- ENTREE de SECOURS -



dimanche 14 juin 2015

Paradis Fiscaux la grande evasion

Dans ce reportage datant du 15 05 2008, l'on ne retiendra que c'est mal vu d'être riche ! Le reproche sous-entendu est que l'argent qui dort ne circule pas. Mais là l'on pourrait penser que pareillement que placé dans l'achat d'une maison ou d'un terrain cette valeur ne circule donc plus, mais là où est l'arnaque est que cet argent honnêtement gagné est soumis à l'impôt ! Impôt sur la maison, le terrain. C'est-à-dire que l'Etat vole l'argent que vous avez honnêtement gagné. Et, cet impôt est annuel et perpétuel jusqu'à ce que votre bien ne vous appartienne plus !
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Donc, nous voilà maintenant dans un paradis fiscal imaginé ou réel pour le reportage. Les Etats extérieurs montrent du doigt cet exemple d'honnêteté qui nargue les escrocs comme étant un lieu à détruire au plus vite.
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Maintenant, revenons sur le sous-entendu qui est que l'argent qui dort ne circule pas. Et alors ? Imaginez que des billets de banques d'une valeur de plusieurs xxx milliards partent en fumée lors d'un incendie ou d'un tremblement de terre. L'Etat serait-il ruiné pour autant ? Bien-sûr que non, car il s'empresserait - comme il l'a toujours fait - d'en imprimer d'autres ! 'Imprimer d'autres' ?! Mais alors... c'est l'Etat qui bloque !
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Dans ce reportage datant du 15 05 2008, l'on ne retiendra que c'est mal vu d'être riche; mais dites-moi, comment les fonctionnaires ont-ils de l'argent chaque mois, comment sont-ils devenus riche ? Grace au peuple qui travaille et se ruine pour eux.
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Quand on voit ce que l'Etat fait de notre argent on comprend mieux pourquoi il existe des gens qui veulent protéger le monde.
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17 commentaires:

  1. Traités commerciaux ralentis, dissolution du Monde

    De Defensa
    sam., 13 juin 2015 07:11 UTC

    On ne sait comment se terminera la poussée finale de la prise du pouvoir global par le Corporate Power par les fameux traités (principalement le TPP pour le Pacifique/Asie-USA et le TTIP pour l'Atlantique/Europe-USA)... En attendant et pour le temps présent, l'entreprise ne cesse de recevoir des coups d'arrêt et de méchants coups bas, montrant que la bataille publique pour ces accords négociés dans une structure ultrasecrète pour qu'il n'y ait pas de bataille justement, est devenue âpre et furieuse, avec une issue très incertaine. (On devra méditer à une autre occasion sur le ridicule contradictoire de cette montée irrésistible du secret des agissements-Système de nos dirigeants, qui ne sert qu'à rendre plus explosives les circonstances où l'efficacité de ce secret sera nécessairement balayée par le seul soupçon qu'il n'existe plus aujourd'hui que pour dissimuler la trahison, l'inversion et la cochonnerie.) Après l'affaire du Parlement Européen et du TTIP (voir le 10 juin 2015), voici un vote de la Chambre des Représentants du Congrès des États-Unis...

    La Chambre, hier après-midi, avec un vote, a contrarié gravement, peut-être vers son trépas, la marche du TPP. Ce vote constitue, selon le New York Times du 12 juin 2015, « un coup extraordinaire porté à Mr. Obama, qui était venu personnellement au Capitole vendredi matin pour tenter personnellement de rallier les démocrates... ». ZeroHedge est encore plus affirmatif (le 12 juin 2015), - « La Chambre liquide la Fast-Track Authority nécessaire pour le "Obamatrade" (TPP) après une rébellion démocrate conduite par [la leader des démocrates Nancy] Pelosi.. »

    Du point de vue de la technique législative, l'affaire est très complexe. Le vote le plus remarquable de la Chambre, où l'administration fut battue par une marge considérable (302-126), concernait la législation dite Trade Adjustment Assistance (TAA) qui est une adjointe obligée à la législation FTA (Fast-Track Authority) donnant tous les pouvoirs au président de négocier le TPP (TransPacific Parnership, équivalent pour l'Asie-Pacifique du TTIP pour l'Euro-Atlantique). La TAA, qui garantit des compensations pour les travailleurs qui perdraient leur emploi à cause du TPP a été adjointe à la FTA lors du vote du Sénat en faveur de la FTA, pour satisfaire les démocrates du Sénat. On espérait alors que les démocrates de la Chambre avec quelques républicains populistes, voteraient la TAA, ce qui permettrait à la FTA de passer ensuite grâce à la majorité républicaine et de boucler le package. Surprise, surprise, - mauvaise surprise, avec une rébellion des démocrates...

