- ENTREE de SECOURS -



mardi 30 juin 2015

RTE : SOUS LE SOLEIL, LE CONTRIBUABLE

Michel Gay
le 29/06/2015 à 17:29h
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MYRTE est le joli nom donné à une centrale électrique photovoltaïque (PV) dont la production solaire, par nature erratique (nuits, nuages), est modulée par une transformation en hydrogène et en oxygène temporairement stockés. Ces deux éléments sont ensuite recombinés dans une pile à combustible (PAC) pour produire de l'électricité suivant le besoin du réseau en Corse. Ce démonstrateur, situé à Ajaccio, réunit le CEA, HELION et l’université de Corse.
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Tout cela est merveilleux, sauf si le contribuable / consommateur s'intéresse au coût de production de l'électricité. Et là, c'est le drame… il est faramineux !
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Il est difficile d'établir précisément un rendement électrique net puisque, à ce jour et hors milieux professionnels, seuls des documents promotionnels ont été diffusés.
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Cependant, le citoyen peut se faire une idée du montant colossal du coût de production du kilowattheure (kWh) produit à partir des rares chiffres rendus publics.
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Pour mémoire, le prix de vente de l'électricité sur le marché national se négocie généralement autour de 4 c€/kWh. La loi oblige EDF à vendre un quart de sa production nucléaire à 4,2 c€/kWh à ses concurrents.
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Or, les 24 millions d'euros engloutis jusqu'à présent dans cette "plateforme MYRTE" conduisent à produire une électricité coûtant environ… 220 c€/kWh ! (Voir annexe technique).
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Ce coût de production (sans les taxes) représente… plus de 50 fois le prix du marché actuel ou celui de l'électricité vendue par EDF à ses concurrents !
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MYRTE n’apporte rien sur la connaissance de l’électrolyseur, de la PAC et/ou du système de stockage de l’hydrogène qui sont des techniques connues. De plus, l’intégration de ces maillons dans la chaîne de production est sans enjeu. L’utilisation d’un simulateur de production photovoltaïque permet d’analyser plus aisément et plus finement le fonctionnement de l’électrolyseur et de la PAC en laboratoire. C’est ce qui a été réalisé au sein du CEA-LITEN à Grenoble avec l’expérimentation SENEPY, qui a montré la nécessité de poursuivre des tests en laboratoire avant de développer des projets inutilement coûteux.
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Comme il est d'usage, le contribuable-consommateur est pris pour une vache à lait qu'on peut traire à volonté pour alimenter ce nouveau genre de "pompe à finances" sous couvert d'écologie.
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MYRTE est une expérience peu probante de stockage d'électricité par hydrogène dont les aspects techniques sont déjà connus. Elle ne représente pas non plus l'avenir de la production d'électricité, tant que les coûts de stockage massif de cette énergie resteront prohibitifs. En résumé, MYRTE est une inutile fantaisie coûteuse de plus à la charge du brave contribuable…
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ANNEXE TECHNIQUE : MYRTE
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3700 m2 de panneaux photovoltaïques et 560 kWc (kilowatt crête).
On en déduit que chaque mètre carré peut atteindre 151 Wc / m2
Production : 700 MWh/an (soit 1 250 heures /an en équivalent pleine puissance)
Electrolyseur : 200 kW, fonctionne sous 35 bars.
Production 40 Nm3 / heure (1 Nm3 contient 3 kWh d'énergie).
Stockage de l'hydrogène sous 35 bars = 1750 kWh
Puissance de la PAC : 150 kW
Onduleurs : 476 kW et transformateur : 800 kVa
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LE PROJET MYRTE :
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Une expérimentation peu probante de stockage d'électricité par hydrogène.
1) En prenant un taux d'amortissement égal à zéro alors qu'il est généralement compris entre 5% et 8% ce qui peut doubler le coût de production,
2) en supposant que les 24 M€ injectés dans MYRTE soient suffisants pour l'investissement, la maintenance et le fonctionnement (personnels, charges,…) pendant 20 ans (soit environ 1,2 M€ /an),
3) en prenant "une production des panneaux photovoltaïques de 700 MWh/an (soit 1 250 heures /an en équivalent pleine puissance)", soit un facteur de charge de 14% seulement, même si l'ensoleillement théorique annuel annoncé par l'ADEME est de 1400 heures équivalent pleine puissance,
4) en supposant que seulement un tiers (33%) de cette production électrique soit modulée par la chaine hydrogène, puis par la PAC, (sinon il faudrait s'interroger sur son utilité), et du rendement 35 % de cette chaine de transformation ,
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Alors :
700 x 0,33 = 231 MWh sont transformés en hydrogène,
700 - 231 = 469 MWh sont délivrés directement sur le réseau par les PV
et
231 x 0,35 = 81 MWh sont fournis au réseau par la PAC.
Il en résulte qu'environ 550 MWh par an sont vendus au réseau, soit un coût estimé de
1.200.000 € / 550 MWh # 2200 € / MWh
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lundi 29 juin 2015

La Grèce n'a pas à payer pour une dette qui n'est pas la sienne !

Patrick Saurin
Mediapart
dim., 28 juin 2015 05:12 UTC
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De grandes institutions qui violent les règles élémentaires de droit, bafouent leurs propres statuts, tolèrent des malversations et des fraudes, de grands responsables politiques et financiers pris en flagrant délit d'infraction et de malversation, et pour finir un peuple grec floué, humilié et spolié, telle est la triste réalité que révèle en pleine lumière le Rapport préliminaire de la Commission pour la Vérité sur la Dette grecque[1].
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Contrairement à ce que répète à l'envi la cohorte d'experts et de journalistes invités à demeure des plateaux de télévision, des radios et de la presse écrite, la crise grecque ne trouve pas son origine dans un peuple essentialisé comme fainéant, fraudeur et vivant à bon compte sur le dos de l'Europe et de ses habitants. C'est une toute autre histoire que met en évidence la Commission à l'issue de ses premières investigations.
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Aléa (moral) jacta est
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En effet, la crise de la dette publique grecque est en réalité une crise générée par quelques grandes banques, en particulier françaises et allemandes, qui après avoir privatisé des profits conséquents, ont socialisé une bonne partie de leurs pertes, non moins conséquentes, par une manipulation digne des praticiens du jeu de bonneteau. Dans cette escroquerie à grande échelle, le rôle du bonneteur ou manipulateur est tenu par les banques, celui des complices ou « barons » par la Troïka (le Fonds monétaire international, la Banque Centrale Européenne et la Commission européenne), celui des seconds couteaux par les gouvernements des États européens, et enfin celui de la victime par le peuple grec. Le préjudice subi s'élève à 320 milliards d'euros, le montant de la dette grecque.
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L'histoire commence au début des années 2000, à un moment où les grandes banques occidentales décident de déverser massivement sur le marché grec, qu'elles estiment plus rémunérateur pour elles que leur marché national, une part importante des énormes liquidités dont elles disposent. Prises d'une frénésie irrépressible, elles prêtent aux entreprises, aux particuliers, à l'État grec et procèdent à l'acquisition de filiales sur place pour opérer plus facilement, à l'exemple du Crédit Agricole avec Emporiki et de la Société Générale avec Geniki.
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Inondées de liquidités, les banques grecques, privatisées depuis 1998, se lancent à leur tour dans l'octroi d'une quantité d'emprunts sans prendre la peine de procéder à l'analyse du risque qui est pourtant la base du métier de banquier. Ainsi, entre 2000 et 2009, les crédits explosent, les prêts aux ménages et les crédits immobiliers sont multipliés par 6, les financements aux entreprises doublent. Tout n'est que profit, calme et volupté dans le petit monde de la finance jusqu'à ce qu'éclate la crise de 2008-2009.
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Née aux États-Unis avec la crise des subprimes qui a vu la spoliation de millions de ménages modestes, la crise devient internationale et gagne l'Europe et la Grèce. En Grèce, de nombreux ménages se retrouvent brutalement dans l'incapacité de payer leurs échéances et les banques sont aux abois. C'est alors qu'interviennent les gigantesques plans de soutien aux banques mis en place par la Banque Fédérale aux États-Unis (29 000 milliards de dollars) et par la Banque Centrale Européenne (5 000 milliards d'euros) car, fidèles pratiquants du commandement de l'aléa moral, les banquiers se sont empressés de faire supporter leurs pertes par les États, c'est-à-dire par les contribuables.
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La Troïka ou l'éloge du crime en bande organisée

