- ENTREE de SECOURS -



mercredi 16 janvier 2013

Donne-moi ta montre et je te donnerai l'heure


Si l'Allemagne ne peut rapatrier qu'une partie de son or (!) c'est que le reste est manquant. Manquant loué ou... vendu !
Dans le cas où le pays dépositaire loue des barres qui ne lui appartiennent pas: c'est qu'il n'en a plus à lui ! (auquel cas s'il en avait, il lui filerait des siennes et ne ferait pas des simagrées. Car, après tout, une barre est une barre et il n'y a pas marqué 'Tartempion' dessus). La situation devient bien sûr conflictuelle lorsque le pays qui les a mise en dépôt vient rechercher son or et 1) ne trouve rien et 2) on lui promet que les barres vont revenir... dans x années !!
'En principe', quand on vient chercher son or c'est urgent et il est nullement besoin que le client avertisse x années à l'avance qu'à telle date il viendra chercher son or et ajouter "préparez-moi les palettes" ! Phrase qui paraîtrait incongrue voire cavalière ou déplacée entre gens de 'bonnes sociétés'.
Donc là, tout porte à croire que si un pays réclame son or sans avoir prévenu x années à l'avance: c'est qu'il y a urgence. 'Urgence' ? Urgence de quoi ? Urgence d'effondrement imminent ! et donc... que 'le reste' qui est 'indisponible' ... pourrait l'être toujours ! (même après 2020 !).
La situation peut devenir encore plus 'délicate' lorsque le pays qui vient placer ses barres sont des barres de tungstène (après tout, le client fait et place un peu ce qu'il veut et s'il veut les apporter en chocolat/sucre ou nougat: il est parfaitement libre de le faire, le principal étant qu'il les retrouve intactes !). Donc, les barres (ou lingots) sont anonymes et rien ne dit qu'elles renferment ou non du tungstène. Par contre, par contre lorsqu'elles sont louées... et que le mec qui les ramène est accusé d'escroquerie de rapporter des barres fourrées alors qu'elles seraient parties toute pure !... (Hahaha !). Et c'est bien là une situation 'épineuse' que pourrait découvrir l'Allemagne (par exemple) en se rendant compte qu'elle s'est faite ... ! Donc, ce principe de précaution ne serait pas 'à l'ordre du jour' puisque l'Allemagne aurait demandé a ce que les barres qu'elle vient chercher soient préalablement fondues (devant huissier teuton) avant d'être recalibrées en barres de 12,400 kg. (comme vous voyez: la confiance règne !). Notons au passage que le dépositaire n'a jamais demandé à son client de les fondre devant lui avant de les déposer, mais, comme depuis xx années 'il se pourrait qu'il se soit passé des choses'... et qu'un vaut mieux que deux tu l'auras, et qu'il ne faut pas se fier aux apparences et que l'habit ne fait pas le moine, compte là-dessus et boit un verre d'eau et aussi qui vivra verra.

21 commentaires:

  1. Invité Message: Dans l'affaire il n'était pas évident ...

    Soumis par Tyler Durden sur 16/01/2013 14:26 -0500
    Via Simon Black de blog de l'homme souverain ,


    Parfois, l'écriture sur le mur semble trop évident. Mais parfois, c'est une bonne idée de prendre du recul et de regarder la situation dans son ensemble:

    1) Le Land of the Free est d'imposer de nouvelles restrictions relatives à la propriété des armes à feu ... d'inclure une interdiction des armes d'assaut, l'augmentation des vérifications des antécédents, des projections psychologiques et criminalisant clips magazines de munitions d'une capacité au-delà de dix rounds.

    Et s'ils ne peuvent pas adopter ces mesures par la loi, le président est prêt à les faire appliquer par décret royal, décret soit.

    C'est incroyable de voir que les gens sont devenus tellement peureux, ils sont maintenant d'abdiquer l'une des responsabilités les plus fondamentales de l'humanité - la protection et la sauvegarde de nos familles.

    Au lieu de cela, de nombreux Américains choisissent d'externaliser cette responsabilité aux mêmes gens qui se baignent dans leur rayonnement dans les aéroports, espionner leurs appels téléphoniques et des courriels, des guerres insensées dans les pays étrangers ... et ont une expérience horrible de vissage tout ce qu'ils essaient de faire.

    Excellente idée, semble être un enfer d'un compromis.

    2) La banque centrale allemande a annoncé qu'ils allaient commencer à retirer leurs avoirs en or massif à partir des États-Unis.

    Dans ce qui est probablement le premier parmi beaucoup d'autres nations souveraines, il est clair que les gouvernements ne font plus confiance les uns les autres, et que la bonne volonté des États-Unis est regardé avec suspicion croissante.

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  2. Comme les avoirs en or fuir aux États-Unis, combien de temps faut-il avant qu'ils ferment la fenêtre » et l'interdiction des exportations d'or ? Voulez-vous vraiment savoir de première main ?

    3) Le gouvernement des Etats-Unis dans quelques semaines loin de faire défaut sur sa montagne de dettes. Ayant déjà techniquement violé le plafond de la dette, la seule solution temporaire consiste à saisir les pensions fédérales et de s'engager dans des manipulations comptables frauduleuses.

    Évidemment, cela présage un certain nombre de conséquences - la saisie des comptes de retraite privés, les contrôles de capitaux, etc. Et pourtant, les gens aux États-Unis se contenteront de confiance que leur gouvernement va «fixer», et ne absolument rien à couvrir leurs paris.

    4) les politiciens européens ont déclaré la fin de la crise de l'euro. Malgré la vague d'émeutes à travers le continent, ou le niveau record du chômage qui vient d'être atteint ce mois-ci, les politiciens se livrent à des auto-congratulation back-slapping pour leur gestion courageuse de la crise.

    À ce stade, l'Europe est devenue presque une caricature ... ses politiciens comme méchants de bande dessinée monocle, virevoltant leurs moustaches dans une pièce sombre.

