- ENTREE de SECOURS -



samedi 14 mai 2016

La place de la science dans la société

Par Michel Gay et Jacques Treiner
le 14 mai 2016 dans Sciences
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Comment les nouvelles générations vont-elles gérer les bouleversements dus à l’accélération temporelle récente d’origine scientifique ? Pour quelle place de la science dans la société au final ?
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Les étudiants d’aujourd’hui seront les cadres et les responsables politiques qui décideront de l’évolution de la société de demain.
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Or, les questions de société dans lesquelles la science est impliquée vont en nombre croissant : nucléaire, OGM, nanotechnologies, ondes électromagnétiques, réchauffement climatique. Ces domaines doivent faire l’objet de décisions importantes en tenant compte d’une science souvent récente, non encore stabilisée, et nécessairement hors de portée des non spécialistes.
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Dès lors, quelle place attribuer à la connaissance dans le débat public ?
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Quelle place donner à l’incertitude raisonnée dans la décision ?
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Comment les nouvelles générations vont-elles gérer les bouleversements dus à l’accélération temporelle récente d’origine scientifique ?
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Tant que la science et sa mise en œuvre « technique » étaient séparées par un temps long, de l’ordre d’une génération ou plus, les processus de stabilisation des connaissances pouvaient opérer. L’accommodement humain aux changements était pris en charge progressivement par les nouvelles générations, ou parfois plus rapidement lors de violents conflits accélérateurs.
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Mais, aujourd’hui, l’opinion tend à prendre le pas sur la connaissance. Des campagnes médiatiques répercutées à l’infini par Internet tentent même d’orienter cette opinion, vraie ou fausse, sensée ou ridicule, honnête ou malveillante.
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On voit resurgir la logique « politique » des promoteurs de la science prolétarienne qui condamnaient la génétique, ou celle de la science Nazi identifiant la physique faite par des juifs à de la physique juive, c’est-à-dire à de la « mauvaise physique ».
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Ainsi, certains cercles d’influence ont choisi d’introduire du doute en discréditant systématiquement les résultats scientifiques qui fondent une société, ou une politique, plutôt que de s’y opposer frontalement. Le doute artificiellement introduit dans la population (qui élit régulièrement ceux qui votent les lois) est le levier par lequel l’opinion du public (appelée « l’opinion publique ») tend à supplanter la connaissance et la science.

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Débat et loi

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Les étapes des débats scientifiques sont très différentes de celles des débats de société où la science est impliquée.
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Les théories scientifiques sont généralement ignorées par le grand public, et c’est normal. La mécanique quantique est à l’origine d’une bonne part du produit national brut (PNB) de la France, mais les concepts quantiques sont ignorés par 99,9…% de la population. De même pour la relativité générale, qui est pourtant nécessaire au fonctionnement d’un banal GPS utilisé dans nos voitures.
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En revanche, la mise en œuvre « technique » d’une technologie qui résulte de ces théories est un acte social. Internet, par exemple, a des effets politiques directs. La science induit des changements de rapport entre les individus, ainsi que des changements dans leurs rapports avec la nature.
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Cependant, après des débats, toute découverte scientifique conduit à une stabilisation des connaissances, puis éventuellement à l’ouverture de nouvelles recherches.
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Mais un débat de société ne nécessite aucune stabilisation de principe, car l’implantation d’une technique relève de choix que l’on peut toujours remettre en cause. Les « lois » de la physique ne se votent pas au Parlement.
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Pour l’anecdote, un député français aurait déclaré (en 2010) en évoquant les lois de Kirchoff sur la distribution du courant dans les réseaux électriques européens : « Ce qu’une loi a fait, une autre loi peut le défaire » ou une variante « les lois de Kirchoff sont dépassées, il faut en voter d’autres« …
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La science ne fonctionne pas ainsi. Elle a besoin d’institutions et de procédures de validation des énoncés scientifiques.
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Les Académies ont été les premiers lieux que les scientifiques se sont donnés pour confronter leurs découvertes : l’Accademia dei Lincei (l’Académie des Lynx !) est créée en 1609 en Italie, la Royal Academy en 1660 en Grande-Bretagne, l’Académie des Sciences en 1666 en France, etc.
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Une connaissance scientifique n’est reconnue que lorsqu’elle a passé avec succès les procédures de validation et d’évaluation par les pairs avant publication (peer review).
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En 1965, Richard Feynman avait dit :
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« Nous cherchons une nouvelle loi par le processus suivant : d’abord on la devine. Ensuite, on calcule les conséquences de cette intuition pour voir ce qu’impliquerait cette loi si elle était juste. Ensuite, on compare le résultat du calcul avec l’observation, pour voir si cela fonctionne. Si elle est en désaccord avec l’expérience, la loi n’est pas bonne.
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La clé de la science réside dans cette simple déclaration. Quelle que soit la beauté de votre conjecture, ou l’intelligence, ou le nom de celui qui l’a émise, si elle est en désaccord avec l’expérience, elle est fausse. Voilà tout ce qu’il y a à dire ».
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Ce n’est pas plus compliqué que cela. Il est alors étonnant que des philosophes, des sociologues ou des journalistes, au lieu de rappeler ces règles simples, confondent le débat médiatique avec un débat scientifique, ce qui est une façon de discréditer la science et de la dissoudre dans la sociologie.

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Qu’est-ce qu’une question scientifique ?

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Une question est scientifique si, pour y répondre, il est possible de mettre en place un processus non verbal, c’est-à-dire une expérience. Certes, la préparation de l’expérience et son interprétation nécessitent la langue pour la « verbaliser », mais entre les deux se situe cet instant crucial où la nature s’exprime tandis que la parole humaine se tait. Une expérience est une question posée à la nature. Et elle répond dans son langage par un phénomène physique. Les incertitudes propres à la science sont fiables.
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L’origine de la stabilisation des connaissances scientifiques est dans l’unicité de cette réponse de la nature à une question posée. Ce n’est évidemment pas le cas dans le champ social. Par exemple, la disparité des systèmes éducatifs de sociétés ayant des niveaux de vie voisins montre que, à une question sociale donnée, les réponses sont multiples.