En 2009, en Grèce, la falsification des chiffres du déficit et du niveau de la dette publique donne le prétexte qui manquait pour justifier l'intervention du FMI au côté de ses deux complices, la Banque centrale européenne et la Commission européenne. Sous couvert de « plans de sauvetage » de la Grèce, cette Troïka va imposer au pays deux memoranda. Ces derniers prévoient des financements importants, respectivement de 110 et 130 milliards d'euros, mais qui, pour l'essentiel ne vont bénéficier qu'aux banques grecques et étrangères qui recevront plus de 80 % des sommes débloquées. Mais surtout, ces plans d'ajustement sont accompagnés de drastiques mesures d'austérité : licenciements massifs dans la fonction publiques, coupes dans les services publics, diminutions des salaires et des pensions, bradage du patrimoine du pays.
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Les effets de ces politiques vont être catastrophiques : en quelques années, le pays perd 25 % de son PIB, voit son taux de chômage tripler pour atteindre 27 % (60 % chez les jeunes et 72 % chez les jeunes femmes), et en lieu et place d'une diminution de la dette publique, on voit celle-ci augmenter jusqu'à 320 milliards d'euros pour représenter 177 % du PIB en juin 2015. Dans ces plans d'austérité imposés à la Grèce, le plus inadmissible est la crise humanitaire qu'ils ont suscitée en frappant indifféremment enfants, personnes âgées, migrants, malades, femmes isolées sans emploi, c'est-à-dire les plus fragiles de la société. Gabriel Sterne, un économiste d'Oxford Economics (une société de conseil spécialisée dans l'analyse économique et la prospective), reprenant une étude d'économistes du FMI portant sur 147 crises bancaires sur la période 1970-2011[2], constate que la crise grecque fait partie des 5 % des crises les plus graves. La chute de 42 % du PIB de la Grèce entre 2008 et 2015 est un phénomène qui n'a été observé que dans des pays confrontés à des guerres, à des effondrements du cours des matières premières et en Argentine dans les années 1980 et 1995[3].
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2012 : Une restructuration de la dette au profit de la Grèce ? Non, une gigantesque opération de transfert des risques des banques privées vers le secteur public
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L'événement le plus important dans la crise grecque ces dernières années, c'est le changement radical quant aux détenteurs de la dette publique. Alors qu'à la fin des années 2000 cette dette était à 80 % entre les mains des investisseurs financiers privés, aujourd'hui, c'est le secteur public qui la détient dans les mêmes proportions. Les économistes Benjamin Coriat et Christopher Lantenois ont attiré l'attention sur cette inversion de la dette grecque au niveau de sa structure à l'issue de la restructuration de 2012 dont l'objet essentiel était d'opérer « un transfert massif de risque du privé au public »[4]. Leurs collègues Zettelmeyer, Trebesch et Gulati soulignent également ce phénomène inhabituel : « Nous n'avons pas connaissance dans toute l'histoire des dettes souveraines d'un autre cas de « migration de crédit » du secteur privé vers le secteur public aussi énorme. » [5]
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Cette « migration de crédit » obéissait au souci de sauver les banques, et non la Grèce et sa population. En juin 2013, ATTAC Autriche a publié une étude très détaillée pour identifier les véritables bénéficiaires du soi-disant « sauvetage » de la Grèce intervenu entre mai 2010 et juin 2012. Sur un total de 206,9 milliards d'euros, il est ressorti que 77 % avaient été affectés au secteur financier. L'étude précise que « ces 77 % constituent... un minimum d'un montant qui a pu être sous-estimé. »[6] Même Jean Arthuis, président de la commission des budgets au Parlement européen, le reconnaît dans un entretien donné le 11 mai 2015 au journal Libération : « on a, en fait, transféré le mistigri des banques aux États »[7].
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La dette grecque est totalement insoutenable et en grande partie illégale, illégitime et odieuse
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L'enquête minutieuse de la Commission a relevé de multiples irrégularités dans la mise en place des financements. Là encore, la liste est longue. Ainsi, le FMI dont l'article 1 des statuts indique qu'il a pour but de « contribuer... à l'instauration et au maintien de niveaux élevés d'emploi et de revenu », participe à la mise en place de memoranda qui prévoient de massives suppressions d'emplois et de drastiques diminutions de salaires et pensions. De même, la BCE a outrepassé son mandat en imposant, dans le cadre de sa participation à la Troïka, l'application de programmes d'ajustement macroéconomique (à savoir l'ignominieuse réforme du marché du travail).
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De son côté, le FESF a violé l'article 122.2 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE) qui autorise le financement d'un État membre « lorsqu'un État membre connaît des difficultés ou une menace sérieuse de graves difficultés, en raison de catastrophes naturelles ou d'événements exceptionnels échappant à son contrôle ». Or la Grèce ne rentrait pas dans ce cadre car, à l'instar d'autres pays de l'Union européenne, elle avait vu sa situation se détériorer suite à la mise en œuvre des conditionnalités fixées dans les protocoles d'accord, sachant par ailleurs que la mise en place du prétendu « programme d'aide » (le Memorandum of Undestanding) s'est faite en violation de la procédure de ratification telle que prévue dans la Constitution grecque. On peut également considérer que les prêts bilatéraux consentis par les États présentent de nombreuses irrégularités ou clauses abusives, notamment lorsque l'accord de facilité de prêt prévoit que les dispositions de l'accord doivent être mises en œuvre même si elles sont illégales. Enfin, les dettes des créanciers privés peuvent être également considérées comme illégales car elles révèlent une attitude irresponsable des banques privées avant l'arrivée de la Troïka et une mauvaise foi de certains créanciers privés qui ont spéculé sur la dette grecque en utilisant les Credit default swaps (CDS).
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De nombreux droits humains (droit à la santé, au logement, à l'éducation, à la Sécurité sociale, droit du travail etc.) sont foulés aux pieds au prétexte qu'il faut d'abord payer la dette, alors que les traités internationaux, la Constitution grecque et la réglementation de l'Union européenne et celle de ses États membres prévoient précisément le contraire.
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Par ailleurs nombre de contrats de prêts ont été entachés de lourdes irrégularités. La violation de la procédure de ratification telle que prévue dans la Constitution grecque rend tout simplement inconstitutionnels les conventions de prêt et les protocoles d'accord. Les deux clauses de délégation au Ministre des finances ne sont pas constitutionnelles. D'autres clauses abusives imposées par les créanciers violent la souveraineté de l'État grec, comme celle par laquelle ce dernier en tant qu'emprunteur « renonce... de façon irrévocable et inconditionnelle, à toute immunité à laquelle il a ou pourrait avoir droit, eu égard à lui-même ou à ses biens, par rapport à toute procédure juridique en rapport avec cette convention... »[8]Plus grave encore, certains contrats ont donné lieu à de grossières malversations, comme par exemple des versements de fonds réalisés sans facture pour des contrats d'armement, ainsi que nous l'a appris le nouveau ministre grec de la défense à l'occasion d'une rencontre à son ministère.
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En résumé, on peut conclure que la dette publique grecque est illégale car elle a été consentie en violation de procédures légales, des droits nationaux, du droit de l'Union européenne et du droit international. Cette dette est également illégitime en ce sens qu'elle n'a pas servi l'intérêt général, elle n'a pas bénéficié à l'ensemble de la population mais à une petite minorité d'intérêts particuliers. Cette dette présente un caractère odieux car, lors de sa mise en place, les créanciers savaient qu'ils violaient des principes démocratiques avec pour conséquence le non-respect de droits humains fondamentaux. Enfin cette dette est en totalité insoutenable en ce sens qu'elle empêche l'État grec de respecter ses obligations en matière de droits humains fondamentaux.
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Que peut faire l'État grec aujourd'hui ?
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Le rapport préliminaire établi par la Commission fournit aux autorités grecques de nombreuses pistes de droit pour la suspension et la répudiation de la dette souveraine grecque.
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L'article 26 de la Convention de Vienne sur le droit des traités dispose que les traités qui lient les parties doivent être exécutés de bonne foi. La mauvaise foi et la contrainte (observée notamment lors de la renégociation de la dette) sont des motifs de nullité. En droit international, un État lésé peut ne pas exécuter une obligation internationale vis-à-vis d'un autre État si ce dernier s'est rendu responsable d'un acte internationalement illicite. La Constitution grecque a été violée, en particulier en ce qui concerne l'obligation d'obtenir l'accord du Parlement pour les accords internationaux. Enfin, les droits humains, consacrés à l'article 103 de la Charte des Nations Unies, priment sur les autres obligations contractuelles.
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En plus de ces fondements de droit, l'État grec peut décider une suspension unilatérale de sa dette en se fondant sur l'état de nécessité. Toutes les conditions pour la mise en place d'une telle décision sont remplies dans la mesure où les autorités grecques doivent protéger un intérêt essentiel de l'État contre un péril grave et imminent et qu'elles ne disposent pas d'autre moyen à leur disposition pour protéger l'intérêt essentiel en question. Enfin, lorsqu'un État est confronté à une dette insoutenable, il peut unilatéralement décider de faire défaut car l'insolvabilité souveraine a sa place dans le droit international.
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Face à des institutions aveuglées par une haine de classe et à des créanciers corrompus et dépourvus de tout scrupule, les autorités grecques auraient bien tort de se priver de ces moyens de droit même si leur mise en œuvre ne peut répondre qu'à une partie des problèmes auxquels est confrontée leur pays depuis des mois. La décision prise à l'unanimité par le conseil des ministres grec de consulter la population sur la dernière proposition des institutions européennes pourrait bien être la première étape d'un processus qui mène à l'annulation de la dette grecque ou tout au moins à une partie significative de celle-ci. Aujourd'hui, à quelques jours du référendum, le soutien international au peuple grec doit s'intensifier pour l'appuyer dans son refus du projet de la Troïka qui doit être remplacé par un programme alternatif, démocratique et au service de l'ensemble de la population.
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Notes :
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[1]. Ce rapport a été réalisé par la Commission pour la Vérité sur la dette publique grecque créée le 4 avril 2015 Par Zoé Konstantopoulou, la Présidente du Parlement hellénique. Composée d'une trentaine de membres (pour moitié grecs et pour l'autre moitié de personnes représentant une dizaine de nationalités), la Commission a travaillé durant 2 mois et demi pour produire un rapport préliminaire présenté le 17 et 18 juin dernier aux autorités du pays réunies au Parlement. On peut consulter la synthèse en français de ce rapport avec le lien : http://cadtm.org/Synthese-du-rapport-de-la et le texte complet en anglais avec cet autre lien : http://cadtm.org/Preliminary-Report-of-the-Truth.