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  2. Les démocrates de la Chambre, conduits par Nancy Pelosi, ont repoussé dans leur grande majorité la TAA qu'ils jugent insuffisante, tandis qu'une majorité de républicains votaient contre la TAA pour la raison inverse, par refus des aides publiques en matière économique et d'emploi. Ce fut donc une étrange coalition qui s'est constituée à la Chambre, tandis qu'un autre vote voyait la victoire par une marge très réduite (219-211) de la FTA, mais sous une forme quasiment symbolique puisque sans la TAA qui lui est formellement nécessaire. C'est donc un imbroglio très typique du Congrès US et des arrangements léonins effectués entre les deux ailes du "Parti unique". L'on échafaude des plans législatifs complexes avec des objectifs indirects évoluant comme au billard à plusieurs bandes pour obtenir un résultat encore plus indirect mais décisif, - le vote de la FTA ouvrant la voie au TPP. Ce plan à plusieurs bandes s'est complètement retourné contre ses auteurs (la direction républicaine de la Chambre et l'administration Obama) pour mettre la FTA en grand danger de n'être pas votée avant la fin de l'administration Obama, hors une tentative ultime de remettre la TAA aux votes la semaine prochaine, - très difficile perspective, si l'on en juge d'après l'état d'esprit manifesté hier.

    WSWS.org décrit cette "journée des dupes" à la Chambre, ce 13 juin 2015 (nde : article en Anglais), sur un ton en général furieux, - puisqu'en bon trotskiste, WSWS.org considère la TAA comme une "manipulation honteuse des travailleurs par le capital", - et sans vraiment considérer le résultat final qui est peut-être un coup d'arrêt du TPP au moins d'ici 2016, et sans doute au-delà de l'installation de la nouvelle administration, et voire pire encore... (La rigueur doctrinale des trotskistes les empêche en général de mesurer la différence entre une machination tactique visible à l'œil nu et une grande victoire stratégique possible sinon probable, mais victoire sans pureté doctrinale, par défaut elle aussi.)

    La TAA est censée donner une assistance publique à tous ceux (un million ? Deux millions ?) qui, aux USA, perdraient leur emploi grâce (!) au TPP. Cette idée fait horreur aux républicains, adversaire furieux de l'interventionnisme étatique, mais elle alimenta paradoxalement dans ce cas, la rébellion des démocrates. La très élégante et très pro-establishment Nancy Pelosi, qui dirige la minorité démocrate à la Chambre, résuma le fondement de la rébellion qu'elle suscita elle-même, comme une vraie Guevara-féminime, chez les élus démocrates, selon un argument qui duplique celui des républicains antistatistes, selon un état d'esprit qui manifeste exactement inverse : « La défaite [de la TAA] est la seule façon pour nous de freiner décisivement la FTA... Les citoyens préfèrent avoir leurs emplois qu'une assistance du gouvernement. »

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  3. Cet exemple permet de mesurer combien les grands traités de la "prise de pouvoir global par le Corporate Power" introduisent de confusion, de contradiction et d'antagonismes fratricides, y compris au sein de la direction-Système de l'américanisme, pilier central du Système. L'évènement conduit à deux remarques : 1) le TPP et le TTIP constituent les deux faces d'un même problème, ou d'une même crise, et même les structures normalement les plus sûres au sein du Système (le Congrès aux USA, le PE en Europe) peuvent devenir les lieux d'une contestation qui n'est plus de simple forme mais qui menace de constituer un obstacle considérable, sinon le modèle d'une contre-dynamique qui pourrait conduire à un échec des traités ; 2) même si le fait de l'américanisation est un argument de poids pour les adversaires du TTIP en Europe, on ne doit jamais perdre de vue une seconde que, parallèlement, il existe aux USA une opposition dynamiquement en pleine expansion aux deux traités (le TTIP sera considéré comme le TPP à cet égard), aussi importante que celle qui se manifeste contre le TTIP en Europe. Même s'ils s'ignorent et même s'ils en ignorent les modalités et les buts, c'est objectivement le même combat qu'ils conduisent.
    Sans doute sommes-nous là, avec ces traités globalisants fondamentaux, à un de ces points centraux qui nous démontrent que le monde n'est pas sous la domination d'un "Empire" mais sous la domination d'un "système", - Sa-Majesté-le-Système, qui mérite très largement sa majuscule. Il n'existe guère de cas où une initiative d'une telle importance, mettant en jeu toute la puissance et l'appareil bureaucratique des grands ensembles du bloc BAO et de ceux qui leurs sont adjoints, éveillent des réticences, sinon des oppositions aussi conséquentes, quasiment par l'automatisme des effets imprévus, dans tous les mêmes grands ensembles du bloc BAO.

