant non pas un retour à l'équilibre mais de ne plus être en déficit de plus de 3% alors que la politique monétaire est accommodante, je vous laisse imaginer sans problème ce qui va se passer lorsque la politique monétaire redeviendra « rigoureuse ». La France explose. L'Italie explose. L'Espagne explose et, en gros, l'Europe entière explose.

Etape numéro 3, tout le monde va vite se rendre compte que :

1) ce n'est pas tenable, donc on reprend la monétisation tous en cœur et joyeusement et tout se finira, comme l'a sous-entendu Mario, par un bain de sang hyper-inflationniste. L'or explose... à la hausse. Tout va bien.

2) on tient une politique monétaire rigoriste et l'euro explose en vol car ce ne sera supportable (éventuellement) que par l'Allemagne qui sort de l'euro et nous laisse monétiser tous en cœur et joyeusement. Vous reportez au point 1. L'or explose... à la hausse. Tout va bien.

3) on tient cette politique d'austérité. Nous devenons tous Grecs. L'euro résiste. On est tous chômeurs sans le sou mais chaque euro a encore un peu de valeur. Vu l'exemple grec, vous avez intérêt à détenir de l'or pour payer votre médecin... Evidemment cela ne sera pas socialement possible sans une guerre civile, particulièrement dans notre pays qui sur ce point-là est le maillon faible de l'Europe avec la Belgique et les Pays-Bas. La France devra donc quitter l'euro... En nouveau francs, l'or explose... à la hausse. Tout va bien.

Ce qui est drôle dans tout cela, c'est que s'il y a bien une baisse de l'or qui, je trouve, est justifiée par d'excellentes nouvelles, c'est bien celle-là. Merci beaucoup à notre grand mamamouchi monétaire...
Pendant ce temps, ici à Londres, on se rend compte que l'économie est dans une situation assez catastrophique. En gros, les ventes au détail se sont effondrées de 4,7% en rythme annuel au mois de janvier, ce qui n'est pas vraiment une bonne nouvelle. Nouvelle à mettre en parallèle avec les « excellents » résultats du plus grand distributeur américain, Wall Mart, qui sont en forte baisse sans doute à cause de la croissance qui est trop importante.
La Livre Sterling au plus bas depuis sept mois. Appels à un nouvel assouplissement monétaire !
La Livre Sterling est au plus bas depuis 7 mois sur fonds d'appels de plus en plus nombreux à la Banque d'Angleterre pour que cette dernière assouplisse un peu plus encore sa politique monétaire, affaiblisse la Livre Sterling en espérant aider à la relance... des exportations (sans doute chinoises).
Cette politique des quantitative easing ne fonctionne pas au Royaume-Uni, pas plus aux Etats-Unis, mais cela permet de retarder le moment de l'effondrement qu'il soit par un excès de monnaie ou par un trop plein de rigueur.

Dans tous les cas, l'économie mondiale est dans une impasse. Au bout du chemin il y a l'insolvabilité. Ce jour-là vous serez détenteur d'or ou pas. Les choses seront aussi simples que cela lorsque tout partira en vrille, car il n'y a plus aucune bonne solution et c'est précisément la raison pour laquelle tous nos gouvernants tournent en rond depuis cinq ans.
Ils ne savent plus quoi faire. C'est pour cela que vous devez continuer à vous préparer. N'oubliez pas votre petite pilule dorée!


vendredi 22 février 2013

Une nouvelle synthèse (de la recherche de la cause des causes), composée par un gentil virus : Le Renifleur