[2]. Luc Laeven & Fabián Valencia, « Systemic Banking Crises Database: an Update", IMF Working Paper, 12/163, http://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2012/wp12163.pdf

[3]. Gabriel Sterne, cité par Matthew C. Klein, « Greece: It can't get *that* much worse, can it ?", canhttp://ftalphaville.ft.com/2015/06/18/2132201/greece-it-cant-get-that-much-worse-can-it/?

[4]. Benjamin Coriat, Christopher Lantenois, « De l'Imbroglio au Chaos : la crise grecque, l'Union européenne, la finance... et nous », avril 2013, p. 22, http://www.atterres.org/sites/default/files/Note%20De%20l'Imbroglio%20au%20Chaos,%20avril%202013_0.pdf

[5]. Jeromin Zettelmeyer, Christoph Trebesch, and Mitu Gulati, "The Greek Debt Restructuring: An Autopsy", Working Paper Series, August 2013, pp. 34-35, http://www.iie.com/publications/wp/wp13-8.pdfpp 34-35.

[6]. Attac, "Greek Bail-Out: 77% went into the Financial Sector", June 17, 2013, , http://www.attac.at/news/detailansicht/datum/2013/06/17/greek-bail-out-77-went-into-the-financial-sector.html

[7]. Libération, lundi 11 mai 2015, p. 11.

[8]. Convention de prêt, article 14, paragraphe 5 ; Convention cadre FESF, article 15, paragraphe 2 ; MFAFA, article 15, paragraphe 4.