    On retrouve les contradictions fondamentales qui sont inhérentes au Système, produisant une surpuissance formidable, mais sans souci des effets produits, des dégâts dits-collatéraux, des ramifications extrêmes et contradictoires, et suscitant ainsi peu à peu, et bientôt très rapidement, une dynamique qui peut devenir autodestructrice. Dans le même sens, on observera que ce sont les relais-Système faits pour contenir les pressions populaires et les orienter d'une manière favorable au Système, qui tendent à évoluer pour jouer le rôle exactement inverse. Tout cela n'a nul besoin d'explications rationnelles puisque ces mouvements et ces soubresauts répondent à ces forces déchaînées qui s'affrontent dans cette époque exceptionnelle, sans éprouver la nécessité de nous informer directement, ni de leurs origines, ni de leurs buts ultimes, et encore moins de leurs puissances transcendantales.

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  4. Même ceux qui sont à la base de ces initiatives agissent quant au fond des choses comme des automates, sans rien comprendre fondamentalement, et sans rien voir venir après avoir ignoré ce qui s'est déjà passé. Ils sont mus simplement par les impulsions générées par le Système qui, quant à lui, sait parfaitement pourquoi il agit dans ce sens puisque sa seule "stratégie" est de développer un projet général de déstructuration et de dissolution du monde, - avec les pressions des groupes d'intérêt en soutien, le Corporate Power dans ce cas, comme ce pourrait être le Complexe Militaro-Industriel, le Big Oil, Wall Street, le lobby sioniste, la NRA des armes à feu aux USA, les cartels de la drogue, avec pour saupoudrer le tout un Soros ou l'autre, et tant d'autres dans d'autres cas, - sans qu'aucun de ces soutiens ne comprenne vraiment l'issue finale de cette partie où ils ne servent eux-mêmes que de moyens très utiles et fabuleusement rémunérés, avec en plus sinon surtout le phantasme charmant de se croire, chacun son tour et à la queue-leu-leu, les "maîtres du monde".

    Commentaire : Et l'on en viendrait presque à penser qu'une force encore supérieure filamenterait ces maitres devenus pantins.

    Il n'est sans doute pas de meilleur exemple de président des États-Unis se conduisant comme un automate, que dans ce cas qu'on décrit ici, où Obama effectue un lobbying intense en faveur d'initiatives promises à détruire toutes les structures sociales possibles, y compris et d'abord aux USA. Jamais on ne voit le président Obama aussi zélé, aussi brillant que dans ce rôle-là d'automate, - Yes, he can ; la raclée mémorable qu'il vient de ramasser à la Chambre, avec son hybris grièvement blessé ou bien sa vanité parce que cela lui convient mieux, a mis d'autant plus en évidence combien il a œuvré considérablement pour développer dans cette fonction soi-disant légitime et soi-disant d'"homme le plus puissant du monde" ce qu'il peut y avoir en elle et en lui de parfaite marionnette du Système.

    Pour apaiser enfin cette description furieuse, on conclura qu'il est temps que BHO prépare sa retraite et ses tournées de conférence à $100 000 par soirée. Ainsi pourra-t-il se dire en se rengorgeant, - Yes, he can, - qu'il a enfin achevé l'émancipation de la communauté Africaine-Américaine, passée directement d'un esclavage à l'autre, comme passant directement des temps héroïques des Founding Fathers à l'âge post-industriel de la postmodernité globalisée.

    http://fr.sott.net/article/25778-Traites-commerciaux-ralentis-dissolution-du-Monde

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    1. Il serait tout de même bien malheureux qu'un roi ou un président signe quelque chose pour 1000 ans !