    Absolument rien n'a changé à un niveau fondamental. La plupart des pays ont encore massivement l'endettement élevé, obgliations de retraite, et les déficits. Et ils sont encore en vie au jour le jour sur le dos des contribuables allemands et l'assouplissement quantitatif.

    Prétendre que la situation s'est résolue par magie elle-même soit à la hauteur de l'incompétence ou de malhonnêteté intellectuelle.

    Curieusement, la plupart des gens semblent le savoir. Pourtant, ils ne feront absolument rien.

    Ils savent, par exemple, que la défaillance États-Unis est une option tout à fait envisageable sur la table. Ils comprennent que les conséquences seraient désastreuses. Et pourtant, la plupart des gens vont tout simplement ne rien faire et espérer pour le mieux.

    La meilleure réponse est de prendre des mesures qui font sens dans les deux cas ... peu importe ce qui arrive.

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  3. Vous ne serez pas plus mal pour prendre le contrôle de votre compte de retraite. Vous ne serez pas plus mal pour la tenue de certains de vos économies durement gagnées dans un solide, stable bancaire à l'étranger, dans un pays où vos politiciens ne peuvent pas saisir. Vous ne serez pas plus mal pour avoir quelques métaux précieux planqué à l'étranger ... ou de posséder des terres productives à l'étranger.

    Toutes ces étapes de sens, peu importe quoi. Et c'est une stratégie importante à adopter.

    http://www.sovereignman.com/

    http://www.zerohedge.com/news/2013-01-16/guest-post-case-it-wasnt-obvious

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  4. Dette américaine : le véritable précipice

    Publié le 16/01/2013

    Le falaise fiscale, systématiquement évitée de peu, occulte le vrai problème de l'endettement : il substitue au financement par les plus riches des plus pauvres le financement des générations actuelles par les générations futures.
    Par Christopher DeMuth, depuis les Etats-Unis. (Traduction Estelle Devisme).

    Article publié en collaboration avec le Bulletin d'Amérique, un projet de l'Institut Coppet.

    Il est important de comprendre que la «falaise budgétaire» est une mascarade. Il y a, bien sûr, de nombreux réformateurs consciencieux de la dette, qui oeuvrent à repousser la chute brutale annoncée – pendant que de nombreux cyniques profitent de l’occasion pour porter les projets politiques qu’ils favorisent, qui ne feront qu’aggraver le problème de la dette. Mais toutes les factions concernées travaillent au sein d’un système fiscal gravement atteint. Le fiscal cliff, la «falaise budgétaire» est le dernier symptôme de cette pathologie.
    Ne serait-ce qu’en 2011, le président et le Congrès décidèrent par voie législative (a) d’accroître la dette publique du gouvernement fédéral de plus de deux mille milliards de dollars (jusqu’à atteindre 16,4 mille milliards) et (b) de ne commencer à réduire les dépenses fédérales annuelles que de moins d’un dixième de ce montant à partir de 2013. Des réductions fiscales temporaires variées, visant à stimuler la reprise depuis la Grande Récession, devaient également prendre fin en 2013. Maintenant que la nouvelle dette a été empruntée et dépensée, la perspective d’une réduction réelle de notre déficit annuel de mille milliards de dollars d’un montant significatif est considérée par tous les gens sensés comme une catastrophe à éviter à tout prix.
    Et qu’est-il prévu pour mettre un terme aux réductions de dépenses et aux hausses d’impôts ? Le positionnement partisan du mois de décembre sur l’augmentation des taxes sur les riches dissimule un consensus, adopté par les dirigeants des deux partis, sur deux principes essentiels permettant d’éviter la falaise. Premièrement, la grande majorité des Américains de la classe moyenne ne doit pas subir les impositions évidentes : leurs impôts directs sur le revenu ne doivent pas être augmentés, et leurs prestations de sécurité sociale et Medicare ne doivent pas être réduites dans un avenir proche – ce qui signifie que toutes les réductions seront aussi contingentes, peut-être éphémères, que l’accord sur la réduction de la dette l’an passé. Deuxièmement, la dette fédérale devra être immédiatement augmentée de 2 ou 3 mille milliards de dollars, et de nouvelles augmentations de même ampleur suivront.

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  5. Ces principes gouvernent la politique fiscale de l’Amérique depuis le début des années 1960 : l’emprunt public paie continuellement pour la consommation courante. Cette politique fut, dans un premier temps, une conséquence involontaire du keynésianisme, qui proposait que le gouvernement stimule la demande globale en dépensant plus que ce qu’il ne taxait pendant les ralentissements économiques.
    Auparavant, les emprunts publics finançaient essentiellement des investissements visant à préparer ou améliorer l’avenir – des dépenses convenablement partagées avec les générations futures. Celles-ci comprenaient non seulement les infrastructures physiques telles que les routes et les systèmes hydrauliques, mais aussi les guerres (presque toujours financées par la dette) et l’expansion territoriale (Jefferson acquit la Louisiane principalement grâce à des bons du Trésor, que Napoléon vendit rapidement à prix réduit).
    Keynes introduisit l’idée que le gouvernement pouvait légitimement emprunter non seulement pour la production, mais aussi pour la consommation. De même qu’une personne solvable peut emprunter pour acheter une maison avec ses revenus futurs, le gouvernement pourrait emprunter une part de la richesse de demain pour répondre aux besoins urgents d’aujourd’hui. Il y a toujours eu des situations, telles que des catastrophes naturelles, dans lesquelles les gouvernements ont allègrement dépensé, si nécessaire par l’emprunt, pour soutenir les revenus face à des urgences de grande échelle. Écrivant dans les années 1930, Keynes généralisa ainsi l’idée d’absorber les urgences économiques d’une ampleur de celle de la Grande Dépression. Ses apôtres d’après-guerre apportèrent des raffinements tels que la «stabilisation contracyclique» et «le budget de plein emploi équilibré» afin de modérer plus les fluctuations courantes du cycle économique.
    Ce furent d’importants progrès intellectuels. Bien que soumis à de nombreuses objections et réserves, ce furent admirables efforts pour faire face aux difficultés et associer plus étroitement l’économie moderne à leur bien-être. Mais, comme beaucoup de progrès de ce genre, ils ont émergé à partir d’un environnement particulier, puis l’ont remodelé de façon surprenante. Les remèdes keynésiens furent conçus à une époque où l’équilibre budgétaire était la norme universellement acceptée : ils supposaient que les dettes contractées lors de dépressions et de ralentissements seraient compensées par des excédents en période d’expansion et de reprise. La perspective d’un équilibre au cours des cycles conjoncturels semblait ne poser aucun problème pendant la Dépression, alors que l’économie avait été rugissante dans un passé récent, ainsi que pendant les trois décennies d’après-guerre (jusqu’en 1974), dont la forte croissance fut marquée uniquement des récessions modérées.