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samedi 27 juin 2015

Malbouffe industrielle = maladies cardiovasculaires

Publié le 26 juin 2015
par jacqueshenry
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Je retranscris ici l’interview d’un cardiologue américain qui fait un peu froid dans le dos en raison de la tournure qu’a pris la société en général et en particulier nord-américaine au sujet de la mauvaise nourriture et de la « mauvaise science ». Les effets particulièrement néfastes des « conseils en diététique » a finalement abouti en une cinquantaine d’années avec parallèlement le développement hors de contrôle de l’alimentation industrielle à un véritable désastre sanitaire qui s’est répandu à l’échelle planétaire. Voici, retranscrit aussi fidèlement que possible l’interview par Disclose.TV du Docteur Dwight Lundell.
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Nous médecins, avec toutes nos études, nos connaissances et notre autorité, il nous arrive souvent d’atteindre un large « ego » qui fait que parfois il nous est difficile d’admettre que nous avons fait erreur. C’est comme ça et j’admets avoir été moi-même dans l’erreur. En tant que chirurgien spécialisé dans la chirurgie cardiaque avec plus de 25 ans d’expérience, j’ai réalisé plus de 5000 interventions sur cœur ouvert et aujourd’hui le jour est venu de reconnaître que j’ai été dans l’erreur en regard des évidences scientifiques et médicales.
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Pendant des années, j’ai fait partie des médecins qu’on peut qualifier de « faiseurs d’opinion ». Submergés de littérature scientifique, assistant sans arrêt à des séminaires de formation, nous, faiseurs d’opinion, avons finalement insisté sur le fait que les problèmes cardiaques étaient la simple résultante de taux trop élevés de cholestérol sanguin. La seule approche acceptable était qu’il fallait prescrire des médicaments susceptibles de réduire ce taux de cholestérol et d’imposer aux patients un régime sévèrement restreint en graisses. Le résultat serait une décroissance du cholestérol sanguin et donc une réduction des maladies cardiaques. Toute déviation à ces principes de praticien fut considérée naturellement comme une hérésie et une mauvaise pratique médicale.
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Et pourtant ça n’a jamais marché !
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Ces recommandations ne sont plus défendables ni sur le plan scientifique ni sur le plan moral. La découverte, il y a quelques années que l’inflammation de la paroi artérielle est la cause primaire des maladies cardiaques a progressivement conduit à reconsidérer la manière de traiter les maladies cardiaques ainsi que d’autres maladies liées à des mécanismes inflammatoires similaires. Les recommandations diététiques longuement imposées aux malades ont au contraire favorisé de véritables épidémies d’obésité et de diabète dans de telles proportions qu’aucune des épidémies infectieuses passées (par exemple la peste) n’a atteint un tel niveau de mortalité, de souffrance et de coût pour la société. En dépit du fait que 25 % de la population est actuellement sous traitement médicamenteux avec des statines coûteuses et en dépit également du fait qu’on a réduit la teneur en graisses des aliments, encore plus de personnes meurent chaque année de problèmes cardiaques graves !
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Aux USA seulement les statistiques indiquent que 75 millions de personnes souffrent de problèmes cardiaques, 20 millions de diabète et 57 millions de pré-diabète. Ces pathologies affectent chaque année de plus en plus de personnes de plus en plus jeunes.
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Pour dire les choses clairement, sans inflammation, il est impossible que du cholestérol puisse s’accumuler sur les parois artérielles et être la cause de problèmes cardiaques et d’AVC. Sans inflammation le cholestérol se déplacerait librement dans notre corps comme la nature l’a voulu. C’est l’inflammation qui piège le cholestérol. L’inflammation ce n’est pas compliqué, c’est une réaction naturelle de notre organisme à une agression extérieure comme une piqûre d’insecte, une bactérie, une toxine ou un virus. Il s’agit d’une protection parfaite contre ces envahisseurs bactériens ou viraux. Cependant si nous nous exposons de manière répétée à des toxines ou certains types de nourriture notre corps, notre organisme tout entier qui n’a jamais été habitué à gérer ce type de situation va se trouver en état d’inflammation chronique. L’inflammation chronique est aussi dangereuse que l’inflammation en réponse à une piqûre d’insecte ou une attaque virale est utile pour l’organisme.
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Quelle personne censée osera s’exposer de son plein gré de manière répétée à des substances connues pour créer des dommages dans son corps. Les fumeurs, peut-être, mais ils ont fait ce choix ! La grande majorité de la population a simplement suivi les recommandations diététiques majoritairement reconnues et quasiment prêchées qui sont qu’une alimentation pauvre en graisses, enrichies en acides gras polyinsaturés et en sucres, réduit les risques cardiovasculaires et tout ça en ignorant que ce genre de régime favorise l’apparition d’inflammations répétées des artères. Cette situation conduit à des phénomènes inflammatoires chroniques favorisant les maladies cardiovasculaires, les AVCs, le diabète et l’obésité.
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Permettez-moi de répéter ceci : les dommages et l’inflammation de nos vaisseaux sanguins sont causés par les régimes pauvres en graisse recommandés pendant des années par la médecine main-stream. Quels sont les principaux responsables de l’inflammation ? C’est très simple, c’est l’abus de carbohydrates simples traités industriellement (sucre dont le fructose, farine modifiée industriellement et tous les produits dérivés) et l’excès concomitant d’huiles végétales riches en omega-6 telles que l’huile de soja, l’huile de maïs ou encore l’huile de tournesol qui se retrouvent dans une multitude de nourritures et plats industriels.
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Pour se faire une idée de ce qui se passe, brosser de manière répétitive une peau sensible à l’aide d’un scotch-brite, celle-ci devient rouge et au pire va saigner et faites ça plusieurs fois par jour, tous les jours pendant 5 ans ! Si vous avez pu tolérer un tel traitement de votre peau, au final vous vous mettrez à saigner, il y aura des inflammations, des infections et ça deviendra de pire en pire. Cette comparaison est parfaite pour décrire ce qui arrive en ce moment même dans votre corps. Quel que soit l’endroit où le processus d’inflammation apparaît dans le corps, superficiellement ou à l’intérieur, c’est la même chose. Durant ma carrière de chirurgien j’ai examiné l’intérieur de dizaines de milliers d’artères. Une artère malade, c’est ça, un tube brossé à l’intérieur plusieurs fois par jour, tous les jours, la mauvaise nourriture qu’on ingère créé de petites blessures qui deviennent de plus grandes lésions entrainant l’organisme à une réponse inflammatoire continue devenant chronique.
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Quand nous savourons un pâtisserie, notre organisme tire la sonnette d’alarme comme si un envahisseur étranger arrivait pour nous déclarer la guerre. Les aliments surchargés en sucres simples (dont du fructose) ou cuits avec des omega-6 pour qu’ils puissent rester longtemps sur les linéaires des super-marchés ont constitué durant ces soixante dernières années la règle de la nourriture nord-américaine (et plus récemment australienne et européenne). Ce type de nourriture a lentement empoisonné tout le monde !
 
Comment une barre chocolatée peut-elle créer une cascade d’inflammation pour vous rendre vraiment malade ?
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Quand on mange des sucres simples, glucose et fructose, le taux de sucre sanguin augmente rapidement et en réponse le pancréas sécrète de l’insuline qui va favoriser la répartition du sucre dans toutes les cellules où il sera stocké comme source d’énergie (sous forme de glycogène). Si la cellule est rassasiée et n’a pas besoin de sucre, il est rejeté pour éviter qu’un apport supplémentaire de sucre vienne annihiler l’ensemble du processus. Quand les cellules rejètent le sucre dans le sang, le taux circulant augmente et entraine encore plus de production d’insuline et finalement le glucose est converti en graisses. Qu’est-ce que tout ça a à voir avec les phénomènes d’inflammation ? Normalement le taux de glucose dans le sang est très finement régulé. Les molécules de sucre en excès se font attacher sur toutes sortes de protéines qui en retour endommagent la paroi des vaisseaux sanguins et un tel traitement répété conduit à une inflammation. Si vous soumettez vos vaisseaux sanguins à des bouffées répétées de sucre, plusieurs fois par jours, chaque jour, c’est exactement comme si vous faisiez passer de la toile émeri à l’intérieur de ces délicats petits tubes. Même si vous ne vous en rendez pas compte, soyez assuré que c’est exactement comme ça que ça se passe. J’ai vu ça pendant 25 années de ma carrière, tous mes patients partageaient les mêmes symptômes, des inflammations de leurs artères.
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Revenons donc à la barre chocolatée. Cette confiserie innocente non seulement contient des sucres mais elle a été préparée avec au moins l’une des huiles utilisées industriellement comme de l’huile de soja riche en omega-6. Les chips et les pommes de terre frites sont plongées dans de l’huile de soja, toutes les préparations culinaires industrielles sont produites avec des huiles riches en omega-6 pour prolonger leur conservation. Si les omega-6 sont essentielles à la vie, elles doivent se trouver dans l’alimentation dans une proportion correcte avec les omega-3. S’il y a trop d’omega-6 dans l’alimentation, l’architecture des membranes cellulaires est perturbée et les cellules commencent à sécréter des substances chimiques appelées cytokines qui sont la cause première des inflammations. Un nourriture saine et équilibrée ne devrait renfermer que trois fois plus d’omega-6 que d’omega-3, or la production industrielle de nourriture fait que ce rapport omega-6 / omega-3 atteint couramment 15 à 30. Et pour aggraver encore plus la situation cette nourriture déséquilibrée surcharge les cellules adipeuses qui sécrètent alors de grandes quantités de substances au pouvoir inflammatoire qui amplifient les dégâts sur les artères. Le processus initié par les barres chocolatées se transforme en un cercle vicieux qui aboutit à des problèmes cardiaques, une tension artérielle élevée, du diabète et finalement à des maladies neurodégénératives tandis que l’inflammation chronique continue à s’amplifier.
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Il n’y a aucune chance que l’organisme puisse échapper à cette agression car il n’est pas préparé pour gérer des nourritures industrielles imprégnées de sucres et d’huiles riches en acides gras omega-6.
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Il y a pourtant une solution pour réduire ce processus d’inflammation, revenir à des nourritures saines et naturelles. Pour construire des muscles, mangez de la viande. Choisissez des carbohydrates complexes qu’on trouve dans les fruits et les légumes. Bannissez toute nourriture industrielle contenant des acides gras omega-6 comme les huiles de soja, de maïs ou de tournesol. Une cuillère d’huile de maïs contient 7,2 mg d’omega-6 et une cuillère d’huile de soja en contient 6,9 mg, utilisez plutôt de l’huile d’olive ou du beurre ! Les graisses animales contiennent moins de 20 % d’omega-6 et sont infiniment moins dangereuses que ces huiles végétales riches en acides gras polyinsaturés considérées comme bénéfiques pour la santé. Oubliez la « science » qu’on vous a imposé depuis des décennies. Cette « science » qui dit que les acides gras saturés sont mauvais pour le cœur est inexistante. Cette « science » qui dit que les acides gras saturés favorisent l’élévation de cholestérol n’est pas étayée par les faits. Depuis qu’on sait que ce n’est pas le cholestérol qui est la cause des maladies cardiaques cette « science » est encore plus absurde ! Cette théorie du cholestérol a conduit à ces recommandations d’utilisation de nourriture pauvre en graisses qui sont à la base des inflammations des artères. La médecine consensuelle a fait une énorme erreur. Retournez aux vieilles recettes de cuisine de nos grand-mères, oubliez les plats industriels préparés et prêts à être réchauffés, les pâtisseries industrielles et autres produits congelés prêts à l’emploi des rayons des supermarchés, votre santé cardiaque et cérébrale ne s’en trouvera qu’améliorée.
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Source : Disclose.TV
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Le Docteur Lundell (Meza, Arizona), fort des arguments de la « vraie » science médicale, fait les recommandations suivantes : consommer plus d’acides gras essentiels, en particulier des omega-3 dont les sources principales sont les poissons et les algues marines. Il s’agit de l’acide eicosapentaenoïque (EPA) et de l’acide docosahexaenoïque (DHA). Enrichir parallèlement la nourriture avec de l’acide linoléique (CLA) conjugué. C’est un acide gras essentiel que nous sommes incapables de synthétiser et qu’on trouve dans tous les produits laitiers et la viande. Les omega-3 sont des anti-oxydants, ils augmentent la sensibilité à l’insuline, ont des propriétés anti-inflammatoires et agissent en synergie avec l’acide linoléique. Une petite dose d’aspirine quotidienne permettra d’accélérer le retour à la normale sans pour autant nuire à la santé. Diminuer la consommation de sucres en particulier tous les aliments contenant du sirop de maïs enrichi en fructose, éliminer de sa cuisine les huiles et graisses hydrogénées qu’on retrouve dans la margarine, les plats commerciaux cuits et la nourriture frite des restaurants. L’huile d’olive, les graisses animales et l’huile de coprah sont infiniment plus saines et enfin avoir une vie saine dans tous les sens du termes, c’est-à-dire de l’exercice physique et pas de stress.
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Il faut ajouter enfin qu’une modification imposée par les instances régulatrices des méthodes de production de l’alimentation industrielle ce n’est pas pour demain car le lobby de l’industrie agro-alimentaire est extrêmement puissant et ne manquera pas d’influencer encore une fois le monde politique alors qu’il y a véritablement une urgence sanitaire au niveau de tous les pays développés et de certains pays en développement. Le scandale des statines et la malbouffe sont donc liés pour, au final, détruire la santé de chacun de ceux qui par facilité et faux confort sont pris au piège de la malbouffe …
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Note : les acides gras « omega-6 » se retrouvent majoritairement dans les huiles végétales : tournesol, colza, maïs, palme, soja, sans oublier l’huile extraite des graines de coton qui représente jusqu’à 30 % des huiles dites végétales. Il ne faut pas confondre les acides gras omega-6 et les huiles végétales partiellement hydrogénées enrichies en acides gras « trans ». Les acides gras « trans » sont directement impliqués dans les processus inflammatoires artériels et sont reconnus depuis peu (15 juin 2015) comme dangereux pour la santé. Les acides gras trans se retrouvent en particulier dans la margarine. Les produits contenant des acides gras trans devraient être totalement interdits au cours des trois années à venir mais gageons dès à présent que la situation ne se clarifiera pas aussi facilement car les enjeux industriels et économiques sont considérables, au détriment naturellement de la santé publique.
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jeudi 25 juin 2015