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Science et technique

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Un phénomène est découvert, mais sa concrétisation dans un objet technique est une invention. Cette distinction est importante et, lors de la création du Palais de la découverte en 1937, Jean Perrin fixait sa mission ainsi : montrer des phénomènes, pas des objets.
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Les exemples de couples « découverte puis invention » sont nombreux : l’électromagnétisme et les réseaux électriques, la relativité générale et le GPS, la thermodynamique et le moteur à explosion, la théorie des nombres et les codes de nos cartes bleues, la fission nucléaire et les réacteurs électrogènes nucléaires.
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Découvrir, c’est chercher à comprendre les lois qui gouvernent la nature, c’est recréer le monde par la pensée.
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Inventer, c’est répondre au cahier des charges d’une utilisation humaine, potentiellement changeante et variable dans le temps.
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Le concept de techno-science, populaire chez certains sociologues, tend à abolir la différence entre ces deux mouvements de la pensée et de l’action. Mais il est essentiel de maintenir cette distinction entre découverte et invention, plutôt que d’englober tout ce qui relève de la science en un bloc de techno-science.

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Place de la science dans la société

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Bien sûr, la population peut participer à des débats techniques sans connaître tous les éléments scientifiques en jeu. Mais il est essentiel d’en connaître les grandes lignes et de savoir identifier où se trouvent les sources scientifiques fiables, celles qui fonctionnent suivant les procédures d’évaluation par les pairs, celles qui s’occupent d’établir les faits. Toutes les connaissances ne se valent pas, même en démocratie.
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La science doit être indépendante des opinions politiques et des valeurs à la mode (autres que celles qui gouvernent le travail scientifique).
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Sinon, un dangereux scientisme viendra dissoudre la controverse scientifique dans les controverses sociales qui, elles, se règlent souvent par des rapports de force. Or, en science, la loi du plus fort est rarement la meilleure et elle ne devrait pas être liée à des opérations à connotation politique.
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Ainsi, dans le domaine de l’énergie, il est indispensable, dans le cadre d’un débat public sur l’implantation d’éoliennes, d’avoir une idée de la puissance récupérable par le vent, de savoir ce qu’est l’intermittence de la production électrique et le stockage de cette production, de connaître les régimes de vents à l’échelle d’un pays ou d’un groupe de pays comme l’Europe, ainsi que les capacités des réseaux électriques à absorber des sources fluctuantes, etc. Pourtant, les réactions émotives, comme l’impact des éoliennes sur les paysages et sur la santé, sont souvent dominantes dans les réactions des populations contre leurs implantations. Et ces arguments se heurtent à des soutiens idéologiques politiques et aux intérêts financiers des promoteurs et des communes.
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Dorénavant, parmi le foisonnement d’informations qui émanent de toutes parts, les étudiants et les responsables politiques ont la rude tâche de reconnaître rapidement où se trouve la connaissance et où sont les faux « experts » qui foisonnent.
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S’agissant de connaissances scientifiques, c’est l’une des missions des enseignants et des « vrais » scientifiques de les aider à s’y retrouver.
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La culture scientifique, c’est peut-être cela : savoir reconnaître les sources fiables, celles auxquelles nous pouvons décider d’accorder notre confiance sans laquelle le « bien vivre ensemble » disparaît. Elle repose sur le respect de la démarche et des procédures scientifiques. Certes, elles ne garantissent pas contre les erreurs, mais l’histoire a montré qu’elles parviennent toujours, et souvent rapidement, à les corriger.
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Douter s’apprend ! Mais c’est difficile. Il faut faire preuve de discernement et parfois aussi… de bon sens.
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Cependant, même s’il est aujourd’hui de bon ton de mettre systématiquement en doute toute parole académique, il serait utile de se rappeler les paroles d’un grand scientifique, Poincaré (1854 – 1912) : « douter de tout ou tout croire, sont deux solutions également commodes : l’une et l’autre nous dispensent de réfléchir ».
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19 commentaires:

  1. Aujourd'hui les machines, les ordinateurs rendent la vie plus facile et permettent donc de gagner plus d'argent en moins de temps. Or, les prélèvements (pour empêcher le rapport) sont appliqués de toutes sortes n'importe où sur n'importe quoi. Mais, malgré que l'Etat vole cet argent qui devrait bénéficier aux citoyens, l'Etat manquerait toujours d'argent !

    Les contribuables (appelés 'vache-à-lait'), s'heurtent au mur du silence d'Etat à l'heure où ce dernier parle de 'communications/informations/dialogues' !!!
    Des faux-débats sont régulièrement organisés sur les médias où s'identifient de faux-représentants du Peuple face à de faux journalistes qui ne doivent pas penser d'eux-mêmes mais appliquer la dictature politique au-dessus d'eux ! Ainsi, sans réponse aux mille questions posées, les contribuables descendent dans la rue où ils se voient interdits de défiler et de revendiquer le droit d'être humain !

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  2. Pourquoi sommes-nous si mal à résoudre les problèmes ?


    Soumis par Tyler Durden le 14/05/2016 13:50 -0400
    Soumis par Raul Ilargi Meijer via The Earth automatique blog

    Je ne suis pas très optimiste sur le sort de l’humanité, comme il est, et qui a beaucoup à voir avec ce que je cite ici, que alors que nos problèmes ont tendance à évoluer de façon exponentielle, nos tentatives de les résoudre se déplacent de façon linéaire. C’est vrai que beaucoup pour les problèmes que nous avons nous-mêmes créer car il est pour ceux qui – semble faire – « simplement ». Je pense qu’il serait très bénéfique pour nous si nous devions admettre nos limites lorsqu’il s’agit de résoudre les problèmes de grande envergure, car qui pourrait modifier le comportement de que nous exposer lors de la création de ces questions.

    En ce sens, la distinction faite par Dennis Meadows ci-dessous entre les "problèmes universels" et « problèmes mondiaux » peut être très utile. Les questions anciennes préoccupations nous sont tous confrontés, mais peut - tenter – résoudre à un niveau plus local, le dernier traite de ces questions qui ont besoin de réponses à l’échelle de la planète – et presque jamais obtenir résolus voire pas du tout. La capacité humaine de déni et de tromperie joue un rôle formidable dans cela.