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  6. Ce qui n’était pas prévu était l’effet de cette proposition keynésienne dans un contexte de politique pragmatique. En effet, elle enseignait que l’administration, en évaluant les revenus et les dépenses du moment, devait comparer le poids des besoins du présent connu au poids des ressources d’un futur imaginé. Or, le présent est toujours encombré de problèmes et de difficultés, tandis que l’avenir est une abstraction. L’avenir est aussi, dans l’esprit progressiste américain, un lieu plus prospère et paisible – d'autant plus que nous traversons avec peine les exigences pressantes d’aujourd’hui. Cette manière de penser tendit à faire disparaître la distinction entre l’investissement pour l’avenir et l’emprunt à l’avenir.
    Encore plus insidieusement, l’emprunt keynésien promut l’idée d’offrir à tous les électeurs des prestations plus élevées que les taxes les finançant. Quoi que l’avenir nous réserve, il sera certainement peuplé de personnes qui ne votent pas aujourd’hui – la jeune génération et ceux qui ne sont pas encore nés. Les dettes d’aujourd’hui seront remboursées par une partie ou l’ensemble d’entre eux, d’une manière ou d’une autre – soit par le biais d’impôts plus élevés ou par de plus faibles prestations pour permettre de financer l’emprunt, soit par défaut de remboursement, soit à travers le défaut partiel de l’inflation. Quand des économistes intelligents assurent aux politiques que la dette du gouvernement est sans danger parce que «nous la devons à nous-mêmes, » ils utilisent le rassurant «nous» collectif pour dissimuler toutes les délicates tâches de la répartition des charges et des avantages entre des intérêts concurrents et des électeurs, qui constituent la substance de la politique pragmatique. (« Que veux-tu dire par « nous », Kemosabe ? ») Les politiques se feront toujours un plaisir de relâcher les contraintes budgétaires pesant sur leurs épaules, et d’en léguer de plus lourdes à leurs successeurs.
    Ces dynamiques politiques laissèrent rapidement le keynésianisme formel de côté. En 52 ans, depuis 1960, le budget fédéral n’a été en équilibre ou en excédent que cinq fois (bien que les déficits avant 1975 étaient généralement légers) ; les déficits cumulés ont de loin dépassé les excédents, et les soldes budgétaires n’ont pas été corrélés aux cycles économiques. Chaque nouvelle année a apporté ses propres raisons pour emprunter juste un peu plus pour un peu plus longtemps – avec pour effet d’éloigner à chaque fois un peu plus la consommation de la production. Même les expansions économiques du milieu des années 1960 et 1980 furent interprétées non pas comme des opportunités d’excédent budgétaire, mais au contraire comme la preuve de l’efficacité du déficit pour la relance. Les exceptionnelles années d’excédent de 1998 à 2001 peuvent être mises sur le compte de la discipline de fer du président Clinton ou des Congrès républicains (ou les vertus d’un gouvernement divisé et de la bulle internet), mais il faut préciser qu’elles sont survenues par surprise – le budget 1998 de Clinton prévoyait un déficit, et projetait des déficits jusqu’en 2002.

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  7. Aujourd’hui, il y a encore plus à dire, et un rebondissement dans le scénario. Suite à la stagflation des années 1970, le keynésianisme «libéral» fut rejoint par l’économie de l’offre conservatrice et anti-keynésienne, comme nouvelle force d’expansion de la dette. La théorie de l’offre rejetait la théorie de la gestion de la demande globale et insistait sur les incitations microéconomiques, en particulier la tendance des taux d’imposition marginaux élevés à supprimer la croissance économique et, dans une certaine mesure, les recettes publiques. Une fois encore, un important progrès intellectuel fut réalisé. Dans les journaux et les éditoriaux, les réductions d’impôts étaient préconisées pour favoriser la production économique ; mais dans les mains des politiciens, elles eurent d’autres fins, y compris, en fin de compte, la promotion de la consommation financée par la dette.
    Ronald Reagan et Jack Kemp étaient d’authentiques partisans de la théorie de l’offre, mais eux et d’autres Républicains comprirent que réduire les impôts pouvait également servir des fins électorales : en réponse aux Démocrates prodigues, le GOP pourrait inverser les choses et proposer des taxes plus faibles plutôt que des restrictions budgétaires à contrecœur. Puis, pendant quelques années du premier mandat de Reagan, un autre objectif est apparu. L’administration avait bien mieux réussi à réduire les impôts qu’à réduire les dépenses ; tandis que l’économie se relevait doucement, les déficits et la dette grossissaient fortement. Que faisaient les conservateurs partisans d’un gouvernement limité ?
    Je travaillais à la Maison Blanche et à l’OMB (Office of Management and Budget) ces années-là, et ai pris partie à de nombreux longs débats au sujet de deux stratégies divergentes. Celle d’ «affamer la bête» supposait que le public ne tolérerait les dépenses par le déficit que dans la mesure où les réductions d’impôts restreindraient également les dépenses à un moment donné. Celle de « demander l’addition » supposait que le seul moyen de limiter les dépenses était de faire payer l’intégralité du coût au client : fixer les taxes à une moyenne de 20% des revenus particuliers, et nous découvririons si le public voulait vraiment que les dépenses fédérales atteignent 20% du revenu national.
    Reagan choisit d’«affamer la bête». Loyalement, je ferai remarquer qu’après que l’inflation fut maîtrisée et que l’économie eut rebondi, il était encore engagé dans un immense projet de défense, qu’il considérait comme un investissement : l’anéantissement de l’Union soviétique. Cela s’est plutôt bien terminé, mais il s’est également avéré que la tolérance du public pour la dette et les déficits était bien plus grande qu’on ne l’avait imaginé. Aujourd’hui, l’on pourrait dire que sa tolérance est illimitée aussi longtemps qu’il est confronté à des chiffres abstraits dans les titres des journaux plutôt qu’à des conséquences tangibles.