Les dômes de la FEMA

Ces dômes font partie d'un programme de "bunkers" financé en partie par la FEMA et par des communautés du Texas. Ce projet prévoyait la construction de 35 de ces dômes à différents endroits de l'État. Toutefois, la majorité de ces constructions n'ont pas été finalisées par manque de financement.
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Disons que ces grands bâtiments circulaires pourraient avoir de nombreuses applications dans un contexte de crise..
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Conçu pour accueillir 1640 occupants lors de phénomènes métérologiques dangereux, ce gigantesque dôme fait 12 469 pieds carrés, 126 pieds de diamètre et il est fait en béton. Celui-ci a été construit à Eastland au Texas, sur un terrain derrière une école.
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Un autre à Lumberton au Texas:
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À La Feria (Texas)
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Mercedes (Texas)
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Edna (Texas)
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Kingville (Texas)
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L’UE va financer des agents pour contrer les eurosceptiques sur Internet

mercredi 24 juin 2015

Analyses d’eau de pluie très préoccupantes

le 21 juillet 2014
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Un de nos adhérents à Miserey Salines dans le Doubs a fait procéder, par le laboratoire Qualio de Besançon, à des analyses d’eau de pluie recueillies tous les 8 mois environ au même endroit et dans des conditions similaires.
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Le résultat est fort préoccupant puisqu’il atteste d’une augmentation de 800% du taux d’aluminium en 16 mois (environ 9 fois plus) et d’une augmentation de 100% des taux de baryum, strontium et titane en 8 mois (2 fois plus)
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Ces résultats d’analyse ont fait l’objet d’une communication au Maire de Miserey Salines (Doubs), lequel s’est engagé à transmettre ce rapport d’analyses à l’Agence Régionale de Santé (ARS-Besançon)
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Un 'vieux post' de l'année dernière nous indique qu'une analyse de l'eau de pluie. Ce qu'il en ressort est que:
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(...) Le résultat est fort préoccupant puisqu’il atteste d’une augmentation de 800% du taux d’aluminium en 16 mois (environ 9 fois plus) et d’une augmentation de 100% des taux de baryum, strontium et titane en 8 mois (2 fois plus) (...)
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C'est-à-dire l'exacte composition des chemtrails.
Composition qui se répand sur la totalité des sols chemtraillés (ou couloirs d'avions) et démontre que TOUTES les plantes sont atteinte d'un excès de nano-particules d'aluminium qui - comme on le sait - provoquent la maladie d'Alzheimer. Maladie relevée dernièrement chez les abeilles.
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http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/06/abeilles-atteintes-dalzheimer-la.html