    Je sais qu’il ne s’agit pas d’un paradigme généralement accepté, mais que j’ai déposé à la négation même et la tromperie. Nous aimons nous voyons comme puissant smart demi-dieux capable de résoudre tout problème. Mais c’est précisément, selon moi, le facteur n ° 1 qui nous empêche de les résoudre. Et je ne vois que l’évolution : nous sommes simples pas assez intelligents pour reconnaître nos propres limites. Par conséquent, comme le dit Meadows :

    « Nous allons évoluer à travers de la crise, pas par le biais de changement proactive. »

    Et ici, il est dans son contexte :

    'Limites à la croissance' auteur Dennis Meadows "l’humanité est toujours sur le chemin à se détruire »

    SPIEGEL ONLINE : Professeur Meadows, il y a 40 ans, vous avez publié « The Limits to Growth » ainsi que votre femme et vos collègues, un livre qui vous a fait le père intellectuel du mouvement écologiste. Le message central du livre reste valable aujourd'hui : l’humanité exploite impitoyablement les ressources mondiales et est en train de se détruire. Croyez-vous que l’effondrement final de notre système économique peut encore être évitée ?

    Prairies : Le problème auquel doit faire face de nos sociétés est que nous ont mis au point des industries et des politiques qui convenaient à un certain moment, mais maintenant commencer à réduire le bien-être de l’homme, comme par exemple l’industrie pétrolière et automobile. Leur pouvoir politique et financier est si grande, et ils peuvent empêcher un changement. C’est mon espoir qu’ils réussiront. Cela signifie que nous allons évoluer à travers de la crise, pas par le biais de changement proactive.

    (suite en dessous:)

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  3. je ne pense pas vraiment que Dennis Meadows comprend comment vrai que c’est Je peux me tromper, mais je pense qu’il parle d’un cas concret ici. Alors que ce qu’il me fait méditer est que peut-être c’est que nous avons, et toujours, que c’est une vérité universelle. Que nous ne pouvons jamais résoudre nos problèmes vrai grands changement proactive. Que nous pourrons seulement à une étape suivante en laissant les principaux problèmes que nous rencontrons se transformer en véritable crise, et que notre seule réponse est de laisser cela se produisent.

    Et puis, nous ressortons de l’autre côté, ou nous n’avons pas, mais ce n’est pas parce que nous trouvons la réponse au problème lui-même, nous nous adaptons simplement à ce qu’il y a de l’autre côté de la véritable crise nous étions une fois de plus incapables de stopper dans son élan. S’adapter comme rats et les crocodiles, les cafards, non plus, ni moins.

    Cela offre un aperçu presque complètement ignoré la façon dont nous traitons les problèmes. Nous ne changeons pas cours pour nous empêcher de frapper des limites. Nous avons atteint la face du mur tout d’abord, et alors seulement nous recoller les morceaux et partir de là.

    Jacques Cousteau était autrefois très émoussée à ce sujet :

    La route aux futurs conducteurs que nous claquer dans le mur. Nous avons simplement ricocher sur les alternatives que le destin vous propose : une explosion démographique qui déclenche le chaos social et sème la mort, délire nucléaire et le quasi anéantissement de l’espèce... Notre survie n’est qu’une question de 25, 50 ou peut-être 100 ans.

    Sans entrer dans les prévisions précises comme Cousteau faisais : si c’est vrai comme je soupçonne que c’est, la seule chose que cela signifie est que nous tromper nous-mêmes un tas. L’image entière que sur nous-mêmes, nous avons créé, consciemment, Sub consciemment, non consciemment, vous nommez, est lamentablement faux. Au moins celui je crois qu’il faut. C'est-à-dire que nous nous considérons comme capable de changements proactive ingénieries afin d’empêcher les crises de sauter.

    Cette fausse image de soi qui nous amène à une seule chose : la perspective fantôme d’une techno-fix devient une excuse pour ne pas agir. À cet égard, il peut être bon de se rappeler que l’un des principes fondamentaux des limites au rapport de croissance était que les variables telles que la population mondiale, l’industrialisation et l’épuisement des ressources croître de façon exponentielle, tandis que la réponse (techno) leur pousse uniquement linéaire.

    Tout d’abord, je devrais peut-être définir quels types de problèmes, de que je ne parle pas. Bien sûr, les gens construisent des barrages et digues pour empêcher l’eau de l’inondation de leurs terres. Et nous presque éradiquer la variole. Mais il y aura toujours une autre inondation venue, ou une tempête et il y aura toujours une autre maladie d’apparaître (virus et bactéries s’adapter plus rapidement que nous le faisons).

    Dans un sens plus large, nous avons obtenu débarrasser de certaines maladies, mais obtenus quelques nouveaux en retour. Et oui, espérance de vie a augmenté, mais il est dépendant entièrement de l’abordabilité et la disponibilité de beaucoup de médicaments, qui dépendent à leur tour huile étant disponibles.

    (suite en dessous:)

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  4. Et si je peux être pas PC pendant un moment, tout cela conduit à un autre problème de double. 1) une gigantesque explosion de la population avec un grand nombre de membres qui sont 2), si pas des gringalets, certainement en moyenne beaucoup plus faible physiquement que leurs ancêtres. Qui est peut-être sorte de fine aussi longtemps que ces drogues sont là, mais pas quand ils ne le sont pas.

    C’est très simple, n’est-il pas ? Augmenter la richesse nous fait détruire les anciennes structures familiales multigénérationnelles (re : la famille nucléaire, re : maisons de vieillesse), les structures sociétales communautaire (qui connaît leurs voisins et s’engage dans une activité significative avec eux?) et la même planète qui a fourni les moyens d’accroître notre richesse (et notre population!).

    Et dans notre lecteur vers ce que nous pensons sont plus riches, nous sommes incapables de voir ces conséquences. Sans parler de faire quelque chose à leur sujet. Nous sommes devenus tellement dépendants, comme les hommes modernes de l’Ouest et les femmes, sur les bénédictions de notre surplus d’énergie et de la technologie que 9 sur 10 d'entre nous ne survivrait pas si nous devions faire sans eux.

    Efforts de Nice, en d’autres termes, mais pas de solutions radicales. Et oui, nous a fait voler la lune, aussi, mais ne pas de vol vers la lune n’était pas un problème à commencer par.

    Peut-être la vérité universelle, je soupçonne qu’il y a dans citation Meadows s’applique « spécifiquement » à un type de problème « spécifique »: ceux que nous créons nous-mêmes.