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  8. Néanmoins, les réductions d’impôts et le « pas de nouveaux impôts » s’ancrèrent de plus en plus au cœur de la stratégie électorale républicaine. Dans le même temps, ils abandonnèrent l’économie de l’offre aussi radicalement que la stimulation de la demande avait abandonné ses origines keynésiennes. En effet, les réductions d’impôts pour les masses (mais pas pour les riches, ni pour les entreprises) devinrent l’objet d’un consensus et d’une compétition bipartisans. Grâce à la législation fiscale des années 1980, 1990, et 2000, de plus en plus d’Américains ont progressivement vu leurs impôts sur le revenu réduits ou furent radiés des listes, et de nombreux crédits et déductions furent créés pour un certain nombre de dépenses favorisées, de la garde d’enfants aux appareils à faible consommation énergétique.
    La transformation de la politique fiscale fut accompagnée d’une plus large transformation de la politique et de l’administration américaines, et en fut sans aucun doute une conséquence directe. À partir des années 1970, les hiérarchies anciennes des partis politiques et du Congrès furent remplacées par des formes de prise de décision plus décentralisées, plus proches du peuple et plus libres. Le financement du Congrès, ses modalités et moyens et les comités de crédit – auparavant gardiens impérieux des impôts et dépenses fédéraux – fut sévèrement rejeté. Ce vide fut comblé par des légions de groupes d’intérêts bien organisés, avec de nouvelles capacités de garantie des paiements de transfert ciblés, et une fiscalité avantageuse.
    Avant tout, la société américaine s’enrichissait, était de plus en plus instruite et vieillissait – et se préoccupait de plus en plus des questions de santé, de services et d’assurance revenu. Nicholas Eberstadt, de l’American Enterprise Institute, et d’autres ont retracé l’évolution remarquable des dépenses fédérales des années 1970 à aujourd’hui – des traditionnels biens publics tels que la défense nationale et les infrastructures à l’assurance sociale (notamment la sécurité sociale, Medicare, et l’assurance chômage), aux allocations, et à de nombreux autres types de paiements de transfert.
    Ces changements profonds aurait pu être gérables s’ils avaient été accompagnés de l’équilibre budgétaire à l’ancienne qui avait obligé les responsables gouvernementaux à effectuer des choix difficiles parmi des intérêts concurrents. Au lieu de cela, la découverte simultanée de la magie politique de l’emprunt public continu produisit quelque chose d’à la fois nouveau et addictif : le gouvernement comme moteur de la consommation financée par la dette. Rétrospectivement, un tournant clé survint dans l’expansion de Medicare à la couverture des médicaments délivrés sur ordonnance. Une assurance-médicaments supplémentaire fut créée au cours de la dernière année de Reagan au pouvoir – mais elle était, sur son insistance, d’effet neutre sur le budget, entièrement financée par les impôts et les primes existants, et s’avéra extrêmement impopulaire. Suite à une émeute dans les rues de Chicago, qui s’adressait au président du comité Ways and Means Dan Rostenkowski , cette mesure fut abrogée un an plus tard. George W. Bush et les républicains retinrent bien la leçon. Leur assurance-médicaments Medicare de 2003, coûtant plus de 60 milliards de dollars annuels, fut principalement financée (à plus de 75%) par un nouvel emprunt du gouvernement. Cette mesure fut très populaire.

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  9. L’ère de la dette publique continue et croissante depuis le milieu des années 1970 a correspondu à une croissance économique plus lente et plus volatile (telle que mesurée par le PIB par tête, les revenus médian et moyen, et la productivité totale). Cela soulèvera une question du type de «l’œuf et la poule» intéressante pour les historiens de l’économie : le projet de la dette-pour-la-consommation a-t-il fini par ralentir plutôt que stimuler la croissance économique, ou bien y a-t-il d’autres causes au ralentissement de la croissance, lequel incita le gouvernement à accroître l’emprunt dans le but de soutenir les niveaux habituels de croissance des revenus ? Pour l’instant, suite à la relance économique et aux plans de sauvetage financier de Bush et Obama entre 2007 et 2010, aux déficits annuels faramineux du premier mandat du président Obama, à la négligence permanente des énormes déséquilibres financiers des services de sécurité sociale et Medicare, et avec la perspective de milliers de milliards de dollars de déficit dans un avenir prévisible, nous pouvons affirmer avec certitude que notre dette nationale est devenue un obstacle à la croissance, et est sur le point d’écraser les perspectives économiques de nombreux Américains.
    La dette publique du gouvernement fédéral atteint actuellement environ 75% du PIB annuel et croît rapidement ; elle correspond déjà à plus de 100% du PIB si l’on inclut les dettes internes du Département du Trésor envers la sécurité sociale et d’autres politiques gouvernementales. Ces montants nous ont placé au niveau où, historiquement, la dette publique a fortement fait baisser la croissance économique, créé un risque de défauts souverains et de dévastatrices contractions budgétaires, même lorsque les taux d’intérêt étaient bas. Mais notre endettement réel est bien plus élevé que cela, bien plus élevé que le pic de la dette pendant la Seconde Guerre mondiale, et talonne celui de l’UE ravagée par la crise. Si l’on fait le bilan du gouffre existant entre les versements et les revenus de la Sécurité Sociale et de Medicare (que les chiffres officiels de la dette, malheureusement, ignorent), il chiffre la dette fédérale à plus de cinq fois le PIB. La comptabilité générationnelle suggère que les générations futures devront verser la quasi-totalité de leurs revenus en impôts au cours de leur vie, ce qui ne peut évidemment pas être le cas.
    Les calculs comme ceux-ci pointent le préjudice réel du financement de la consommation actuelle par une dette publique croissante. Des segments importants de la population se sont habitués à des niveaux de prestations gouvernementales qui ne peuvent pas être maintenues. Avec le temps, les conséquences de la relance continue peuvent êtres effacées lentement, permettant des ajustements privés, et, avec de la chance, une reprise de la croissance économique. Mais plus la relance est maintenue, plus la probabilité que les attentes individuelles soient brisées par une urgence à laquelle un gouvernement insolvable est incapable de répondre s’accroît. Cela conduira certainement à des pertes généralisées et des difficultés, peut-être également à une instabilité politique, et, dans le pire des cas, des tentations de confiscations similaires à celles de Cristina Kirchner.