Par Étienne, vendredi 18 janvier 2013 à 18:47 
- Sentinelles du peuple -

Titan vs Montebourg : la réponse de Maurice Taylor

22/02
 
Maurice M. Taylor, Pdg de Titan surenchérit dans la polémique qui l'oppose à Arnaud Montebourg et parle de gouvernement français extrémiste, de « barjots de syndicats ». Il remercie le ministre d'avoir fait « fuiter » son courrier.
Voici les principaux points de la lettre signée jeudi du PDG du fabricant américain de pneus Titan International, Maurice Taylor, en réponse au ministre français du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui l'avait qualifié mercredi d' « extrémiste ».
Extrémiste
« Vous affirmez que je suis un extrémiste. Je dois avouer que la plupart des hommes d'affaires avisés seraient d'accord pour dire que je suis fou d'avoir eu l'idée de dépenser des millions de dollars pour racheter une usine de pneus en France et verser certains des salaires les plus élevés au monde. »
« L'extrémiste Monsieur le ministre, c'est votre gouvernement et son manque de connaissances sur la façon de bâtir une entreprise. A aucun moment, Titan n'a demandé de baisser les salaires. Nous avons juste dit que si on voulait être payé pour sept heures de travail, il fallait en travailler au moins six ».
Barjots
« Votre lettre n'a jamais mentionné pourquoi le gouvernement français n'était pas intervenu pour sauver l'activité agricole de Goodyear. Votre gouvernement a laissé les barjots du syndicat communiste détruire les emplois les mieux rémunérés ».
« Pourquoi le chômage est-il si élevé en France, et particulièrement chez les jeunes ? C'est à cause de la politique de votre gouvernement, monsieur ».
Merci pour la fuite
« Monsieur, je voudrais vous remercier pour avoir fait fuiter ma lettre au public. J'ai eu plus de commentaires positifs que négatifs. Cela vous surprendra d'apprendre que beaucoup de compatriotes, hommes et femmes, sont d'accord avec ce que j'ai dit au sujet de votre passivité face à l'affux en France de produits provenant de Chine et d'Inde ».
Ce que nous avons fait pour la France
« La France a vraiment de belles femmes et du vin fantastique. Je ne sais pas trop ce que valent vos politiciens mais je ne suis pas la bonne personne avec qui croiser le fer. Votre équipe aurait dû s'en apercevoir en faisant des recherches sur internet ».
« Ma grand-mère a prénommé mon père (Maurice) en hommage à l'artiste français Maurice Chevalier (...). En 1996, j'ai été candidat en tant que républicain aux primaires pour la présidentielle américaine. J'ai utilisé mon propre argent. J'ai perdu face à Bob Dole mais j'ai fait beaucoup de discours pour remercier les Français et Lafayette. J'ai visité la Normandie avec ma femme. Je sais ce que nous avons fait pour la France ».
SOURCE AFP

mercredi 20 février 2013

Washington résidents des États Dites "Non!" aux drones de surveillance à la police



Février dernier, le président Obama a signé une loi qui permet jusqu'à 30.000 drones de police pour être exploités par les services de police et le Department of Homeland Security au sein de la Etats-Unis de garder un œil sur les «nous, le peuple."
Dans la foulée de la «occuper» les protestations, le Seattle département de police est devenu l'une des 50 premières agences dans le pays à accorder la permission du gouvernement fédéral de commencer à utiliser des drones. Après une sécurité publique, aux droits civils et auditifs Comité de la technologie à Seattle (tenue dans la nuit du 7 février), où les résidants se sont dit préoccupé par la tentative des départements de police de Seattle à utiliser des drones de surveillance, le programme a bien été tué.
Dans une réponse écrite, le maire Mike McGinn Seattle a écrit : "Aujourd'hui, j'ai parlé avec le chef de police de Seattle John Diaz et nous avons convenu qu'il était temps de mettre fin au programme de drone de sorte que SPD peut concentrer ses ressources sur la sécurité publique et les travaux de construction communautaire qui est la priorité du ministère. Les véhicules seront retournés au fournisseur. "
Cette victoire des citoyens de Seattle sur la police d'état de surveillance est l'aboutissement de protestations qui a débuté en Octobre, quand à la police a eu lieu un rassemblement de la porte ouverte pour expliquer comment le programme de drones pourrait fonctionner. Selon la couverture dans le Seattle Times, les manifestants ont "volé la vedette" en criant vers le bas les organisateurs.
«Nous n'avons pas confiance en vous avec les armes que vous avez," a crié un homme qui a dit que son nom était Malaise général. "Nous n'allons pas tolérer cela dans notre ville. Cette situation est inacceptable », a crié Emma Kaplan de La Coalition Octobre 22 pour mettre fin aux brutalités policières. "NO DRONES !" The Seattle Times, 26 Octobre 2012 .
Selon la couverture de Reuters, la police de Floride de Miami -Dade County et Houston sont parmi les autres services de police qui ont acquis des drones (à noter, ils ont acquis les drones, mais ne sont pas encore à les utiliser).
Sur le plan législatif des choses, plusieurs états sont déjà en train de promulguer des lois à fortement réglementer l'utilisation des drones de surveillance. Selon l'American Civil Liberties Union (ACLU) dans le Maine, a un projet de loi présenté à réglementer les drones, tout comme le Missouri, le Nebraska, le Dakota du Nord, l'Oklahoma, l'Oregon et du Texas. En Virginie, une audience a déjà eu lieu sur un projet de loi, tandis que le Montana a trois projets de loi, et les audiences ont déjà eu lieu là-bas aussi.
De tous les Etats, cependant, la Floride est le plus proche de l'adoption des règlements intérieurs de drones de surveillance dans la loi. La législature de la Floride ne convoque pas jusqu'au 5 Mars, mais les législateurs se sont déplacés au projet de loi drones au cours de leurs réunions de pré-session d'organisation pour le positionner à l'adoption rapide une fois que la session commence.
La Floride projet a été présenté par le sénateur Joe Negron état-un très puissant républicain qui préside la commission du budget. Le titre même de la loi est le «Freedom from Loi sur la surveillance injustifiée», et selon l'ACLU il a un fort soutien bipartisan, avec le soutien de défenseurs publics, l'Association du shérif de la Floride, la Floride et des chefs de police.
Avec Seattle, et peut-être la Floride, ouvrant la voie à une large opposition à des drones de surveillance, il reste à voir si le président Obama va prendre du recul de son soutien initial.
Pour plus d'informations, consultez ce site pour une liste complète des États qui envisagent une législation pour empêcher ou réglementer l'utilisation des drones, ainsi que des informations sur la nature et le calendrier de la législation.