    Nous ne pouvons pas raisonnablement s’attendre à contrôler la nature et nous ne devrions pas sentir stupides si nous ne pouvons pas (pas exactement une vue générale d’abord, je sais). Et alors qu’une approche pour les tempêtes et les épidémies est sans doute mieux que l’autre, les deux viennent à revenir nous hanter peu importe ce que nous faisons. Donc en ce qui concerne les menaces naturelles aller, c’est un compte tenu du fait que lorsque le big one hits nous pouvons seulement évoluer par crise. Nous pouvons atténuer. Au mieux.

    Cependant : nous pouvons créer des problèmes nous-mêmes trop. Et pas seulement. Nous pouvons créer des problèmes que nous ne pouvons pas résoudre. Où le problème évolue à un rythme exponentiel, et notre compréhension de celui-ci, seulement se développe linéairement. C’est ce que cette citation est tout pour moi, et c’est ce que je pense est cruellement absent de notre image de nous-mêmes.

    Afin de résoudre les problèmes que nous nous créons, nous devons comprendre ces problèmes. Et puisque nous sommes ceux qui créent à eux, nous devons d’abord comprendre nous-mêmes pour comprendre nos problèmes.

    En outre, nous ne serons jamais en mesure de comprendre ou de résoudre nos crises, si nous ne reconnaissons pas comment nous – tendent à-traiter avec eux. Autrement dit, nous n’éviter ou contourner, nous marcher à droite dans eux et, si nous sommes chanceux, sortir à l’autre extrémité.

    Point affaire : nous ne sommes pas résoudre tous nos problèmes actuels, et qui plus est : comme des sociétés, nous n’essayons pas grave encore, que nous payons seulement lip service. Dans une large mesure, c’est parce que nos intérêts sont trop différents. Dans une moindre mesure (ou est-ce?) c’est parce que nous – involontairement – permettre le plus psychopathe parmi nous pour jouer un rôle de Lange dans nos sociétés.

    (suite en dfessous:)

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  5. Bien sûr, il y a beaucoup de gens qui font des grandes choses individuellement ou en petits groupes, pour eux-mêmes et leurs environs immédiats, mais beaucoup trop d'entre nous en tirer la conclusion que ces grandes choses peuvent être étendus à une plus grande échelle, que nous pouvons penser. Et c’est un problème en soi : il est difficile pour nous de se rendre compte que beaucoup de choses ne s’adaptent pas bien. Un cas d’espèce, bien que presque personne ne semble se rendre compte, est que résoudre les problèmes lui-même ne balance bien.

    Maintenant, il est assez difficile pour les personnes à se connaître, mais c’est quelque chose de complètement différent, plus complexe et beaucoup plus difficile pour les individus dans une société, à savoir suffisamment que la société afin d’identifier correctement les problèmes, trouver des solutions et mettre en œuvre avec succès. En général, plus l’échelle du groupe, la société, le plus difficile c’est.

    Prés opère une distinction peut-être un peu confuse entre universal et la globales des problèmes, mais il ne fonctionne pas :

    Vous voyez, il y a deux sortes de gros problèmes. On j’ai appeler les problèmes universels, les autres, j’appelle les problèmes mondiaux. Les deux affectent tout le monde. La différence est : problèmes universels peuvent être résolus par des petits groupes de personnes parce qu’ils n’ont pas à attendre que d’autres. Vous pouvez nettoyer l’air à Hanovre sans avoir à attendre pour Pékin ou Mexico pour faire la même chose.

    Les problèmes mondiaux, cependant, ne peuvent être résolus en un seul endroit. Il n’y a aucune façon Hanovre peut résoudre le changement climatique ou stopper la propagation des armes nucléaires. Pour ce faire, les gens en Chine, les États-Unis et la Russie doivent aussi faire quelque chose. Mais sur les problèmes mondiaux, nous n’allons faire aucun progrès.

    Alors, comment nous traitent de problèmes qui sont d’ordre mondiales ? C’est simple : nous n’avons pas.

    Tout ce que nous devons faire est de regarder les trois gros problèmes – sinon les crises déjà pure et simple – nous avons en ce moment. Et voir comment nous faisons. J’ai vais laisser de côté non plus la guerre et non plus faim pour le moment, bien qu’ils pourraient servir de bons exemples de pourquoi nous ne parvenons pas.

    Il est plus ou moins généralement reconnu que nous sommes confrontés à trois problèmes/crises mondiales. Finances, énergie et changement climatique. Le changement climatique devrait vraiment être considéré comme partie du plus grand problème de pollution globale. À ce titre, elle est étroitement liée au problème énergétique en ce que ces deux problèmes sont des conséquences directes de la 2ème Loi de la thermodynamique. Si vous utilisez l’électricité, vous produisez des déchets ; utiliser plus d’énergie et vous produisez plus de déchets. Et il y a un point où vous pouvez utiliser trop et ne pas pouvoir survivre dans les poubelles, que vous vous avez produit.

    Erwin Schrödinger il décrit de cette façon, cité par Herman Daly :

    Erwin Schrodinger [..] a décrit la vie comme un système en équilibre déséquilibre thermodynamique qui maintient sa distance constante d’équilibre (la mort) en se nourrissant de faible entropie de son environnement — autrement dit, en s’échangeant à haute entropie produit pour les entrées de faible entropie. La même instruction tiendrait verbatim comme une description physique de notre processus économique. Un corollaire de cette affirmation est qu'un organisme ne peut pas vivre dans un milieu de ses propres déchets.

    (suite en dessous:)

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  6. La crise de l’énergie s’écoule en toute transparence dans la crise climatique/pollution. Si correctement défini, voilà. Mais il n’est presque jamais. Notre réponse à nos problèmes énergétiques est au premier de tous les trouver plus et après que peut-être atténuer le pire en trouvant une source qui est moins polluant.

    Alors nous avons changer une ampoule et obtenir une voiture hybride. C’est peut-être une réponse au problème universel et seulement peut-être, mais il répond en aucune façon celui mondial. Avec une population croissante et une consommation moyenne par habitant croissante, la pollution et la demande d’énergie continuer à augmenter inexorablement. Et le meilleur que nous pouvons faire est payante lip service. Bien sûr, nous signons pour moins de CO2 et moins de gaspillage d’énergie, mais nous tirons la ligne à perdre de la compétitivité mondiale.

    L’essentiel est que nous pouvons avoir de bonnes intentions, mais nous ne parvenons pas totalement quand il s’agit de solutions. Et si nous échouons en ce qui concerne l’énergie, nous ne parvenons pas quand il s’agit du climat et de notre cadre de vie plus large, également connu sous le nom de la terre.