      Donc, après chaque élection peut et doit être remis en cause les machins signés auparavant. Ainsi, la dette de la France qui daterait de peu après le '7 Janvier 73' aurait pu être arrêtée par la venue de 'l'opposition' au pouvoir. Mais que nenni ! Tous pourris !

      Sachez qu'à tout instant le peuple peut interrompre (par des moyens sanguinaires ?) la dictature au pouvoir qui ne le représente pas !

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  5. Guatemala - France : 1 - 0

    Baptiste Créteur
    Contrepoints
    sam., 13 juin 2015 06:20 UTC

    Au Guatemala, les citoyens dans la rue ont fait démissionner la classe politique. Et en France, qu'attendons-nous ?

    Depuis plusieurs semaines, les Guatémaltèques manifestent pour dénoncer une corruption endémique. Et ça marche. Depuis l'interpellation mi-avril du responsable de l'administration fiscale, les démissions et arrestations s'enchaînent :

    - Vice-Présidente
    - Ministre de l'Énergie et des Mines
    - Ministre de l'Intérieur
    - Ministre de l'Environnement
    - Secrétaire d'État en charge du Renseignement
    - Ministre délégué à la Sécurité
    - Ministre de la Santé Publique et de l'Assistance Sociale
    - Président de la Banque Centrale
    - Secrétaire du Président

    Les citoyens demandent désormais la démission du président, ironiquement arrivé au pouvoir sur la promesse de lutter contre le crime organisé. Tout a débuté avec la découverte de « La Ligne », un système de contrebande institutionnalisée : contre bakchich, les importateurs pouvaient réduire les droits de douane.

    Au Honduras, les manifestants demandent également la démission du président, cette fois pour une affaire de détournements de fonds au bénéfice (entre autres) de son parti. Des sociétés fictives auraient bénéficié de contrats surfacturés, voire de fausses factures, au détriment de la Sécurité Sociale.

    On ne peut que se réjouir de voir des citoyens manifester contre la corruption et pour l'État de droit, surtout quand ils obtiennent gain de cause. Mais on ne peut que regretter qu'il ne se passe pas la même chose chez nous, alors qu'un scandale chasse l'autre.

    Il y a quelques semaines, Agnès Saal démissionnait suite à la révélation de ses frais de taxi, utilisés à des fins personnelles par elle-même mais aussi par les membres de sa famille. À peine remis de ce détournement de fonds publics, les Français apprenaient que leur Premier Ministre utilisait un jet privé aux frais du contribuable pour assister à un match de football avec ses enfants. D'autres affaires s'ajouteront à une liste déjà longue mais loin d'être exhaustive :

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  6. - La fraude fiscale de Jérôme Cahuzac
    - La fraude fiscale de Thomas Thévenoud
    - Le cireur de chaussures d'Aquilino Morelle
    - L'utilisation de fonds publics pour le déplacement en Falcon de François Hollande le soir de son élection (1)
    - La mise à disposition de Valérie Trierweiler d'un logement, de bureaux et d'un personnel dédié aux frais de la princesse alors qu'elle n'avait officiellement aucun lien avec le Président (et ne figurait pas sur la déclaration de patrimoine de François Hollande qui aurait dû faire mention d'un éventuel concubinage)
    - La mise à disposition de locaux à l'Élysée pour la société de production de Julie Gayet, ainsi que de gardes du corps pour son auguste personne (qui n'a cependant aucun statut officiel)
    - L'affaire Bygmalion, détournement de fonds publics via de fausses factures (2)
    - Les PV de Jean-Vincent Placé
    Sans même évoquer les pieds nickelés du FN ou les persistants soupçons de détournements de fonds et de financement opaque du Front National et de l'UMP. Sans parler des montants bien plus importants pillés par les syndicats mafieux français, les élus locaux, les offices HLM, les mutuelles étudiants. Sans insister sur les gaspillages généralisés au sein des institutions publiques comme Radio France et l'Institut de France(3)

    Ce n'est pas comme si les Français n'avaient aucune raison de manifester. Ils manifestent d'ailleurs souvent - mais pour les mauvaises raisons.

    Certains manifestent pour protéger leurs privilèges. Les taxis par exemple, qui ont commis l'erreur de payer plusieurs centaines de milliers d'euros une licence complètement artificielle et délivrée gratuitement. Ou les fonctionnaires, qui défendent bec et ongles un régime social qui les avantage outrageusement au détriment des salariés du secteur privé. Les professions réglementées, qui refusent la concurrence.