mardi 23 juin 2015

Travailler pour le roi des cons

Quelqu'un qui travaille, le fait à 1 % pour lui et 99 % pour les autres ! (tant qu'il ne se plaint pas pourquoi changer ?).
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Ainsi, y avait-il 500.000 caméras de surveillance (il y a qq années) à Londres. Donc: 50.000 fonctionnaires (payés par le peuple) pour surveiller 10 écrans. Et, comme il y a 24 heures: 6 h. x 4 = 200.000 fonctionnaires. Mais, comme les dites caméras-de-surveillance n'arrêtent pas les voleurs, encore faut-il des fonctionnaires (de police) sur place.
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Et, comme il n'y a pas que Londres en Angleterre comme il n'y a pas que Paris en France, ce sont quelques millions de fonctionnaires dans chaque pays payés à 'regarder des écrans' (parce qu'il faut quand même se dire que la pose-pipi et pose-café ou autre chose font partie du dit-service).
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Le tout additionné de qq millions d'autres fonctionnaires surpayés (vacances + retraites + bonus + Prime du 'pot d'arrivée/de départ' et de 'jours fériés', etc), tout çà fait un paquet de millions payés par le contribuable.
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Et, de plus (!), y a aussi les chômeurs, les prisonniers, les malades, les enfants, les frais de scolarités/cantine/transport, les retraités (qu'il faut aider malgré qu'ils aient cotisé toute leur vie... y a plus rien en caisse ! Çà alors !), les militaires (vacances + retraites + bonus + Prime du 'pot d'arrivée/de départ' et de 'jours fériés', etc), les frais d'achat de porte-avions, de bateaux, de camions, d'avions, d'hélicoptères, missiles et autres balles perdues, plus 'frais d'essence et d'entretien du matériel', + constructions de ponts & chaussées, de bâtiments pour les fonctionnaires, des écoles, des piscines, stades, ronds-points, salle des fêtes, etc, etc, tout çà: c'est le travailleur qui paye !
Et, comme il n'y a 'plus beaucoup de dits travailleurs'... d'où peuvent-ils encore sortir de l'argent ??
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'L'argent' ? C'est comme ils ont toujours fait ! L'or, n'est qu'un subterfuge qui n'a JAMAIS représenté la valeur de la masse monétaire en circulation ! Et, comme l'or est recherché par ceux qui n'en ont pas, il suffit de presque pas les payer pour qu'ils en cherchent ! (Hahahaha !). Et, comme le 'marché' de l'or a TOUJOURS été truqué
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$ 1183,70/oz
1 kg = 35, 274 oz
$ 41.753,8338/kg
37.301,5509 €/kg
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actuellement, il devrait valoir plus de 10 fois sont prix, mais, s'il était cher il serait volé/caché, tandis que s'il est 'bon marché', l'Etat peut à tout instant faire la confiscation (lingots, pièces, colliers, bagues, etc) et donc, comme il ne reflète pas les transactions de marché peut demain être à 10 fois moins que son prix affiché d'aujourd'hui ! (puis 15, puis 20, puis etc !).
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Et, comme demain l'argent-papier sera remplacé par du Pognon-fantôme (ou l'oseille électrique), nul ne pourra détenir une quelconque richesse chez lui ! (en plus que dans les écoles & télévisions l'on apprend à être con !...). D'où le troc à venir avec ses escroqueries qui vont avec et, ses factures qui demandent à être réglées - non-pas en lapins, douzaines d'oeufs ou kilos de patates - mais en monnaies spectrogamique, holographique ou 'rêvée d'en toucher des comme çà' !
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Et donc: saisies chez celles & ceux qui en ont encore et camps FEMA pour tout le monde !
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Ainsi, apprendra t-on que l'argent n'était qu'un leurre depuis toujours et que l'Etat en a toujours (planche-à-billets) et qu'il se dit de... ne plus en avoir ! (avoir de planche-à-billets ??! Hahaha !), d'où le subterfuge de 'la dette' injustifiée et qui permet de faire rigoler la fausse opposition comme la fausse majorité !

dimanche 21 juin 2015

La farce électorale étasunienne

Chris Hedges
Truthdig.com
dim., 21 juin 2015 17:54 UTC
Traduction: Nicolas Casaux
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J'ai l'intention de ne pas consacrer plus de temps aux élections présidentielles à venir que ce qu'il me faudra pour me rendre à mon bureau de vote le jour de l'élection, voter pour un candidat d'un petit parti, probablement le candidat des Verts, et rentrer chez moi. Tout investissement supplémentaire d'énergie dans ces élections, y compris le soutien de la décision malavisée de Bernie Sanders validant le parti démocrate en devenant un de ses candidats à la présidentielle, est une perte de temps.
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Toutes les actions que nous entreprenons doivent maintenant être dirigées vers le démantèlement des structures de l'État-entreprise. Cela implique le refus de toute coopération. Cela implique de rejoindre ou de construire des mouvements radicaux massifs. Cela implique de régulièrement participer à des actes de désobéissance civile, comme ce que font les Kayaktivistes à Seattle, ou ce que font les communautés de pêcheurs de Kodiak, Cordova et Homer, ainsi qu'une douzaine de tribus indigènes, en Alaska, en s'opposant physiquement au fracking, aux forages pétroliers, à l'exploitation du gaz naturel, ou aux entraînements de la US Navy dans les eaux pures de l'Arctique. Cela implique de lutter pour un salaire minimum de 12 €. Cela implique de bloquer les rues de nos villes pour exiger la fin de l'utilisation systématique de la force létale par la police militarisée, particulièrement contre les personnes à la fois pauvres et de couleur. Cela signifie, à grande comme à petite échelle, des actes de rébellion ouverte. Cela implique de toujours avoir comme objectif premier la perturbation et le renversement du pouvoir corporatiste. Cela implique de ne pas jouer le jeu.
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L'État-entreprise cherche à nous faire participer à la mascarade politique des élections chorégraphiées. Il cherche à ce que nous jouions selon ses règles. Nos médias corporatistes, rincés par les dollars de la publicité politique, inondent les ondes de ridicule et de trivial. Les candidats, les sondeurs, les analystes politiques, les commentateurs et les journalistes célèbres fournissent des boucles infinies de bla-bla « politique » banal et absurde, qui n'est en réalité qu'une grotesque forme d'anti-politique. Nous serons bombardés par cette propagande, largement centrée sur les personnalités fabriquées des candidats, pendant plusieurs mois. Éteignez tout cela. Ça n'a aucun sens.
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Les voix de ceux qui importent ne seront pas entendues lors de ces élections. Les marginalisés et les pauvres de nos colonies internes, les 2,3 millions de détenus dans nos prisons, (et leurs familles), les musulmans que nous persécutons ici et au Moyen-Orient, et la souffrance de la classe ouvrière sont oblitérés de la discussion. Dans ces États-Unis Potemkine il n'y a qu'une classe moyenne. Nos libertés, y compris notre droit à la vie privée ainsi que le consentement des gouvernés — tout cela nous ayant été retiré — sont présentées comme sacrées et inviolées dans cette farce électorale. On nous assure que nous vivons dans une démocratie fonctionnelle. On nous promet que notre voix va compter. Même Sanders vous dira la même chose. S'il osait se démarquer et dire la vérité, particulièrement à propos du parti démocrate, il serait banni des débats, diabolisé et écrasé par l'institution démocrate, privé de son poste de présidence du comité sénatorial, et jeté dans le désert politique, dans lequel Ralph Nader a été exilé. Sanders, malheureusement, n'a pas la force morale de Nader. Il va, le moment venu, pousser ses supporters, dans une embrassade vampirique, à soutenir Hillary Clinton. Comme le joueur de flûte de Hamelin dirigeant une file d'enfants, ou de rats — faites votre choix — vers les oubliettes politiques.
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Le théâtre politique fonctionne, parce que de nombreux états-uniens ont été systématiquement endoctrinés et déconnectés de la réalité. Nos maîtres corporatistes ont construit une culture de masse centrée sur le culte du moi, l'hédonisme débridé et le spectacle. L'idéologie néolibérale infeste toutes les institutions et tous les systèmes de croyances. Ceux qui souffrent méritent de souffrir. Les victimes sont responsables de leur victimisation. Nous pouvons tous obtenir richesse et prospérité si l'on travaille dur. Ce mantra nous permet d'être cruel et sans cœur envers les faibles et les plus vulnérables, particulièrement les pauvres, ainsi que les femmes et les enfants, que l'on considère comme des déchets humains. Notre vision néolibérale tordue se définit comme « le progrès. »
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Les États-Unis s'autoproclament vertueux et bons, tout en infligeant des souffrances humaines terribles, ici comme à l'étranger, à ceux qu'ils jugent indignes de vivre. La définition particulière et autocentrée du « bien » qui caractérise la suprématie de l'impérialisme états-unien et du pouvoir corporatiste est présentée comme un « bien » universel. Il y a des états-uniens, particulièrement ceux qu'accablent des revenus en baisse et un futur lugubre, qui voient dans le pouvoir de l'État une expression du pouvoir personnel. Ils voient dans la vertu mythique de la nation une vertu personnelle. Attaquez ces systèmes de pouvoir et cette vertu états-unienne et ils se sentiront attaqués et désemparés. Et l'État peut compter sur ceux qui s'accrochent à ce mythe pour qu'ils se retournent avec fureur contre tous ceux d'entre nous qui cherchent à exister dans un univers basé sur la réalité. L'État va alimenter la haine chez ces « patriotes » pour inciter à la violence contre tous les dissidents. S'opposer à l'état-entreprise, refuser de jouer selon ses règles, sera difficile et dangereux.
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Le serviteur des systèmes de pouvoir actuels est ce que Friedrich Nietzsche appelait le Dernier Homme.
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« Les temps sont proches où l'homme ne mettra plus d'étoile au monde », a écrit Nietzsche à propos du Dernier Homme dans le prologue d'Ainsi parlait Zarathoustra. « Malheur ! Les temps sont proches du plus méprisable des hommes, qui ne sait plus se mépriser lui-même. »
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« Ils sont très intelligents et ils savent tout ce qui se passe, ils n'arrêtent donc pas de se moquer », continue Nietzsche.
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Le Dernier Homme de Nietzsche dote les banalités de sa vie privée de la signification qu'il extirpe des plus larges préoccupations, s'adonnant à « son petit plaisir pour le jour et son petit plaisir pour la nuit. »
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Chalmers Johnson soulignait plus ou moins la même chose en appelant les États-Unis une Sparte consumériste. Et Curtis White, dans The Middle Mind, expliquait que la plupart des états-uniens sont, à un certain niveau, conscients de la brutalité et de l'injustice utilisées pour maintenir les excès grotesques de leur société de consommation et la cruauté de l'empire. White avançait que la plupart des états-uniens ne s'en souciaient pas. Ils ne veulent pas voir ce qui est fait en leur nom. Et les systèmes des médias de masse alimentent ce désir d'ignorance.
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Le remplacement de l'histoire par le mythe, l'utilisation de la surveillance de masse et le décret d'espionnage pour empêcher toute investigation dans les centres de pouvoir, l'effondrement du journalisme, la déformation de l'éducation en un programme vocationnel pour l'état-entreprise, ainsi que les formes abrutissantes de divertissement et de spectacle, créent des sujets obéissants qui réclament leur propre esclavage.
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Le Mahatma Gandhi avait fustigé l'Occident pour ses histoires fictives et ses fausses croisades morales pour justifier l'esclavage, l'oppression, l'occupation coloniale, les massacres, le despotisme, et la destruction des traditions, des religions, et des langues indigènes. L'assaut impitoyable des pouvoirs impérialistes contre les damnés de la terre ne faisait pas partie, souligne-t-il, du prix du progrès ou de l'avancement de la civilisation. Ça faisait partie de l'exploitation brute du faible par le capitalisme débridé et l'impérialisme. Les récits mythiques utilisés pour défendre cette exploitation, souligne Gandhi, ont entraîné un culte de l'histoire semblable au culte de la religion ou au culte de la science. Cela a permis l'immoralité au nom d'idéaux nobles et vertueux. Ces visions d'un monde de lumière émergent, et d'une civilisation universelle sont toujours employées par ceux qui sont au pouvoir. Et ces visions peuvent, comme l'a écrit Albert Camus, « être utilisées pour n'importe quoi, même pour transformer des meurtriers en juges. »
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« L'Occident n'aime pas reconnaître cela, » ont écrit William Pfaff et Edmund Stillman dans la politique de l'hystérie — qu'il « ait été capable de violence à une échelle épouvantable, et qu'il ait justifié cette violence comme étant indispensable à une réforme héroïque de la société, ou de l'espèce humaine. » La bombe atomique, le napalm, les raids au phosphore et les bombardements à l'aveugle et systématiques ont été utilisés par les états-uniens et les Britanniques dans « une mission visant à apporter la liberté au monde. » Les avancées technologiques et scientifiques des nations industrialisées ont rendu possible les conquêtes et le vol des ressources naturelles en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient. « Être un homme de l'Occident moderne, » écrit Pfaff, « c'est appartenir à une culture d'une originalité et d'un pouvoir incomparables ; c'est aussi être impliqué dans des crimes incomparables. »
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Le mal rôde au sein du corps politique. Il est alimenté par une ignorance induite. Le spectre d'insignifiantes élections présidentielles correspond à cette idiotie. Nos maîtres corporatistes espèrent que la plupart d'entre nous resterons hypnotisés par les ombres qu'ils projettent sur les murs de la caverne.
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« Le mal qui est dans le monde vient presque toujours de l'ignorance, et la bonne volonté peut faire autant de dégâts que la méchanceté, si elle n'est pas éclairée », a écrit Albert Camus dans la peste. « Les hommes sont plutôt bons que mauvais, et en vérité ce n'est pas la question. Mais ils ignorent plus ou moins, et c'est ce qu'on appelle vertu ou vice, le vice le plus désespérant étant celui de l'ignorance qui croit tout savoir et qui s'autorise alors à tuer. »
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Il y a, cependant, une nouvelle conscience émergente. Elle n'a pas encore atteint la majorité. Mais elle a atteint une minorité suffisante pour rendre la résistance possible. C'est une conscience ancrée dans la vérité et dans l'âpreté de notre temps. Elle voit à travers les mythes et l'illusion. Elle comprend la configuration du pouvoir corporatiste. Elle sait que, tandis que les écosystèmes se délitent et que le plus terrifiant des appareils de sécurité et de surveillance de l'histoire de l'humanité nous prend en otage, la révolte devient un impératif moral. L'État, lui aussi, est prêt. Il a ses spectacles, ce qui comprend son théâtre politique, et il a ses milices. Il utilisera n'importe quel outil pour maintenir son pouvoir. Endormis ou éveillés, nous paierons tous un lourd tribut.
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samedi 20 juin 2015