    Nous pouvons seulement résoudre notre problème de la pollution/climatique si nous utilisons beaucoup moins de ressources énergétiques. Non seulement individuellement, mais comme une population mondiale. Étant donné que la population croît, ceux d'entre nous qui utilisent plus d’énergie devront réduire notre consommation de plus chaque jour qui passe. Et chaque jour, nous ne faisons pas qui mène à plus empoisonnés rivières, vides mers et des Océans, les sols arides et infertiles. Mais nous refusons même correctement définir le problème, voire-même essayer de – le résoudre.

    De toute façon, donc notre problème énergétique doit être beaucoup mieux défini qu’il ne l’est actuellement. Il n’est pas que nous allons manquer, mais que nous utilisons trop de lui et que vous tuez le milieu que nous vivons en et, par conséquent nous-même, dans le processus. Mais combien sommes-nous disposés à renoncer ? Et même si nous sommes, ne sera pas quelqu'un d’autre tout simplement use pas en tout cas ce que nous avons décidé de ne pas ? Problèmes mondiaux soufflent en temps réel.

    Plus nous regardons cela, plus nous trouvons que nous regarder comme le renne sur l’île de Matthew, les bactéries contenues dans la boîte de Pétri et la levure dans la cuve à vin. Nous brûler à travers toute l’énergie excédentaire aussi vite que nous pouvons trouver des façons de le graver. La principale différence, celle qui nous fait tragique, est que nous pouvons nous voir faire, n’est pas que nous pouvons nous arrêter de le faire.

    Non, nous brûlerai à travers tout cela si nous pouvons (mais nous ne pouvons pas parce que nous allons étouffer dans nos propres déchets tout d’abord). Et si nous sommes chanceux (si cela est un point de discorde) nous allons être laissés vivants à ramasser les morceaux lorsque nous avons terminé.

    Notre troisième gros problème global est finance, argent slash slash économie. Il a non seulement le délai le plus court, il appelle également le plus haut niveau de déni et d’illusion, et la combinaison n’est peut-être pas tout à fait fortuite. La seule chose que nos « dirigeants » faire est d’essayer de garder le bébé va à nos frais, et nous les laissons. Nous avons créé un zombie, et tout ce que nous essayons de faire est garder il marche donc tout le monde y compris nous-mêmes croiront que c’est encore en vie. Que voie le zombie peut nous manger à l’intérieur.

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  7. Nous sommes comme un cerf dans une paire de phares, immobile que possible et mettre notre foi à qui que ce soit de nous mettre dans le siège du conducteur. Et aussi, qu’est-ce, têtu, épaisseur tête?, à envisager la possibilité que peut-être le pilote aime viande de cerf.

    Notre niveau d’endettement, aux États-Unis, Europe et Japon, à peu près tout d’eux et de tout angle vous regarde, sont plus élevés qu’ils ont été à tout moment dans l’histoire humaine et tout ce que nous avons fait maintenant depuis plus de cinq ans en cours d’exécution est confiance une bande de banquiers et de fonctionnaires véreux y remédier tout pour nous, juste parce que nous sommes effrayés raide et nous pensons que nous sommes trop stupides pour savoir ce qui se passe quand même. Vous savez, ils doivent savoir parce qu’ils ont les diplômes et/ou de l’argent à montrer pour elle. Que ceux qui peuvent également être utilisés pour quelque chose de 180 degrés retirés le plus grand bien ne semblent pas s’inscrire.

    Nous sommes incapables de résoudre nos problèmes faits maison et des crises pour toute une série de raisons. Nous ne sommes pas tout simplement mauvais chez lui, nous ne pouvons le faire du tout. Nous sommes incapables de résoudre les grands problèmes, les plus globales.

    Nous évoluons la façon Gould décrit evolution : par le biais d’équilibre ponctué. Autrement dit, nous traversons des goulets d’étranglement, nous est imposées par les circonstances de la nature, uniquement pour les cas les problèmes mondiaux actuels, nous sommes nature elle-même. Et il n’y a rien que nous pouvons faire à ce sujet. Si nous n’arrivez pas à comprendre cette dynamique, et très vite, ces goulets d’étranglement deviendront des passages très étroits, avec chambre pour toujours moins d'entre nous de passer à travers.

    En tant qu’individus, il faut réduire notre dépendance sur les gros systèmes emballement, bancaire, la grille, transport etc, que nous avons nous-mêmes construits comme tant d’apprentis sorciers, parce que les sociétés, nous ne pouvons résoudre les problèmes de fuite avec ces systèmes, et ils sont certains de nous glisser vers le bas avec eux si nous les laissons.

    http://www.zerohedge.com/news/2016-05-14/why-are-we-so-bad-solving-problems

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  8. Il est aussi facile de cacher de l’argent aux USA qu’au Panama !

    20:31 14.05.2016

    Le manque d’Américains dans les Panama Papers, qui ont révélé des informations sur les avoirs cachés de personnalités célèbres, reflète juste le fait qu’aux Etats-Unis les résidents peuvent très facilement cacher leurs actifs.

    Pour le moment, les investisseurs frauduleux peuvent profiter de 13 États américains qui autorisent la même stratégie que le paradis fiscal panaméen, a raconté à Sputnik James Henry, conseiller principal de Tax Justice Network (TJN), un groupe de chercheurs avec une préoccupation commune au sujet de l'évasion fiscale, la concurrence fiscale et les paradis fiscaux.

    Une fuite massive de documents du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca au début du mois d’avril a révélé les propriétaires de plus de 210.000 sociétés offshores, raconte M. Henry.

    "Les types de services que Mossack Fonseca fournit sont similaires à ceux des entreprises et des fiducies américaines. Vous n’avez pas besoin de partir au Panama. Pourquoi se donner la peine d’aller à un endroit qui se trouve à 700 miles (1.100 kilomètres) des USA ?", a-t-il expliqué.

    "C'est pour quand les sanctions contre le Panama"?Selon les documents publiés, au moins 200 noms de contribuables américains ont été trouvés dans une base de données des archives qui ont été publiées par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ).