    D'autres manifestent en réaction. Ils n'ont pas toujours tort, d'ailleurs, comme quand ils protestent contre l'écotaxe, la hausse de la TVA équestre, et toute la ribambelle de créations et hausses d'impôts dont nos gouvernants ont le secret. Et mènent parfois des combats moins légitimes, comme lorsqu'ils veulent que l'État soit le garant de leur vision de la famille et refusent aux personnes du même sexe le droit de se marier.

    Quoi qu'il en soit, les manifestations, en France, sont défensives. Elles portent rarement d'autre projet que le statu quo et n'ont pratiquement aucun impact. Quand des scandales éclatent (à peu près chaque semaine), on en parle autour de soi, on fulmine intérieurement, et on passe au suivant dès que les médias médiocres et complaisants (subventionnés, faut-il le rappeler) en ont décidé ainsi.

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  7. Quand l'État arrose certaines entreprises d'argent du contribuable pour un Made in France à l'obsolescence prévisible, quand il renfloue des banques peu prévoyantes qui prennent des risques inconsidérés avec un argent qui n'est pas le leur, il y a de quoi manifester. Quand les élus s'enrichissent sur le dos du contribuable, utilisent leur pouvoir à des fins personnelles, il y a de quoi manifester. Quand les hauts fonctionnaires mènent grand train à nos frais malgré leur gestion calamiteuse, il y a de quoi manifester. Quand nos politiciens refusent la transparence mais imposent la surveillance, il y a de quoi manifester. Quand ils promettent la lune mais ne parviennent qu'à endetter la France, il y a de quoi manifester. Alors, pourquoi pas ?

    Peut-être parce que malgré tout cela, les Français vivent encore dans un relatif confort. Ils ne sont pas (encore) aux abois et ont encore beaucoup à perdre. Sans doute aussi à cause d'une pyramide des âges défavorable aux révolutions : d'après les enseignements du ratio de Mesquida, il faudrait que le rapport entre la population d'hommes jeunes (15 à 29 ans) et la population masculine totale soit supérieur à 0,4. Il est aujourd'hui de 0,23. Les Français sont aussi habitués aux scandales, et on voit mal pourquoi ils manifesteraient pour la démission de Valls alors qu'ils n'ont rien fait pour qu'Agnès Saal soit licenciée.

    Et surtout, les Français ne savent pas ce qu'ils veulent.

    Depuis leur plus jeune âge, on leur apprend que l'État est la panacée et qu'il n'y en a jamais assez. Éducation, santé, prévoyance, emploi, infrastructures, protection du consommateur, diététique, environnement, économie, société : partout, la solution, c'est l'État. Et les Français ont tous leur idée sur ce que devrait faire l'État, même si ces idées appliquées l'une après l'autre échouent de plus en plus lamentablement.

    Ils sont tous convaincus qu'on peut mieux gérer l'État, éviter les gaspillages, empêcher les abus ; que la solution, c'est « mieux d'État », mais l'État quand même, pour nous protéger d'un monde toujours plus dangereux et complexe. Ils pensent qu'on peut changer de politique, assainir la vie politique, faire de la politique autrement. Tout cela a déjà été essayé, et l'État continue de s'étendre et de grossir.

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  8. Il passe d'ailleurs son temps à se réformer. Réformer l'école, les retraites, la justice, l'assurance-chômage, changer de politique économique ; l'État passe son temps à résoudre les problèmes qu'il crée lui-même. Personne ne semble rien y trouver à redire, et les idées alternatives ne sont pas entendues. Les Français ne savent pas ce qu'ils veulent, mais ils savent ce qu'ils ne veulent pas, ce dont ils ont peur : se passer de l'État.

    Offrir des solutions alternatives, moins chères et plus efficaces est possible, mais les Français ne semblent pas en vouloir. Les taxis manifestent, mais pas les utilisateurs d'Uber. Ni d'AirBnB. Ni du Bon Coin.

