- ENTREE de SECOURS -



mardi 21 février 2017

Le désastre programmé des Départements Français d’Outre-Mer

le 21 février 2017


Voici une dépêche de l’AFP (lire ci-dessous) qui n’a pas manqué de m’émouvoir dans la mesure où je connais très bien Marie-Galante pour y avoir vécu près d’une année. Entre la corruption au grand jour des élus locaux (et métropolitains) comme par exemple en ce qui concerne la résidence luxueuse pour les retraités de la sécurité sociale sur la commune de Capesterre qui a été l’occasion d’un ignominieux trafic d’influences entre élus locaux et la Métropole, l’installation d’éoliennes qui sont souvent en flambeau quand les vents alizés sont trop violents et enfin les subventions européennes indues pour la construction de la distillerie de Bellevue comportant des installations pharaoniques de dépollution et de préservation de l’environnement. À l’époque – il y a un peu plus de 15 ans – la distillerie Poisson (rhum Père Labat) n’était plus en activité et le bâtiment, rongé par les termites, a fini par s’effondrer. La marque a été rachetée par Damoiseau, firme située sur la grande terre au Moule. L’autre distillerie – Bielle – brûlait (et je pense qu’elle le fait encore) de la bagasse pour la distillation et la presse à cannes était actionnée par un moteur diesel. Je connais très bien cette distillerie (j’ai d’ailleurs quelques bouteilles de rhum Bielle chez moi achetées il y a 6 mois à Auchan Galliéni à Paris. Je la connais bien car je m’étais lié d’amitié avec le propriétaire et l’ingénieur qui oeuvrait sur le site.

En ce qui concerne la sucrerie de Marie-Galante, située à mi-chemin entre Saint-Louis et Grand-Bourg, elle appartient si mes souvenirs sont exacts à des Béqués descendants d’illustres familles d’esclavagistes et je n’ai pas peur de l’écrire, mais il y a déjà 15 ans elle ne pouvait pas traiter toute la canne de l’île car elle était victime de pannes récurrentes en raison de sa vétusté à tel point qu’une majeure partie de la canne de Marie-Galante était acheminée par bateau sur la grande île (La Guadeloupe) pour y produire du rhum en particulier à la distillerie Bologne au sud de la Guadeloupe.

Cette situation décrite par la dépêche de l’AFP m’a interpellé à double titre car les DOM sont une aberration économique institutionnelle dans la mesure où le pouvoir parisien, lorsque l’Europe s’est officiellement construite, n’a pas sauté sur l’occasion de faire de ces îles, Réunion, Guadeloupe, Martinique, Saint-Pierre et Miquelon et même la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie, des zones européennes excentrées comme les Canaries, Madère et les Açores. L’archipel des Canaries, que je connais aussi très bien puisque j’y vis depuis maintenant 9 années, est un paradis fiscal très probablement plus avantageux que l’Irlande pour les entreprises, 4 % de taxe sur les bénéfices des entreprises, et une TVA de 5 %. De plus ce statut particulier de zones européennes excentrées fait que ces îles que je viens de nommer bénéficient de la manne de l’Europe pour toutes sortes d’infrastructures – y compris industrielles – quasiment ad libitum ! Les équipements hospitaliers des Iles Canaries sont de tout premier ordre. Les autoroutes et les installations portuaires et aéroportuaires, financées par l’Europe, sont d’une qualité irréprochable, sans compte les productions agricoles, notamment la banane, largement soutenues par l’Europe.

Dans les DOM-TOM français ? Rien de tout cela sinon un régime fiscal avantageux pour les seuls fonctionnaires de l’Etat français dont le pouvoir d’achat presque obscène n’a fait que creuser les inégalités sociales sans oublier le copinage et la corruption.

Cette dépêche de l’AFP m’a finalement donné une unique occasion de peindre une situation catastrophique et délirante de toutes ces îles, ayant un statut aberrant de départements français au même titre que la Creuse et j’ai pris l’exemple de la Creuse car il s’agit d’un département « oublié » de la France métropolitaine … La sucrerie de Marie-Galante pourrait bénéficier d’investissements massifs de la Communauté européenne comme la raffinerie de pétrole de Tenerife (qui appartient à une firme d’Abu-Dhabi) a bénéficié récemment d’aides de l’Europe pour réduire les rejets de méthyl mercaptan pour ne pas tirer le rideau sous la pression des habitants de Santa Cruz de Tenerife … C’est tout simplement surréaliste, la corruption marie-galantaise favorisée par les élus locaux dans le cadre d’un département français a fait son oeuvre.

De plus les écologistes sont venus mettre leur grain de sel dans cette histoire en exigeant un développement « durable » … C’est quoi ? Cela fait 250 ans qu’on produit du sucre à Marie-Galante, l’île aux 100 moulins qui servaient à broyer la canne, cela n’est-il pas durable même s’il n’y a plus de moulins sinon quelques éoliennes le plus souvent en panne ?

Pointe-à-Pitre – La situation des planteurs de canne de Marie-Galante, en Guadeloupe, sera « catastrophique même si la convention permettant de débloquer les fonds pour l’usine de sucre est signée » a estimé samedi le directeur de la coopérative des 1.800 planteurs de Marie-Galante, qui ont bloqué l’île vendredi.

Les planteurs de Marie-Galante souhaitaient par ce blocage alerter la population sur leur situation, menacée par le retard pris dans le démarrage de la récolte sucrière, conditionnée à la remise en route de l’usine, en attente du versement d’aides publiques, via une convention portant sur 2016-2017 et qui n’a pas encore été signée.

« Au mieux la campagne démarrera fin mars, et s’achèvera en pleine saison des pluies », ce qui conduira à « une perte de récolte 30 à 40.000 tonnes de cannes », a expliqué à l’AFP Thierry Orfèvres, directeur de la Sicama.

La dernière convention qui courait jusqu’en 2015 imposait d’augmenter la productivité des planteurs de 62.000 t de cannes à 150.000 t. « Nous l’avons fait et nous avons investi pour cela, nous ne pouvons pas perdre d’argent », affirme Thierry Orfèvres.

La signature de la convention permettant la mise en route de la campagne sucrière est suspendue à un conflit autour de deux projets de centrale biomasse adossée à l’usine sucrière : l’un soutenu par l’entreprise Albioma et les acteurs de la filière depuis 2012, et l’autre, par la communauté de commune de Marie-Galante (CCMG), présenté en décembre, dans le cadre d’un projet de démonstrateur industriel de la ville durable (DIVD), axé autour du « tourisme durable ».

Actionnaires de l’usine de sucre et par là-même du projet Albioma, les planteurs ne cachent pas leurs soupçons de voir le projet de « DIVD » tuer la filière. Ce que la CCMG conteste.

Lundi, une réunion se tiendra « sur les modalités du soutien des collectivités territoriales et de l’Etat à la filière canne de Marie-Galante », selon un courrier d’invitation au préfet d’Ary Chalus, le président de Région, que l’AFP s’est procuré.

Il y indique vouloir « accompagner la volonté des élus marie-galantais » dans leur « approche durable » et « s’engage à proposer, dès cette année, un plan biomasse à l’échelle du territoire guadeloupéen ».

Ce positionnement jette le flou sur les intentions de signature par la Région de la convention. Les services du président de région affirment qu’il « refuse d’être le responsable de la mort de la filière canne à Marie-Galante ». Mais, qu' »en tant qu’élu régional, il ne peut pas ne pas entendre ce que disent les élus locaux ».

(©AFP / 19 février 2017 15h12)

76 commentaires:


  1. Sans parler que ces putains-d'éoliennes-à-la-con tuent des milliers d'oiseaux (rares) des îles tous les jours et autant d'abeilles !

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  2. «Il avait raison !» : la «prédiction» de Trump sur les incidents en Suède met Twitter en émoi


    21 févr. 2017, 11:38


    Certains internautes ont vu dans les incidents qui ont agité la banlieue de Stockholm une confirmation a posteriori des propos polémiques de Donald Trump sur la Suède, certains vont même jusqu'à parler de prédiction.

    Donald Trump aurait-il des talents cachés de devin ? C'est ce que se sont demandés certains internautes à la suite des incidents qui ont émaillé un quartier d'une banlieue de Stockholm majoritairement peuplé d'immigrés. Les troubles qu'a connus Rinkeby se sont produit deux jours seulement après une déclaration controversée du président américain concernant des incidents en lien avec la question migratoire qui auraient eu lieu en Suède.

    Lire aussi : «Je l'ai vu sur Fox News» : Trump trollé après ses justifications sur le pseudo-incident en Suède

    «Trump a eu raison encore une fois !», a posté un internaute en partageant une vidéo des incidents qui se sont produits dans la nuit du 20 au 21 février et au cours desquels au moins huit voitures ont été brûlées.

    «Trump, il n'invente pas les incidents, il les prédit à l'avance. C'est un "mentaliste"», a indiqué une utilisatrice du réseau social.

    Lire aussi : Quand Trump évoque un mystérieux incident impliquant des migrants en Suède (VIDEO)

    «Encore une de vos prédictions s'est réalisée, président Trump», a répondu un internaute au président américain.

    Lors des incidents qui se sont déroulés à Rinkeby, dans la banlieue de Stockholm des vitrines ont été brisées par un groupe de jeunes, et au moins un propriétaire de magasin a été tabassé dans la nuit du 20 au 21 février. La police dépêchée sur place a dû tirer à balles réelles pour disperser les émeutiers.

    Lire aussi : Nuit agitée dans la banlieue de Stockholm : plusieurs voitures incendiées (IMAGES)

    https://francais.rt.com/international/34285-trump-avait-raison-suede-theatre

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    1. (...) Certains internautes (...)

      QUI ?! (combien ? 2 ?)

      De là a ce que ces trous de cul qualifient le président de 'commanditaire'...

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  3. Refusant de porter le voile, Marine Le Pen n'a pu rencontrer le grand mufti à Beyrouth


    21 févr. 2017, 10:22 - Avec AFP


    Marine Le Pen, candidate Front National à la présidentielle française, a refusé de porter le voile pour rencontrer le grand mufti de la capitale libanaise. Sa rencontre a alors dû être annulée.

    «La plus haute autorité sunnite du monde n'avait pas eu cette exigence, par conséquent je n'ai aucune raison de... Mais ce n'est pas grave, vous transmettrez au grand mufti ma considération mais je ne me voilerai pas», a déclaré Marine Le Pen, qui est aussitôt repartie de son rendez-vous prévu avec Abdellatif Deriane.

    Elle faisait référence à sa visite en mai 2015 en Egypte, où elle avait rencontré Ahmed al-Tayeb, le grand imam d'Al-Azhar au Caire.

    A l'arrivée de la présidente du Front National pour rencontrer le grand mufti de Beyrouth Abdellatif Deriane dans ses bureaux d'Aïcha Bakkar, il lui a en effet été tendu un voile, qu'elle a refusé.

    «La demande lui avait été transmise hier et elle avait fait savoir qu'elle ne le ferait pas. L'invitation n'avait pas été annulée» et Marine Le Pen s'est rendue à la rencontre, a-t-on précisé dans l'entourage de la présidente du FN.

    «Un magnifique message de liberté et d'émancipation envoyé aux femmes»

    Réagissant à cette information, le vice-président du Front National Florian Philippot a salué la démarche de Marine Le Pen en déclarant qu'il s'agissait d'un «magnifique message de liberté et d'émancipation envoyé aux femmes de France et du monde».

    https://francais.rt.com/france/34283-refusant-porter-voile-marine-pen

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    1. Enfin quelqu'un qui (a des couilles) refuse de se voiler la face !

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  4. «Je ne me couvrirai pas»: Le Pen refuse de porter le foulard, annule sa rencontre avec le clerc libanais


    Par Tyler Durden
    Feb 21, 2017 8:01 AM


    Le candidat à la présidentielle française Marine Le Pen, et chef du Front national, a annulé une réunion mardi avec le grand mufti du Liban, son principal clerc pour les musulmans sunnites, après avoir refusé de porter un foulard pour la rencontre. Après avoir rencontré lundi le président chrétien Michel Aoun, sa première poignée de main publique avec un chef de l'Etat, et le Premier ministre sunnite Saad al-Hariri, elle devait rencontrer le cheikh Abdul Latif Derian du Grand Mufti. Il dirige le Dar al-Fatwa, la principale autorité religieuse pour les musulmans sunnites dans le pays multireligieux.

    Les responsables du Dar al-Fatwa ont dit que Le Pen avait été informé à l'avance qu'elle aurait besoin de mettre un foulard avant de rencontrer le Grand Mufti. Rappelée à son arrivée au siège de Beyrouth, elle refusa et partit. "Dar al-Fatwa regrette ce comportement inapproprié", a déclaré le conseil dans un communiqué

    "J'ai rencontré le grand mufti d'Al-Azhar", a-t-elle déclaré aux journalistes, faisant référence à une visite en 2015 au centre d'apprentissage islamique centenaire du Caire. "La plus haute autorité sunnite n'avait pas cette exigence, mais ça n'a pas d'importance. Vous pouvez transmettre mes respects au grand mufti, mais je ne vais pas me couvrir", at-elle dit.

    Le Pen a contesté qu'elle avait rompu un accord préalable. "Je leur ai dit lundi que je n'allais pas porter un foulard. Ils n'ont pas annulé la réunion et j'ai donc supposé qu'ils avaient alors accepté que je ne porterais pas de foulard ", at-elle déclaré aux journalistes après l'incident, selon l'Agence France-Presse.

    Comme l'a fait remarquer Reuters, Le Pen, qui est à la tête de la présidence, espère renforcer ses pouvoirs en matière de politique étrangère en effectuant une visite de deux jours au Liban neuf semaines après le premier tour du 23 avril et peut cibler en partie les potentiels votes franco- . Le bureau de presse du clerc a déclaré que les aides de Le Pen avaient été informées à l'avance qu'un foulard était nécessaire pour la réunion et avait été "surpris par son refus".

    Mais, comme l'observe Reuters, ce n'est pas une surprise dans le contexte politique français: la loi française interdit le port du foulard dans la fonction publique et pour les lycéens, au nom de la séparation entre l'Église et l'égalité des droits des femmes. Le Pen veut étendre cette interdiction à tous les lieux publics, une mesure qui affecterait surtout les musulmans.

    En outre, comme l'a discuté le mois dernier, soutenu par l'élection du président Donald Trump aux États-Unis et par le vote britannique de quitter l'Union européenne, le Front national anti-immigration, anti-immigration de Le Pen espère un élan populiste similaire en France . Tout comme Trump, elle a dit que l'islamisme radical doit être affronté, même si elle a atténué la rhétorique de son parti pour attirer un soutien plus important et peut-être même séduire certains électeurs musulmans désabusés des partis traditionnels de la France.

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  5. Après avoir rencontré Hariri lundi, Le Pen a défendu la politique française actuelle en Syrie en qualifiant le président Bashar al-Assad de "la seule solution viable" pour empêcher l'Etat islamique de prendre le pouvoir en Syrie. "J'ai expliqué clairement que ... Bashar al-Assad était évidemment aujourd'hui une solution beaucoup plus rassurante pour la France que l'Etat islamique serait si elle arrivait au pouvoir en Syrie", at-elle déclaré aux journalistes.

    "Avec la géopolitique, il faut souvent faire le choix en faveur du moindre mal et pour moi, le moindre mal est Bashar al-Assad", a déclaré dans une interview à L'Orient-Le Jour. Que la seule alternative réaliste à Assad était une Syrie gouvernée par l'Etat islamique. Le gouvernement français insiste pour que Assad doit quitter le pouvoir pour établir la paix en Syrie, tout en disant qu'il est prêt à parler à son gouvernement pour organiser une transition.

    Hariri, dont la famille a des liens étroits avec l'ancien président conservateur Jacques Chirac et qui a encore un foyer en France, a publié une déclaration fortement exprimée après leur rencontre.

    "L'erreur la plus grave serait de lier l'Islam et les musulmans d'une part et le terrorisme de l'autre", a déclaré Hariri. «Les Libanais et les Arabes, comme la plupart du monde, considèrent que la France est la patrie des droits de l'homme et l'Etat républicain ne fait aucune distinction entre citoyens sur des motifs ethniques, religieux ou de classe».

    http://www.zerohedge.com/news/2017-02-21/i-will-not-cover-myself-le-pen-refuses-wear-headscarf-cancels-meeting-lebanese-cleri

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  6. L'avenir démographique musulman de la France


    Par Tyler Durden
    21 fév 2017 5h00
    Présenté par Yves Mamou via The Gatestone Institute,


    La population musulmane en France pourrait rapidement atteindre près de 15 à 17 millions d'habitants, mais personne ne peut le savoir précisément, à moins que la loi interdisant la collecte officielle de données ethniques ne soit modifiée.

    Ces chiffres ne tiennent pas compte de la population musulmane qui a immigré en France de l'Afrique du Nord dans les années 1960 et au début des années 1970. Il y a quelques millions d'entre eux - personne ne sait combien exactement. Pour les démographes, leurs petits-enfants et leurs arrière-petits-enfants ne sont plus considérés comme des immigrants. Ces musulmans sont plutôt intégrés dans les statistiques comme des citoyens français nés de parents français. Ils sont musulmans, mais sous le radar statistique.

    De temps à autre, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) donne un aperçu de la composition ethnique de la société française. L'étude «Etre né en France d'un parent immigré», publiée en février 2017, en est une.

    Comme peu d'autres aperçus, l'étude Insee offre une vue partielle de la composition ethnique de la population française. Une ventilation statistique - avec la réponse à la question perpétuelle: combien de musulmans en France ? - seraient perçues comme discriminatoires et scandaleuses. Compte tenu du «modèle d'intégration» de la France, personne n'ose identifier les personnes par leurs origines, leur religion, leur couleur de la peau, etc. Un Français est un Français, quelle que soit la couleur de sa peau ou sa religion, et toute mesure de la population subsaharienne - par exemple son niveau d'éducation, celui de ses enfants, le type d'emplois que font ses parents, comment plusieurs fois ils vont à la mosquée ou s'ils ont passé du temps en prison - est illégale, discriminatoire et raciste. Les populations subsahariennes doivent disparaître dans les données agrégées sur les Français.

    L'étude, cependant, fournit des informations révélatrices. En 2015, 7,3 millions de personnes nées en France avaient au moins un parent immigrant (11% de la population). Sur ces 7,3 millions de personnes, 45% sont d'origine européenne, la plupart étant des enfants d'immigrants arrivés en France depuis l'Espagne (8%) ou l'Italie (12%) dès les années 1930 ou depuis le Portugal dans les années 1970. On peut supposer, bien qu'il ne soit pas écrit dans l'étude, que ces personnes sont d'origine chrétienne.

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  7. Un autre groupe est composé d'Africains. 42% des 7,3 millions d'enfants nés en France chez un parent immigrant sont d'origine africaine, principalement en Afrique du Nord. Ils sont venus d'Algérie (15%), du Maroc (11%), de la Tunisie (5%) et de l'Afrique subsaharienne (11%). Bien qu'il ne soit pas précisé dans l'étude, il semble que la grande majorité soit musulmane.

    Un autre groupe, les enfants de familles turques émigrées, représentent 4% des 7,3 millions. Ces personnes sont classées comme asiatiques; Ils ne sont pas inclus dans le groupe africain et musulman. La plupart de ces Turcs sont probablement musulmans.

    Une conclusion conclut donc que 46% des descendants d'immigrants sont musulmans et 45% sont chrétiens. Les 9% restants proviennent de l'Asie de l'Est ou des Amériques.

    Une nouvelle étude de l'Institut national de la statistique et des études économiques, «Être né en France chez un parent immigré», fournit des informations révélatrices sur la composition ethnique de la société française.

    Critiquant les données limitées de cette étude, Michèle Tribalat, une démographe française, a publié quelques conclusions personnelles dans Atlántico, un site de nouvelles. Premièrement, Tribalat a exprimé ses regrets «de ne pas avoir les chiffres de la population des personnes d'origine étrangère pour deux générations». Mais, dit-elle, il n'est pas si difficile de le compiler soi-même.

    «Si l'on ajoute les deux générations (immigrés et enfants d'immigrés), cela donne un total de 13,5 millions, soit 20,4% de la population. Ainsi, nous avons un peu plus d'un habitant sur cinq d'origine étrangère, En 2015 ".

    Demandée par Gatestone comment elle est venue au chiffre de 13,5 millions, elle a répondu:

    "Très simple, j'ai ajouté la population immigrée de 2015 (6,2 millions) aux 7,3 millions d'enfants immigrants de l'Insee, et elle est passée à 13,5 millions".

    Dans son article Atlántico, Tribalat soutient que plus important que l'image de données de 2015, est le taux de croissance qui a conduit à la figure 2015. Tribalat a calculé ses propres estimations de cette croissance, avec des points de départ en 1986, 1999 et 2011, avec des chiffres d'une croissance étonnamment rapide pour le nombre de migrants sur deux générations: les 13,2 millions de migrants de 2015 (20,5%, 300 000 Qui sont «manquantes» proviennent des territoires français d'outre-mer), étaient de 12,1 millions quatre ans plus tôt et de 9,8 millions en 1999. Autrement dit, 19,2% en 2011 et 16,8% en 1999. La population de Français d'origine étrangère aurait donc augmenté , En regardant deux générations, de 9% entre 2011 et 2015 seul.

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  8. Pour la même période, les enfants français nés en France à des parents nés en France ont augmenté de seulement 2,6%, écrit Tribalat.