http://www.forbes.com/sites/daviddisalvo/2013/02/08/washington-state-residents-say-no-to-police-surveillance-drones/

lundi 18 février 2013

Ces pays qui ont dit non à la dette

Publié le 18/02/2013
 
Face à l'endettement massif qui menace différents pays du monde, dont la zone euro, peut-on dire non à la dette ?

Par Charles Sannat.

Avec l'annulation de la dette de la Tunisie par la France, le sujet revient sur le tapis : est-il possible d’annuler la dette ? Si oui, comment procéder ? Comment s’en sont sortis les pays qui ont dit non à la dette ? Pour ce faire, il est indispensable de connaître l’origine de la dette d’un pays.

La dette est un problème monétaire

La dette publique regroupe l’ensemble des dépenses (emprunts) de l’État, collectivités publiques et les organismes qui en dépendent directement (comme la Sécu et certaines entreprises publiques). À ces dépenses s’ajoutent la dette des ménages qui vivent à crédit, celle des entreprises et des établissements financiers. Si l’on fait une moyenne de toutes ces dettes par pays, le Japon endetté de 500% de son PIB arrive en tête des pays les plus endettés (source : The Economist) :
debt by countries
La Grande-Bretagne arrive en tête des pays les plus endettés par ménage et par établissement financier. L’Espagne, affaiblie par la crise immobilière, arrive en tête des pays les plus endettés par entreprise. Le Japon est le pays qui a le triste record de la dette publique la plus élevée.
Dette publique par État membre de la zone euro à la fin du troisième trimestre 2012
Au 23 janvier 2013, la dette publique de la Grèce s’élevait à 301,193 milliards d’euros, soit 152,6 % du PIB. Une situation tellement grave que « les médias grecs ont été invités à se taire sur la non viabilité de la dette ». L'Italie est à 127,3%, le Portugal à 120,3% et l'Irlande à 117% selon Eurostat.

Le cas typique des États-Unis qui vivent à crédit

L’effondrement du dollar et de l’euro et comment en profiter de James Turk explique bien comment la manipulation du dollar – argent-dette par excellence – a conduit le pays à s’endetter de façon exponentielle.
Avec un gouvernement qui ne cesse de croître, des ménages qui vivent largement au-dessus de leurs moyens (à crédit), des produits dérivés financiers opaques, la dette totale des États-Unis est devenue vertigineuse. Depuis les années 70, les emprunts ne sont plus proportionnels à la richesse créée.

Qui a dit non à la dette ?