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  10. - voir graphique sur site -
    Evolution de la dette fédérale américaine
    Il est impressionnant de constater que dans notre situation actuelle, et alors que l’horloge démographique s'essouffle au gré des réformes sociales vantées depuis des décennies par les think tanks non partisans, le gouvernement a démultiplié l’activité de son appareil de relance. Dans une économie encore fragile, nous sommes avertis, ce n’est pas le moment de commencer à consolider nos dettes! Avec des taux d’intérêt si bas, nous serions idiots de ne pas emprunter des milliards de dollars de plus tant qu’il est encore temps ! Avec sept mille milliards de dollars de dette des États et le seuil maximal des emprunts privés atteint, Washington doit faire plus, pas moins ! C’est ce à quoi ressemble un système fiscal malade lorsque la stimulation de la dette ne stimule plus, et que ses options s’épuisent.
    La falaise fiscale sera évitée, ou non. Nous faisons face à deux autres défis, qui sont bien plus sérieux et presque aussi immédiats. Le premier est le commencement d’une planification d’urgence pour la crise de la dette à venir – qui pourrait survenir dès 2013, alors que la Californie est le premier de nos Etats en faillite à demander un transfert massif de sa dette au gouvernement fédéral. Le second est la création d’institutions de financement public, qui puissent discipliner plutôt qu’apaiser les pressions du peuple pour la politique contemporaine, et redimensionner correctement notre État-providence pour la classe moyenne à des niveaux acceptables d’imposition de cette classe moyenne.
    Ces tâches institutionnelles ne peuvent espérer réussir que lorsque nous aurons développé une nouvelle rhétorique publique de l’équité. Que nos dirigeants puisse prétendre à la redistribution des riches aux citoyens ordinaires, alors qu’en réalité, ils redistribuent dans une bien plus large mesure à partir des ressources des jeunes et futures générations, devrait susciter la honte à tout le pays. Notre rhétorique doit enseigner que, bien que les emprunts publics soit appropriés pour certaines fins, la redistribution systématique des richesses des générations futures à nous-mêmes est anti-démocratique, corrompt, et, finalement, appauvrit. Nous n’avons pas besoin d’attendre l’expiration d’un délai ou une crise pour franchir ce pas intellectuel.

    http://www.contrepoints.org/2013/01/16/111517-dette-americaine-le-veritable-precipice

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  11. Quand la Bourse veut tuer les chameaux

    Par Pierrick Fay | 16/01

    Les flatulences des chameaux sauvages sont responsables d'une partie des émissions de gaz à effet de serre en Australie. Une société locale veut les abattre en échange de quotas de carbone, mais n'a pas obtenu l'autorisation du gouvernement.
    Bonne nouvelle pour les chameaux, un peu moins pour la planète. En Australie, un comité conseille au gouvernement de rejeter un plan d'abattage de chameaux pour lutter contre le réchauffement climatique. Le sujet fait débat depuis deux ans à Sydney, alors que la pays compte plus de 1,2 million de chameaux sauvages.

    Cette population d'ongulés ne sert pas à promener des touristes ou à participer à des courses pour le pari urbain. Elle pullule dans les grands espaces du pays, en l'absence de prédateur naturel, broute l'herbe des moutons et fait de nombreux dégâts sur les clôtures et dans les champs. Dégâts estimés chaque année à 5 millions de dollars australiens (près de 4 millions d'euros). Un véritable fléau pour les agriculteurs.

    1,9 million de tonnes de dioxyde de carbone en 2020
    Mais s'il n'y avait que ça... Car en bon ruminant, le chameau est soumis à de nombreuses flatulences qui, à l'instar de nos vaches domestiques, font du tort à la couche d'ozone. En clair, il fait des pets et des rots, émettant ainsi des gaz à effet de serre. Selon les études menées par la société de consultants Northwest Carbon, les flatulences des chameaux pourraient dégager 1,9 million de tonnes de dioxyde de carbone en 2020, alors que sa population pourrait atteindre les 2 millions d'individus.

    Northwest Carbon propose alors d'abattre des milliers de chameaux, en échange de crédits carbone à vendre sur le marché des droits à polluer à la Bourse de Sydney. La vente de la viande, pour l'alimentation humaine et animale, lui permettrait aussi de gagner de l'argent. Après les steaks de kangourou, place au hamburgers de chameau ?

    L'Australie, plus gros émetteur de gaz à effet de serre par habitant

    Mais le Domestic Offsets Integrity Committee a publié sur le site du ministère du Changement climatique et de l'Efficacité énergétique un avis négatif estimant que la proposition de Northwest Carbon de tuer des chameaux ou de les envoyer à l'abattoir n'était pas suffisamment étayée concernant les effets sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Elle posait aussi un problème en matière de protection des animaux. Mais ce n'est peut-être que partie remise.
    Le chameau est ce que l'on appelle une espèce invasive qui a été importée d'Asie dans la région en 1840 pour servir de «vaisseaux du désert». Peu gourmand en carburant (eau), le chameau était le transporteur idéal pour explorer l'intérieur des terres. Il a permis le développement du télégraphe, du rail et de la route, mais était aussi utilisé pour ramener les minerais vers les ports australiens. Mais la concurrence des camions a fini par les renvoyer à la vie sauvage. L'Australie est considéré aujourd'hui comme le plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde par habitant.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202502983810-quand-la-bourse-veut-tuer-les-chameaux-529202.php

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    Réponses
    1. Le 'dioxyde de carbone' n'est rien d'autre que du gazcarbonique aussi appelé 'CO²' pour faire savant et con à la fois.

      mercredi 20 octobre 2010
      Vive le gaz carbonique !

      http://huemaurice7.blogspot.fr/2010/10/vive-le-gaz-carbonique.html

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  12. En traversant la "Date de X" - Qu'est-ce qui se passe après les Etats-Unis "par défaut" ?