    En conséquence, la population de la France augmente significativement uniquement à cause de l'immigration. Mais quelle immigration ? Chrétien ou musulman ? Tribalat poursuit:

    «J'ai montré que le taux annuel moyen d'augmentation des immigrants était presque nul entre 1975 et 1999. Mais ce n'est pas la même histoire de 1999 à 2015. ... La population d'origine sub-saharienne est celle qui croît plus rapidement. En quatre ans (2011-2015), en regardant les deux générations (immigrés et enfants d'immigrés), la population subsaharienne semble avoir augmenté de 43%. Cette population est extrêmement jeune. Les immigrés subsahariens ont moins de 25 ans ». (Mise en relief de l'auteur)

    Ces conclusions sont confirmées par une autre étude Insee, «Démographie des descendants d'immigrés», publiée en 2014.

    «La population turque et la population d'Afrique subsaharienne croît à un rythme extrêmement rapide (ce qui pourrait conduire à un doublement en moins de 10 ans si cela se poursuit) ... Le taux de fécondité total des femmes nées en Turquie est d'environ 3, Elle est pour les femmes nées en Afrique subsaharienne, elle est plus proche de 3,5 pour les femmes nées en Afrique du Nord, alors qu'elle n'est que de 2 pour les femmes nées en Europe, surtout en France.

    En d'autres termes, si la population musulmane de France peut être estimée à environ 6 millions aujourd'hui, elle pourrait atteindre 12 millions d'ici 2020-2025.

    Ce chiffre ne tient même pas compte de la population musulmane qui a immigré en France de l'Afrique du Nord dans les années 1960 et au début des années 1970. Il ya quelques millions d'entre eux - personne ne sait combien exactement. Ils sont devenus français très tôt, et pour les démographes, leurs petits-enfants et arrière-petits-enfants ne sont plus considérés comme des immigrants. Ces musulmans sont plutôt intégrés dans les statistiques comme des citoyens français nés de parents français. Ils sont musulmans, mais sous le radar statistique.

    La population musulmane en France pourrait rapidement atteindre près de 15 à 17 millions d'habitants, mais personne ne peut le savoir précisément, à moins que la loi interdisant la collecte officielle de données ethniques ne soit modifiée.

    Ces questions ne sont pas abordées ouvertement dans le féroce débat présidentiel préélectoral qui frappe en France. La question n'est pas politiquement correcte. Mais en ces temps d'expansion de l'islamisme, ils pèsent silencieusement en faveur de Marine Le Pen.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-02-20/frances-muslim-demographic-future

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    1. Ces chiffres ne tiennent pas compte que dans les immigrés il peut y avoir autre chose que des musulmans !!!

      C'est-à-dire qu'en France vivent des nord-africains qui ne sont pas musulmans (et n'appartiennent à AUCUNE religion), et, eux-ci, ne sont pas comptabilisés en tant que... français.

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  9. En France et dans toute l'Europe, des traces d'iode radioactif détectées dans l'air et les sols


    21 févr. 2017, 09:54


    L'iode 131 est un élément radioactif artificiel dont la présence dans l'air et dans les sols est normalement insignifiante

    Des concentrations anormalement élevées de cet élément d'origine artificielle ont été constatées en France et dans l'UE. Si elles sont a priori trop faibles pour constituer une menace pour la santé, on ignore tout de leur provenance.

    L'annonce est passé inaperçue et a été peu reprise par les médias, malgré les questions qu'elle soulève : de l'iode radioactif d'origine artificielle est apparu dans l'air et dans les sols de plusieurs pays d'Europe courant janvier 2017, dont la France, la Finlande, la Norvège, la Pologne, la République tchèque, l'Allemagne et l'Espagne.

    Le 13 février dernier, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) publiait un communiqué qui faisait état de la détection de traces d'iode 131, «radionucléide d'origine artificielle» sur plusieurs sites. En France, des relevés effectués dans des stations de l'Essonne, du Puy-de-Dôme et de la Côte-d'Or ont permis de détecter des concentrations comprises entre 0,1 et 0,31 microbecquerels par mètre cube - un taux anormalement élevé.

    Si leur quantité est «sans aucune conséquence sanitaire», assure l'IRSN, la présence de ces particules n'en demeure pas moins inexpliquée. Seule certitude pour l'heure : le rejet est très récent, car l'iode 131 disparaît totalement après 80 jours.

    L’iode 131 peut être produit par les réactions de fission provoquées dans les réacteurs nucléaires, et est aussi utilisé dans le milieu médical, notamment pour des diagnostics par imagerie ou par radiothérapie. Sa détection en si grande quantité pourrait alors être due non pas à des rejets anormaux mais à une concentration à cause de «conditions météorologiques particulières» favorisant «la stagnation des poussières dans les couches inférieures de l'atmosphère».

    Lire aussi : Nuage toxique au-dessus d'une ville allemande après une fuite dans une usine chimique

    https://francais.rt.com/international/34282-traces-iode-radioactif-origine-inconnue-air-sols-europe-france

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    1. http://huemaurice7.blogspot.fr/2011_04_01_archive.html

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  10. Comptabilité hypothétique en attente de démenti


    vendredi 17 février 2017


    Un avion militaire muni d’un canon mitrailleur Gatling tire 2300 balles d'UA de 30 mm à la minute comportant 275 gr d'Uranium appauvri chacune. En 1 minute de tir un chasseur aérien déverse pour autant 632,5 kg d'Uranium dit appauvri. Si 365 sorties aériennes « appauvries » ont eu lieu durant toutes ces années de confrontations avec "l’Etat islamique" en Irak, en Syrie, en Libye, au Mali et au Yémen (liste non exhaustive...) avec chacune 5 minutes de tir alors 1154 tonnes d'UA ont été déversées. (2300 balles d'UA de 30 mm/minute * 275 gr d'UA par balle * 365 sorties * 5 minutes de tir par sortie = 1,154E9 gr soit 1154 t).

    1154 t d'UA contiennent en moyenne 14,31 TBq d'U238 (a, 1,15 Ggr et 2,91E30 atomes), 14,31 TBq de Th234 (ß-, 16,71 mgr et 4,30E19 atomes), 14,31 TBq de Pa234 (ß-, 563,28 ngr et 1,45E15 atomes), 2,18 TBq d'U234 (a, 9,47 kg et 2,44E25 atomes), 221,50 GBq d'U235 (a, 2,77 t et 7,10E27 atomes), 221,50 GBq de Th231 (ß-, 11,23 µgr et 2,93E16 atomes) pour une activité totale de 45,56 TBq, 3,18 supérieure à l'activité de l'U238.

    Une telle activité composite émet une dose externe totale de 93,29 Sv/h qui relève à 99,43% du Pa234 et représente, d'après les faux facteurs de dose interne de l'ICRP, une dose par inhalation totale de 137 millions de Sievert à 83,6% due à l'U238 (114,51 MSv) et la dose par ingestion de 817,24 KSv à 78,8% due à l'U238 (644,11 KSv).


    P.S. A propos des récentes admissions: 5265 balles à l'uranium de 30 mm tirées en Syrie.

    Une balle perforante de 30 mm contient 275 grammes d'uranium appauvri. 5265 balles d'uranium de ce calibre en somment 1,45 t. A une cadence maximale de mitraillage de 70 cartouches par seconde (4200 par minute) dont 44 à l'UA (2640 par minute), cet arsenal aurait pu être déversé en 2 minutes de tir par un seul avion de combat au rythme de 12,1 kg d'Uranium par seconde. Est-il raisonnable de croire que seulement 5265 cartouches à l’uranium ont été employées durant toutes ces années de combat ?

    http://aipri.blogspot.fr/2017/02/comptabilite-hypothetique-en-attente-de.html

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  11. Qu'est-ce qui est appelé 'pollution' ? Vaste question qui veut tout dire ou ne rien dire ! Car: l'humain est composé 100 % de matériaux appelés pollution.

    Depuis que 'le monde est monde', les volcans ont pollué des millions de fois plus que les humains... avant même que le 'premier homme' apparaisse et pourtant... il est arrivé !!! Ce qui serait défini comme pollution est: quelque chose qui est ramassé à terre (ou enfoui), est regardé, coupé, mélangé, absorbé et... rejeté là où il était. C'est ce qui est appelé 'pollution' !!

    Or, depuis toujours, notre planète ne pèse pas un gramme de plus ou de moins ni n'a perdu ou gagné une seule goutte d'eau ! Çà alors !!

    Depuis toujours des milliards de km3 d'eaux (de pluies, fleuves & rivières) se sont déversés (et continuent à le faire !) dans les océans... sans qu'ils ne montent !! Çà alors !!

    TOUT se recycle. TOUT ! Tous les gaz sont recyclés (gaz carbonique en oxygène, oxygène en gaz carbonique. etc).
    Depuis toujours, l'eau sort pure et propre aux sources sans l'intervention de 'stations d'épuration coûteuses ! Çà alors !!

    Depuis toujours le carbone se transforme en pétrole et le pétrole brûlé en gaz qui se retransforment... en pétrole ! Çà alors ! (Le pétrole est abiotique. Càd infini).

    Nous vivons dans l'électricité qui nous entoure. (sans elle le son de notre voix ne pourrait pas être entendu). Nous vivons dans la radioactivité. Qu'en serait-il de l'humain si la 'pollution' n'existait pas ? Il ne serait pas là !

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  12. Pendant ce temps, des émeutes éclatent en Suède


    Par Tyler Durden
    Feb 21, 2017 5:19


    Il semblerait que les médias traditionnels (avec plusieurs célébrités et politiciens suédois) va s'excuser une fois de plus auprès du président Trump.

    Après avoir passé tout le nouveau cycle en essayant d'ignorer la crise des immigrants face à la Suède, et d'épingler la queue ignorante sur Trump, Dagbladet et Expressen rapporte des émeutes éclatant dans le quartier hautement immigré concentré Stockhold de Rinkeby en Suède avec la police tirant des coups d'alerte comme 100s de Les jeunes jettent des pierres et brûlent des voitures.

    Au cours de la soirée, des centaines de jeunes se sont rassemblés dans le centre de Rinkeby, bien connu pour sa forte concentration d'immigrants et de personnes d'ascendance immigrante.

    En juin 2010, Rinkeby a été le théâtre d'émeutes et d'attaques contre le poste de police local et Rinkeby est la région où l'équipage des '60 Minutes 'a été attaqué en 2016.

    Les problèmes auxquels la Suède fait face en intégrant un grand nombre d'immigrants musulmans est un sujet sur lequel le chroniqueur de Nordstjernan, Ulf Nilson, a écrit plusieurs fois. Ses avertissements d'une radicalisation croissante parmi les musulmans suédois - avertissements qu'il a commencé à diffuser il ya une décennie - semblent maintenant anormalement prophétiques à la lumière d'une enquête de Associated Press qui a trouvé Stockholm pour être un terrain fertile pour les djihadistes parmi les Somaliens suédois.
     
    Selon le rapport de l'AP, qui s'est déroulé pour la première fois le 24 janvier, un groupe lié à Al-Qaïda est occupé à recruter des combattants anti-gouvernementaux parmi les jeunes Somaliens vivant à Rinkeby. Une banlieue de Stockholm, Rinkeby a gagné le surnom de "Little Mogadishu" en raison du nombre de Somaliens vivant là. Rinkeby est également le centre des efforts de recrutement d'al-Shabab, un groupe ayant des liens avec Al-Qaida.
    Rinkeby est un quartier connu de Stockholm. C'est ici que le journaliste de la NRK Anders Magnus a été attaqué avec des pierres au printemps dernier, et ici la police ne va jamais le soir sans renforts d'autres patrouilles selon Dabladet. Un journaliste à qui le journal a parlé, a décrit la situation comme grave.

    "J'ai été dans une certaine agitation, mais c'est quelque chose de plus. Il ressemble à une zone de guerre ici", il a été cité comme disant.

    Le photographe freelance Janne Åkesson a également été sur le site lundi soir et mardi tôt. "Ils ont jeté des pierres à la police et la police a tiré des coups de feu. Je suis sorti quand il a été à son plus mauvais" at-il dit à Dagbladet. Il a ajouté qu'il y avait beaucoup de jeunes avec des capuchons et des chapeaux dessus.

    «C'était très chaotique. J'ai vu beaucoup à Rinkeby: ils brûlent des voitures tout le temps - malheureusement, cela a été au-delà de l'ordinaire."

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  13. Comme les rapports Expressen (via Google Translate):

    L'alarme est venue à la police à 20:18 le lundi soir. Une patrouille de police aurait alors dû se trouver dans la région pour se défaire d'une personne recherchée.

    En connexion avec cela a commencé plusieurs personnes au métro jetant des pierres à la police.

    Il est apparu un certain nombre de jeunes ont jeté des pierres à la patrouille de la police. Je ne sais pas combien il en cause, mais il y aura plusieurs personnes de toute façon, dit Lars Bystrom, porte-parole à la police de Stockholm, dit Expressen TV.

    Les patrouilles de police sur le site ont dû se sentir si restreintes qu'ils ont été forcés de tirer des coups de feu en rapport avec la lapidation. La police s'est alors retirée de l'endroit.

    Photos du site, on peut voir combien de voitures sont en feu, et les services d'urgence sont sur le site pour les éteindre.

    7-8 voitures ont été brûlées dans la région. Nous allons de l'avant et de l'arrière, il ne reste jamais immobile à de tels incidents, mais nous avons de bonnes ressources en place, dit Lars Bystrom.

    Selon les informations sont sur les services d'urgence ont demandé des renforts de Sollentuna et Brännkyrka.

    À 22:20 la police a attaqué une deuxième fois par le gang de jeunes. Il s'agissait d'une attaque planifiée et concertée où les jeunes se précipitèrent vers la police et jetèrent des pierres.

    Un officier de police a été touché par une pierre sur son bras, mais il n'est pas clair combien il était gravement blessé. La police a annoncé l'événement comme une agression contre un policier et des émeutes. Personne ne devrait même avoir été arrêté en relation avec la lapidation.

    Les unités EMS de la police ont été bloquées.

    Combien de temps avant que Schumer commence à pleurer pour les pauvres immigrants du «petit Mogadiscio»? Et combien de temps avant CNN réussit à blâmer Trump pour les émeutes de ce soir ?

    http://www.zerohedge.com/news/2017-02-20/meanwhile-rioting-breaks-out-sweden

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  14. Oops ! L'économie est comme une auto-conduite voiture


    Par Tyler Durden
    Feb 21, 2017 3h30
    Soumis par Gail Tverberg via notre blog Finite World,


    En 1776, Adam Smith a parlé de la «main invisible» de l'économie. Investopedia explique comment fonctionne la main invisible: «Dans une économie de marché libre, les individus intéressés opèrent par un système d'interdépendance mutuelle pour promouvoir le bénéfice général de la société dans son ensemble.

    Nous parlons et agissons aujourd'hui comme si les gouvernements et la politique économique sont ce qui font que l'économie se comporte comme elle le fait. Malheureusement, Adam Smith avait raison; Il y a une main invisible guidant l'économie. Aujourd'hui, nous savons qu'il existe une raison physique pour expliquer pourquoi l'économie agit comme elle le fait: l'économie est une structure dissipative - dont nous parlerons plus tard. Tout d'abord, parlons de l'efficacité de l'économie.

    Notre économie est comme une voiture auto-conduite: les salaires des travailleurs non élites sont le moteur

    Les travailleurs fabriquent des biens et fournissent des services. Les travailleurs non élitistes, c'est-à-dire les travailleurs sans formation avancée ou les responsabilités de surveillance, jouent un rôle particulier, car ils sont nombreux. (1) si les travailleurs peuvent faire une quantité croissante de biens et services chaque année, et (2) si les travailleurs non élites peuvent se permettre d'acheter les biens qui sont être produit. Si ces travailleurs trouvent moins d'emplois disponibles ou s'ils ne paient pas suffisamment, c'est comme si le moteur de la voiture auto-conduite ne fonctionnait plus. La voiture pourrait tout aussi bien tomber en 1000 morceaux dans l'allée.

    Si les salaires des travailleurs non élitistes sont trop bas, ils ne peuvent pas se permettre de payer beaucoup d'impôts, de sorte que les gouvernements sont touchés. Ils ne peuvent pas se permettre d'acheter des biens d'équipement tels que des véhicules et des maisons. Ainsi, les salaires déprimés des travailleurs non élites affectent négativement les entreprises et les gouvernements. Si ces travailleurs non élitistes reçoivent un salaire satisfaisant, la boucle «make / buy» est fermée: les personnes dont le travail crée des biens et services assez ordinaires peuvent aussi se permettre d'acheter ces biens et services.

    Besoins récurrents de la voiture / Économie

    L'économie, comme une voiture, a des besoins récurrents, analogues aux paiements de location mensuels, les paiements d'assurance et les coûts d'entretien. Il s'agit notamment des paiements pour divers services de soutien, y compris les suivants:

    Programmes gouvernementaux, y compris les paiements aux personnes âgées et aux chômeurs
    Programmes d'enseignement supérieur
    Soins de santé

    Inutile de dire que les services susmentionnés tendent à maintenir la hausse des coûts, que les salaires des travailleurs non élitistes continuent d'augmenter pour faire face à ces coûts.

    L'économie a également besoin d'acheter un portefeuille de biens sur une base très régulière (hebdomadaire ou mensuelle), ou il ne peut pas fonctionner. Ceux-ci inclus:

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  15. Eau fraiche

    Les aliments de différents types, y compris les légumes, les fruits et les céréales

    Produits énergétiques de nombreux types, tels que le pétrole, le charbon, le gaz naturel et l'uranium. Ces besoins comprennent de nombreux sous-types adaptés à des raffineries particulières ou à des centrales électriques.

    Minéraux de nombreux types, y compris le cuivre, le fer, le lithium et bien d'autres
    Certains de ces biens sont nécessaires directement par les travailleurs dans l'économie. D'autres biens sont nécessaires pour fabriquer et exploiter les «outils» utilisés par les travailleurs. C'est l'utilisation croissante d'outils qui permettent aux travailleurs de continuer à devenir plus productifs - produire la quantité croissante de biens et de services qui est nécessaire pour maintenir l'économie en croissance. Ces outils ne sont possibles que par l'utilisation de produits énergétiques et d'autres minéraux de toutes sortes.

    J'ai assimilé le nécessaire portefeuille de biens que l'économie a besoin d'ingrédients dans une recette, ou de produits chimiques nécessaires à une expérience particulière. Si l'un des «ingrédients» n'est pas disponible - probablement à cause des prix trop élevés pour les consommateurs ou trop bas pour les producteurs - l'économie doit «faire un lot plus petit». Nous avons vu cela se produire dans la Grande Récession de 2007 à 2009. La figure 1 montre que l'utilisation de plusieurs types de produits énergétiques, plus l'acier brut, a reculé en même temps. En fait, la tendance récente dans le charbon et l'acier brut suggère une autre contraction peut être à venir.

    - voir graphique sur site -

    Figure 1. Consommation mondiale de produits, indexée sur l'année 2000, pour certains produits. Raw Steel basé sur les données mondiales USGS; Autres montants basés sur les données de BP Statistical Review of World Energy 2016.

    L'économie re-optimise quand les choses tournent mal

    Si vous avez un système de positionnement global (GPS) dans votre voiture pour vous donner des itinéraires, vous savez que chaque fois que vous faites un mauvais tour, il recalcule et vous donne de nouvelles orientations pour vous ramener sur le cap. L'économie fonctionne de la même façon. Voyons un exemple:

    Retour au début de 2014, j'ai montré ce graphique d'une présentation donnée par Steve Kopits. Il montre que le coût de l'extraction de pétrole et de gaz a soudainement commencé à une tendance à la hausse, vers l'année 1999. Au lieu d'augmenter les coûts à 0,9% par an, les coûts ont soudainement commencé à augmenter en moyenne de 10,9% par an.

    - voir graphique sur site -

    Figure 1. Figure par Steve Kopits de Westwood Douglas montrant les tendances de l'exploration pétrolière mondiale et les coûts de production par baril. Le TCAC est le «taux de croissance annuel composé».

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  16. Lorsque les coûts augmentaient de seulement 0,9% par an, il était relativement facile pour les producteurs de pétrole de compenser les augmentations de coûts par des gains d'efficacité. Une fois que les coûts ont commencé à augmenter beaucoup plus rapidement, c'était un signe que nous avions dans un certain sens «épuisé» de nouveaux champs de pétrole et de gaz faciles à extraire. Au lieu de cela, les compagnies pétrolières ont été obligées de commencer à accéder aux champs avec beaucoup plus cher à produire du pétrole et du gaz, si elles voulaient remplacer les champs appauvrissant avec de nouveaux champs. Il y aurait bientôt un décalage entre les salaires (qui n'augmentent généralement pas beaucoup) et le coût des biens fabriqués à l'aide d'huile, comme les produits alimentaires à base de produits pétroliers.

    Est-ce que la main invisible est restée assise et laissée agir comme d'habitude, en dépit de cette augmentation importante du coût de l'extraction du pétrole de nouveaux champs ? Je dirais que ce n'est pas le cas. Il était clair pour les gens d'affaires du monde entier qu'il y avait une grande quantité de charbon en Chine et en Inde qui avait été contournée parce que ces pays n'étaient pas encore industrialisés. Ce charbon fournirait une source d'énergie beaucoup moins coûteuse que l'huile, surtout si le coût du pétrole semblait augmenter. En outre, les salaires dans ces pays étaient également plus faibles.