    La solution, ce n'est pas de faire de la politique autrement. La solution, c'est de faire moins de politique, et reprendre nos vies en main. Mais cela demande bien sûr du courage, et c'est ce qui semble nous faire défaut.

    http://fr.sott.net/article/25775-Guatemala-France-1-0

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  9. Des véhicules de la "défense civile" d'Arabie Saoudite ont été pris en photo en plein coeur du Texas


    dimanche 14 juin 2015


    Un citoyen a pris ces photos sur une autoroute du Texas, au nord de Houston. Il dit avoir vu trois remorques transportant chacun deux véhicules de la "défense civile" d'Arabie Saoudite.
    22 new Civil Defense centers

    http://infosaudi.sa/en/news/topnews/1790/22-new-Civil-Defense-centers

    http://conscience-du-peuple.blogspot.fr/2015/06/des-vehicules-de-la-defense-civile.html

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  10. Brevetage du vivant : privatisation de la couleur... des tomates

    Magali Reinert
    Novethic
    dim., 14 juin 2015 06:44 UTC

    Les producteurs de semences de légumes vont pouvoir faire leur marché : ils sont désormais en mesure d'acheter le droit d'utiliser la couleur d'une tomate, la douceur d'un oignon ou la stérilité d'une aubergine. En effet, tous ces "traits" qui existent à l'état naturel mais qui ont été découverts, ou simplement identifiés par un sélectionneur, sont désormais brevetables. La création de la plateforme ILP Vegetable, qui permet aux industriels d'acheter les licences d'utilisation des semences brevetées, finit d'entériner le brevetage des plantes en Europe. Explications.

    Fin 2014, dix entreprises de semences potagères européennes (et une nippone) ont mis en place une plateforme de vente de licences d'utilisation des brevets sur les semences potagères, appelée ILP Vegetable. Destinée à faciliter l'accès à tout ce matériel biologique breveté, elle permet ainsi aux industriels d'acheter facilement des licences d'utilisations de semences, les membres s'engageant à mettre dans un pot commun tous leurs brevets, soit un total de 120 pour l'instant.

    L'accès aux traits brevetés n'est donc pas gratuit : les membres de la plateforme sont invités à négocier de manière bilatérale les termes de l'accès à leurs ressources. Les prix sont supposés être "raisonnables", grâce à un mode d'arbitrage "original", selon ILP Vegetable : sans consensus entre les deux parties sous trois mois, un expert indépendant tranche en faveur de la proposition la plus "raisonnable".

    Un prix raisonnable ?

    Impossible pourtant de savoir ce qu'est un prix raisonnable, car il n'existe aucune information publique sur les montants des royalties. La plateforme n'améliore la transparence que pour ses membres, qui seront seuls informés du résultat des négociations.

    Mais le développement des brevets est incontestablement une histoire de gros sous. Selon l'association InfOGM, cette initiative fait d'ailleurs suite à celle des géants des semences tels que Monsanto ou Syngenta, qui ont négocié des accords bilatéraux sur l'accès à leur ressources après avoir perdu des centaines de millions d'euros dans des procès pour contrefaçon sur les semences.

    Christine Noiville, du Haut conseil des biotechnologies, reconnait "un système original et créatif" face au développement des brevets sur les plantes conventionnelles (autrement dit non-génétiquement modifiées) avant d'ajouter : "Plutôt que de trouver des solutions au problème des brevets, ne vaudrait-il pas mieux éliminer le problème à la source comme l'avaiit recommandé le HCB". Un avis partagé par Christoph Then, de l'ONG No patents on seed, qui regrette que cette organisation privée se fasse au détriment d'une règlementation européenne sur l'accès aux ressources génétiques.

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  11. Monopole sur les semences

    Autre preuve de cette abdication, les semenciers hollandais, très représentés dans la plateforme, se sont longtemps battus contre le brevetage des plantes. Aujourd'hui, ils rejoignent au sein d'ILP Vegetable le géant européen Syngenta, principal détenteur de brevets sur les semences en Europe.

    Cette organisation soulève aussi la question du monopole. Si la plateforme est officiellement ouverte à tous, moyennant une souscription allant de 7 500 à 22 500 euros, elle regroupe aujourd'hui onze entreprises qui représentent à elles seules plus de 50% du marché mondial des semences potagères. Les petits sélectionneurs qui ne brevètent pas et n'ont pas les moyens de le faire sont "exclus du jeu", explique Marie-Angèle Hermitte, directrice de recherches au CNRS.

    http://fr.sott.net/article/25776-Brevetage-du-vivant-privatisation-de-la-couleur-des-tomates

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  12. Pour qui sont ces taxes qui enflent sur vos… factures d’électricité ?