    Soumis par Tyler Durden sur 16/01/2013 15:35 -0500


    Appelez-le "X Date", l'appellent « D (elinquent / efault)-Day ", appelez ça comme vous voulez: c'est tout simplement la dernière journée que l'administration américaine ne sera plus en mesure de s'appuyer sur des« mesures extraordinaires »pour retarder le jour du jugement, et sera incapable de payer toutes ses factures sans avoir recours à une dette supplémentaire. C'est pas le jour où les valeurs par défaut des États-Unis, du moins pas par défaut sur ??sa dette. Il va commencer "défaut" sur diverses obligations financières, telles que ne pas payer les factures dues dans les délais et dans leur intégralité, mais puisque c'est quelque chose périphérie de l'Europe a été fait pendant des années, il n'est pas catastrophique.

    Pour rappel, la définition technique du défaut est d'être incapable de payer l'intérêt ou de l'échéance de sa dette - pour les Etats-Unis, ce n'est pas un problème (du moins pas pour le court terme), les revenus apportés par les impôts plus de couverture exigences de l'intérêt de trésorerie. Il est, cependant, la dernière journée que le gouvernement américain va lentement mais sûrement de commencer arrêtant les serveurs non-vitaux services et réduire les dépenses pour les services non essentiels, car il est obligé de commencer priorité qui reçoit quoi de l'argent restant. En bref: il le jour où l'Amérique a pas d'autre choix que de vivre selon ses moyens (pas étonnant que la manivelle dépenses à l'infini "Money Magic Tree" brigade - le même qui n'a aucune idée de ce que le gouvernement TRI " investissements " est toujours en dessous de zéro, est criant assassiner de sang).

    Et tandis que nous avons fait l'analyse complète il y a 18 mois quand les Etats-Unis se trouve dans la même place, il est temps pour un rafraîchissement de précision ce que seront les prochaines étapes si, quelque temps après la deuxième moitié de Février, il ya encore aucune résolution plafond de la dette, et le «résultat catastrophique» (selon les mots de Tim Geithner) devient réalité.

    Tout d'abord, comme chacun le sait, les Etats-Unis a atteint son plafond de la dette sur Décembre 31, et a depuis été l'utilisation de 200 milliards de dollars dans la mesure extraordinaire de conjurer Date de X. Exactement la même chose qui s'est passé le 15 mai 2011, lorsque pendant trois mois et demi, jusqu'à ce que Août 2, le gouvernement a utilisé la tactique même délai. Hélas, cette fois-ci il ya seulement 1 à 1,5 mois en «extraordinaire» du temps de poudre sèche, parce que, comme le Bipartisan Policy Center met poliment, " Février est un "mauvais" mois pour les finances du gouvernement fédéral »et« mesures moins disponibles "(on ne me demande quel mois est« bon »pour les finances fédérales lorsque le gouvernement américain brûle plus de 1 billion par an, mais c'est une autre histoire).

    (suite en dessus)

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  13. Le 200 milliards de dollars "Extraordinary Measures" sont résumées comme suit:

    - voir graphique sur site -

    En d'autres termes, le gouvernement sera essentiellement Defund retraités encore plus en échange d'une autre reconnaissance de dette. Et combien de temps cette stratégie adopter ? Pas trop longtemps. Comme le graphique ci-dessous, le drame se termine un certain temps entre Février 15 et Mars 1, en fonction des apports et la calendrialisation des dépenses:
    - voir graphique sur site -

    Une fois que le $ 201 milliards, principalement composé de piller la retraite du gouvernement G-fonds, s'épuise, le Trésor dispose de deux options:

    • Reste de l'argent à portée de main (y compris les fonds restants de l'urgence b 201 $)
    • Des entrées de trésorerie quotidiennes (recettes fédérales reçues chaque jour)
    Comme il n'y aura pratiquement pas de fonds en caisse, en l'absence des mesures beaucoup plus drastiques, comme la vente de l'or du Trésor, Jack Lew devra se débrouiller avec ce qu'il a fait passer: à savoir, les recettes fiscales.

    Et voilà où le bât blesse, car si nous arrivons à T +1, nous serons en territoire historique, comme « Il n'existe aucun précédent; tous les autres impasses limites de la dette ont été résolus sans atteindre la Date de X. Trésor n'a jamais failli au cours d'une dette limiter impasse pour répondre à une obligation de paiement. " Aucun précédent ? Un peu comme la Fed injecter 3 billions de dollars dans le marché boursier ...

    Nul autre que le Chairsatan a renchérit: «[Aller-delà de la date X] aurait sans doute un effet très négatif très rapidement sur la reprise, je suis tout à fait certain.».

    Alors qu'est-ce qui va se passer, en supposant que le monde ne s'arrête pas ? Simple: la hiérarchisation . À savoir:

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  14. Si nous arrivons à la date X, Trésor pourrait soit des priorités de paiement ou de faire une valeur jours francs de paiements une fois qu'ils reçoivent des revenus suffisants pour couvrir toutes les obligations d'une journée.