    L'économie a profité de l'occasion pour se ré-optimiser. Une partie de cette ré-optimisation peut être vue dans la figure 1, montrée plus tôt dans ce post. Il montre que l'offre mondiale de charbon a augmenté rapidement depuis 2000, alors que l'offre de pétrole a progressé très lentement.

    - voir graphique sur site -

    La figure 3 ci-dessous montre un changement différent: un changement dans la façon dont les approvisionnements en pétrole ont été distribués, après 2000. Nous voyons que la Chine, l'Arabie saoudite et l'Inde sont tous des exemples de pays avec de fortes augmentations de la consommation de pétrole. En même temps, beaucoup de pays développés ont vu leur consommation de pétrole diminuer, plutôt que de croître.

    - voir graphique sur site -

    Figure 2. Figure montrant la croissance de la consommation de pétrole depuis 2000 pour certains pays, d'après les données de BP Statistical Review of World Energy 2016.

    Une personne pourrait se demander pourquoi l'utilisation du pétrole en Arabie saoudite augmenterait rapidement après l'an 2000. La réponse est simple: les coûts pétroliers de l'Arabie saoudite sont ses coûts en tant que producteur. L'Arabie saoudite a beaucoup de puits très anciens dont l'extraction du pétrole est peu coûteuse - peut-être 15 $ le baril. Lorsque les prix du pétrole sont élevés et le coût de production est faible, le gouvernement d'un pays exportateur de pétrole recueille une somme énorme d'impôts. L'Arabie saoudite se trouvait dans une telle situation. En conséquence, il pourrait se permettre d'utiliser le pétrole à de nombreuses fins, y compris la production d'électricité et l'augmentation de la construction des routes. Ce n'était pas un importateur d'huile, ainsi les prix élevés du pétrole du monde n'ont pas affecté le pays négativement.

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  17. La hausse rapide de la production pétrolière en Chine pourrait avoir lieu parce que même avec la consommation de pétrole ajoutée, son coût global de production de biens resterait faible en raison de la part importante du charbon dans son mix énergétique et de ses bas salaires. La part énorme du charbon dans le mix énergétique de la Chine est illustrée à la figure 4 ci-dessous. La figure 4 montre également la croissance extrêmement rapide de la consommation d'énergie de la Chine qui a eu lieu une fois que la Chine a rejoint l'Organisation mondiale du commerce à la fin de 2001.

    - voir graphique sur site -

    Figure 3. Consommation d'énergie de la Chine par le carburant, basée sur BP 2016 SRWE.

    L'Inde se trouvait dans une situation similaire à celle de la Chine, car elle pourrait également construire son économie sur le charbon bon marché et la main-d'œuvre bon marché.

    Retour au début de 2014, j'ai montré ce graphique d'une présentation donnée par Steve Kopits. Il montre que le coût de l'extraction de pétrole et de gaz a soudainement commencé à une tendance à la hausse, vers l'année 1999. Au lieu d'augmenter les coûts à 0,9% par an, les coûts ont soudainement commencé à augmenter en moyenne de 10,9% par an.

    - voir graphique sur site -

    Figure 1. Figure par Steve Kopits de Westwood Douglas montrant les tendances de l'exploration pétrolière mondiale et les coûts de production par baril. Le TCAC est le «taux de croissance annuel composé».

    Lorsque les coûts augmentaient de seulement 0,9% par an, il était relativement facile pour les producteurs de pétrole de compenser les augmentations de coûts par des gains d'efficacité. Une fois que les coûts ont commencé à augmenter beaucoup plus rapidement, c'était un signe que nous avions dans un certain sens «épuisé» de nouveaux champs de pétrole et de gaz faciles à extraire. Au lieu de cela, les compagnies pétrolières ont été obligées de commencer à accéder aux champs avec beaucoup plus cher à produire du pétrole et du gaz, si elles voulaient remplacer les champs appauvrissant avec de nouveaux champs. Il y aurait bientôt un décalage entre les salaires (qui n'augmentent généralement pas beaucoup) et le coût des biens fabriqués à l'aide d'huile, comme les produits alimentaires à base de produits pétroliers.

    Est-ce que la main invisible est restée assise et laissée agir comme d'habitude, en dépit de cette augmentation importante du coût de l'extraction du pétrole de nouveaux champs ? Je dirais que ce n'est pas le cas. Il était clair pour les gens d'affaires du monde entier qu'il y avait une grande quantité de charbon en Chine et en Inde qui avait été contournée parce que ces pays n'étaient pas encore industrialisés. Ce charbon fournirait une source d'énergie beaucoup moins coûteuse que l'huile, surtout si le coût du pétrole semblait augmenter. En outre, les salaires dans ces pays étaient également plus faibles.

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  18. L'économie a profité de l'occasion pour se ré-optimiser. Une partie de cette ré-optimisation peut être vue dans la figure 1, montrée plus tôt dans ce post. Il montre que l'offre mondiale de charbon a augmenté rapidement depuis 2000, alors que l'offre de pétrole a progressé très lentement.

    La figure 3 ci-dessous montre un changement différent: un changement dans la façon dont les approvisionnements en pétrole ont été distribués, après 2000. Nous voyons que la Chine, l'Arabie saoudite et l'Inde sont tous des exemples de pays avec de fortes augmentations de la consommation de pétrole. En même temps, beaucoup de pays développés ont vu leur consommation de pétrole diminuer, plutôt que de croître.

    - voir graphique sur site -

    Figure 2. Figure montrant la croissance de la consommation de pétrole depuis 2000 pour certains pays, d'après les données de BP Statistical Review of World Energy 2016.

    Une personne pourrait se demander pourquoi l'utilisation du pétrole en Arabie saoudite augmenterait rapidement après l'an 2000. La réponse est simple: les coûts pétroliers de l'Arabie saoudite sont ses coûts en tant que producteur. L'Arabie saoudite a beaucoup de puits très anciens dont l'extraction du pétrole est peu coûteuse - peut-être 15 $ le baril. Lorsque les prix du pétrole sont élevés et le coût de production est faible, le gouvernement d'un pays exportateur de pétrole recueille une somme énorme d'impôts. L'Arabie saoudite se trouvait dans une telle situation. En conséquence, il pourrait se permettre d'utiliser le pétrole à de nombreuses fins, y compris la production d'électricité et l'augmentation de la construction des routes. Ce n'était pas un importateur d'huile, ainsi les prix élevés du pétrole du monde n'ont pas affecté le pays négativement.

    La hausse rapide de la production pétrolière en Chine pourrait avoir lieu parce que même avec la consommation de pétrole ajoutée, son coût global de production de biens resterait faible en raison de la part importante du charbon dans son mix énergétique et de ses bas salaires. La part énorme du charbon dans le mix énergétique de la Chine est illustrée à la figure 4 ci-dessous. La figure 4 montre également la croissance extrêmement rapide de la consommation d'énergie de la Chine qui a eu lieu une fois que la Chine a rejoint l'Organisation mondiale du commerce à la fin de 2001.

    - voir graphique sur site -

    Figure 3. Consommation d'énergie de la Chine par le carburant, basée sur BP 2016 SRWE.

    L'Inde se trouvait dans une situation similaire à celle de la Chine, car elle pourrait également construire son économie sur le charbon bon marché et la main-d'œuvre bon marché.

    Lorsque l'économie se ré-optimise elle-même, les profils d'emplois sont également affectés. La figure 5 montre l'évolution du taux de participation à la population active aux États-Unis:

    - voir graphique sur site -

    Figure 4. Taux de participation des travailleurs civils aux États-Unis, basé sur les données du Bureau des statistiques du travail des États-Unis, telles que grafées par fred.stlouisfed.org.

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  19. Est-ce simplement une coïncidence que le taux d'activité des États-Unis a commencé à tomber vers l'an 2000 ? Je ne le crois pas. Le déplacement de la consommation d'énergie vers des pays comme la Chine et l'Inde, à mesure que les prix du pétrole augmentait, pourrait réduire la disponibilité des emplois aux États-Unis. Je connais plusieurs personnes qui ont été licenciées de l'entreprise pour laquelle j'ai travaillé, car leurs emplois (en informatique) ont été transférés à l'étranger. Ces gens n'étaient pas seuls à voir leurs emplois embarqués à l'étranger.

    L'économie mondiale est comme une voiture qui ne peut pas faire des virages serrés

    L'économie mondiale ne peut pas faire de virages très vifs, car il ya un délai très long pour faire un changement. Il faut construire de nouvelles usines. Pour que ces usines soient utilisées suffisamment pour avoir un sens économique, elles doivent être utilisées sur une longue période.

    En même temps, les produits que nous désirons rendre plus éconergétiques, par exemple, les automobiles, les maisons et les centrales électriques, ne sont pas remplacés très souvent. En raison de la courte durée de vie des ampoules à incandescence, il est possible de forcer un changement assez rapide vers des types plus efficaces. Mais il est beaucoup plus difficile d'encourager un changement rapide dans les articles à coût élevé, qui sont généralement utilisés pendant de nombreuses années. Si un propriétaire de voiture a un gros prêt en suspens, le propriétaire ne veut pas entendre que sa voiture n'a plus aucune valeur. Comment pourrait-il se permettre une nouvelle voiture, ou rembourser son prêt?

    Une limite majeure pour faire un changement est la quantité de ressources d'un type donné, disponible dans une année donnée. Ces montants tendent à changer relativement lentement d'une année à l'autre. (Voir figure 1). Si plus de lithium, de cuivre, d'huile ou tout autre type de ressource est nécessaire, de nouvelles mines sont nécessaires. Il faut indiquer aux producteurs que le prix de ces produits demeurera suffisamment élevé, pendant une période assez longue, pour que cet investissement vaille la peine. Les prix bas sont un problème pour de nombreux produits de base aujourd'hui. En fait, la production de nombreux produits pourrait très bien chuter dans un proche avenir, en raison de la poursuite des prix bas. Cela effondrerait l'économie.

    L'économie mondiale ne peut pas aller très loin en arrière, sans s'effondrer

    La récession de 2007-2009 est un exemple d'une tentative de recul de l'économie. (Voir figure 1). Il n'a pas été très loin en arrière, et même la petite quantité de retrait qui s'est produite était un problème énorme. Beaucoup de gens ont perdu leur emploi, ou ont été forcés de prendre des réductions de salaire. L'un des grands problèmes de recul est le montant élevé de la dette en circulation. Cette dette devient impossible à rembourser, lorsque l'économie essaie de rétrécir. Les prix des actifs ont tendance à baisser aussi.

    En outre, bien que les approches antérieures, comme l'utilisation de chevaux au lieu de voitures, peut être attrayante, ils sont extrêmement difficiles à mettre en œuvre dans la pratique. Il y a beaucoup moins de chevaux maintenant, et il n'y aurait pas de places pour «garer» les chevaux dans les villes. Nettoyage après les chevaux serait un problème, sans les entreprises spécialisées dans la gestion de ce problème.

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  20. Ce que les leaders mondiaux peuvent faire pour (en quelque sorte) réparer l'économie

    Il y a essentiellement deux choses que les gouvernements peuvent faire pour essayer de rendre l'économie (ou la voiture) plus rapide:

    Ils peuvent encourager davantage de dettes. Cela se fait de plusieurs façons, notamment en réduisant les taux d'intérêt, en réduisant la réglementation bancaire, en encourageant des normes de souscription plus réduites ou des prêts à plus long terme, en assumant eux-mêmes une dette plus grande, en garantissant la dette des entités non solvables et en trouvant de nouveaux débouchés pour la «dette recyclée».

    Ils peuvent augmenter les niveaux de complexité. Cela signifie accroître la production de biens et de services grâce à l'utilisation de machines plus nombreuses et de meilleure qualité et à une plus grande formation et spécialisation des travailleurs. Des entreprises plus complexes risquent d'entraîner davantage d'entreprises internationales et de chaînes d'approvisionnement plus longues.

    Ces deux actions fonctionnent comme la suralimentation d'une voiture. Ils ont la possibilité de faire fonctionner l'économie plus rapidement, mais ils ont l'inconvénient d'un surcoût. Dans le cas de la dette, le coût est l'intérêt qui doit être payé; Aussi le risque de "blow-up" si l'économie ralentit. Il ya une limite sur la façon dont les taux d'intérêt bas peuvent aller, aussi bien. En fin de compte, une partie de la production de l'économie doit aller aux détenteurs de dettes, laissant moins pour les travailleurs.

    Dans le cas de la complexité, le problème est qu'il y a une augmentation de la disparité salariale, lorsque certains salariés ont des salaires basés sur une formation spéciale, tandis que d'autres pas. De plus, en ce qui concerne les biens d'équipement, certains individus sont propriétaires de biens d'équipement, tandis que d'autres ne le sont pas. L'arrangement crée la disparité de richesse, outre la disparité de salaire.

    En théorie, la dette et la complexité accrue peuvent aider l'économie à croître plus rapidement. Cependant, comme je l'ai dit au début, ce sont les salaires des travailleurs non élitaires qui sont particulièrement importants pour permettre à l'économie de continuer à avancer. Plus la part des revenus est élevée pour les salariés hautement rémunérés et pour les détenteurs d'obligations, moins cela est disponible pour les travailleurs non élites. En outre, il ya des rendements décroissants pour ajouter la dette et la complexité. À un certain point, le coût de chacun de ces types de turbo-chargement dépasse le bénéfice du processus.

    Pourquoi l'économie fonctionne comme une voiture auto-conduite

    La raison pour laquelle l'économie agit comme une voiture auto-conduite est parce que l'économie est, en termes physiques, une structure dissipative. Il se développe et se transforme «à lui seul» en utilisant les sources d'énergie qui lui sont disponibles. Le résultat est exactement le même effet qu'Adam Smith observait. Ce qui fait que l'économie se comporte de cette façon, c'est le fait que les flux d'énergie sont à la disposition de l'économie. Cela se produit parce qu'une économie est un système ouvert, ce qui signifie que ses frontières sont perméables aux flux d'énergie.

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  21. Quand il y a une abondance d'énergie disponible pour l'utilisation (du soleil, ou de la combustion des combustibles fossiles, ou même de la nourriture), une variété de structures dissipatives auto-organiser. Un exemple est les ouragans, qui s'auto-organisent sur les océans chauds. Un autre exemple est les plantes et les animaux, qui s'auto-organisent et grandissent à partir de petits commencements, s'ils ont l'énergie alimentaire adéquate, plus d'autres nécessités de la vie. Un autre exemple est les écosystèmes, composés d'un certain nombre de différents types de plantes et d'animaux, qui interagissent ensemble pour le bien commun. Même les étoiles, y compris notre soleil, sont des structures dissipatives.

    L'économie est encore un autre type de structure dissipative. C'est pourquoi Adam Smith a remarqué l'effet de la main invisible de l'économie. L'énergie qui soutient l'économie provient de diverses sources. Les humains ont pu obtenir de l'énergie en brûlant la biomasse pendant plus d'un million d'années. D'autres sources d'énergie à long terme incluent l'énergie solaire qui fournit de la chaleur et de la lumière aux jardins et l'énergie éolienne qui alimente les voiliers. Plus récemment, d'autres types d'énergie ont été ajoutés, y compris les énergies fossiles.

    Lorsque l'approvisionnement en énergie est très bon marché et facile à obtenir, il est facile de ramasser leur utilisation. Avec l'augmentation de l'offre d'énergie, il est possible de continuer à ajouter plus et de meilleurs outils pour les gens à travailler avec. J'utilise largement le terme «outils». Outre les machines permettant une plus grande production, j'inclus des choses comme les routes et l'éducation avancée, qui sont également utiles pour rendre les travailleurs plus efficaces. L'utilisation des ressources énergétiques croissantes permet une utilisation croissante des outils, et cette utilisation croissante des outils accroît de plus en plus le travail humain. C'est pourquoi nous constatons une productivité croissante; On peut s'attendre à une baisse de la productivité humaine si l'approvisionnement en énergie devait commencer à baisser. La chute de la productivité tendra à pousser l'économie vers l'effondrement.

    Un problème pour les économies est la diminution des rendements de l'extraction des ressources. Des rendements décroissants rendent l'économie devenue de moins en moins efficace. Une fois que l'extraction d'énergie commence à avoir un problème important avec des rendements décroissants (comme dans la figure 2), c'est comme perdre des ressources énergétiques dans un puits. Davantage de travail est nécessaire, sans production accrue en termes de biens et de services. Indirectement, la croissance économique doit souffrir. Cela semble être le problème que l'économie a rencontré ces dernières années. Du point de vue de la main invisible, 100 $ par baril de pétrole est très différent de 20 $ par baril de pétrole.

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  22. Une caractéristique des structures dissipatives est qu'elles maintiennent la ré-optimisation pour l'avantage global de la structure dissipative. Nous avons vu dans les Figures 3 et 4 comment la consommation de carburant et les emplois se rééquilibrent dans le monde. Un autre exemple de rééquilibrage est la façon dont l'économie utilise chaque partie d'un baril de pétrole. Si, par exemple, notre seul objectif était de maximiser le nombre de kilomètres parcourus pour les automobiles, il serait logique d'utiliser des voitures utilisant du carburant diesel plutôt que de l'essence. En fait, le mélange énergétique disponible pour l'économie comprend un peu d'essence et de liquides de gaz naturel. Si nous avons besoin d'utiliser ce qui est disponible, il est logique d'utiliser de l'essence dans les voitures particulières privées, et d'économiser le diesel pour une utilisation commerciale.

    Une autre caractéristique des structures dissipatives est qu'elles ne sont pas permanentes. Ils grandissent pendant un certain temps, puis s'effondrent. Plus tard, de nouvelles structures dissipatives semblables peuvent se développer et remplacer indirectement celles qui se sont effondrées. De cette façon, le système global peut évoluer de manière à s'adapter aux conditions changeantes.

    Quels sont les événements susceptibles de causer l'effondrement de l'économie ?

    J'ai modélisé le système comme étant comme une auto-conduite voiture. Ce qui maintient le fonctionnement du système, c'est la croissance continue des salaires ajustés en fonction de l'inflation des travailleurs non élitistes. Cette analogie a été choisie parce que dans les écosystèmes en général, le retour d'énergie sur le travail d'un animal est très important. L'effondrement d'une population de poissons, ou d'un autre animal, tend à se produire lorsque le retour sur le travail de cet animal tombe trop bas.

    Dans le cas des poissons, le retour sur le travail du poisson tombe trop bas lorsque les denrées alimentaires voisines disparaissent, et le poisson doit nager trop loin pour obtenir de nouvelles vivres. Le retour sur le travail humain semblerait être le salaire corrigé de l'inflation des travailleurs non élitistes. Nous savons que les salaires de nombreux travailleurs ont diminué ces dernières années, en raison de la concurrence de la mondialisation et du remplacement du travail humain par des machines de pointe, comme les ordinateurs et les robots.

    - voir graphique sur site -

    Figure 6. Part inférieure du revenu de 50%, d'après l'analyse récente de Piketty.

    Outre le problème de la chute des salaires des travailleurs non élitistes, j'ai mentionné précédemment un certain nombre d'autres questions qui rendent les salaires de ces travailleurs moins importants. Il s'agit notamment des dépenses croissantes du gouvernement et des coûts croissants de l'éducation et des soins de santé. J'ai également mentionné le problème de l'endettement croissant, et la concentration accrue de la richesse, comme nous essayons d'ajouter la complexité pour résoudre des problèmes. Toutes ces questions font qu'il est difficile pour la «demande» - qui pourrait aussi être appelée «prix abordable» - d'être suffisamment grande pour permettre aux prix des produits de se relever au niveau que les producteurs ont besoin de rentabilité.

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  23. Les prix jouent un rôle très important dans l'économie

    Le système de tarification est le système de communication de l'économie, en tant que structure dissipative. Une utilisation de l'énergie est de créer des «informations». Les prix sont une forme d'information de haut niveau.

    Un des grands domaines où les prix se présentent est celui de l'ensemble du portefeuille de produits dont on a besoin de façon régulière, comme je l'ai mentionné plus tôt (eau, aliments, produits énergétiques et produits minéraux). Pour que le système continue de fonctionner, les prix doivent être à la fois:

    Abordable pour les consommateurs

    Ils sont suffisamment élevés pour permettre aux producteurs de couvrir leurs coûts, y compris une marge pour les impôts et le réinvestissement

    Maintenant, en 2017, les prix sont «en quelque sorte» abordables pour les consommateurs, mais ils ne sont pas assez élevés pour les producteurs. Les compagnies pétrolières cesseront leurs activités si ces bas prix persistent.

    En 2007 et 2008, nous avons eu le problème inverse. Les prix étaient assez élevés pour les producteurs, mais trop élevés pour les consommateurs (en particulier les travailleurs non élitistes). C'est une grande partie de ce qui a poussé l'économie en récession.

    Nous avons remarqué à la figure 1 que les quantités de produits / biens énergétiques ont tendance à se déplacer vers le haut et vers le bas ensemble. Un phénomène similaire est vrai pour les prix: les prix des matières premières ont tendance à augmenter et à chuter ensemble (figure 7). La raison en est que lorsque l'économie mondiale évolue rapidement (salaires plus élevés, plus d'activité de construction, plus d'endettement), la demande tend à être élevée pour de nombreux types de matériaux en même temps. Lorsque l'économie ralentit, les prix de tous ces produits tendent à tomber en même temps. L'inflation tend à baisser aussi.

    - voir graphique sur site -

    Figure 6. Les prix du pétrole, de l'appel et du gaz naturel tendent à monter et à tomber ensemble. Les prix sont basés sur les données de 2016 Statistical Review of World Energy.