    M. Henry a rappelé une conversation entre un associé du cabinet d'avocats, Jurgen Mossack, et Tax Justice Network il y a plusieurs années. Il avait été demandé à M. Mossack, hypothétiquement, où il mettrait son argent et M. Mossack a répondu: "Le Delaware" (un État de la côte est des États-Unis).

    "Il y a 13 États américains qui offrent maintenant des systèmes de protection des actifs aussi efficaces qu’au Panama", a déclaré M. Henry.

    Un autre facteur, selon l’interlocuteur de Sputnik, qui repousse les Américains d’apporter leur argent au Panama est une histoire relativement récente, quand en 1989 l’armée américaine avait fait irruption dans ce pays.

    https://fr.sputniknews.com/international/201605141025008254-panama-usa-paradis-fiscal/

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    1. Mais certainement moins prudent qu'au Panama ou ailleurs !
      N'oubliez pas qu'au-dessus de $60 000 vous devenez de fait 'citoyen americain' et devrez (toute votre vie) payer des impôts aux Etats-Unis en plus de ceux payés là où vous habitez hors USA !

      Rappelez-vous bien que dans un monde truqué où sont désignés 'champions' des minables à fuir et reçoivent même des Gd Prix, Palme, Trophées voire 'Prix Nobel de la Paix' à quelqu'un qui a tué 199 fois plus qu' a.h. !

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  9. Mais où vont les cendres volcaniques après l'éruption d'un volcan?

    20:42 14.05.2016

    On ne peut pas être plus d'accord sur le fait que les conséquences de l'éruption d'un volcan sont horribles, dévastatrices. Mais maintenant la NASA dispose de moyens efficaces pour prédire comment se comporteront les cendres volcaniques dispersées suite à l'éruption. Des données satellitaires ont permis aux chercheurs de la NASA de montrer en vidéo comment les cendres et d'autres particules se déplacent dans l'atmosphère de la Terre après l'éruption d'un volcan.

    Dans un nuage volcanique, il y a deux types d'aérosols, ceux contenant du dioxyde de soufre et des silicates (avec du silicium). Les satellites peuvent détecter ces composés puisqu'ils dissipent les rayons ultraviolets.

    La NASA publie une vidéo de la troisième plus grande planète naine Si l'on sait l'endroit, l'heure, la durée et la dynamique de l'éruption, ainsi que la direction du vent dans la région de la catastrophe, alors on peut prédire le déplacement des cendres volcaniques dans l'atmosphère de la planète et leur impact sur l'environnement.

    Après l'éruption d'un volcan, les localités environnantes demeurent traditionnellement sous une couche de cendres de plusieurs mètres d'épaisseur. Ces cendres, tout comme la fumée et le gaz, se diffusent à plusieurs kilomètres de la chambre volcanique, ce qui entraîne inévitablement des difficultés s'agissant de la circulation aérienne et de l'évacuation des habitants des localités sinistrées.

    - voir clip sur site:

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201605141025008544-cendres-volcan-nasa/

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  10. Les catastrophes naturelles représentent le plus grand danger pour l'humanité

    Sputnik
    jeu., 12 mai 2016 19:40 UTC

    Les chercheurs de l'Université d'Oxford ont dressé des scénarios hypothétiques de catastrophes qui pourraient survenir dans les cinq prochaines années et qui menaceraient au moins 750 millions d'habitants du globe.

    Le directeur du projet Sebastian Farquhar a communiqué au Telegraph que les catastrophes naturelles représentaient le plus grand danger pour l'humanité. Il s'agit, au premier chef, de la chute d'un grand astéroïde ou de l'éruption d'un supervolcan, l'humanité étant incapable de parer aucune de ces deux menaces à l'étape actuelle de son développement.

    Une simulation informatique a permis de conclure qu'à lui seul un astéroïde de 1 km de diamètre pourrait anéantir la population d'un pays européen moyen.

    Un autre danger de taille provient des virus mortels. Selon les analystes d'Oxford, la menace principale émane aujourd'hui des virus d'origine synthétique et non pas d'agents naturels.

    En ce qui concerne les dangers menaçant l'humanité sur un plus long terme, les chercheurs signalent la guerre nucléaire et la création de l'intelligence artificielle. Selon eux, des révoltes de robots évoquées dans les grosses productions hollywoodiennes sont plus que réelles suite au perfectionnement ininterrompu des machines.

    --Commentaire : Voir aussi :
    Résumé SOTT - Avril 2016 - Météorites, conditions météorologiques extrêmes et changements terrestres --

    https://fr.sott.net/article/28212-Les-catastrophes-naturelles-representent-le-plus-grand-danger-pour-l-humanite

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  11. L'afflût de réfugiés n'en finit plus : un millier rescapés par les garde-côtes italiens

    Euronews
    ven., 13 mai 2016 20:35 UTC

    À bord d'un navire des garde-côtes italiens, 340 migrants et réfugiés viennent d'arriver en Sicile. Hier déjà, près de 800 personnes ont été secourues en mer Méditerranée alors qu'elles tentaient de rejoindre l'Europe sur des embarcations en difficulté. Parmi eux principalement des Somaliens, des Égyptiens, des Soudanais alors que les autorités italiennes pensaient assister à une arrivée massive de Syriens et d'Irakiens.

    En effet, depuis la fermeture de la route des Balkans et depuis l'accord entre l'UE et la Turquie qui a mis un coup d'arrêt au flux migratoire massif passant par la Grèce, la Méditerranée pourrait être le dernier espoir des Syriens et des Irakiens.

    L'Italie craint donc désormais de voir arriver de plus en plus de migrants. Les gardes-côtes vont certainement devoir multiplier les opérations de sauvetage en mer. Hier, c'est une femme enceinte de 9 mois qui a du être évacuée en urgence d'un navire militaire qui l'avait secourue pour rejoindre une maternité en Sicile.

    https://fr.sott.net/article/28213-L-afflut-de-refugies-n-en-finit-plus-un-millier-rescapes-par-les-garde-cotes-italiens

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  12. Impeachment contre Dilma Rousseff : un coup contre les BRICS

    Juan Manuel Karg
    Investig'Action
    ven., 13 mai 2016 19:32 UTC

    Le coup d'État institutionnel est finalement en marche au Brésil après que 367 députés aient voté pour que s'ouvre le processus de destitution de la présidente Dilma Rousseff. C'est une mauvaise nouvelle pour l'Amérique Latine et les Caraïbes: il met à mal la stabilité politique du pays le plus important du continent qui souffrait déjà de sérieux problèmes économiques. Mais ce coup d'État va bien au-delà du simple contexte régional: si les «coups d'États institutionnels» respectivement au Honduras en 2009 et au Paraguay en 2012 ont été menés contre l'Alternative Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA) et le Mercosur, l'attaque contre le Brésil vise cette fois-ci les BRICS et les pays émergents à un moment de grande convulsion pour l'économie internationale, au moment où un bloc de pays se démène face aux États-Unis et à l'Union Européenne pour le contrôle du commerce mondial.