LE MONOPOLE POUR LES « FAUX MONNAYEURS »

La haine contre les paiements en billets

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Auran Derien
le 19/06/2015 à 11:48h
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Puisque les faux-monnayeurs ont atteint leur seuil d'incompétence et qu'ils ne savent plus rien faire, les campagnes contre toute autre forme monétaire ont repris. Le prix Nobel Maurice ALLAIS utilisait cette expression de faux-monnayeurs pour expliquer le mécanisme contemporain de la création monétaire par des agents privés. Il s'agit de laisser fonctionner la machinerie occidentale le plus longtemps possible, afin que le chaos, partout répandu, détruise le monde. Dans le chaos, chacun cherche à survivre, personne ne fait confiance à quelque institution que ce soit, et les faux-monnayeurs ne seront pas sanctionnés car aucune puissance ne pourra les faire arrêter.
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La première campagne contre une monnaie restante, les billets, est menée à partir des organisations internationales. Les "faux-monnayeurs" ont commencé à réduire les paiements en billets.
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La propagande en faveur du totalitarisme bancaire uniformisé n'a pas changé depuis deux siècles. Une fois, la mesure d'élimination des billets et pièces est présentée comme une évolution naturelle, alors qu'il s'agit d'une politique de domination. Une autre fois, il est affirmé que la fin des billets et pièces limite les vols, alors que le contraire est prouvé.
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Dès 2014, la banque de Suède se vantait de ce que les pièces et billets étaient en voie de disparition. Une dépendance de JP Morgan & Co. aussi connue sous le nom JPMC, la Chase, a pris la même mesure au mois de mars de cette année. En Suisse, il a été constaté une demande importante de billets de toutes sortes puisque les taux d'intérêt sur les dépôts sont devenus négatifs.
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Les épargnants transformaient leurs avoirs en billets qu'ils gardaient dans des coffres. La Banque Centrale Suisse a donc bloqué la possibilité de demander des billets. Et le ministère des finances français a déclaré qu'il convenait de suivre le courant. Bjarne Corydon, le ministre des finances danois affirme tranquillement que les paiements en espèces constituent une entrave pour les entreprises - elles doivent faire appel à des systèmes de surveillance pour conserver et déplacer cet argent - et que rendre la monnaie prend du temps. La mesure de liquidation des pièces et billets devrait entrer en vigueur au début de l'année 2016 et les commerces de détail, restaurants et stations service pourraient les refuser comme modalité de paiement.
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Les vaticinations pour appuyer le pouvoir bancaire
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Dans le processus de création monétaire, deux fuites perturbent les financiers mondialistes : les réserves que les banques conservent pour couvrir leurs prêts ; les billets et pièces qu'elles se procurent dans un autre circuit. Le problème des réserves a été éliminé depuis que le système monétaire international est entièrement entre les mains d'une oligarchie qui dicte les règles auxquelles elle dit se plier, fixe elle même les notes de ses crédits et place ses affidés à la tête des organes de surveillance. Reste les pièces et billets, à diaboliser donc puisqu'ils n'entrent pas dans le plan de la banque privée.
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De telles affirmations sont appuyées par les cabinets d'affaires au service de la finance globalitaire, qui n'hésitent pas à soutenir n'importe quelle horreur car la spécialité des multinationales comme McKinsey est d'aider à la délinquance par l'évasion fiscale et la présentation frauduleuse des bilans bancaires. La guerre au public a été déclarée par les voraces adorateurs de l'idole argent qui ont abandonné depuis longtemps toute pensée cohérente et préfèrent répandre la haine, le mensonge et la bestialité.
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Et la banque libre ?
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L'un des penseurs qui sert de référence aux financiers d'aujourd'hui, F.Hayek, avait affirmé il y a quelques décennies, "rien n'est plus important que d'annuler le mariage malheureux entre les politiques monétaire et budgétaire" (F.A.HAYEK : "Denationalisation of Money : The Argument refined". I.E.A, 1978, p.113). C'est une réalité désormais en Occident.
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Mais la monnaie est toujours un monopole de quelques « faux-monnayeurs », responsables et coupables des crises et de la misère actuelle. Pourquoi ne pas accepter l'existence de monnaies concurrentes, selon le principe défendu par Hayek ? L'État devrait rester un producteur de monnaie parmi d'autres, et les agents économiques publics et privés détermineraient en quelle monnaie ils empruntent. Une oligarchie financière ne pourrait pas manipuler les taux d'intérêt, contrairement à ce que peut se permettre le système de la réserve fédérale étasunienne. Si Hayek inspire les fanatiques de la globalisation, ils ne devraient pas oublier que celui-ci affirmait la nécessité d'une bonne monnaie qui, comme une bonne loi, doit exercer ses effets sans tenir compte des conséquences qu'elle a sur des individus ou des groupes.
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Hayek affirmait qu'un agent, quel qu'il soit, ne doit pas pouvoir effectuer des dépenses telles qu'il ne puisse faire face à ses obligations. Donc, les banques actuelles doivent fermer, car elles sont incapables de faire face à leurs dettes, et l'État américain doit être mis en liquidation pour les mêmes raisons.
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On sera sceptique devant l'honnêteté intellectuelle des économistes au service de l'empire du néant. Toutefois, la situation présente des pays victimes de la terreur globalitaire justifie une remise en cause profonde et une réflexion sur les alternatives à cette inhumanité...
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jeudi 18 juin 2015