    Si les prix ne peuvent pas augmenter suffisamment pour les producteurs, c'est probablement un signe que les salaires des travailleurs non élites sont déjà trop bas. La boucle d'abordabilité mentionnée précédemment n'est pas fermée, de sorte que les prix ne peuvent pas rester à un niveau suffisamment élevé pour maintenir la production.

    La plupart des modélistes négligent le fait que l'économie est un système ouvert

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  24. La plupart des modèles énergétiques sont basés sur l'une des deux vues du monde: (1) l'approvisionnement énergétique des combustibles fossiles sera finalement court, donc nous devons l'utiliser aussi peu que possible; Ou (2) nous voulons réduire l'utilisation des combustibles fossiles le plus rapidement possible, en raison du changement climatique. En raison de ces problèmes, nous voulons tirer parti de l'énergie des combustibles fossiles que nous avons, dans une mesure aussi grande que possible, avec de l'énergie que nous pouvons capter à partir de sources renouvelables, comme l'énergie solaire ou le vent. Dans cette optique, notre principal objectif est de créer des «énergies renouvelables» qui utilisent l'énergie des combustibles fossiles aussi efficacement que possible. L'espoir est que ces énergies renouvelables, avec les actions des gouvernements, permettront à l'économie de se rétrécir graduellement vers un niveau qui est en quelque sorte plus durable.

    Implicite est ce modèle est la vue que l'économie, et le monde en général, est un système fermé. Notre gouvernement actuel et nos chefs d'entreprise sont responsables; Ils peuvent faire les changements qu'ils préféreraient, sans la main invisible causant un problème imprévu. Très peu se sont rendus compte que l'économie ne peut pas vraiment rétrécir beaucoup; L'histoire passée, ainsi que la nature des structures dissipatives, montre que les économies ont tendance à s'effondrer. Les seules économies qui ont au moins temporairement évité ce sort se sont déplacées vers moins de complexité, par exemple en éliminant d'énormes programmes gouvernementaux, comme les armées, plutôt que de céder à la tentation d'ajouter plus de complexité, comme les éoliennes et les panneaux solaires.

    La situation réelle est que nous avons un problème ici-et-maintenant de salaires trop bas pour les travailleurs non-élite. Les prix des produits de base sont également trop bas. Les énergies renouvelables intermittentes telles que l'énergie éolienne et solaire sont considérées comme des solutions, mais il est bien connu que les énergies renouvelables intermittentes entraînent des prix trop bas pour d'autres types de production d'électricité lorsqu'ils sont ajoutés au réseau électrique. Ainsi, ils sont probablement une partie du problème de prix bas, ne fait pas partie de la solution. Les solutions temporaires, s'il y en a, sont susceptibles de réduire les dépenses gouvernementales et de réduire la réglementation des banques. En fait, avec l'élection de Trump et le passage de Brevity, l'économie semble être une nouvelle optimisation.

    Nous savons aussi que les structures dissipatives ne se rétrécissent pas du tout. Ils ont plutôt tendance à s'effondrer. Par exemple, vous, en tant qu'être humain, êtes une structure dissipative. Si votre apport alimentaire a été réduit à, disons, 500 calories par jour, à quel point feriez-vous? Si vous ne pouviez pas vous entendre sur un régime alimentaire à très faible teneur en calories, comment prévoyez-vous que l'économie se rétrécira à un niveau uniquement renouvelable? Les énergies renouvelables qui peuvent être utilisées dans une économie réduite sont rares; Nous n'avons pas beaucoup d'arbres à abattre. Nous ne pouvons pas maintenir le réseau électrique sans les combustibles fossiles.

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  25. L'hypothèse que l'économie est un système fermé est à peu près standard lors de la modélisation de notre situation énergétique actuelle. Cela se produit parce que, jusqu'à récemment, nous ne comprenions pas que les propriétés d'auto-organisation des systèmes inanimés étaient aussi importants qu'ils sont. En outre, la modélisation de l'économie comme un système fermé, plutôt qu'un système ouvert, rend la modélisation beaucoup plus facile. Le problème est que la modélisation du système fermé ne raconte pas vraiment la bonne histoire. Pour une analyse de certaines des questions associées à cette mauvaise modélisation, voir le récent document académique, L'utilisation accrue des biocarburants est-elle la voie de la durabilité ? Conséquences de l'approche méthodologique.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-02-20/oops-economy-self-driving-car

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    1. (...) Il y a une main invisible guidant l'économie. Aujourd'hui, nous savons qu'il existe une raison physique pour expliquer pourquoi l'économie agit comme elle le fait: (...)

      Cà alors !! Il s'en aperçoit que maintenant ??! Hahahaha !

      Bien sûr que si les gouvernements expliquaient que les gaz d'échappement émis par les véhicules (terrestres, aériens et maritimes) se recyclent à 100 %, il se vendrait beaucoup plus de pétrole. Oui mais, l'explication de la vérité effacerait donc tout espoir de taxe pollution ! Oui mais, si les habitants de la Terre font donc des économies ils vont donc dépenser leur argent en d'autres commerces qui embaucheront. Oui d'accord mais, si les gens ont plus d'argent ils ont donc un meilleur accès à l'éducation. Or, cette instruction (déjà plus de 4 % de surdoués dans le monde ! Plus de 280 millions de personnes au-dessus des 'ministres' !!!) est synonyme de rivalité avec les Dirigeants qui ne pourront plus inventer des conneries. D'où le danger pour les dictateurs de se faire remplacer par des gens intelligents et pacifistes !!

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/10/a-propos-denergie-gratuite.html

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2013/01/leolien-coute-cher-et-nest-pas-efficace.html

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  26. Au Liban, Marine Le Pen déclare qu'Assad est la «solution la plus rassurante pour la France»


    21 févr. 2017, 17:40


    Après avoir été reçue par le Premier ministre libanais, Marine Le Pen n'a pas hésité à faire savoir ce qu'elle pensait de la question syrienne, estimant que garder Bachar el-Assad au pouvoir en Syrie était la seule «solution viable».

    «J'ai exprimé l'analyse qui est la mienne : en l'état il m'apparaissait n'y avoir aucune solution viable et plausible en dehors de ce choix binaire qui est Bachar el-Assad d'un côté, l'Etat islamique de l'autre», a déclaré Marine Le Pen, après son entretien avec le Premier ministre libanais, Saad Hariri.

    La première option constitue «une solution bien plus rassurante pour la France» que la seconde, a-t-elle souligné, en vantant sa «politique réaliste».

    Saad Hariri est, pour sa part, très nettement hostile au gouvernement de Bachar el-Assad : il accuse Damas d'être impliqué dans l'assassinat en 2005 de son père, Rafic Hariri, et soutient la rébellion en Syrie.

    «Chacun défend, c'est naturel, nous sommes deux patriotes, l'intérêt de son pays», avait alors relativisé la candidate du Front national (FN).

    Marine Le Pen avait déjà, lors d'une allocution devant le Parlement européen, le 5 octobre dernier, affiché une position favorable au gouvernement syrien, accusant notamment l'Union européenne d'avoir une «responsabilité écrasante» dans le conflit qui fait rage dans le pays depuis six ans.

    «Vous avez tout fait pour faire tomber le gouvernement de la Syrie, en livrant ce pays à une terrible guerre civile. Vous vous défaussez aujourd’hui en accusant la Russie, qui lutte contre l’Etat islamique, mais, je vous le dis clairement, ceci ne cache pas votre responsabilité écrasante», avait-elle affirmé lors d'une session plénière du Parlement européen.

    Lire aussi : Marine Le Pen dénonce la «responsabilité écrasante» de l'UE dans la guerre civile en Syrie

    https://francais.rt.com/international/34313-liban-marine-pen-declare-assad

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  27. Le renseignement américain chercherait-il à provoquer un changement de régime à Washington ? (VIDEO)


    21 févr. 2017, 16:42


    Donald Trump semble être la nouvelle cible du grand trio du renseignement américain – NSA, CIA, FBI – et les techniques de changement de régime éprouvées ailleurs dans le monde pourraient être utilisées à la Maison Blanche.

    L’Amérique dresse l’Amérique contre… elle-même. Après avoir procédé durant des années à des tentatives de changement de régime, d’interventions et de coups d’Etat dans des pays tiers, ces petits gars sont de retour au pays.

    Les responsables de la sécurité nationale semblent être prêts à déclencher une «guerre nucléaire» contre la Maison Blanche. Et les hostilités ont déjà commencé.

    https://francais.rt.com/international/34308-renseignement-americain-provoquer-changement-regime-washington

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    1. 'Le trio', entendez par là '5è colonne' (les 'Hommes de l'ombre'). Càd la monarchie(dans la colle).

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/11/petit-resume-de-lhistoire-du-monde.html

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  28. Armés de pétards, les cultivateurs de coca affrontent la police bolivienne (VIDEO)


    21 févr. 2017, 20:44


    De violents heurts ont éclaté dans la ville bolivienne de La Paz, où des cultivateurs venus des Yungas, ces vallées forestières, mécontents du nouveau projet de loi sur l’élargissement de la plantation de coca, se sont retrouvés face aux policiers.

    Le 21 février, les cultivateurs en colère ont attaqué la police avec des pétards et des projectiles, transformant la manifestation pacifique en affrontements. Les protestataires ont été dispersés par les forces de l’ordre à l’aide de gaz lacrymogènes.

    Ils protestaient contre la proposition des autorités de légaliser la culture de la coca jusqu’à 20 000 hectares de terre, ce qui introduirait une compétition malvenue pour ces cultivateurs venus des Yungas.

    https://francais.rt.com/international/34327-armes-petards-cultivateurs-coca-contre-police-bolivie

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    1. Plus il y aura du coca (AOC) moins il sera cher à fumer (seule la boisson est restée au même prix ! Çà alors !).

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  29. Mer de Chine méridionale : Pékin met en garde Washington contre ses patrouilles «menaçantes»


    21 févr. 2017, 21:38


    Pékin a une nouvelle fois enjoint les Etats-Unis à cesser leurs démonstrations de force en mer de Chine méridionale. Une région sur laquelle les autorités chinoises revendiquent la souveraineté et où Washington entend défendre ses intérêts.

    «La Chine a toujours respecté la liberté de navigation et de survol dont bénéficient tous les pays, dans le cadre du droit international», a rappelé le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, lors d'une conférence de presse le 20 février. Pour autant, a-t-il tenu à ajouter selon l'agence Reuters, «nous nous opposons systématiquement aux Etats qui menacent et entament la souveraineté et la sécurité de pays côtiers sous la bannière de la liberté de navigation et de survol. Nous espérons que les pays concernés feront davantage d'efforts pour garantir la paix et la stabilité régionale».

    Une puissance étrangère était tout particulièrement visée : les Etats-Unis. La déclaration officielle faisait en effet suite à une récente patrouille militaire américaine en mer de Chine méridionale. Le 18 février, la Marine américaine avait annoncé sur son site qu'un porte-avion accompagné d'avions de guerre avait entamé des «opérations de routine» dans cette région.

    Pékin et Washington montrent les crocs

    Début février, c'est Pékin qui avait fait jouer ses muscles en mer de Chine, en y déployant un second porte-avion. Quelques jours auparavant, les autorités chinoises avaient envoyé un message d'avertissement aux Etats-Unis, les enjoignant à quitter la zone. «La souveraineté de la Chine sur les îles de mer de Chine méridionale et leurs eaux adjacentes est indiscutable», avait fait savoir Geng Shuang, le 24 janvier.

    Ces démonstrations de force chinoises faisaient suite à l'annonce, par la nouvelle administration américaine, que Washington défendrait bec et ongles ses intérêts dans cette région. Début janvier, le futur secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson, avait menacé de signifier à la Chine de cesser les travaux de remblaiement qu'elle entreprend sur les îles qu'elle contrôle, afin de les agrandir. La presse chinoise avait immédiatement pointé du doigt des propos «insensés» capables de provoquer un «affrontement militaire».

    Lire aussi : «Nous irons à la guerre dans la mer de Chine» : les sombres prédictions du conseiller de Trump

    La Chine dénonce régulièrement les patrouilles américaines

    Les tensions entre Pékin et Washington au sujet de ces eaux contestées ne date pas de l'arrivée au pouvoir de Donald Trump. Durant ses deux mandants, Barack Obama avait fait de l'expansion des forces militaires américaines en Asie de l'est un axe majeur de sa politique de Défense, espérant ainsi contre-balancer la puissance émergente chinoise et rassurer les alliés régionaux des Américains, tels que Tokyo et Séoul.

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  30. Dans cette optique, l'armée américaine a effectué à de nombreuses reprises des patrouilles en mer de Chine méridionale, s'attirant de vives critiques de la part de Pékin, qui juge ces opérations illégales et provoquantes.

    La lutte pour la domination de cette zone maritime n'est pas que politique : près d'un tiers du pétrole vendu dans le monde transite par ce carrefour commercial. Et si la Chine revendique la quasi-totalité des eaux de cette mer, la Malaisie, les Philipines, Taiwan, le Vietnam et le Brunei se considèrent également comme propriétaires d'une partie d'entre elles.

    Lire aussi : Pékin veut «rafraîchir la mémoire» de Washington sur l'histoire de la mer de Chine méridoniale

    https://francais.rt.com/international/34330-mer-chine-meridionale-pekin-met-en-garde-etats-unis

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    1. C'est à se demander quel drapeau arbore les bâtiments ! Drapeau américain ou celui d''isis' ?

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  31. Le méga-fichier comportant les données des Français commence à prendre vie


    21 févr. 2017, 23:54


    La généralisation à toute la métropole du mégafichier qui doit regrouper à terme les données biométriques de tous les Français a commencé le 21 février à Paris. Ce dernier est très controversé depuis l'annonce de sa création.

    Ses détracteurs peuvent commencer à trembler, le très controversé fichier des «Titres électroniques sécurisés» (TES) va entrer en service sur l’ensemble de la métropole. Après une expérimentation dans les Yvelines et en Bretagne, il va être d'abord déployé à Paris, puis dans le Val-d'Oise, les Hauts-de-Seine et dans toute l'Ile-de-France avant d'être généralisé à tous les départements français d'ici au 28 mars.

    Pour rappel, le TES est une base de données censée regrouper les informations personnelles des titulaires d'un passeport ou d'une carte d'identité. Soit environ 60 millions de Français. Cette initiative d’une ampleur sans précédent a pour but de sécuriser la délivrance ou le renouvellement des titres et de prévenir et détecter les falsifications et contrefaçons. Cependant, il ne pourra pas être utilisé pour identifier les individus notamment au cours d’une enquête.

    Dans le détail, le TES comprendra entre autres les nom, prénom, date et lieu de naissance, sexe, couleur des yeux, taille, domicile, filiation (identité et nationalité des parents) ainsi que des images numérisées du visage, des empreintes digitales et de la signature.

    Levée de boucliers

    Depuis l’annonce de sa création au Journal officiel, lors du week-end de la Toussaint 2016, le TES a provoqué de vives critiques de la part de personnalités politiques et associations. Plusieurs parlementaires ne s’étaient pas privés de vertement critiquer le projet. La sénatrice Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Esther Benbassa avait parlé de «redoutable outil de surveillance et de répression».

    Même le sénateur socialiste Gaëtan Gorce avait tweeté son inquiétude vis à vis d’un «risque potentiel pour nos libertés». «Quand on veut protéger la vie privée, on ne fabrique pas un fichier de 60 millions de personnes», avait confié à RT la députée du Calvados Isabelle Attard.

    La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), organisme chargé de veiller au respect de la vie privée, avaient quant à elle jugé cette décision, prise sous un gouvernement de gauche, dangereuse. Elle s’était notamment dite inquiète du fait qu'une centralisation de données aussi sensibles ne devienne la proie du piratage ou d'un détournement, qui serait grandement facilité par la concentration des données en un seul lieu .

    Lire aussi : Mégafichier TES : Bernard Cazeneuve admet des erreurs mais ne recule pas

    D’ailleurs, le 17 janvier, la Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’Etat (DINSIC) et l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) ont rendu leur audit à propos du TES. Et les résultats semblent justifier les craintes de la CNIL : un «durcissement des mesures de sécurité» est nécessaire.

    D’après le rapport, une série de points faibles ont été repérés. S’ils n’ont pas été détaillés pour ne pas faciliter la tâche aux pirates informatiques, des «mécanismes de cloisonnement et de filtrage» insuffisamment «robustes», ainsi que des mots de passe trop simples devant être durcis ont été évoqués. Reste à savoir si tout est rentré dans l'ordre depuis.

    https://francais.rt.com/france/34337-mega-fichier-comportant-donnees-francais-s-apprete-a-prendre-vie

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    1. Pareillement qu'aux États-Unis où il est reproché d'avoir un État dans l'État et que les partants se méfient donc de ces nouveaux arrivants du mois de mai à l'Elysée, ils mettent en place un fichier qui ne sera JAMAIS détruit puisque qu'il y a la possibilité de faire des millions de doublons !

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  32. Méthode pour savoir évaluer si on réussit ou pas dans sa vie (d'humain + entrepreneur ou investisseur)


    Charles Dereeper
    mardi, 21 février 2017 07:46


    Il y en a encore qui vont m'allumer dans les coulisses sur un sujet de ce genre... Tant pis, je me lance.

    Réussir, ce n'est pas un montant par mois d'argent gagné, une fois les impôts payés ou même figurer dans le classement de sa spécialité si possible en tête, avec les honneurs de la race humaine (d'autant que la race humaine est plutôt assez douée pour foirer sa vie et porter la croix de l'échec ensemble en se rassurant que tout le monde est en train de vivre un grand succès...)

    Réussir, c'est à la fois un taux de satisfaction personnelle et obligatoirement d'un taux horaire de gains nets d'impôts (pour ceux qui ne maîtrisent pas, j'ai fait une formation sur ce sujet disponible au prix violent de 9€. Toutes les infos sont ici).

    Pourquoi le taux horaire ?

    Parce qu'il y a des petits mâlins qui en fait ne le sont pas, qui bossent 240h par mois pour parvenir à gagner plus d'argent. Si vous gagnez 10.000€ net par mois, une fois toutes les formes d'imposition déduites, en bossant 80h par mois, vous comprenez bien que votre efficacité n'a rien à voir avec celui qui bosse 240h.

    Il est impératif donc de connaître la valeur économique qu'on créé, chiffrée par heures travaillées !

    Pourquoi les impôts ?

    Parce que c'est littéralement aberrant que de regarder des montants bruts. Prenez mon exemple. J'ai préféré optimiser ma fiscalité à l'international plutôt que de bosser plus. Je fais donc varier mon taux horaire net par la variable impôt et je câle ensuite depuis 7 ans ma force de travail en fonction de mon objectif annuel. Dès que je le dépasse, je lève le pied et alloue mon temps à mes autres passions.

    Toute la question est le temps et l'énergie que les Etats exigent de nous. Un pays comme la France vous vole littéralement votre temps de vie et votre énergie, par le biais de la taxation.

    Maintenant pour être tout à fait honnête, ce n'est pas un vol. C'est un deal.

    Pas mal de français contrairement à ce que pensent les intellos, sont satisfaits du deal (je ne le suis pas, donc je parle abusivement de vol).

    Ce qui est étonnant, c'est de voir les français qui ont signé le deal de manière inconsciente. Ils râlent mais agissent en conséquence du deal sans voir leur part de responsabilité. Tout le monde sait pourtant pertinement mettre fin à un deal quand il est insatisfait... Les français ne comprennent pas qu'en continuant, implicitement, ils remplissent leur part du deal. Le seul moyen que le système FRANCE change est le nombre de deals en cours. Il y a besoin d'un nombre minimum sinon la FRANCE s'écroule. Si trop de français mettent fin au contrat, la FRANCE devra proposer une nouvelle forme de deal à ses sujets. Ce n'est pas en allant voter pour un énième crétin à l'Elysée que quoique ce soit va changer... Bien au contraire, on a l'assurance qu'il va tout faire pour maintenir le système en place des deals...

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  33. Dans le cadre de la réussite et de son évaluation, il importe d'évaluer la contrepartie et le prix que vous payez à l'Etat dans lequel vous résidez.

    Est ce que cela vaut la peine de travailler deux fois plus à résultat financier constant, pour couvrir le poids de l'impôt ?

    Quel est le coût en terme de santé car vous comprenez bien que bosser 250h par mois tue un bonhomme à long terme. L'idéal de la république française est il assez puissant pour que vous fassiez ce sacrifice ?

    Choisissez de manière chiffrée au lieu de faire l'autruche et de ne pas regarder.

    Dernière précision, car j'en ai reçu des emails de ce genre. Il faut évaluer la quantité TOTALE d'impôts qui est réglée. La France est spécialisée dans la tonte des agents économiques. Tout le système de communication est conçu pour endormir les sujets en se focalisant que sur une partie sans jamais regarder l'ensemble.

    Quand on évalue un coût fiscal, on regarde tout intégralement, de la TVA à la taxe pour la TV, les produits pétroliers, l'habitation... Je connais pas mal de petits mâlins qui se contentent du seul impôt sur le revenu et qui ensuite, trouvent cela acceptable...

    Enfin, la satisfaction personnelle !

    Ce critère, relié à celui de la productivité, est fondamentale à long terme. Je connais des dizaines de personnes qui l'ont délaissé et c'est comme une bombe à retardement. Il pète à la gueule systématiquement.