    Par Michel Gay,
    le 13 juin 2015 dans Énergie

    Y aurait-il une course à l’absurdité pour financer les énergies renouvelables ? (1)

    Le développement des énergies renouvelables trouve sa justification dans les subventions qui leur sont accordées par la loi contre toute rationalité économique et technique.

    Sous le prétexte respectable et souhaitable de diminuer notre consommation d’énergie, et donc nos importations de combustibles fossiles, il y a une logique cachée : il s’agit d’abord de poser la question de l’alternative politique et sociale, et non de l’alternative économique et technique. Et là, tout s’éclaire…
    Il ne sert à rien d’argumenter sur les aspects financiers, ni sur les impossibilités physiques, puisque la transition énergétique est d’abord, pour certains, une volonté de changer la société de consommation actuelle en l’effondrant de l’intérieur par la privation d’énergie.

    Aujourd’hui, pour soutenir financièrement les panneaux photovoltaïques et les éoliennes (essentiellement), les taxes ont entrainé le doublement du prix du kWh sur notre facture d’électricité depuis 2001. Et elles continuent à enfler à un rythme délirant.

    La première d’entre elles, appelée CSPE (Contribution au Service Public d’Électricité), est la plus importante. Elle date de 2002 et reflète essentiellement le surcoût associé aux politiques de soutien aux énergies renouvelables et à la cogénération selon les termes de la loi du 10 février 2000. Deux autres taxes se sont ajoutées en 2011 et 2012. Ces diverses ponctions se rapprochent dans le temps. Elles sont pratiques à l’usage et apparemment indolores puisque les consommateurs ne réagissent pas. De plus, la TVA s‘applique sur ces taxes (une taxe sur les taxes…).

    Et ce n’est pas fini. En 2016, une nouvelle taxe s’appliquera : un bonus/malus en application de la loi sur « la tarification progressive de l’énergie » votée par les députés le 11 mars dernier. Elle s’ajoutera donc aux autres.
    De plus, il semble que ce ne sera pas suffisant. Il faudrait aussi augmenter le prix de vente de l’électricité sur le marché (et non plus seulement les taxes qui s’ajoutent sur le coût de production).
    Le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, déclarait le 19 mai sur Europe 1 : « une forte augmentation du kWh en France se justifie par le fait que nous avons beaucoup de retard sur nos voisins allemands qui paient ce kWh 88% plus cher que nous, et donc qu’il convient que nous comblions ce retard ».

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  13. Ce patron a de l’humour. En effet, puisque nous serions « en retard sur l’Allemagne » dans le domaine des énergies renouvelables, il rappelle aux étourdis que nous sommes aussi en retard… sur le prix de vente de l’électricité aux particuliers, qui est presque le double en Allemagne.

    Y aurait-il une course à l’absurdité pour financer les énergies renouvelables ? Pourquoi un tel acharnement sur le consommateur ? Quel est l’argument justificatif ? Pas écologique en tout cas puisque, en France, près de 90% de la production d’électricité n’émet ni particules fines, ni gaz à effet de serre grâce au nucléaire et à l’hydraulique. Notre pays est l’un des meilleurs élèves en Europe, et même dans le monde. Que veut-on ? Que le consommateur qui, jusque-là se chauffait à l’électricité, commence s’il le peut à se chauffer au bois, au gaz, au charbon ou au fuel en augmentant les rejets de gaz à effet de serre ? Quel est l’intérêt ?

    Les choix énergétiques faits il y a 50 ans ont privilégié l’économie, l’indépendance énergétique et les sources d’énergie décarbonées. Ces décisions judicieuses ont permis d’obtenir un prix de vente du kWh moins élevé en France que chez nos voisins, notamment allemands, qui ont fait des choix plus… douteux. Or, au nom d’une écologie « floue », il faudrait aujourd’hui les prendre en exemple dans le but de financer les énergies « fluctuantes » et non pilotables (vent et soleil) dont on paye déjà les surcoûts dans les taxes ! C’est la double peine.

    Ubu n’est plus roi, il est devenu empereur ! Le consommateur est désarmé devant ces divers prélèvements qui s’ajoutent les uns aux autres à une fréquence de plus en plus élevée pour satisfaire les rêves d’idéologues doctrinaires. Ils manœuvrent habilement dans les coulisses du pouvoir pour une politique « verte » visant à écraser la société actuelle sous le poids des taxes afin de créer ensuite une utopie fondée sur la nature, le vent et le soleil.