    • Intérêts sur la dette fédérale serait susceptible d'être une priorité dans les deux scénarios.
    Scénario n ° 1 autres Payer des factures, mais pas:

    • Trésor pourrait tenter de priorité à certains types de paiements sur les autres. Paiements prioritaires seraient effectués à temps, d'autres pas.
    • Légalité incertaine (sans précédent)
    • Ne sait pas si c'est faisable, compte tenu de la conception de systèmes informatiques Trésor
    Scénario n ° 2 : Faire tous les paiements de chaque jour ensemble une fois assez d'argent est disponible

    • Trésor pourrait attendre suffisamment de revenus est déposé pour couvrir les paiements d'une journée entière, puis faire tous les paiements à la fois.
    ?(Par exemple, après avoir atteint la date X, cela pourrait prendre deux jours de la perception des recettes de lever suffisamment d'argent pour faire tous les paiements dus dès le premier jour. Ainsi, les versements de la première journée seraient fait un jour de retard. Ceci, bien sûr, serait de retarder les paiements de la deuxième journée à une journée plus tard.)
    La question, dans le scénario 1, c'est que le Trésor aurait à choisir et trier entre 100 millions de paiements mensuels, et que près de 40% des sommes dues pour le mois resteraient impayées. Comme le graphique ci-dessous montre, sur les 20 jours ouvrables entre Février 15 et 15 Mars 2013, il ya un déficit de 175 milliards de dollars, 40% des sorties totales de 452 milliards de dollars.

    - voir graphique sur site -

    Plus précisément, le choix Oui / Non signifie que le gouvernement doit payer ces factures:

    - voir graphique sur site -

    Il ne sera pas en mesure de payer ces factures:

    - voir graphique sur site -

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  15. Pour ceux qui aiment la microgestion, voici les deux semaines du quotidien prévisions de flux de trésorerie du 15 Février au 1 Mars montrant les entrées et, la plupart du temps, les sorties, durant la période à l'étude. Gardez à l'esprit que, si le plafond de la dette n'est pas réglée dans ce délai de 15 jours, l'analyse de la valeur même débit, généralement effectuée par des consultants de faillite au niveau de l'entreprise, devra être étendu sur une base mensuelle:

    - voir graphique sur site -

    Pourtant, la réalité que tout gérable, les paiements seront rapidement devenir problématique, surtout pour la sécurité sociale, Medicare, Medicaid, de la Défense, militaires, etc, en tant que groupe après groupe brouille pour demander la priorité dans l'ordre de paiement.

    En effet, les États-Unis deviennent une affectation de faillite en cours, où les diverses facultés affaiblies créanciers non garantis exiger un droit de superpriorité. On ne sait pas quel est le tribunal de faillite qu'ils puissent exprimer leurs objections à, cependant.

    Mais peut-être la plus grande menace pour les Etats-Unis quand il traverse la date X n'est pas tant l'intérêt de la dette, ni l'ordre de priorité des paiements, mais le rouleau sur le risque de 500 milliards de dollars de la dette arrivant à échéance entre Février 15 et Mars 15 ! C'est vrai - Rappelons que quand il s'agit de la dette américaine, il est de plus en plus la préalimentation des échéances à court terme qui amplifient le risque de taux d'intérêt que connaît le pays. Et tandis que les taux d'intérêt sont susceptibles d'exploser ensemble de la courbe, ce qui est pratiquement assuré que le roulement de la moitié en milliards de dette deviendra impossible en raison du manque de financement, et l'incapacité de trouver des acheteurs de correspondance dette à court terme de faire rouler le retraite papier, dans un environnement où tout d'un coup, il est difficile de savoir si les projets de loi même 4 semaines sera de l'argent bien. Et pour tous ceux qui prévoyaient une vente aux enchères du Trésor n'a pas, ce sera le moment de briller, car il est difficile de savoir si même la monétisation directe et complète ultra pure et simple de la dette à court terme par la Fed sera suffisant pour obtenir des acheteurs de ferroutage sur papier dont le taux de rendement est si faible pour ne pas justifier le risque d'exposition à une maturité vraie affaire de non-paiement par défaut.

    Que se passera ? le BPS a d'autres idées:

    Les coûts d'emprunt supplémentaires pour le gouvernement fédéral d'un retard dans l'augmentation du plafond de la dette

    (suite en dessous:)

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  16. • D'autres dégradations des agences de notation sont possibles
    • S & P a dégradé l'été dernier et la réaction n'était pas grave
    • Mais il existe une incertitude sur les effets d'une autre downgrade depuis de nombreux fonds ne peuvent détenir des titres non-AAA
    Les risques de marché au-delà de la date X:

    • Marché du Trésor, les taux d'intérêt
    • Potentiel de réaction des marchés boursiers grave (401 (k) s, IRA, autres pensions)
    • Notre économie
    • Le système financier mondial
    Aucune garantie des résultats, les risques sont des risques

    En d'autres termes: si ce n'est pas la fin du monde, ce qui se passerait le jour 1 (2, 3, etc) est la prise de conscience soudaine que le jeu est, en effet, au-dessus et que peu à toutes les têtes petites devront être retiré du sable ponzi.

    Enfin, et peut-être le plus inquiétant, parce que réaliste Congrès va arriver à un compromis, même si cela signifie 2-3 jours de défauts de paiement, même si cela signifie l'apparition précoce de la saisie conservatoire, qui, avec l'expiration coupe impôt sur les salaires, cela signifierait la récession aux États-Unis, comme expliqué précédemment, est le dernier graphique de la présentation BPC, ce qui montre à quel point le plafond de la dette américaine devra être augmenté de sortir le pays jusqu'à la fin de 2013 et 2014. La réponse ? Voir ci-dessous:

    - voir graphique sur site -

    C'est vrai: nous cherchons à 2 ans plus de 1 billion de dollars + déficits, ce qui signifie que le 1er Janvier 2015, il y aura eu 6 ans dans une rangée de $ 1 billion de déficits.

    Malheureusement, «république bananière» ne vient même pas près de le faire cette justice pays.

    http://www.zerohedge.com/news/2013-01-16/crossing-through-x-date-what-happens-after

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  17. Tous à bord du train rapatriement d'or: d'abord en Allemagne, Next: Pays-Bas ?