    Il est vicieux car à court et moyen terme, on parvient tous à s'imposer des tâches, des jobs, des missions, des entreprises, des produits qu'on n'aime pas. On le choisit par survie ou appât du gain. Le souci, c'est qu'à long terme, on explose tous. Car les hommes ont besoin de donner du sens à leur vie. Sur une durée de 5 à 10 ans, si on vend des produits de merde auxquels on ne croit pas, on finit tous par lâcher. Si on travaille avec des connards qui nous insupportent à cause de leur valeur et leur comportement, on explose aussi.

    Donc la satisfaction personnelle, c'est primordial pour construire du solide qui dure. Certains projets n'ont qu'une durée de vie limitée. La vie économique a ses cycles. On peut lever le pied dans ce cadre et arbitrer la non satisfaction personnelle au profit du rendement. Mais si vous vous lancez sur un projet long terme capable de vous accompagner 20 ans, alors choisir ce qui vous plaît est incontournable pour caresser le sentiment de réussite !

    Ensuite, la satisfaction personnelle de sa vie implique de connaître son besoin de financement. Si vous menez grand train en fumant 50.000€ par mois dans des objets, de la consommation ou des expériences de vie, il faut bien comprendre que le poids dans l'équation de votre réussite du gain financier va peser assez lourd.

    Si vous choisissez de limiter votre satisfaction personnelle pour éviter de devoir gagner assez d'argent pour financer vos réelles ambitions, est ce vraiment une vie satisfaisante ? N'est ce pas un énorme mensonge ? De la paresse ? De la peur ?

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  34. Il n'y a pas que ça.

    Je rencontre beaucoup d'entrepreneurs qui se sont laissés bouffer par leurs activités.

    Est ce vraiment satisfaisant si pour parvenir à gagner votre ratio taux horaire / net dépensable, vous dépensez vos journées, vos semaines et vos mois à des tâches à valeur ajoutée limitée qui vous insupportent et vous laissent amer sur ce que vous pourriez réellement faire et le temps de vie que vous gâchez ?

    Il y a des choses à comprendre dans le domaine de la productivité liée à la création de valeur économique si on veut sortir de sa vie pleinement satisfait. Ce sont des sujets qui m'ont obsédé dans le passé car comme la majorité, j'ai vécu de moments qui m'ont rendu insatisfait... la bonne nouvelle, c'est que des humains éclairés ont pondu des solutions qui marchent. Ces solutions, au milieu de l'océan mondiale de médiocrité, je les ai trouvé, puis implémenté et je me suis libéré de l'enfer de l'emploi du temps de l'entrepreneur basique. L'espoir est permis pour tous car chacun de nous est programmé pour apporter de la valeur aux autres. Tim Ferriss il y a 10 ans avec sa semaine de 4h nous a tous ouvert des portes à des nouvelles réflexions, mais reconnaissez le avec moi.. question solutions... son livre était très très léger. Il était ultime pour définir le problème et brosser le portrait d'une autre manière de fonctionner, mais en implémentation et concrétisation, c'était vide de chez vide...

    Chacun a une équation unique

    Ce qu'il faut comprendre, c'est que chacun a une équation unique. Je sais bien qu'en ces moments troublés de l'histoire de la France, parler d'unicité à la place de la rhétorique nationale d'égalité et de la névrose collective socialiste collectiviste, je m'engage dans une voie dangereuse. Mais le fait est que si vous commencez à vouloir régler votre équation de la réussite (taux horaire + impôts + satisfaction + temps qui passe...) en fonction des autres, de leurs opinions, de leur adhésion... il faut comprendre que cela ne marchera pas. Chacun a des besoins uniques. Ce que je retiens de mon expérience de vie, c'est que les humains sont écartelés entre leurs instincts grégaires du groupe, de la tribu, du jugement social et en face de leurs aspirations personnelles souvent uniques.

    Je patauge dans ce marécage comme vous tous.

    Prenons le projet Objectif ECO. Ce site m'a coûté les yeux de la tête en terme de création de valeur. Dieu sait si c'est une aberration dans mon équation volet financier... Mais il m'a énormément apporté aussi pour couvrir dans mon équation de la réussite, l'aile grégaire de l'expérience de groupe. J'aurais pu stratégiquement tout quitter et faire une carrière seul d'auteur. Personne ne le voit, mais j'ai 8000 lecteurs par email depuis des années (je ne l'ai découvert qu'il y a 6 mois en consolidant sur un seul fournisseur email tous mes contacts, car avant je croyais à la présence de doublons en masse), en plus des 2000 sur le site Objectifeco et 1000 à 4000 sur les réseaux sociaux genre Youtube. Croyez moi, une audience comme cela suffit largement à un auteur pour se monétiser avec succès. Je connais des auteurs qui avec moins, ont gagné des petites fortunes sur le net.

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  35. J'ai arbitré au profit de l'expérience de groupe et j'ai touché gros, car on a à nouveau un bon team en place avec des gens ultra compétents et humainement de qualité. en face, les auteurs qui cartonnent dans leur coin avec leur audience au niveau financier, ont un souci eux que je n'ai pas du coup... ils sont isolés et dans le fond, humainement, ne se réalisent pas pleinement. Car cette histoire de tribu et de groupe, c'est fondamentalement dans notre ADN. On en a horriblement besoin... Les Etats ont de par le monde cassé méthodiquement cela pour nous asservir, mais il suffit de faire un petit pas dans la direction de la tribu pour sentir au fond de nous à quel point l'écho est profond.

    Changer sa manière de penser

    Toute le problème pour résoudre l'équation de la réussite, consiste donc à trouver des solutions pour couvrir nos besoins contradictoires et opposés à l'aide d'un moteur multi patte. Si on est mono projet, c'est impossible d'y trouver son compte... (Je ne peux m'empêcher d'ailleurs de faire le parallèle avec les relations amoureuses qui butent sur les mêmes contradictions...). Il faut impérativement mener de front plusieurs projets avec des enjeux opposés.

    J'ai appris cette manière de penser dans l'univers du trading. La pensée paradoxale qui s'oppose à la pensée commune des humains, blanc ou noir... alors que tout est BLANC ET NOIR en même temps.

    J'ai recommencé récemment le trading sur options, comme je le faisais en 1992 / 1995 dans ma jeunesse. Je débriefais avec Thimothé d'ObjectifECO de stratégies de jeu (avantage du projet Objectifeco pour moi, je suis entouré de killers dans de nombreux domaines économiques. Du coup, la qualité des brainstorming est juste exceptionnelle ce qui augmente ma courbe d'apprentissage méchamment).

    Je bloquais sur mon hedge en cas de déclenchement de marchés baissiers, car on ne sait qu'après coup qu'un marché baissier sur les indices boursiers est là.

    Donc, toutes les positions options sont coincées et assignées. Thimothé, trader (tiens tiens, quel hasard), me sèche en une seule phrase : Charles, une stratégie de jeu ne peut pas résoudre l'ensemble de la problématique. Tu as besoin de plusieurs moteurs.

    Et là, ce fut le flash. Je faisais la même vieille connerie humaine... en arrêtant, la solution s'impose d'elle même. Faire le hedge sur les titres à faible volat en achetant, et shooter la volat sur les titres à forte volat implicite en plus de mon approche dividendes en vendant des primes. 2 logiques différentes qui se superposent au lieu de chercher une seule stratégie capable de répondre aux contradictions imposées par le trading !

    Thimothé s'est contenté de me rappeler la réalité de la vie que j'avais une énième fois oublié. Je me suis dit que j'écrirais un édito de qualité pour vous la rappeler à mon tour. Car ces piqueres de rappel sont souvent nécessaires... Je ne sais pas pourquoi on a ce réflexe d'humains de chercher le mouton à 5 pattes pour tout ce qu'on touche au lieu de "spreader" sur plusieurs dossiers indépendants et mieux couvrir nos besoins !

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  36. Où en êtes vous de votre équation de la réussite ?

    Je reçois de nombreuses propositions depuis des années pour que je fasse un mastermind ou un group coaching. J'ai toujours repoussé car je dépense chaque heure de ma vie avec calcul et parcimonie pour obtenir une satisfaction maximale. Aller foutre le nez dans les soucis des autres, même contre du pognon dont je n'ai fondamentalement pas besoin, avouez que c'était facile de refuser.

    Un français récemment d'Indonésie a su me faire évoluer. Sa demande m'a touché. Elle sonnait juste !

    J'ai commencé à réfléchir depuis quelques semaines à la réussite et de ses grands thèmes. En effet, je trouve un plaisir majeur à faire changer les gens, à les faire se réaliser.

    Chaque année depuis 5 ans, je choisis un bonhomme dans la nature et je lui ai tout donné pour l'aider à concrétiser une meilleure version de lui même. Je n'ai misé que sur des outsiders, sans diplôme avec juste le feu sacré dans les tripes. On sait quand un mec en veut ou pas, qu'il ne se pervertit pas, qu'il ne se trahit pas, qu'il y a cette petite lumière au fond de lui indescriptible, le surcroît de pulsion de vie qui change tout...

    Attention, faire passer une caissière d'Auchan à caissière chez Monoprix centre ville, en mode industriel comme le font certains speakers sur le net, moyennant des centaines de milliers d'euros, c'est toujours pas ma came et cela le sera jamais. Je déteste profondément les gens qui ne sont pas au contact de la réalité, qui n'ont pas envie d'en découdre, qui se planque dans le monde virtuel de la conception, qui donne des coups d'épée dans l'eau pour arrêter le cours de la rivière en pensant que cela peut marcher... sans moi, même pour une montagne d'argent. De toute façon, je pète une durite avec ce genre de personnalité assez rapidement.

    Le vrai test, le contact à la réalité loin des idées...

    Je pense à un chef d'entreprise récemment qui m'expliquait toute la valeur et le côté unique de ceux qui consacrait genre 2h par jour à se documenter ou regarder des reportages sur youtube, à accumuler des idées, à savoir, à se cultiver et entretenir la culture... Le genre de mec que je déteste, brassage de vent maximal et petite couille tout aussi maximale dès lors qu'il s'agit de concrétiser. Ce genre d'individu peut servir la communauté humaine en recrachant des synthèses de leurs recherches. Mais dans les faits, la plupart ne partage jamais aux autres, le plus ridicule étant qu'ils ont peur de se faire voler leurs idées... et quand un autre concrétise à leur place, ils se la jouent victime ou se rassurent en se disant qu'ils avaient raison.

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  37. Dans la foulée, ce même chef d'entreprise m'expliquait comment une pétasse, MBA de surcroît, l'avait entubé assez salement au bout de seulement 6 mois et comment il avait passé ses nouvelles annonces pour cibler des ressources humaines d'un nouveau genre. Donc un gars que la réalité a puni, qui se relève et qui y retourne en ayant réfléchi, qui recommence avec une nouvelle stratégie de jeu qu'il estime être plus viable, ce qui est pour moi le summum de la valeur humaine, l'apprentissage dans la douleur au contact de la réalité, la claque et l'action à nouveau, un gars donc qui se dévalorise face à un pseudo intello qui ne sert à rien, alors que lui même fait le job le plus dur, le plus respectable, le plus sain, batailler dans le monde réel...

    J'élimine systématiquement les gens qui ont renoncé, qui brasse le vent des idées sans même les partager pour aider les autres et qui pour soigner leur ego, cherchent à se la jouer intelligent dans le vide. Et je suis vraiment convaincu que la folie humaine démarre quand on perd l'aptitude à se confronter à la réalité.

    Mais à cause de cela, en lisant la demande du français d'Indonésie, je me suis rendu compte que j'avais éliminé les autres. Ceux qui, quand on corrige la trajectoire et qu'on apporte en développement les bonnes ressources, les bons diagnostiques, la prise de conscience des failles, peuvent produire de la grande valeur.

    J'ai donc changé.

    Pourquoi pas un group coaching de mecs énervés par la vie, qui ont envie de monter les marches de la réussite saine ? (probablement plus haut que moi d'ailleurs, car perso, j'ai atteint mon point d'équilibre)

    Cela pourrait me passionner. Techniquement, les sources financières sont l'entrepreneuriat, les marchés financiers et l'immobilier. Il faut rajouter le temps qui passe, les hormones et la satisfaction. Nos biens les plus précieux...

    Je serais intéressé par vos témoignages, ce que vous estimez qui vous bloque dans votre réussite.

    Car à vrai dire, aujourd'hui, j'ai résolu tous les problèmes de ma vie, y compris ceux de ma petite enfance qui étaient méchamment ardus. Certains d'entre vous voient donc en moi une machine capable de résoudre leurs problèmes de vie liés à la concrétisation de l'équation de la réussite et sont prêts à payer chers. Mais je ne sais pas si ma définition de la réussite vaut pour beaucoup ou juste une poignée.

    Je m'interroge. Nos problèmes sont ils tous communs ? Auquel cas, oui, cela sera facile de vous apporter mes solutions et de bosser la mise en oeuvre (la clef de tout). Ou avez vous quand vous lisez cet édito sur la réussite de votre chemin de vie une toute autre approche, un désaccord profond avec ce que j'ai écrit, des envies qui n'ont rien à voir ?

    N'hésitez pas à m'envoyer sur mon email charlesdereeper @ yahoo.fr vos témoignages et besoins. Je lirais tout avec une vraie curiosité.

    Charles Dereeper


    PS : je vous propose un package spécial cette semaine. L'ensemble de mes formations pour 750€. Offre valable jusqu'à fin février 2017 !

    LE CHIRURGIEN (500€)
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    http://www.objectifeco.com/entreprendre/excellence-humaine/methode-pour-savoir-evaluer-si-on-reussit-ou-pas-dans-sa-vie-d-humain-entrepreneur-ou-investisseur.html

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  38. DHS publie de nouvelles règles sur l'expulsion des immigrants illégaux


    Par Tyler Durden
    21 février 2017 23h55


    Le ministère de la Sécurité intérieure a publié mardi des documents traduisant les ordonnances du président Trump sur l'immigration et la sécurité des frontières en politique, en fournissant des détails sur la façon dont il poursuivra les immigrants sans papiers et les immigrants criminels, abrogeant presque toutes les lignes directrices de l'administration Obama. La façon dont l'agence applique les lois d'immigration du pays.

    Comme le souligne le WSJ, «presque tout le monde vivant illégalement aux États-Unis est maintenant assujetti à la déportation et un plus grand nombre d'arrivants sans papiers à la frontière méridionale seraient emprisonnés ou renvoyés au Mexique pour attendre une audience plutôt que de les relâcher aux États- Selon les nouvelles orientations.

    «Le Ministère n'exempte plus les catégories ou les catégories d'étrangers amovibles de l'application potentielle», dit la note d'application. «Le personnel du ministère a le pouvoir d'arrêter ou d'appréhender un étranger que l'agent d'immigration a des motifs probables de croire contrevenir aux lois sur l'immigration».

    Les deux mémoires du secrétaire John Kelly élargissent les raids et définissent les criminels étrangers, tout en diminuant les zones de sanctuaires et en faisant appel à l'application de la loi locale pour exécuter la politique d'immigration fédérale.

    Les mémos définissent encore les groupes prioritaires, à commencer par les criminels sérieux. Mais les priorités sont beaucoup plus larges et comprennent les personnes accusées de crimes qui n'ont pas été condamnés, les personnes coupables uniquement de crimes liés à l'immigration tels que l'utilisation de faux documents, et toute personne qui estime qu'un agent de l'immigration est un risque pour la sécurité publique.

    Bien que les responsables du DHS aient dit qu'ils ne cibleraient pas les immigrés sans papiers, autrement respectueux de la loi, et ne planifient pas de rassemblements d'immigrants clandestins, et que leurs ressources limitées nécessiteraient encore une attention particulière aux personnes qui posent un risque pour la sécurité publique, Les personnes qui ne font pas partie d'un groupe prioritaire ne sont pas exemptées de l'expulsion et le mémorandum du DHS dit que les exceptions seront prises au cas par cas.

    Auparavant, selon les lignes directrices d'Obama, les immigrants sans papiers condamnés pour des crimes graves étaient la priorité du renvoi. Maintenant, les agents d'immigration, les douaniers et les agents de patrouille frontalière ont été chargés d'enlever toute personne reconnue coupable d'une infraction criminelle. Cela inclut les personnes reconnues coupables de fraude dans toute affaire officielle devant une agence gouvernementale et les personnes qui «ont abusé d'un programme lié à la réception des avantages publics». Les seuls orientations de l'ère Obama laissés en place étaient ceux relatifs aux immigrants sans papiers apportés aux États-Unis comme enfants.

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  39. Selon le NYT, la politique prévoit également une expansion des déménagements rapides, permettant aux agents de la Patrouille frontalière et de l'Immigration et de la Douane d'expulser plus de personnes immédiatement. Sous l'administration Obama, l'enlèvement accéléré a été utilisé seulement dans les 100 miles de la frontière pour les personnes qui avaient été dans le pays pas plus de 14 jours. Maintenant, il comprend ceux qui ont été dans le pays pour un maximum de deux ans, et situé n'importe où dans la nation. Le changement des priorités en matière d'application exigera une augmentation considérable des ressources. Avec un nombre estimé de 11 millions de personnes dans le pays illégalement, le gouvernement a longtemps dû fixer des priorités plus étroites, étant donné les contraintes sur la dotation et l'argent.

    Quelques détails supplémentaires du NYT:

    Dans les documents d'orientation publiés mardi, le ministère a pour mandat d'engager 10 000 nouveaux agents d'immigration et de douane, d'agrandir le nombre de centres de détention et de créer un bureau au sein de l'Immigration et de l'application des douanes pour aider les familles des personnes tuées par Immigrants sans papiers. M. Trump a fait en sorte que certains de ses proches aient participé à ses rassemblements lors de la campagne, et plusieurs d'entre eux étaient présents lors de la signature d'un décret sur l'immigration le mois dernier au ministère de la Sécurité intérieure.

    Les directives demanderaient également à l'Immigration and Customs Enforcement, ainsi qu'à la Customs and Border Protection, l'organisme-mère de la patrouille frontalière, de relancer un programme qui recrute des policiers locaux et des adjoints du shérif pour aider à la déportation, agents. L'effort, appelé le programme 287 (g), a été réduit pendant l'administration Obama.

    Les mémos ont été décriés par les défenseurs de l'immigration et font face à la résistance de nombreux États et de dizaines de villes soi-disant sanctuaires, qui ont refusé de permettre à leurs agents d'application de la loi pour aider à rassembler les sans-papiers.

    «Ces notes de service présentent un plan détaillé pour la déportation massive de 11 millions d'immigrants sans papiers en Amérique», a déclaré mardi Lynn Tramonte, directrice adjointe du Fonds d'éducation vocale de l'Amérique, dans un communiqué. «Ils remplissent les listes de souhaits des mouvements nationalistes et anti-immigrés blancs et donnent vie au pire de la rhétorique de la campagne de Donald Trump».

    Les hauts responsables de la Sécurité intérieure ont dit mardi matin aux journalistes que les directives visaient à utiliser plus pleinement les outils d'application de la loi que le Congrès a déjà donnés au ministère pour réprimer l'immigration clandestine. Les fonctionnaires ont insisté sur le fait que certaines des propositions visant à renforcer l'application de la loi progresseraient lentement au fur et à mesure que le ministère finaliserait les règles logistiques et juridiques pour une action plus agressive.

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  40. Selon Bloomberg, les notes de service pourraient encore aggraver les tensions entre les États-Unis et le Mexique, qui a conseillé à ses citoyens vivant aux États-Unis de prendre des précautions face à la nouvelle politique d'immigration de Trump. Le DHS envisage de recourir à une loi rarement utilisée pour renvoyer les personnes qui se sont rendues aux États-Unis illégalement à travers le Mexique au Mexique, même si elles ne sont pas des ressortissants mexicains. Les fonctionnaires ont déclaré que le retour des réfugiés centraméricains au Mexique pour attendre les audiences ne se ferait que de façon limitée, et seulement après des discussions avec le gouvernement du Mexique, qui cependant devrait probablement accepter d'accepter les réfugiés.

    Bien que rien dans les directives ne modifie le programme connu sous le nom d'action différée pour les arrivées d'enfants, qui prévoit des permis de travail et une protection contre les expulsions pour les jeunes communément appelés rêveurs, les fonctionnaires ont clairement indiqué que le ministère entendait suivre agressivement la promesse de M. Trump que l'immigration Les lois soient appliquées dans toute la mesure du possible, ce qui représente un écart important par rapport aux procédures en place sous la présidence du président Barack Obama.

    Cette promesse a engendré de la peur et de la colère dans la communauté immigrante, et les défenseurs des immigrants ont averti que la nouvelle approche est une menace pour de nombreux immigrants sans papiers qui avaient été auparavant peu de danger d'être expulsés.

    En attendant, Trump, qui a déclaré pendant sa campagne qu'il annulerait le programme, a depuis changé sa position, appelant ceux couverts par DACA "enfants incroyables." "La situation de DACA est très, très - c'est une chose très difficile pour moi parce que Vous savez, j'aime ces enfants », a déclaré Trump lors d'une conférence de presse le 16 février. "Je trouve cela très, très difficile à faire ce que la loi dit exactement à faire et vous savez, la loi est rude."

    http://www.zerohedge.com/news/2017-02-21/new-dhs-memos-reveal-almost-anyone-living-us-illegally-now-subject-deportation

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    1. Le Grand Chef Indien Donald Trump sera t-il le dernier à rester ?