Dans certains cas, il peut y avoir annulation de dette dite odieuse, notamment lorsqu’un pays l'a héritée d’un régime dictatorial. Actuellement par exemple, il est question d’annuler la dette de la Tunisie laissée par Ben Ali. Comme l’explique ce blog, la « dette constitue, depuis la seconde moitié du 19ème siècle, la pierre angulaire de la domination étrangère en Tunisie ». C’est dit, la dette est un moyen de coercition, une façon d’asseoir sa domination quand on est créancier…
La situation de notre proche voisin irlandais ne peut que donner raison à ces propos. L’Irlande et la BCE n’arrivent pas à trouver un accord permettant au pays d’éviter de « payer chaque année un coûteux service de la dette lié à de l’argent emprunté en 2008 par Dublin pour sauver Anglo Irish Bank de la faillite ». On ne rigole pas avec les créanciers et cela en dit long sur la dette comme joug et moyen de coercition sur un pays.
Comment venir à bout de la dette ? En l’annulant, en refusant tout simplement de payer ses créanciers. C’est ce qu’a ordonné de faire – ou du moins de ne pas faire – le président de l’Équateur Rafael Correa en 2008. Le président équatorien a décrété que son pays n’honorerait pas une partie de sa dette (39% appartenant à des investisseurs étrangers) qu’il trouvait « illégitime, malhonnête et illégale ». Pour lui, ces mêmes institutions financières détentrices des obligations d’État sont en partie responsables du creusement de la dette équatorienne dans la mesure où elles spéculent sur son dos.
Contrairement à la Grèce, l’Équateur s’est auto-déclaré en défaut de paiement. Rappel des faits : en 2007 le gouvernement équatorien constitue la Commission pour l’audit complet du crédit public (CAIC) qui estima que « la dette commerciale extérieure avait servi de mécanisme illégitime et illégal de pillage entre 1976 et 2006, la dette passant de 16 millions de dollars en 1976 à 4,2 milliards en 2006, malgré un remboursement net, sur un période de trente ans, de 7,1 milliards de dollars sur le principal et les intérêts cumulés », explique l’article. Une dette jugée illégitime et donc irrecevable pour le pays.
Plus récemment, dans le cas de la Côte d’Ivoire, c’est le principal créancier du pays, la France, qui a décidé d’annuler la dette de 3 milliards d’euros.
Parfois, c’est le pays lui-même qui décide de se mettre en défaut de paiement et s’auto-déclare inapte à payer ses dettes. C’est le cas très récent de la Russie après la crise de 1998. La Russie qui se déclarait un pays pauvre est soudain devenue un pays riche, après son « désendettement miracle ». Le petit souci c’est que la Russie a décidé de ne pas payer ses dettes, sans que ses créanciers n’aient aucun recours. La Russie serait encore en défaut de paiement sur 80 milliards de $US d’obligations souscrites avant 1917, notamment par des épargnants Français. « La Russie n’a versé que 400 millions de $US en 1999. Il est impossible de faire confiance à un pays qui fait défaut sur sa dette et refuse par la suite unilatéralement tout contact avec ses créditeurs », déclare cette investisseuse française sur un forum de « pigeonnés ».
Et puis il y a les pays qui ont fait faillite comme l’Argentine et qui sont à nouveau solvables, et dont on réclame l’argent dû, menaçant le pays de replonger dans la crise. Merci les fonds spéculatifs !

Et la Grèce ?

Avec une dette de 152,6% de son PIB et malgré les multiples plans de sauvetage, la Grèce est clairement en situation de défaut de paiement. Selon le FMI, « la dette du pays n’est pas viable sans aide accrue ». Il ne faut pas être un grand économiste pour comprendre cela. Impossible pour la troïka de laisser tomber la Grèce, même si cela coûte « les yeux de la dette », par peur d’un probable effet domino. Cette solution d’aide ne pourra hélas pas être appliquée aux poids lourds économiques en difficulté de la zone euro, désormais gangrénée par la dette. Mieux vaut laisser sombrer lentement le bateau euro ? La fin nous le dira, mais si l’argent créé ex nihilo peut en partie éponger des dettes d’État de façon artificielle, il ne pourra pas créer de croissance, ni d’économie réelle.

La fin du standard or à l’origine de la dette

Pour le Professeur d’économie Antal Fekete dans Le retour au standard or, la crise financière actuelle est causée par la fin du standard or décidé par Nixon en 1971. La fin de la monnaie reposant sur un actif tangible marque le début de l’argent fictif à volonté (la monnaie papier) et par-là même, la création de la dette infinie.
Et ce n’est pas en créant de l’argent à l’infini que l’on va générer de la croissance, comme le souligne Pierre Leconte, auteur du blog Forum monétaire de Genève. « Une politique dite « de relance » par la distribution de revenus artificiels financés par la dette publique ne les [NDLR : les agents économiques, « nous »] poussera pas à consommer, mais plutôt à économiser en prévision d’une hausse future de leurs impôts (…) ».

L’or paie toujours ses dettes, l’or paie comptant

Si l’on peut « étirer » une monnaie à l’infini et lui faire perdre de son épaisseur – de sa valeur – il n’en est pas de même pour l’or, aussi ductile soit-il ! L’or n’est pas une mesure élastique, un gramme d’or reste une unité de compte qui ne change pas, au même titre qu’un pouce ou un centimètre. Ce qui fait que, même si l’on peut à court terme manipuler son cours, on ne peut pas tricher avec les réserves d’or comme avec l’argent papier (que l’on peut créer à l’infini). Le problème est que si votre compte en banque est contaminé par de la « mauvaise dette », votre compte lui-même peut en souffrir et vos comptes libellés en devises prendre un sérieux coup (coût) dans l’aile, chose qui ne peut pas arriver avec l’or, actif tangible. Enfin, les fondamentaux de l’or sont toujours positifs, quelles que soient les périodes de prospérité ou d’austérité que le métal traverse. Face à la dette publique et aux dépenses d’État contre lesquelles il est impossible d’agir au niveau individuel, la seule solution est de déplacer son épargne dans un actif autre qu’une devise (or, immobilier, terre agricole…) et hors-circuit bancaire.