    Désormais, la marche sera la suivante: le Sénat devra approuver par une majorité simple le déclenchement de l'impeachment à la suite duquel Dilma sera écartée du pouvoir au maximum 180 jours, jusqu'à ce que deux tiers des sénateurs votent pour sa destitution finale. Ainsi, Michel Temer, un politicien qui recueille seulement 1% des voix pour les élections de 2018 et dont l'image négative atteint plus de 61% au sein de la population brésilienne selon l'institut Vox Populi, prendra possession du Planalto (siège de l'exécutif brésilien) et ce grâce à une combinaison de facteurs froidement planifiés à l'avance: érosion médiatique, opposition dans les rues, pression du patronat et coup de griffe institutionnel.


    -- Commentaire : Et qui est ce Michel Terner ? Un informateur pour le compte des Etats-Unis d'après Wikileaks. --


    Finalement, les «nouvelles droites», tellement embellies dans certains espaces académiques et journalistiques ont fini par agir de la manière la plus ancienne qui soit, dévoilant ainsi leur véritable intention, celle de destituer les gouvernements en place.

    Une analyse du vote nous permet de comprendre la situation : sur les 38 députés présents au Parlement pour voter, 35 sont poursuivis pour des faits de corruption. De là ressort une certitude: avec Temer comme président, ces faits de corruption seront tout simplement balayés. Dilma qui paradoxalement n'est pas impliquée dans le scandale «Lava Jato» sera accusée et on essayera ainsi de tourner la page sur ce scandale qui éclabousse les partis traditionnels du système brésilien. Ainsi, la surenchère de certains députés, sous les cris de «Dehors le PT, Dehors Dilma, Dehors Lula» cachaient leurs vrais intentions: fermer le chapitre «Lava Jato» et essayer de maximiser les profits des grands groupes économiques rassemblés autour de la puissante Fiesp (patronat), qui a d'ailleurs salué avec enthousiasme le coup d'État en cours.

    Mais il y a un autre facteur à analyser: le Parti des Travailleurs (PT), la Centrale Unique des Travailleurs (CUT) et le Mouvement des Travailleurs sans Terre (MST) comme trident qui a organisé les mobilisations contre l'Impeachment possède une force sociale qui n'est pas sans importance dans un moment comme celui-ci.

    (suite en dessous:)

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  13. De plus, ils réunissent autour d'eux le dirigeant qui a les intentions de vote les plus importantes pour les élections de 2018 et qui n'est autre que l'ex-président Luiz Inácio Lula da Silva. Que tentera de faire un gouvernement dirigé par Temer face à Lula? Essayeront-ils, enhardi par la victoire temporaire, de faire pression sur le législatif pour qu'il déclare l'inhabilitation de Lula voire sa détention provisoire? Il ne faut écarter aucun scénario, même si la droite devrait savoir qu'une telle situation pourrait renforcer le lancement de la candidature de l'ex-syndicaliste en vue des élections présidentielles.

    Reste à savoir, enfin, ce que feront les instances d'intégration régionale face au nouveau cas de figure. Le vice-président du Parlasur (Parlement du Merosur), Daniel Caggiani, du MPP-Frente Amplio d'Uruguay a déjà déclaré qu'il considère que son pays doit plaider pour la mise en place de la Carte Démocratique du Mercosur et de l'Unasur dans le cas où le Senat irait dans le sens du coup d'État institutionnel. Que cela signifie- t-il concrètement? Demander l'écartement temporaire du Brésil des deux institutions, chose qui a déjà eu lieu avec le Paraguay de Franco après le «coup d'État institutionnel» contre Fernando Lugo.

    Temer doit maintenant jouer sa carte externe: dissimuler le coup d'État sous l'apparence d'un jugement politique traditionnel, aidé par quelques médias de la région et du monde. Le revanchisme explicite exprimé dans certains votes en faveur de l'impeachment- particulièrement de la part des députés d'extrême droite Eduardo et Jair Bolsonaro qui ont dédié leur vote au tortionnaire de Rousseff lui rendra cette tâche franchement difficile.

    https://fr.sott.net/article/28211-Impeachment-contre-Dilma-Rousseff-un-coup-contre-les-BRICS

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    1. Pourquoi ce n'est pas chez vous qu'arriverait un tel bonheur de voir la destitution (+ pendaison, écartèlement, bûcher) de 'votre chef d'Etat' ?

      Parce que chez vous n'existe pas de pays libre ! Et, qu'ailleurs, là où la véritable opposition existe (et qu'elle n'est fabriquée QUE par des dictateurs étrangers) le pays (Brésil, Venezuela, Libye, Irak, etc) se trouve fragilisé.

      Au vénézuela (par exemple) la presse étrangère qui imprime ... au Venezuela est vendue sur place ! Idem pour les émissions de radios et télés qui sont diffusées depuis Caracas !! (et non depuis l'étranger comme ailleurs/ à ne pas confondre avec 'RTL' Radio Télévision Luxembourgeoise/RMC Radio Monte-Carlo, qui sont établis à Paris sinon... elles ne pourrait PAS diffuser d'émission en France ! Bien loin le temps où RMC était diffusé depuis l'Avenue Princesse Charlotte à Monaco !!).

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  14. 95 % des 220 milliards « d'aides » à la Grèce a servi à renflouer les banques

    Or-Argent.eu
    mar., 10 mai 2016 19:58 UTC

    C'est un rapport allemand, de l'école European School of Management and Technology de Berlin (ESMT), qui l'affirme : des 220 milliards d'euros du plan d'aide à la Grèce, 210 milliards ont servi à renflouer les banques du pays. Article d'ekathimerini.com, publié le 4 mai 2016 :

    « Environ 95 % des 220 milliards d'euros versés à la Grèce depuis le début de la crise financière sous forme de prêts dans le cadre du mécanisme de renflouement ont servi à renflouer les banques européennes. Ce qui signifie qu'environ 210 milliards d'euros ont atterri sur les comptes du secteur bancaire européen tandis que seulement 5 % ont garni les caisses de l'État, d'après une étude de l'European School of Management and Technology (ESMT) de Berlin.