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  41. La relation conflictuelle entre Donald Trump et les États-Unis "Deep State" - Partie 1


    Par Tyler Durden
    21 février 2017 23h05
    Soumis par Federico Pieraccini via la Fondation de Culture Stratégique,



    En deux semaines seulement en tant que président des États-Unis, Donald Trump a donné des indications sur la façon dont il entend s'attaquer à diverses situations politiques internationales. Jusqu'à présent, nous avons observé la controverse sur l'Iran, les événements liés à l'OTAN, le rapprochement avec la Russie, l'escalade en Ukraine, le silence sur la Syrie, l'opération des forces spéciales américaines au Yémen, les heurts verbaux avec l'UE et l'absence de critiques Chine. Ce premier article se concentrera sur les tentatives de sabotage de l'Etat américain de la présidence Trump.

    Les tensions continuent d'augmenter sans relâche dans les deux premières semaines de la présidence de Donald Trump, comme plus de décisions se retrouvent table de Trump. Bien que nous ayons vu beaucoup d'ordonnances exécutives et des lois, la plupart considèrent la politique intérieure, qui est au cœur de la présidence Trump. En revanche, en politique étrangère, Trump semble utiliser la tactique commune de nombreux politiciens, ce qui implique beaucoup de discours et peu d'action. Depuis que la politique étrangère des États-Unis a été un désordre depuis un certain temps, militant contre le bon sens, prendre peu d'action peut en fait être une chose positive, la meilleure chose qu'un président des États-Unis a été en mesure de faire en presque trente ans ! S'il y a une chose qui est claire pour tout le monde au sujet de la façon de faire de Trump après deux semaines de mandat, c'est qu'il est complètement différent de son prédécesseur, surtout en ce qui concerne la presse et sa volonté de s'engager.

    L'utilisation des ordres exécutifs semble de plus en plus comme une arme pour inonder la presse et les agences de presse avec des points de discussion concernant les politiques intérieures, laissant peu de place pour une pression particulière sur la politique étrangère de l'établissement des médias. Il ressemble presque à une tactique de la guérilla pour submerger les médias traditionnels. Il pourrait et est probablement aussi un coup de PR pour montrer au peuple américain qu'il fait ce qu'il a promis. Acquérir ou non le pouvoir, en reconnaissant le pouvoir des médias pour créer un prétexte à la guerre et donc pour arrêter les tambours de guerre, est l'une des premières marques de son succès.

    Le principal problème reste la guerre en cours avec l'état américain profond, quelque chose qui ne disparaîtra pas de sitôt, et une campagne qui pourrait être entrée dans une nouvelle étape contre la présidence de Trump.

    Sabotage ou Incompétence ?

    Les deux premières semaines de la nouvelle présidence ont déjà donné quelques événements importants. L'opération qui a eu lieu au Yémen, menée par les forces spéciales américaines et dirigée contre Al-Qaïda, a repris l'administration précédente. C'était une opération complexe qui exigeait une préparation approfondie, de sorte que la nouvelle administration devait nécessairement représenter la continuation de l'ancienne. Les détails sont encore vagues, mais en regardant le résultat, la mission a échoué en raison de l'incompétence. Les forces spéciales américaines ont été repérées avant d'arriver à la base supposée d'al-Qaida. Cela a entraîné le tir de tout ce qui a bougé, causant plus de 25 morts civils.

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  42. Les médias qui avaient été silencieux au cours de l'administration Obama ont légitimement condamné rapidement le meurtre de personnes innocentes et des critiques sévères ont été adressées à l'administration pour cette opération. Il est tout à fait possible que l'opération soit mise en échec, destinée à délégitimer les capacités opérationnelles de la nouvelle équipe Trump. Etant donné les liens entre al-Qaïda, les Saoudiens et les néoconservateurs, quelque chose d'historiquement prouvé, il n'est pas impensable que l'échec de l'opération soit une conséquence d'une tentative initiale de saboter Trump sur un aspect clé de sa présidence, Contre-terroristes contre le terrorisme islamiste.

    Une autre composante structurelle dans les tentatives de miner l'administration Trump concerne le déploiement des troupes de l'OTAN et des États-Unis sur la frontière occidentale de la Fédération de Russie. Cette tentative est évidente et est l'une des stratégies visant à empêcher un rapprochement entre Washington et Moscou. L'UE persiste dans sa politique défaite, en focalisant son attention sur la politique étrangère au lieu de gagner l'indépendance stratégique grâce à la nouvelle présidence. Il est maintenant plus clair que les dirigeants de l'Union européenne, et en particulier les représentants politiques actuels en Allemagne et en France, ont toujours l'intention de continuer dans la direction fixée par la présidence Obama, cherchant une confrontation futile avec la Fédération de Russie au lieu d'un rapprochement sensible .

    L'Europe continue d'insister sur des politiques économiques et sociales défaillantes qui mèneront à la faillite, en utilisant les questions de politique étrangère comme diversions et excuses. Les conséquences de ces efforts faussés favoriseront inévitablement l'élection de partis nationalistes et populistes, comme on le voit aux États-Unis et dans d'autres pays, ce qui finira par la destruction de l'UE. Pour l'état profond des États-Unis et leurs objectifs à long terme, cette tactique a un double effet: elle empêche le bon fonctionnement de l'UE et arrête de manière significative tout rapprochement entre l'UE et la Fédération de Russie. Cette dernière stratégie est de plus en plus irréversible compte tenu des élites actuelles de l'Union européenne. En ce sens, le Royaume-Uni, grâce à Brexit, semble avoir rompu et a commencé à restructurer lentement ses priorités en matière de politique étrangère, en harmonie avec l'isolationnisme de Trump.

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  43. Enfin, la tentative la plus évidente de sabotage de l'administration peut être vu dans les événements en Ukraine. Sans surprise, les sénateurs Graham et McCain, deux des principaux émissaires de l'état profond, se sont rendus en Ukraine au début de l'année, incitant les troupes ukrainiennes à reprendre leur offensive destructrice contre le Donbass. Les intentions sont claires et variées. Tout d'abord est la tentative constante de saboter tout rapprochement entre Moscou et Washington, dans l'espoir d'engloutir Trump dans une escalade américaine / OTAN des événements en Ukraine. Deuxièmement, compte tenu de la situation critique en Europe, est l'effort pour pousser Berlin à assumer le fardeau de soutenir économiquement l'administration défaillante à Kiev. Troisièmement, la pression croissante exercée sur la Russie et Poutine, comme on l'a déjà vu en 2014, dans le but d'impliquer activement la Fédération de Russie dans le conflit ukrainien afin de justifier la participation directe de l'OTAN, voire celle des États-Unis. Cette dernière situation serait le rêve des néoconservateurs, mettant Trump et Poutine sur un chemin de collision directe.

    La nouvelle administration américaine a jusqu'ici subi au moins trois tentatives de sabotage, et c'est l'attitude que Trump a l'intention d'avoir avec le reste du monde qui les a stimulés. Dans une interview avec Bill O'Reilly sur Fox News, Trump a réitéré que son objectif principal n'est pas régi par la doctrine de l'exceptionnalisme américain, un concept qu'il ne souscrit pas de toute façon. La religion qui anime l'évangélisation démocratique semble plus susceptible d'être remplacée par une attitude géopolitique pragmatique et réaliste.

    Voilà comment on pourrait résumer les paroles de Trump à Bill O'Reilly:

    «Il y a beaucoup de tueurs. Nous avons beaucoup de tueurs », a déclaré Trump. «Eh bien, vous pensez que notre pays est si innocent ?»

    Ce que l'État profond refuse d'accepter, c'est qu'ils ont perdu le rôle de chef de file dans l'éducation du reste du monde sur les questions humanitaires liées au concept de démocratie. Les principaux acteurs de l'état profond comprennent clairement les implications négatives pour eux personnellement en termes économiques et financiers associés à l'abandon de la poursuite de l'hégémonie mondiale. Pendant plus de cent ans, aucun président américain n'a jamais placé son pays au même niveau que les autres, a abandonné le concept de nation (les États-Unis) «choisi par Dieu».

    Dans un article publié il ya quelques semaines, j'ai essayé de jeter les bases d'une future administration américaine, en mettant fortement l'accent sur la politique étrangère et en révélant un changement possible dans les relations étrangères historiques américaines. Dans un passage que j'ai écrit:

    «Donald Trump a émergé avec une stratégie de politique étrangère précise, forgée par divers penseurs politiques du monde réaliste tel que Waltz et Mearsheimer, trashing toutes les récentes politiques néo-conservatrices et néolibérales d'intervention étrangère (R2P - Droit de protéger) et les campagnes de soft power En faveur des droits de l'homme. Plus de résolutions de l'ONU, subtilement utilisées pour bombarder des nations (Libye). Trump ne croit pas au rôle central de l'ONU et le réaffirme à plusieurs reprises.

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  44. En général, l'administration Trump a l'intention de mettre fin à la politique de changement de régime, l'ingérence dans les gouvernements étrangers, les ressorts arabes et les révolutions de couleur. Ils ne fonctionnent pas. Ils coûtent trop cher en termes de crédibilité politique, en Ukraine, les États-Unis sont alliés avec des partisans de Bandera (personnage historique qui a collaboré avec les nazis) et au moyen-orient, ils financent ou indirectement soutenir al-Qaida et al Nusra avant ».

    La récente rencontre à Washington avec Theresa May, la première rencontre officielle avec un allié éminent des États-Unis, a révélé, entre autres, un changement possible de la politique américaine. Le Premier Ministre du Royaume-Uni a exprimé son désir de suivre une nouvelle politique de non-intervention, conformément à la stratégie isolationniste dont Trump a parlé depuis son arrivée au pouvoir. Dans une conférence de presse conjointe avec le président américain, May a déclaré: «L'ère de l'intervention militaire est terminée. Londres et Washington ne reviendront pas sur la politique défaillante du passé qui a mené à une intervention en Irak, en Afghanistan et en Libye ».

    Au cours de la campagne électorale, Trump a rendu ses intentions claires dans des contextes différents, mais toujours du point de vue du non-interventionnisme inspiré par le concept d'isolationnisme. Il devient évident que ces intentions sont mises en action, même si la rhétorique concernant l'Iran est devenue alarmante. Dans la mode typique de Trump (qui contraste avec la question de l'Iran), la situation en Syrie se normalise et les premières menaces dirigées contre la Chine semblent avoir été mises de côté. Le cas de l'Iran est une histoire différente et complexe, nécessitant une analyse plus approfondie qui mérite un article distinct. Ce qui sera graduellement important, à mesure que la Présidence progresse, est de comprendre la nécessité de distinguer entre les mots et les actions, en séparant les provocations et les intentions.

    Conclusions et questions futures

    Il existe toute une liste de déclarations Trump qui sont perçues comme des menaces pour d'autres pays, principalement l'Iran. L'article suivant expliquera plus en détail la stratégie possible à employer par Donald Trump pour combattre ces tentatives de sabotage de son administration, une stratégie qui semble être basée sur les silences, les bluffs et les admissions pour contrer les tentatives perpétuelles d'influencer sa présidence. Si l'on veut mettre le poids sur ses mots pendant la campagne électorale, il devrait être pris en considération que Trump a remporté l'élection grâce aux objectifs clairs de vouloir éviter une nouvelle frénésie de dépenses sur les guerres destructrices. Cette priorité a été clarifiée et exprimée de toutes les manières possibles avec l'adoption d'une politique de l'Amérique d'abord, en particulier en ce qui concerne la politique intérieure.

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  45. Le résultat final est que Trump a la capacité et la volonté d'être résistant aux pressions de l'état profond, en se concentrant sur les besoins du citoyen américain moyen, plutôt que ciller dans les intérêts de l'état profond comme les agences de renseignement, les néocons , Le lobby israélien, le lobby saoudien, le complexe militaro-industriel, et bien d'autres encore. Ce n'est que dans les prochains mois que nous arriverons à comprendre si Trump sera prêt à continuer la lutte contre la guerre ou de plier le genou et de payer le prix.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-02-21/conflictual-relationship-between-donald-trump-and-us-deep-state-part-1

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  46. L'illusion de la liberté: l'État de police est vivant et bien


    Par Tyler Durden
    21 févr. 2017 22h15
    Présenté par John Whitehead via The Rutherford Institute,


    «Ce qui s'est passé ici, c'est l'accoutumance progressive du peuple, peu à peu, à être gouverné par surprise; À recevoir des décisions délibérées en secret; À croire que la situation était si compliquée que le gouvernement devait agir sur des informations que le peuple ne pouvait pas comprendre, ou si dangereuses que même si le peuple pouvait le comprendre, il ne pouvait pas être libéré à cause de la sécurité nationale ... Cette séparation Du gouvernement par rapport aux gens, cet élargissement de l'écart se produisit de façon si progressive et si insensible, chaque pas dissimulé (peut-être même intentionnellement) comme une mesure d'urgence temporaire ou associé à une véritable allégeance patriotique ou à des fins sociales réelles. Et toutes les crises et les réformes (réformes réelles aussi) ont tellement occupé les gens qu'ils n'ont pas vu le ralenti en dessous, de tout le processus de gouvernement de plus en plus éloigné et plus éloigné. "- L'historien Milton Mayer, ils pensaient qu'ils étaient libres: Allemands, 1933-1945
    Préparez vous.

    Il y a quelque chose qui est concocté dans les tanières du pouvoir, bien au-delà de l'œil du public, et il n'est pas bon pour l'avenir de ce pays.

    Chaque fois que vous avez une nation entière si hypnotisé par les singeries de la classe dirigeante politique qu'ils sont inconscients de tout le reste, vous feriez mieux de vous méfier. Chaque fois que vous avez un gouvernement qui opère dans l'ombre, parle dans un langage de force, et les règles de fiat, vous feriez mieux de vous méfier. Et chaque fois que vous avez un gouvernement si éloigné de son peuple que pour s'assurer qu'ils ne sont jamais vu, entendu ou entendu par ceux élus pour les représenter, vous feriez mieux de vous méfier.

    Le monde a déjà été dans cette voie.


    Comme l'historien Milton Mayer raconte dans son livre séminal sur la montée au pouvoir de Hitler, ils pensaient qu'ils étaient libres, «La plupart d'entre nous ne voulaient pas penser à des choses fondamentales et n'ont jamais eu. Il n'était pas nécessaire. Le nazisme nous a donné des choses épouvantables et fondamentales à penser - nous étions des gens dignes ? - et nous tenait si occupés par des changements et des «crises» continus et tellement fascinés, oui, fascinés, par les machinations des «ennemis nationaux», sans et À l'intérieur, que nous n'avions pas le temps de penser à ces choses terribles qui grandissaient peu à peu autour de nous.

    Nous sommes à notre plus vulnérables en ce moment.

    La menace la plus grave qui se présente à nous en tant que nation n'est pas l'extrémisme - livré par des citoyens souverains ou des musulmans radicalisés - mais le despotisme exercé par une classe dirigeante dont la seule allégeance est au pouvoir et à l'argent.

    Néron jouait du violon pendant que Rome brûlait.

    L'Amérique brûle, et la plupart des Américains peuvent faire est de changer de canal, de régler ce qu'ils ne veulent pas entendre, et de syntoniser leurs propres chambres d'écho personnelles.

    Nous sommes dans un état national de déni.

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  47. Pourtant, aucune évasion ne peut nous éloigner de la dure réalité que représente le danger que représente une bureaucratie gouvernementale enracinée qui n'a aucun rapport avec la Constitution, le Congrès, les tribunaux ou la population.

    Si les couleurs de l'équipe ont changé du bleu au rouge, c'est juste cosmétique.

    Le playbook reste le même. Le léopard n'a pas changé ses taches.

    Grattez les couches de surface et vous verrez que l'état de police américain est vivant et bien et continuer à faire des ravages sur les droits du peuple américain.

    «Nous, les gens» ne vivons plus le rêve américain.

    Nous vivons le mensonge américain.

    En effet, on a menti aux Américains si sincèrement, si sans cesse, et depuis si longtemps, par des politiciens de toutes sortes, qui sont obligés et sans aucun remords apparents, qu'ils viennent presque de préférer les mensonges trottés par ceux du gouvernement sur moins de - vérités palatables.

    Le peuple américain est devenu croyant compulsif.

    Comme Nick Cohen écrit pour The Guardian, «Les menteurs compulsifs ne devraient pas vous effrayer. Ils ne peuvent nuire à personne, si personne ne les écoute. Croyants compulsifs, d'autre part: ils devraient vous terrifier. Les croyants sont les facilitateurs des menteurs. Leurs voix donnent au démagogue son pouvoir. Leur confiance fait du charlatan le président. Leur crédulité fait en sorte que la propagande des fanatiques à demi calculés et à demi-fous a le pouvoir de changer le monde.

    En disant la vérité «en un temps de tromperie universelle», comme conclut George Orwell, «un acte révolutionnaire», croire la vérité - être capable de distinguer la vérité d'un mensonge - est aussi un acte révolutionnaire.

    Voici une vérité que peu d'Américains veulent reconnaître: rien n'a changé (du moins pas pour le mieux) depuis que Barack Obama a passé les rênes de l'état policier à Donald Trump.

    L'état de police est toujours gagnant. Nous les gens perdons encore.

    En fait, l'État policier américain a continué à progresser au même rythme impitoyable, coûteux, intimidant, déconcentrant la Constitution, sous le président Trump, comme il l'a fait sous le président Obama.

    La police n'a pas cessé de faire abstraction des droits des citoyens. Ayant reçu le feu vert pour sonder, piquer, pincer, taser, rechercher, saisir, arracher, tirer et généralement malmener ceux qu'ils jugent bon dans presque toutes les circonstances, tous avec la bénédiction générale des tribunaux, les responsables de l'application de la loi de l'Amérique ne sont plus Simples serviteurs du peuple chargé de garder la paix. En effet, ils continuent à garder les masses encerclées, sous contrôle, et traitées comme des suspects et des ennemis plutôt que des citoyens.

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  48. Les équipes SWAT n'ont pas cessé de s'écraser à travers les portes et de terroriser les familles. À l'échelle nationale, les équipes SWAT continuent d'être employées pour aborder une série étonnamment banal d'activités criminelles ou de simples nuisances communautaires, y compris des chiens en colère, des disputes domestiques, des documents incorrects déposés par un agriculteur d'orchidées et une possession de marijuana déloyale. Avec plus de 80 000 raids de l'équipe SWAT effectués chaque année sur les américains sans méfiance pour les questions de police relativement de routine et les agences fédérales revendiquant leurs propres divisions d'application de la loi, l'incidence des raids bâclés et des victimes connexes continuent à augmenter.

    Le Pentagone et le Département de la Sécurité intérieure n'ont pas cessé de militariser et de fédérer la police locale. Les forces policières continuent d'être transformées en extensions militaires lourdement armées, avec des bottes, des casques, des boucliers, des matraques, du poivre-jet, des fusils d'assaut, des fusils d'assaut, des blindés, des réservoirs miniatures et des drones armés. En formant la police à regarder et à agir comme les militaires et à utiliser les armes et la tactique de la guerre contre les citoyens américains, le gouvernement continue à transformer les États-Unis en un champ de bataille.

    Les écoles n'ont pas cessé de traiter les jeunes comme des prisonniers forcés. Les districts scolaires continuent de collaborer avec les services de police pour créer une «école à la piste de la prison» en imposant une «double dose» de punition pour infractions infantiles: suspension ou expulsion de l'école accompagnée d'une arrestation par la police et d'un voyage au tribunal pour enfants . De cette façon, le paradigme de la conformité abjecte à l'état continue à être enseigné par l'exemple dans les écoles, par lockdowns scolaires où la police et les chiens renifleurs de drogue entrer dans la classe, et des politiques de tolérance zéro qui sanctionnent toutes les infractions égales et entraîner des jeunes Être expulsé pour comportement enfantin.

    Les prisons privées à but lucratif n'ont pas cessé de bloquer les Américains et les immigrants aux dépens des contribuables. Les États continuent d'impartir la gestion des prisons à des sociétés privées afin de faire des profits aux contribuables. Et comment faites-vous un profit dans l'industrie pénitentiaire? Ont les législatures adopter des lois qui imposent des sanctions sévères pour la moindre non-conformité afin de garder les cellules de la prison plein et les investisseurs d'entreprises heureux.

    La censure n'a pas cessé. Les activités du Premier amendement continuent d'être frappées, frappées, frappées, étouffées, enchaînées et généralement bâillonnées à travers le pays. Les raisons de cette censure varient grandement de l'exactitude politique, des préoccupations en matière de sécurité et de l'intimidation à la sécurité nationale et aux crimes motivés par la haine, mais le résultat final est resté le même: l'éradication complète de ce que Benjamin Franklin appelait le «principal pilier d'un gouvernement libre».

    Les tribunaux n'ont pas cessé de marcher à la porte de l'État policier. Les tribunaux continuent d'être dominés par des techniciens et des statisticiens qui sont déférents à l'autorité, que ce soit le gouvernement ou les entreprises. En effet, les décisions de la Cour suprême ces dernières années se sont le plus souvent caractérisées par une déférence abjecte envers l'autorité gouvernementale, les intérêts militaires et les intérêts des entreprises. Ils vont de la suppression des activités de liberté d'expression et justifient des fouilles sans soupçon à des invasions de domicile sans mandat et confèrent des droits constitutionnels aux sociétés, tout en les privant aux citoyens.

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  49. Les bureaucrates du gouvernement n'ont pas cessé de transformer les citoyens américains en criminels. L'Américain moyen commet aujourd'hui trois délits par jour, grâce à une surabondance de lois vagues qui rendent illégale une activité autrement innocente, tout en renforçant le pouvoir de l'État policier et de ses alliés corporatifs.