    Soumis par Tyler Durden sur 16/01/2013 14:57 -0500


    Alors que les gestionnaires moustaches, contrairement à la vision de loin préférable de leurs supérieurs, et Spivs traditionnels essaient de parler la touche MAJ enfoncée un peu étonnante de l'Allemagne dans la pensée - c'est à dire de rapatrier son or - comme rien d'autre que le proxénétisme politique (ou de réduction des coûts), il semble, tout comme nous l'avions prédit, le reste du monde voit cette fissure-in-the-confiance armure de la même manière que nous avons suggéré. Comme nous l'avons mentionné ici, la première partie à un défaut de dilemme du prisonnier de toute la majeure partie de l'or mondial étant détenu par la Fed, les défauts meilleurs (puis la deuxième, voire la troisième peut-être) et bien sûr, par l'intermédiaire de RTL, nous voyons le Néerlandais groupe CDA a demandé que l'offre d'or Holland être rapatriés. Qui ensuite ?

    Le gouvernement néerlandais affirme qu'il a 612 tonnes d'or - d'une valeur de l'ordre de milliards de dollars - E24 et est ainsi dans le top 10 des pays disposant de réserves d'or. La majeure partie des réserves d'or hollandais est en Amérique et, dans une moindre mesure, au Canada et au Royaume-Uni. Le reste, environ 10 pour cent, est à Amsterdam.

    http://www.zerohedge.com/news/2013-01-16/all-aboard-gold-repatriation-train-first-germany-next-netherlands

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  18. Il faudra sept années à la Fed pour livrer 300 tonnes d'or allemand

    Soumis par Tyler Durden sur 16/01/2013 17:16 -0500


    Avec le marché une nouvelle snoozer algo-contrôlé, programmé pour fermer le S & P juste vert (sinon la confiance dans la planification centrale peut échouer), les principales choses que nous avons apprises aujourd'hui sont les suivantes:

    Obama a proposé "pistolet contrôlant" 23 actions de l'exécutif, qui contribuent peu à réellement contrôler les armes - cette partie tombe au Congrès, où la proposition sera rapidement tués - mais qui va ajouter 4,5 milliards de dollars pour les dépenses américaines, et qui «pousser pour plus d' action de sa loi sur les soins de santé, y compris en insistant sur le type de couverture des états mentaux de santé doit fournir en vertu de leurs programmes Medicaid. "

    La répartition de la dépense est la suivante, conformément à la norme hebdomadaire :

    • 4 milliards de dollars à la proposition du président "pour aider à garder 15.000 policiers dans les rues de villes et villages à travers le pays." (C'est à peu près $ 266 000 par agent de police.)
    • 20 millions de dollars pour «inciter davantage les États à faire [pertinentes] [données disponibles pour la vérification des antécédents ...]» 50 millions de dollars à cet effet dans FY2014 "
    • "14 millions de dollars pour aider à former 14.000 policiers supplémentaires et d'autres personnels publics et privés pour répondre aux situations tireurs actifs."
    • "$ 10 millions pour les Centers for Disease Control de mener des recherches plus poussées, y compris l'étude des relations entre les jeux vidéo, des images médiatiques et de la violence."
    • 20 millions de dollars pour développer le Système national de déclaration Violent Death.
    • 150 millions de dollars de «mettre jusqu'à 1.000 nouveaux agents scolaires et des conseillers scolaires de l'emploi."
    Que peut-on dire: la politique, pleinement, théâtralement et embarrassant "approuvé" par les enfants assis derrière le président.

    Mais la plus grande des nouvelles de la journée vient de l'annonce officielle Buba que, en sa qualité officielle comme une banque centrale prudente, elle - comme la première de beaucoup - est à la recherche de rapatrier quelque 300 tonnes d'or de la Fed de New York. Cela, cependant, n'est pas des nouvelles d'aujourd'hui - qui était nouvelles lundi.

    Ce qui est nouvelles sont que la courtoisie du calendrier fourni des événements dans la déclaration Buba, il faudra la Fed près de sept ans pour procurer à l'Allemagne ses 300 tonnes d'or. C'est la même chose que la Fed, selon ses propres termes, "détient quelques 216 millions onces troy d'or" ou des 6720 tonnes, de sa voûte de 80 pieds au-dessous du niveau du sol.

    (suite en dessous:)

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  19. Mettre le dessus en perspective, la quantité d'or que l'Allemagne devra attendre 7 ans pour est indiquée en rouge. La quantité d'or de la Fed détient soi-disant, est représenté en jaune avec une nuance de tungstène. Pourquoi il faudra les 7 années à la Fed partie avec une quantité d'or qui représente moins de 5% de ses avoirs totaux je vous laisse deviner ...

    à moins bien sûr, que la plus grande partie de l'or dans la colonne de droite a été rehypothecated à plusieurs reprises pour servir de garantie pour les contreparties innombrables, et il n'est plus évident que ce qui possède à tout le monde.

    On ne peut que se demander combien de siècles il prendra la Fed de New York pour offrir tout l'or détenu par des tiers de sa voûte, une fois que les avis de la demande commencer à se précipiter ..

    Pour tous ceux curieux de voir comment la Fed elle-même décrit la voûte d'or et de son contenu, peut lire plus dans la pamphet ci-dessous:

    http://www.zerohedge.com/news/2013-01-16/it-will-take-fed-seven-years-deliver-300-tons-german-gold

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    1. Bon, allez, je lâche le morceau ! Les 300 tonnes d'or allemand sont bien planqués sous terre, oui mais à 2000 ou 3000 m et sous forme de poudre de minerai sur laquelle est inscrite sur une pancarte "FED's Klondike". C'est pourquoi (planqué en poudre ! voilà l'astuce imparable !) il va falloir 7 ans pour extraire toute cette merde à trier pour en repérer les jetons de casinos marqués 'Végas', les fondre thermostat 7 avec un morceau de beurre et leur donner une forme de flan ou de moule à cake pour faire un peu 'chleux' ou à Kouglof
      ----------------------
      Voir aussi en bas les 2 dernières lignes qui reportent aux photos exclusives de la FED à N-Y, porte d'entrée, comment rentrer sans se faire voir, plan-schéma des systèmes d'alarme, heure de pause des gardiens, etc, etc

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