    À quand une taxe sur les rêves ?

    1 - Inspiré par un texte de Jacques Foos, Professeur Honoraire au Conservatoire National des Arts et Métiers (Sciences et Technologies Nucléaires) : « Les taxes sur le coût du kWh : sommes nous vraiment au courant ?

    http://www.contrepoints.org/2015/06/13/210822-pour-qui-sont-ces-taxes-qui-enflent-sur-vos-factures-delectricite

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    1. 'Ancien temps', ce qui est appelé aujourd'hui 'subventions' s'appelait 'plan', c'est-à-dire qu'une grande partie du budget de l'Etat allait dans la sidérurgie ou dans l'agriculture ou dans un autre choix durant (par exemple) 4 ans. Mais cela ne s'appelait pas un 'sur-coût' comme aujourd'hui.

      Mais, ce qu'il faut savoir c'est qu'il ne faut pas confondre 'essais', 'expérience', 'tentative' avec durabilité dans ce qui n'a jamais marché, ne marche pas et ne marchera jamais ! Ainsi, il n'est nullement besoin d'avoir 150.000 éoliennes construites pour s'apercevoir du résultat ! Une ou deux par région aurait suffit. Mais, la nullité des ministres et tous les cire-pompes qui gravitent autour montre bien dans quelle merde est la France aujoiurd'hui !

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  14. « Stop aux désherbants sales en vente libre" – le ministre Français aux magasins de jardinage

    14 juin 2015 20:37

    La ministre française de l'environnement et de l'énergie Ségolène Royal a demandé jardineries pour arrêter la vente libre-service de Roundup désherbant Monsanto pour lutter contre les effets nocifs des pesticides.
    La France doit être offensive sur l'arrêt de pesticides," Ségolène Royal a déclaré à France 3 television dimanche. «J'ai demandé à des magasins de jardin à arrêter les ventes de gré à gré de Roundup de Monsanto. "
    Le désherbant du géant agroalimentaire américain est revenue sous contrôle en mars, après son principal ingrédient actif, le glyphosate, a été étiqueté «probablement cancérogène pour l'homme» par le Centre International de recherche sur le Cancer (CIRC), partie de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
    Plus tôt ce mois-ci, l'association de consommateurs Français CLCV demandait aux autorités d'interdire les herbicides au glyphosate, qui sont utilisés sur le marché intérieur par les jardiniers amateurs en France.
    Jeudi, Royal et le ministre de l'Agriculture ont fait une déclaration conjointe annonçant que les produits phytosanitaires utilisés pour contrôler les maladies des plantes ne seraient disponibles que pour les jardiniers amateurs "par un intermédiaire ou un vendeur certifié" en janvier 2018.
    La France prévoit d'introduire une interdiction complète sur l'utilisation des pesticides par les jardiniers à la maison de 2022, selon la déclaration faite par l'environnement et le ministère de l'énergie en avril.
    En réponse à la déclaration du ministre, Monsanto a déclaré dimanche qu'il n'avait aucune information sur un changement dans l'autorisation pour la vente de Roundup.
    Dans les conditions recommandées sur l'étiquette, le produit ne présente aucun risque particulier pour l'utilisateur," a indiqué la compagnie dans un courrier électronique adressé à Reuters.
    Le glyphosate est l'herbicide la plupart des produits dans le monde, avec des applications dans l'agriculture, foresterie, désherbage industriel, ainsi que pelouse, jardin et les milieux aquatiques, selon le CIRC.
    Monsanto a vivement contesté classification du CIRC, disant « données scientifiques pertinentes a été exclues de l'examen. »
    Aux États-Unis, l'herbicide a été considérée comme sûr depuis 2013, lorsque Monsanto a reçu l'approbation pour des niveaux de tolérance accrue pour le glyphosate de le nous Environmental Protection Agency (EPA).

    http://rt.com/news/267139-monsanto-roundup-france-ban/

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    1. (...) Jeudi, Royal et le ministre de l'Agriculture ont fait une déclaration conjointe annonçant que les produits phytosanitaires utilisés pour contrôler les maladies des plantes ne seraient disponibles que pour les jardiniers amateurs (...) !!!

      Alors que le plus grand nombre d'erreur de dosage vient justement des 'jardiniers amateurs', les ministres en recommandent l'emploi et en réservent le choix !

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