    L'état de surveillance n'a pas cessé d'espionner les communications, les transactions ou les mouvements des Américains. Chaque jour, que vous soyez en train de marcher dans un magasin, de conduire votre voiture, de vérifier vos courriels ou de parler à vos amis et à votre famille au téléphone, vous pouvez être sûr que certains organismes gouvernementaux, que ce soit votre police locale, L'Agence de sécurité nationale ou l'un des nombreux partenaires du gouvernement, vous surveille et vous suit.

    La TSA n'a pas cessé de tâtonner ou d'omettre les voyageurs. Sous le prétexte de protéger les infrastructures nationales (routes, réseaux de transport collectif, approvisionnement en eau et électricité, systèmes de télécommunications, etc.) contre des attaques criminelles ou terroristes, des groupes de travail TSA (formés de commissaires de l'air, d'inspecteurs de la sécurité des transports en surface, , Des agents de détection des comportements et des équipes de chiens de détection d'explosifs) continuent de faire des balayages aléatoires de la sécurité des transports, y compris les ports, les gares ferroviaires et routières, les aéroports, les ferries et les métros, ainsi que les conventions politiques, les matchs de baseball et les concerts de musique. Les tactiques de balayage incluent l'utilisation de la technologie des rayons X, les pat-downs et les chiens renifleurs de drogues, entre autres choses.

    Le Congrès n'a pas cessé de promulguer des lois draconiennes comme la USA Patriot Act et la NDAA. Ces lois, qui contournent complètement l'état de droit et les droits constitutionnels des citoyens américains, continuent à réorienter notre paysage juridique de manière à faire en sorte que la loi martiale, plutôt que la règle de droit, notre Constitution américaine, Carte par laquelle nous naviguons la vie aux États-Unis.

    Le ministère de la Sécurité intérieure n'a pas cessé d'être une «bête dévastateur, croissante et craintive». Le DHS est-il capable de planifier et de planifier la transformation de la garde nationale en une force de police fédérale et fédérale? Aucun doute là dessus. Rappelez-vous, c'est l'agence qui est notoire pour militariser la police et les équipes SWAT; Espionnage d'activistes, de dissidents et d'anciens combattants; Stockage de munitions; Distribution de lecteurs de plaques d'immatriculation; Contracter pour construire des camps de détention; Suivi de téléphones cellulaires avec des dispositifs Stingray; La réalisation de exercices militaires et de lockdowns dans les villes américaines; Utiliser la TSA comme garde d'avance; Effectuer des recherches virtuelles sur bande avec des scanneurs complets; Réalisation de points de contrôle de cible doux; Diriger les travailleurs du gouvernement pour espionner les Américains; Réalisation de réseaux d'espionnage répandus utilisant des centres de fusion; Effectuer des recherches sur les contrôles aux frontières sans constitution; Le financement de caméras de surveillance à l'échelle de la ville; Et en utilisant des drones et autres spybots.

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  50. Le complexe industriel militaire n'a pas cessé de profiter de guerres sans fin à l'étranger. L'expansion de l'empire militaire américain continue de saigner le pays à un taux de plus de 15 milliards de dollars par mois (ou 20 millions de dollars l'heure). Le Pentagone dépense davantage sur la guerre que tous les 50 États combinés dépensent pour la santé, l'éducation, le bien-être et la sécurité. Pourtant, ce que la plupart des Américains ne parviennent pas à reconnaître, c'est que ces guerres en cours ont peu à voir avec la sécurité du pays et tout ce qui a trait à l'enrichissement du complexe industriel militaire aux frais des contribuables.

    Le gouvernement omniprésent de l'État profond n'a pas cessé d'appeler les coups de feu dans les coulisses. Composé de bureaucrates gouvernementaux non élus, d'entreprises, de sous-traitants, de paper-pushers et de pousseurs de boutons qui réclament les coups de feu dans les coulisses, ce gouvernement au sein d'un gouvernement continue d'être la vraie raison «nous, le peuple», Soi-disant représentants. Ce sont toutes les facettes d'un gouvernement qui n'est plus amical à la liberté et qui fait des heures supplémentaires pour piétiner la Constitution et rendre les citoyens impuissants devant les prises de pouvoir du gouvernement, la corruption et les tactiques abusives.

    Et le peuple américain n'a pas cessé d'agir comme des moutons crédules. En fait, de nombreux Américains ont été tellement emportés par leur dévouement aveugle et partisan envers leurs dieux politiques respectifs qu'ils ont perdu de vue ce qui est resté constant ces dernières années: nos libertés ne cessent de diminuer.

    Voici le problème tel que je le vois: «nous, les gens» sommes devenus si confiants, si crédules, si facilement distrait, si hors de contact et si sûr que notre gouvernement fera toujours la bonne chose par nous que nous avons ignoré la Signes d'avertissement autour de nous.

    Ce faisant, nous n'avons pas reconnu ces signes avant-coureurs comme étant des drapeaux rouges potentiels à utiliser comme occasions de poser des questions, de demander des réponses et de tenir nos fonctionnaires responsables de respecter nos droits et de respecter l'état de droit.

    Malheureusement, une fois qu'un peuple libre permet au gouvernement de faire des incursions dans leurs libertés, ou utilise ces mêmes libertés que des puces de négociation pour la sécurité, il devient rapidement une pente glissante à la tyrannie pure et simple. Et il n'a pas vraiment d'importance si c'est un démocrate ou un républicain à la barre, parce que la mentalité bureaucratique des deux côtés de l'allée semble maintenant incarner la même philosophie du gouvernement autoritaire.

    Comme je le montre clairement dans mon livre Battlefield America: La guerre sur le peuple américain, c'est ce qui arrive quand vous ignorez les signes avant-coureurs.

    C'est ce qui se produit quand vous ne prenez pas d'alarme à la première expérience sur vos libertés.

    C'est ce qui se produit quand vous ne parvenez pas à contester l'injustice et l'excès de gouvernement jusqu'à ce que les portes de la prison clang fermé derrière vous.

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  51. Dans l'état policier américain qui nous entoure maintenant, il n'y a plus d'innocence, de procès équitable ou de justice, du moins pas comme nous les connaissions autrefois. Nous sommes tous potentiellement coupables, tous les criminels potentiels, tous les suspects attendent d'être accusés d'un crime.

    Ainsi, vous pouvez essayer de vous persuader que vous êtes libre, que vous vivez encore dans un pays qui valorise la liberté et qu'il n'est pas trop tard pour redonner de l'Amérique, mais à tous ceux qui ont prêté attention au déclin de l'Amérique au cours du passé 50 ans, ce sera juste un autre mensonge.

    Le peuple allemand a choisi d'ignorer la vérité et de croire au mensonge.

    Ils n'étaient pas inconscients des horreurs qui se produisaient autour d'eux. Comme le souligne l'historien Robert Gellately: «Ailleurs, dans l'Allemagne nazie, qui voulait connaître la Gestapo, les camps de concentration et les campagnes de discrimination et de persécutions, il suffit de lire les journaux.

    Les panneaux d'avertissement étaient là, clignotant sans cesse comme de grands panneaux de néon.

    «Pourtant, écrit Gellately, la grande majorité a voté en faveur du nazisme et malgré ce qu'ils pouvaient lire dans la presse et entendre de bouche à oreille la police secrète, les camps de concentration, l'antisémitisme officiel, et donc sur. . . . On ne s'éloigne pas du fait que, à ce moment-là, «la grande majorité du peuple allemand l'a soutenu».

    Un demi-siècle plus tard, la femme d'un éminent historien allemand, qui ne faisait pas partie du parti nazi, écrivit: «Dans l'ensemble, tout le monde se sentait bien. . . . Et il y avait certainement quatre-vingt pour cent qui ont vécu productivement et positivement tout au long du temps. . . . Nous avons aussi eu de bonnes années. Nous avons eu des années merveilleuses.

    En d'autres termes, tant que leurs conforts ne sont pas diminués, tant que leurs comptes bancaires resteront vides, tant qu'ils ne seront pas discriminés, persécutés, affamés, battus, tirés, dépouillés, emprisonnés et transformés en esclavage, La vie était bonne.

    C'est ainsi que la tyrannie s'élève et la liberté tombe.

    Comme Primo Levi, un survivant de l'Holocauste a observé, "Les monstres existent, mais ils sont trop peu nombreux pour être vraiment dangereux. Plus dangereux sont les hommes ordinaires, les fonctionnaires prêts à croire et à agir sans poser de questions.

    La liberté exige la responsabilité.

    La liberté exige que les gens cessent de dormir en marchant dans la vie, cessent de s'amuser dans des fantasmes politiques et cessent de se distraire avec un divertissement évasif.

    La liberté exige que nous cessions de penser comme démocrates et républicains et commencer à penser comme des êtres humains, ou à tout le moins, les Américains.

    La liberté exige que nous ne restons pas silencieux face au mal ou aux méfaits, mais nous nous opposons activement à l'injustice.

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  52. La liberté exige que nous traitions les autres comme nous voudrions qu'ils nous traitent. C'est la loi de la réciprocité, aussi appelée la Règle d'Or, et elle se retrouve dans presque toutes les religions du monde, y compris le judaïsme et le christianisme.

    En d'autres termes, si vous ne voulez pas être enfermé dans une cellule de prison ou dans un camp de détention - si vous ne voulez pas être discriminé à cause de la couleur de votre race, de votre religion, de votre politique ou de toute autre chose qui vous met À part le reste, si vous ne voulez pas que vos proches soient abattus, fouillés, tachés, battus et traités comme des esclaves, si vous ne voulez pas être constamment en garde contre les yeux du gouvernement qui regardent ce que vous faites, où Vous allez et ce que vous dites - si vous ne voulez pas être torturé, planté à l'eau ou forcé d'accomplir des actes dégradants - si vous ne voulez pas que vos enfants grandissent dans un monde sans liberté - alors ne laissez pas ces maux Être infligée à quiconque, peu importe la tentation de la raison ou combien vous croyez fermement dans votre cause.

    Comme le disait le théologien allemand et dissident anti-nazi, Dietrich Bonhoeffer: «Nous ne devons pas simplement bander les blessures des victimes sous les roues de l'injustice, nous devons conduire un rayon dans la roue elle-même.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-02-21/illusion-freedom-police-state-alive-and-well

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    1. Ne tournons pas autour du pot 150 ans ! Il y a bien un État dans l'État pour chacun des pays du monde et cela depuis l'Antiquité. Ainsi, depuis que l'homme est apparu sur Terre il y a eu l'esclavage. Esclavage du faible face au plus fort. L'homme face à sa femme et à ses gosses. Les enfants ont toujours été conçus pour aider leurs parents les jours de vieillesse (ce qui n'est plus guère le cas aujourd'hui qu'il y a la 'retraite').

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/11/petit-resume-de-lhistoire-du-monde.html

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  53. "Cela ressemble à une zone de guerre": Trump Vindicated après des émeutes violentes éruption en banlieue suédoise


    Par Tyler Durden
    21 février 2017 21h11


    Comme nous l'avons annoncé hier soir, à peine quelques jours après que les médias se sont moqués de Trump pour ses allégations de problèmes majeurs avec les politiques migratoires suédoises, le président a été revendiqué après une violente émeute éclatée dans l'arrondissement de Rinkeby, également connu sous le nom de "petit Mogadiscio". Les autorités suédoises confirment que des émeutes ont éclaté lundi dans la «banlieue de Stockholm», lundi soir, alors que des pillards masqués ont incendié des voitures et jeté des pierres contre des policiers, blessant un policier, des responsables suédois m'a dit.

    La violence a éclaté juste quelques jours après que le président Trump ait été ridiculisé lors d'un rassemblement de campagne samedi pour avoir mentionné la Suède aux côtés d'une liste de cibles européennes de terreur. Trump a déclaré plus tard son "Vous regardez ce qui se passe la nuit dernière en Suède" remarque était en réponse à un rapport Fox Nouvelles sur la crise du pays du crime de réfugiés qui a été diffusé vendredi soir.

    "Suède, ils ont pris en grand nombre [de réfugiés]", a t-il ajouté au rallye de Floride. "Ils ont des problèmes comme ils ne pensaient jamais possible."

    Le compte Twitter officiel de la Suède - qui est géré par un utilisateur différent chaque semaine - a tweeté à Trump le lundi matin: "Hey Don, c'est parler @Sweden! C'est gentil de ta part de m'inquiéter, vraiment, mais ne tombe pas pour le battage. Faits: Nous sommes OK! "

    Des événements, quelques heures plus tard, ont réfuté cette évaluation optimiste.

    La violence à Rinkeby a commencé vers 8 heures du matin, lorsque des policiers ont arrêté un suspect dans une station souterraine pour des accusations de drogue, a rapporté The Local. Un groupe s'est rapidement réuni, lançant des pierres et d'autres objets sur les officiers et incitant un flic à tirer son arme "dans une situation qui exigeait qu'il utilise son arme à feu", a déclaré le porte-parole de la police Lars Bystrom.

    Quelques heures plus tard, les émeutes de Rinkeby ont commencé, avec une deuxième vague commençant autour de 10:30 p.m. Sept ou huit voitures ont été mises en feu et de nombreux magasins ont vu le pillage, The Local signalé. Un photographe de la presse Dagens Nyheter a déclaré un groupe de 15 personnes le battre alors qu'il essayait de documenter le chaos. La police suédoise a été forcée de tirer des coups de feu au groupe non identifié de manifestants, qui ont mis le feu à des voitures, jeté des pierres à la police et pillé des magasins locaux.

    Un policier a été blessé lors des affrontements, obligeant les forces de l'ordre à tirer plusieurs coups d'avertissement à la foule, a rapporté le service public suédois SVT, citant un porte-parole de la police locale.

    Un policier enquête sur une voiture brûlée à Rinkeby, Suède 21 février 2017

    L'argent est que "personne n'a été trouvé blessé sur les lieux et nous avons vérifié les hôpitaux et il n'y a eu personne avec ce qui pourrait être des blessures par balle", a ajouté Bystrom.

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  54. "J'ai été frappé avec beaucoup de coups de poing et de coups à la fois à mon corps et ma tête. J'ai passé la nuit à l'hôpital », a déclaré le photographe, qui n'a pas été nommé. "Il ressemble à une zone de guerre", at-il ajouté.

    Les émeutes ont pris fin juste après minuit.

    Aucune arrestation n'a été faite; Cependant, des rapports ont été déposés sur trois actes de violence, la violence contre un policier, deux agressions, des actes de vandalisme et des vols aggravés, ont indiqué les autorités.

    Les pompiers enquêter la scène dans la banlieue de Rinkeby où les émeutes ont éclaté lundi soir.

    Comme nous l'avons annoncé la nuit dernière, Rinkeby est la même région où un Australien "60 Minutes" équipage a été attaqué par un groupe d'hommes en avril 2016. L'équipe de cinéma a tenté d'entrer dans une soi-disant "zone interdite", que les autorités nient Ils utilisent comme une étiquette. Rinkeby, cependant, a été officiellement classé parmi l'une des 15 zones «particulièrement vulnérables» en Suède.

    Le Premier ministre du pays, Stefan Lofven, a déclaré lundi: "Oui, nous avons des défis comme tous les autres pays." Il n'y a aucun doute, nous avons une situation dans le monde où 65 millions de personnes ont dû fuir leurs pays l'an dernier. 65 millions. C'est donc une guerre pour nous tous ensemble. Il a également indiqué que la Suède investissait davantage dans le logement, la technologie et son système de protection sociale.

    Les rapports de viols en Suède ont bondi de 13% en 2016 par rapport à l'année précédente et les rapports d'agressions sexuelles ont augmenté de 20%, selon des données préliminaires du Conseil national suédois pour la prévention du crime. La migration récente vers la Suède a atteint son sommet en 2015 avec plus de 160 000 demandes d'asile. Il a chuté à près de 30 000 en 2016.

    Les médias traditionnels, si impatients de se moquer de l'erreur de Trump, samedi, ont été bizarrement retardés en rapportant la violence suédoise de la nuit dernière.


    http://www.zerohedge.com/news/2017-02-21/it-looks-war-zone-trump-vindicated-after-violent-riot-erupts-swedish-suburb

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  55. La dette de l’État français à 100 %


    le 22 février 2017


    Les contribuables français risquent de payer une addition de plus en plus lourde. Mais qui s’en soucie parmi les candidats ?

    Par Jacques Garello.


    Ce que l’État français doit à ses créanciers va atteindre bientôt 100% de notre PIB. C’est en soi inquiétant : 20 % en 1980 ! Mais depuis le début de l’année, la charge de cette dette ne cesse d’augmenter : c’est encore plus inquiétant. Ceux qui nous prêtent de quoi combler nos déficits sont de plus en plus exigeants ; ils commencent à douter de la solvabilité de l’État français. Les contribuables français risquent de payer une addition de plus en plus lourde. Mais qui s’en soucie parmi les candidats ? Un seul d’entre eux prévoit le retour à la rigueur budgétaire.

    Du déficit à la dette

    C’est bien connu : le budget de l’État français est en déficit permanent et croissant depuis 1974. Bien que les impôts n’aient cessé d’augmenter, il a fallu emprunter pour couvrir des dépenses explosives. Voilà qui entraîne un double coût : celui de lever de nouveaux emprunts, celui de payer les intérêts des emprunts en cours (« charge de la dette »). On focalise l’attention des Français sur les intérêts, parce que cette charge est devenue l’un des plus lourds postes budgétaires (approximativement 10% du budget, et même le premier poste en 2014, avant l’Éducation nationale).

    Mais le coût de lever des fonds et de les gérer n’est pas léger. L’Agence France Trésor (département de Bercy) place les emprunts, joue avec les échéances, que l’on veut plus lointaines possibles pour retarder le remboursement du principal de la dette : les emprunts sont à 10 ans, voire à 50 ans (on envisage 100 ans !).

    Voici ce que nous apprend l’AFT elle-même (15 décembre 2016) : En 2017, l’État doit financer un déficit budgétaire prévisionnel de 69,3 Md€, assurer le remboursement de 115,2 Md€ de dette à moyen et long terme venant à échéance […] Le besoin de financement de l’État s’établit donc à 185,4 Md€ en 2017. Ce besoin sera couvert par les émissions à moyen et long terme (OAT) pour 185,0 Md€ nettes de rachats.

    Attirer les créanciers

    À la différence du Japon, pays où les créanciers sont les Japonais eux-mêmes, la France compte pour les deux tiers sur des financements étrangers (20 % sur les assureurs français et 10 % sur les banques françaises). L’attrait des prêteurs vient de la confiance qu’ils accordent à l’emprunteur, ils savent qu’un État finit toujours par rembourser puisqu’il y aura toujours des contribuables pour payer, même dans 10 ou 50 ans. De plus, les titres d’emprunt s’échangent facilement sur les marchés mondiaux, et le prêteur peut récupérer sa mise sans trop de difficulté ni de coût.

    Cependant la confiance est plus ou moins grande, le risque d’impayé existe, même s’il est minime. Voilà pourquoi certains États, réputés payer rubis sur l’ongle, empruntent « gratuitement » (le taux d’intérêt qui leur est accordé sera très faible). La France est longtemps passée, comme l’Allemagne, pour un débiteur de qualité, de sorte que les taux qui leur étaient consentis étaient très faibles, de l’ordre de 0,30 % l’an pour les emprunts à 10 ans.

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  56. Or, en l’espace de quelques semaines, le taux français est passé à 1,36 %, un différentiel considérable (on l’appelle spread) avec nos voisins. Aucun doute : les prêteurs se défilent, et exigent des taux de plus en plus élevés pour s’engager. Nous n’atteignons pas les 3,5 % de la Grèce (bientôt 4), mais la charge de la dette devient maintenant intolérable.

    Incertitude politique

    Les financiers sont sensibles aux conjonctures politiques, et c’est la perspective d’une victoire soit de la gauche, soit du Front National qui inquiète les prêteurs. Ces candidats ne parlent-ils pas d’effacer purement et simplement la dette (Hamon) ou de la convertir d’euros en francs (Marine Le Pen) ? Quelle serait la politique budgétaire de Macron ? On n’en sait rien présentement. Le seul candidat rassurant, François Fillon, a été mis en difficulté. Les marchés financiers s’émeuvent de nos perspectives 2017.

    Certes l’État français n’est pas le plus endetté du monde : les Japonais sont à 200 %, les Américains à 160 %, et nous sommes dans la bonne moyenne, c’est-à-dire dans la bonne médiocrité. Mais l’évolution de nos finances publiques commence à devenir dramatique et semble s’accélérer : c’est cela qui explique la hausse des taux. «

    https://www.contrepoints.org/2017/02/22/281734-dette-de-letat-francais-a-100

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  57. Poutine ne sourit plus du tout


    dedefensa.org
    lun., 20 fév. 2017 20:26 UTC



    Le problème abordé ici concerne la situation politique russe essentiellement, et nullement la pseudo-"politique russe" de Trump, qui n'est aujourd'hui qu'un faux-semblant accessoire. (Comme nous l'écrivons dans notre chapeau/abstract :"Le problème de Trump, plus que jamais en posture d'affrontement avec l'establishment [le Système] est que son front principal est intérieur et que sa "politique extérieure" est devenue un instrument tactique pour cette bataille intérieure".)