    « L'Europe et le FMI ont, durant ces dernières années, sauvé les banques et d'autres créditeurs privés, » conclut le rapport, publié hier dans le journal allemand Handelsblatt. Le directeur de l'ESMT, Jorg Rocholl, a déclaré au journal financier allemand que « les plans de sauvetage ont principalement sauvé les banques européennes ».

    L'étude de cette école de commerce a déterminé que 86,9 milliards d'euros ont été utilisés pour rembourser d'anciennes dettes, 52,3 milliards pour le paiement des intérêts et 37,3 milliards pour la recapitalisation des banques grecques.

    Les économistes qui ont participé à l'étude ont analysé de façon séparée chaque crédit afin d'établir la destination de l'argent. Ils ont conclu que seulement 9,7 milliards d'euros, soit moins de 5 %, ont contribué au budget grec au profit du peuple.

    « Tout le monde le soupçonnait, mais peu de gens le savaient. C'est maintenant confirmé par cette étude : pendant 6 ans, l'Europe a tenté en vain de mettre un terme à la crise grecque via des prêts tout en exigeant des mesures et des réformes toujours plus dures. Les causes de l'échec se trouvaient manifestement moins du côté du gouvernement grec que de la planification des plans de sauvetage, » conclut le quotidien allemand. »

    -- Commentaire : Rien de nouveau sous le soleil, l'austérité, c'est-à-dire l'esclavage économique, ne fait qu'engraisser les 1% au détriment du reste de l'humanité. --

    https://fr.sott.net/article/28214-95-des-220-milliards-d-aides-a-la-Grece-a-servi-a-renflouer-les-banques

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    1. Mais... l'argent... 'perdu' par les banques... il est parti où ???!!

      Devinez !

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  15. Venezuela : Maduro prolonge l'état d'urgence de 60 jours face à la menace d'un complot américain

    14 mai 2016, 16:13

    Par peur d'un possible coup d'Etat au Venezuela, le président Nicolas Maduro a prolongé l'état d'urgence dans le pays de 60 jours supplémentaires, invoquant une «offensive de l'oligarchie» liée aux Etats-Unis.

    «Washington met en place des mesures à la demande de la droite fasciste du Venezuela, qui s'est enhardie à la faveur du coup d'Etat au Brésil», a déclaré le président Maduro ce vendredi 13 mai à la télévision d'Etat.

    Le chef de l'Etat a dit craindre une intervention possible d'armées étrangères et a expliqué que le nouveau décret d'urgence a été mis en place pour faire face à ces menaces extérieures. Il étend et proroge «pour les mois de mai, juin et juillet» un précédent «décret d'urgence économique», en vigueur depuis la mi-janvier et qui expirait ce samedi 14 mai.

    .@NicolasMaduro firmó Decreto de Estado de Excepción y Emergencia Económica para enfrentar amenazas contra el país pic.twitter.com/NxiJWp0zYJ
    — Prensa Presidencial (@PresidencialVen) 14 mai 2016

    Le «virus du coup d'Etat» pourrait revenir en Amérique latine
    Il «sera étendu constitutionnellement pour l'année 2016 et certainement pendant l'année 2017, afin de récupérer la capacité de production du pays», a ajouté le chef de l'Etat qui n'a pas précisé si l'état d'exception impliquait une restriction des droits civils.

    Lire aussi Le Sénat brésilien a temporairement suspendu la présidente Dilma Rousseff de ses fonctions

    L'«urgence économique» autorise l'exécutif à disposer des biens du secteur privé pour garantir l'approvisionnement des produits de base, ce qui, selon l'opposition, ouvre la voie à de nouvelles expropriations.

    Le chef de l'Etat vénézuélien a averti que le «virus du coup d'Etat» pourrait revenir en Amérique latine alors que la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a été démise de ses fonctions plus tôt cette semaine lors d'une procédure de mise en accusation.

    «Nous avons déjà vu la signature de l'oligarchie qui veut retirer le pouvoir au peuple», a poursuivi le président vénézuélien, affirmant que le Parlement brésilien a évincé Dilma Rousseff dans «un jeu totalement injuste. Les Etats-Unis se murent depuis le début de la procédure de destitution dans un "silence complice"». Le «but ultime» de Washington, a asséné Nicolas Maduro, est de stopper le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui menacent l'hégémonie américaine sur le monde.

    Lire aussi : WikiLeaks : le président du Brésil par intérim était informateur pour le compte des Etats-Unis

    (suite en dessous:)

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  16. Crise politique au Venezuela

    Pour le successeur d'Hugo Chavez à la tête du Venezuela, «ces questions sont validées par la plus grande puissance du monde qui essaye d'imposer un gouvernement mondial». Le Venezuela, autrefois riche producteur pétrolier grâce à ses réserves les plus importantes au monde, est plongé dans une grave crise, causée par la chute des cours de brut, qui apporte en temps normal 96% de ses recettes.

    Lire aussi Venezuela : les fonctionnaires ne travailleront plus que le lundi et mardi

    Le pays a enregistré en 2015 une inflation de 180,9%, une des plus élevées au monde, et un recul du PIB de 5,7%, pour la deuxième année consécutive.

    S'ajoutant à l'effondrement économique, il vit une profonde crise politique entre un gouvernement chaviste (du nom de l'ex-président, le défunt Hugo Chavez, 1999-2013) et un Parlement d'opposition. Le bras de fer entre les deux institutions s'est accentué depuis que l'opposition a rassemblé début mai 1,8 million de signatures en faveur d'un référendum visant à révoquer le président Maduro, qu'elle souhaite organiser d'ici fin 2016.

    La question du calendrier est cruciale : si le référendum survient avant le 10 janvier 2017 et que le «oui» l'emporte, le Venezuela irait vers de nouvelles élections. Mais à partir du 10 janvier, tout référendum couronné de succès ne mènerait qu'à une chose : le remplacement de Maduro par son vice-président Aristobulo Isturiz, du même parti.

    https://francais.rt.com/international/20585-venezuela-maduro-prolonge-letat-durgence

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