    Le problème russe, plus précisément abordé, est que non seulement la patience russe dans l'attente de Trump s'érode devant le désordre US, mais surtout que la Russie ne peut plus assumer la position de "paralysie stratégique" qu'elle avait accepté de supporter pour soutenir Trump depuis son élection, et l'aider à définir une nouvelle "politique russe". Le 16 février, dans son Journal-dde.crisis, PhG citait un article de Foreign Policy du 13 février analysant la position russe en fonction de la position de la nouvelle administration US, où il était dit clairement que les Russes commençaient à s'inquiéter de ce qui, dans le chaos de Washington, semblait être la "politique russe", ou une pseudo-"politique russe" de Trump en net durcissement par rapport à ce qu'on en attendait (à ce que les Russes en attendaient). On cite ce passage, avec en souligné de gras ce que nous jugeons être le constat principal :

    « Ce que les Russes craignent le plus aujourd'hui, c'est que Trump soit chassé ou même tué. Son départ, disent des sources internes du Kremlin, amènerait une campagne bipartisane antirusse virulente à Washington. Par conséquent et étrangement, Poutine est devenu l'otage de la survie et du succès de Trump. Cela restreint sérieusement les options géopolitiques de la Russie. Les Russes savent parfaitement que les démocrates veulent utiliser l'épouvantail-russe pour discréditer et destituer Trump alors que les républicains veulent utiliser l'épouvantail-russe pour réduire et discipliner Trump. Le gouvernement russe craint non seulement la chute de Trump, bien entendu, mais aussi la possibilité qu'il puisse par opportunisme adopter une ligne antirusse dure de façon à faire la paix avec les dirigeants républicains ultra-faucons du Congrès. »

    .. Plutôt qu'"otage" pur et simple "de la survie de Trump", nous préférons dire la paralysie diplomatique que Poutine avait accepté de manifester pour donner le temps à Trump d'organiser sa "politique russe" (ne rien faire qui puisse aggraver les difficultés de la mise en place de cette politique en donnant des arguments contre cette politique par une interprétation hystérique de l'antirussisme qui règne à Washington). Poutine n'est en rien un "otage" et Trump ne lutte pas moins pour "sa survie" que l'establishment en place : les deux, Trump et l'establishment, luttent chacun pour leur survie puisque c'est une bataille à mort. Simplement, il semble bien que Poutine ne puisse ni ne veuille attendre plus longtemps ; 1) d'une part parce que sa fonction n'est pas de défendre les intérêts du nouveau président des USA, même s'il paraît par période d'un réel intérêt de le faire (l'actuelle période est close, mais cela n'empêche que d'autres du même ordre peuvent survenir) ; 2) d'autre part parce que sa fonction est de défendre les intérêts de la Russie et que ces intérêts commencent à être compromis par la politique de "paralysie volontaire", ou "paralysie bienveillante" faite pour aider Trump.

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  58. Depuis, divers signes, - déclarations, commentaires, décisions, — ont renforcé le sentiment qu'effectivement les Russes se trouvaient contraints de modifier leur attitude de "paralysie bienveillante" ; nous insistons sur le terme "contraints" car nous ne croyons pas que ce soit de gaieté de cœur que Poutine ait insufflé cette nouvelle orientation ; il est certainement, dans la direction russe, celui qui espérait le plus de l'arrivée de Trump en termes de changement de politique, essentiellement en termes de stabilisation et de contrôle de la situation internationale. D'autre part, les Russes veulent bien admettre que la position de Trump est elle-même "contrainte" par les événements intérieurs et qu'il n'existe aucune intention d'activer d'une façon élaborée, avec un nouvel élan, la même politique déstabilisatrice. Les Russes ont même recueilli, avec la rencontre entre les deux chefs suprêmes des armées, Gerasimov et Dunford à Bakou, le 17 février, l'indication, avec l'assurance qu'il n'y aura pas de "forces terrestres US en Syrie", que les militaires US ont une attitude plutôt modérée malgré le langage assez martial de Mattis.

    (Cette rencontre, inédite depuis la crise ukrainienne de 2014, était bloquée depuis plusieurs mois par le secrétaire à la défense Ashton Carter, alors que le Général Dunford la réclamait sans cesse. Mattis a aussitôt donné son feu vert à son ancien compagnon d'armes [les deux hommes sont des généraux du Marine Corps] pour rencontrer le Général Gerasimov le même jour où le nouveau secrétaire d'État Tillerson rencontrait Lavrov à Berlin, en marge d'une réunion G20. Le journal Kommersant a assuré que la rencontre s'était passée dans une excellente atmosphère, notamment avec l'assurance de Dunford que, contrairement à des bruits qui avaient couru quelques jours plus tôt, il n'était pas question de forces terrestres régulières US en Syrie.)

    Une fois de plus s'impose le constat immanquable que les événements commandent. Alors que la politique étrangère de Trump tarde à se dessiner, que la confusion intérieure règne, que la présence US à l'extérieur est assurée par le rabâchage du mantra habituel, notamment antirusse, l'immobilisme russe commence à menacer d'éroder les positions stratégiques de cette puissance (la Russie), notamment en terme d'influence. D'où les deux actes du 19 février, qui ont à cette lumière une réelle signification. Des commentaires significatifs les ont accompagnés, sinon précédés.

    - On notera, le 17 février, un texte de DEBKAFiles, qui se demande si Trump parviendra à sauver ce qui, pour le site israélien proche des services de sécurité, est un accord informel élaboré entre les USA-Trump et la Russie dès le courant novembre, pour régler en coopération et en coordination la crise syrienne. Depuis, de nombreux événements sont venus entraver cette politique russe de Trump, y compris bien entendu l'affrontement internes avec la coalition d'une fraction de l'Intelligence Community, de la presseSystème, des radicaux progressistes-sociétaux, etc., et également le fait de la démission de Flynn. DEBKAFiles présente cette situation selon une tournure qui fait porter toute la responsabilité de cette dégradation sur le côté US, et laisse déjà entendre que les Russes commencent à s'impatienter de cette évolution : « The Russians began unsheathing their claws when they began to suspect that the US president was being forced back from their understanding. The SSV 175 Viktor Leonov spy ship was ordered to move into position opposite Delaware on the East Coast of America; Su-24 warplanes buzzed the USS Porter destroyer in the Black Sea. »

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  59. - Dans ce domaine syrien, la réaffirmation par Trump, lors d'un discours public le 18 février en Floride, de son projet de mettre en place des "zones de sauvegarde" en Syrie pour interrompre le flot des réfugiés, n'aide pas beaucoup à stopper cette dégradation des rapports. Pendant un temps, les Russes ont appuyé cette initiative qu'ils voyaient comme une des dispositions essentielles de l'accord informel avec les USA, mais ils devraient désormais être beaucoup plus prudents et plus fermes dans d'éventuelles conditions si malgré tout quelque chose se faisait.

    « The new president also voiced support for the creation of what he calls "safe zones" in Syria and the wider Middle East in general. "We are going to have the Gulf States pay for those safe zones," Trump told supporters at the event dubbed, "a campaign rally for America," by the White House. "Instead of peace, we see wars that never end and conflicts that never seem to go away. We don't fight to win; we fight politically correct wars," he noted. The US leader did not elaborate on the details of the proposed "safe zones", but noted that people should be able to "stay there and live safely in their cities" until their country is stabilized. "We've allowed thousands and thousands of people into our country and there was no way to vet those people, there was no documentation there was no nothing. So, we're going to keep our country safe," Trump promised.

    » The idea of creating so-called safe zones in Syria has previously been endorsed by Saudi Arabia, the United Arab Emirates, and Turkey.Moscow and Damascus oppose the initiative. »

    - Le premier événement du 19 février a donc été le discours de Lavrov à la conférence sur la sécurité de Munich (ex-Wehrkunde), qui se tient chaque année à cette époque. A côté d'un vice-président Pence et d'un secrétaire à la défense Mattis qui répétèrent l'habituel catéchisme antirusse et pro-OTAN du bloc-BAO, Lavrov s'est montré extrêmement offensif et tranchant, disant pratiquement à ses interlocuteurs du bloc-BAO : "Vous rêvez, tout ça c'est terminé"... Lavrov a précisé qu'il ne fallait plus envisager des relations internationales gérées par le bloc-BAO en complet chaos, que nous étions désormais entrés dans la période d'"un ordre mondial démocratique post-Occidental, où chaque pays se définira par sa souveraineté". En rapportant l'intervention du ministre russe, Rudy Panko, de Russia Insider note qu'il a parlé "en termes simples, de façon à ce que ses vis-à-vis américains puissent comprendre" ...

    « Sergei Lavrov phrased his comments in a very simple manner, so that his American counterparts could understand: Lavrov said that the time when the West called the shots was over and, dismissing NATO as a relic of the Cold War, added: "I hope that (the world) will choose a democratic world order - a post-West one - in which each country is defined by its sovereignty." Lavrov said Moscow wanted to build relations with Washington which would be "pragmatic with mutual respect and acknowledgement of our responsibility for global stability."

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  60. » Lavrov is a career diplomat and a true gentleman. But we've noticed a subtle change in his approach to U.S. bullshittery over the last two years. He rarely dances around issues anymore. Sure, he still refers to Washington as "our western friends" or "our American colleagues". But he doesn't hold back after that.

    » The crisis in Ukraine made it clear that Washington wanted blood. But the U.S.-led crimes against the people of Syria is what made Russia realize that they are not dealing with normal, reasonable people. Washington is a cabal of psychopaths. The war in Syria has also ushered in a new era: We are witnessing a seismic shift in how international relations are conducted. Russia and Iran just proved that fighting the bully works. And other countries have taken notice. »

    - Le deuxième événement du "19 courant", ce fut l'annonce de la reconnaissance par la Russie de la validité des documents officiels diffusés par les républiques autonomes du Donbass (passeports, actes de naissance, etc.). Officiellement, il s'agit d'une "reconnaissance humanitaire", pour favoriser et contrôler le flot de réfugiés de ces régions vers la Russie, justement à cause des attaques des forces de Kiev-la-folle. Le président ukrainien Porochenko apprit la nouvelle à la conférence de Munich, où il était invité parce que c'est un personnage stratégique de grande utilité, et il faillit s'étrangler avec la barre de chocolat-Porochenko qu'il était en train de siroter. Il apparut aussitôt pour une courte déclaration, où il dit qu'il s'agissait d'une épouvantable provocation de la part de Poutine, - encore lui, toujours lui... Ce en quoi, pour une demie-fois, Porochenko avait en partie raison : ce n'est pas par hasard si Moscou annonce la nouvelle au moment même où se tient la conférence de Munich, c'est au contraire pour qu'elle fasse le bruit qu'elle y fit.

    Pour Alexander Mercouris, il s'agit d'un avertissement direct que Poutine adresse à Merkel, à la suite d'un coup de téléphone furieux de Poutine à Merkel, il y a une dizaine de jours, au sujet du non-respect des accords de Minsk par Kiev-la-folle. (Aucun coup de fil à Hollande, bien trop préoccupé par la situation des droits de l'homme dans les banlieues attrayantes de la République.) Notre appréciation est qu'il s'agit d'un avertissement "pour tout le monde" ou "pour qui de droit", soit effectivement Merkel mais aussi les autres, et notamment, et même surtout de notre point de vue, les USA. (On n'apprécie guère à Moscou les déclarations US actuelles sur la Crimée, qui constituent un sujet sur lequel la Russie n'entend pas revenir une seule seconde.)

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  61. Mercouris : « Russia's recognition of documents issued to their citizens by the Donetsk and Lugansk People's Republics stops well short of diplomatic recognition, but as well as having humanitarian considerations it appears intended as a warning to Merkel and the Europeans to take the settlement process of the Ukrainian conflict more seriously. The Russian authorities have taken another step towards granting de facto recognition to the authorities of the Donetsk and Lugansk People's Republics in eastern Ukraine by formally recognising the legal validity of the documents they issue to their citizens... [...]

    » At the same time recognition of the documents of the two People's Republics highlights a point the Russians have long been making, which is that the longer Kiev delays reaching a political settlement of the conflict, the further from Kiev's orbit the two People's Republics will go. In other words it is Kiev not Moscow that is driving the two People's Republics and their people away from Ukraine.

    » That was almost certainly a point Russian President Putin made during his furious call with German Chancellor Merkel ten days ago, and the timing of the Executive Order is obviously intended to emphasise the point. Since Putin and Merkel spoke to each other the fighting in eastern Ukraine has died down, though it has not stopped completely (it never does). There is currently a pick-up in diplomatic activity concerning Ukraine, including in the Merkel sponsored Normandy Four format, which Putin particularly criticised during his call to Merkel ten days ago.

    » The timing of the Executive Order appears intended to remind Merkel of that call, and to emphasise the fact that Moscow is perfectly capable of acting unilaterally if the diplomatic process continues to go nowhere. »

    Symptômes de "parallélisme crisique multiple"

    Rien n'est joué à Washington D.C. et rien ne le sera avant longtemps, si même le jeu se termine selon les règles et non pas, plus abruptement, par un retrait brutal des joueurs qui se détestent et qui ne voudraient plus respecter ces règles qui les tiennent et les contraignent dans un ensemble commun. Il faut noter que, pour son premier discours public depuis sa prise de fonction, à Melbourne, en Floride, Trump est resté cantonné sur l'aéroport de Melbourne, - où il y eut tout de même 9.000 personnes, - par mesure de sécurité, sur recommandation des services chargés de sa protection. Parallèlement, à Atlanta où se tenait un meeting pro-Trump, est apparue pour la première fois dans une telle occasion une nouvelle milice au statut incertain et à dimension nationale, III%SF ("Three-per-cent Security Forces", - dotée d'un site, et jusqu'ici sans que nous ne sachions rien de la signification de cette dénomination), qui avait dépêché un détachement d'une trentaine d'hommes armés de fusils d'assaut, pour la protection des partisans de Trump dans les règles constitutionnelles pour cette sorte d'organisation (voir ZeroHedge.com). Ces diverses précisions mesurent l'alourdissement constant du climat aux USA, où l'expression de "guerre civile" n'est plus tout à fait d'un emploi dérisoire. C'est pour cette raison, en mettant l'accent sur l'aspect fondamental pour lui (Trump) de sa situation intérieure, que nous jugeons que la situation extérieure, et par conséquent sa politique extérieure, sont par la force d'une logique contradictoire, tout à fait secondaires.

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  62. Du coup, les Russes et Trump, qui étaient sur la même ligne d'une recherche d'accommodement en novembre-décembre de USA-2016, se retrouvent séparés sans avoir démérité ni s'être chamaillés en aucune façon, par la seule dynamique des événements, avec des centres d'intérêt divergents. Les Russes ne veulent pas se trouver plus longtemps paralysés dans l'attente d'une maturation de l'administration Trump qui se heurte à de plus en plus d'obstacles. D'autre part, et par voie de conséquence de l'évolution que l'on a décrite plus haut, ils retrouvent dans les instances internationales des émissaires US porteurs sans imagination du message de verrouillage, de cette désormais classique non-politique absurde que l'on a connue depuis 2014 et le "coup de Kiev", construite sur les fantasmes antirusses développées sous l'empire de l'équipe Obama ; et, bien entendu, non-politique relayée avec un empressement nihiliste par des Européens plus que jamais en Panic Mode et repliés sur leur propre antirussisme ossifié (et, bien entendu, sans oublier l'OTAN, qui est de toutes les fêtes, justifiant ainsi son ontologie de l'inversion). Après Munich, les échotiers de la presseSystème nous ont rabâché que les dirigeants européens sont si stupidement soulagés de revoir des interlocuteurs US aussi stupides qu'eux-mêmes. Nul ne se doute que l'on ne fait là que touiller dans la même marmite qui continue à faire bouillir ses paroxysmes de vide et de néant.

    Ce qui est à envisager avec un haut degré de possibilité dans de telles circonstances, c'est sans aucun doute un durcissement des Russes, à l'image de Lavrov à Munich, qui ne s'est pas attardé à détailler les attraits du vide et du néant. Après les manœuvres qu'ils ont fait depuis que Trump est apparu, et avec l'exacerbation pathologique de l'antirussisme partout dans le bloc-BAO, de Washington D.C. à Bruxelles UE, on devrait trouver des Russes beaucoup moins conciliants qu'ils ne l'ont été jusqu'en 2015-2016, - car ils furent conciliants, en effet... Dans ces conditions, un redémarrage sérieux de la crise ukrainienne, comme cela est évoqué ces temps-ci, avec un basculement du paroxysme crisique du Moyen-Orient vers l'Europe centrale et de l'Est, pourrait effectivement être cette occasion du durcissement russe.

    La mesure annoncée dimanche concernant les citoyens des deux républiques du Donbass montre que lorsqu'on leur parle de "restituer" la Crimée, - idée absolument folle pour le côté russe, du président au dernier des citoyens, - la riposte se fait par un approfondissement des liens de la Russie avec les républiques du Donbass. (Sans parler de la Crimée, dont il n'y a plus rien à dire aujourd'hui puisqu'elle est russe et bien russe, - ainsi le voient les citoyens russes.) Dans ces conditions, une aggravation brutale de la crise ukrainienne, avec pression sur le Donbass, devrait voir la Russie se montrer beaucoup plus présente dans le Donbass qu'elle n'y est actuellement ; le risque est d'ailleurs assez minime pour elle, puisque, pour le bloc-BAO unanime, les Russes ont d'ores et déjà envahi le Donbass. Simplement, une invasion réelle, effectuée dans les règles de la guerre asymétrique que les Russes maîtrisent fort bien, pourrait réserver des surprises et susciter bien des poussées déstabilisatrices dans ce qu'il reste d' Ukraine et en Europe même.

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  63. Dans les conditions présentes et compte tenu des récents développements, il y a des actes éventuels que les Russes n'accepteront pas ; comme par exemple, la livraison d'armements avancés et sophistiqués à l'Ukraine, notamment des missiles, comme cela semble être dans les projets du sénateur Graham (« 2017 is going to be "the year of kicking Russia in the ass" ») et dans ceux du sénateur McCain (vous pouvez avoir confirmation par téléphone en vous présentant à lui comme le nouveau président du Limpopo). Dans de tels cas, une action violente et expéditive de la Russie n'est nullement à écarter. Parmi les autres points de tension explosive, il faut noter les sites de missiles antimissiles en Roumanie et en Pologne. Nous en revenons aux scénarios potentiels du printemps-été 2014, avec l'élément très aggravant de la situation hautement volatile du bloc-BAO, - avec d'une part, la situation intérieure explosive des USA, avec d'autre part des élections également explosives en France, en Hollande et en Allemagne, avec la mise en cause de la politique d'accueil des réfugiés, et dans certains cas, des fondements de l'Europe intégrée elle-même.

    On voit que nous ne sommes pas vraiment dans une situation de confrontation où les choses sont assez simples mais dans une situation d'une sorte de "parallélisme crisique multiple", où plusieurs crises peuvent arriver parallèlement à une situation potentiellement explosive et incontrôlable. La Russie tend à retrouver son rôle de "défensive-offensive" qu'elle a si bien tenu entre 2013 et la mi-2016, mais beaucoup plus marqué dans le déploiement général que suscite la mécanique générale de l'effondrement du Système.

    (La Russie n'est pas là pour nous offrir une alternative au Système, même si elle tient un rôle antiSystème. Ce rôle antiSystème n'est que la conséquence de sa volonté de limiter les effets catastrophiques des évènements en cours sur sa situation, et aussi des facteurs principiels de tradition sur lesquels elle assoit sa politique. Pour le reste, elle ne peut faire que suivre les événements et observer l'effondrement en s'en protégeant le mieux possible, parce qu'elle n'a pas assez de puissance pour en modifier fondamentalement le cours. Mais c'est un fait objectif que cette attitude de raison, - sa résistance offensive, sa politique principielle, etc., - constitue, du point de vue du Système en cours d'effondrement, des causes objectives d'accroissement du désordre du Système : en ce sens objectivement antiSystème, la Russie, même si le but plus ou moins proclamé de l'un ou l'autre [Poutine] serait plutôt une régulation-stabilisation de la situation, c'est-à-dire, malgré tout, une re-stabilisation du Système laissant la Russie dans sa pleine souveraineté et dans sa complète indépendance.)

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  64. Il reste que naturellement et évidemment la situation US constitue toujours, et plus que jamais désormais avec l'évolution de la Russie, le point central et le cœur de la crise. Il s'agit d'une véritable situation de convulsions, qui correspond bien à la crise du Système en l'opérationnalisant parfaitement. Les autres ne peuvent que s'y adapter à mesure de l'évolution des événements ; c'est ce que font les Russes, tout en grommelant avec juste raison contre l'irrationalisme et l'affectivisme triomphant chez les psychopathes de Washington qui tentent de faire tomber Trump. Si la situation se renversait à leur avantage avec un Trump retrouvant sa liberté de manœuvre, bien entendu ils suivraient ; quoi qu'il en soit, notre conviction reste bien que la crise du système de l'américanisme est quelque chose qui nous dépasse tous et dépasse toutes les habituelles occurrences de la politique générale.

    https://fr.sott.net/article/30075-Poutine-ne-sourit-plus-du-tout

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    1. Personnellement, je ne partage pas tout-à-fait cet avis.

      'Trump tué/destitué' !! Imaginons aujourd'hui de nouvelles élections présidentielles: Trump obtiendrait les 80 % facile sinon plus (car ce ne sont pas les votes des politiciens ou des curés-journalistes qui vont faire du poids).

      Donc, (dans le cas le plus critique) il serait remplacé par... sa fille (qui a autant d'argent que son père). Élue haut la main.

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