Adolescent de 13 ans électrocuté par la police !

Des satellites de la NASA révèlent l'appauvrissement de l'eau dans le monde entier

Joshua Krause
Le quotidien Sheeple
17 juin 2015
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Ces jours-ci, il semble qu'il sont a des conditions de sécheresse partout. De la Californie au Brésil, en Inde, il n'y a aucune pénurie de reportages qui sortent de ces régions, qui rapportent un manque catastrophique de précipitations dans le monde entier. Mais à quel point généralisé est ce problème ? Est le monde vraiment face à une crise massive d'eau, ou les nouvelles conditions de quelques régions durement touchées de l'information ?
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La NASA peut avoir la réponse. Ils voulaient voir si les aquifères d'eau douce du monde ont été s'épuiser, alors ils se sont tournés vers leurs satellites "GRACE", qui sont capables d'effectuer des mesures détaillées de la pesanteur terrestre dans toutes les régions. Les résultats ne sont pas encourageants.
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Plus grands aquifères souterrains du monde – une source d'eau douce pour des centaines de millions de personnes — s'épuisent à inquiétante, selon les nouvelles données satellitaires de la NASA qui fournit l'image plus détaillée à ce jour de réserves d'eau vital cachés sous la surface de la terre.
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Vingt et un des 37 plus grands aquifères du monde — dans des endroits de l'Inde et la Chine pour les Etats-Unis et la France, ont passé leur durabilité tipping points, ce qui signifie plus d'eau a été retirée de remplacées au cours de la période d'étude de la décennie, des chercheurs ont annoncé mardi. Treize aquifères ont diminué à prix avantageux qui les placent dans la catégorie des plus troublée. Selon les chercheurs, que cela indique un problème à long terme qui est susceptible de s'aggraver car la dépendance à l'égard des aquifères se développe.
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Les scientifiques ont longtemps soupçonné que les humains étaient de taxer l'approvisionnement en eau souterraine du monde, mais les données de la NASA a été la première évaluation détaillée afin de démontrer que les principaux aquifères s'efforçaient en effet de suivre le rythme avec les exigences de l'agriculture, croissance des populations et des industries telles que l'exploitation minière.
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Selon les données compilées par Water Resources Research et le Washington Post, c'est ce qui ressemble à la situation.
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Comme vous pouvez le constater, beaucoup des places qui sont tarissent sont également zones sujettes à conflit telles que la frontière entre la Chine et l'Inde, Pakistan et grandes étendues du Moyen-Orient et d'Afrique. Arabie saoudite est extrêmement aride, qui n'est pas trop surprenant compte tenu de son statut de désert. Toutefois, le fait que tous les pays du Yémen en Syrie sont appauvrissant leurs eaux souterraines, est particulièrement inquiétant pour cette région déchirée par la guerre.
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L'examen de l'approvisionnement en eau de la parole de la NASA est troublant pour dire le moins. Avec plus d'un tiers d'eau de l'humanité, offert par les nappes phréatiques et bon nombre de ces ressources dans les zones de conflit potentiel et active, le monde semble amorcé pour une guerre de l'eau dans un avenir proche.
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mardi 16 juin 2015

Grains de café récoltés dans la merde d'éléphants font un succès en Asie

Journaliste de personnel
2015-06-16
17:57 (GMT + 17)
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Des grains de café excrétés par les éléphants sont actuellement le toast des hôtels haut de gamme en Thaïlande, Singapour et Hong Kong, selon la langue chinoise Taiyuan Evening News.
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Après un précédent craze pour grains de café passés par les civettes, un nouvel engouement pour les grains de café récoltés dans les excréments d'éléphant ont attiré l'attention nouvelle. Ces fèves sont particulièrement chères, avec une tasse qui coûte US$ 13 (11,56 €).
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En période de sécheresse, les éléphants chercheront activement des grains de café ; Toutefois, ils doivent manger 33 kilos de café en grains pour produire 1 kg de haricots utilisables dans leurs mouvements, d'où le prix prohibitif. Il dit que les éléphants déplacent souvent leurs entrailles en prenant un bain dans la rivière, ce qui signifie que beaucoup de grains de café sont perdus.
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Blake Dinkin, le fondateur canadien âgé de 44 ans de Black Coffee Ivoire, la société qui produit le café, dit qu'il a précédemment pensé à récolte des haricots digérés par les chats, les lions ou les girafes, mais il a finalement opté pour les éléphants. Il dit que c'est parce que les éléphants en Asie du sud-est mangent des grains de café pendant les périodes de sécheresse.
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Son entreprise est située dans une région reculée près de la frontière de la Thaïlande avec le Myanmar et le Laos, un endroit plus associé à la production d'opium que le café.
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Produisant les grains de café n'a pas été aussi facile qu'avait imaginé habibe, tel qu'il a passé dix ans avant de voir un réel succès. Il a dit qu'il pensait qu'il pourrait juste se nourrir de grains de café de bonne qualité aux éléphants et récolter ce qui est sorti l'autre extrémité. Il s'est avéré n'est pas si simple.
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Habibe dudit après que les haricots sont ingérés par l'éléphant, il faut environ 15 à 70 heures pour le café à être digéré. Pendant ce temps les acides de l'estomac de l'éléphant font tomber la protéine que l'on trouve dans [la fève]. La protéine est l'un des facteurs responsables de l'amertume, et moins de protéines signifie un café moins amer, dit-il.
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Habibe a dit que comme les éléphants sont herbivores, le processus de fermentation qui se produit infuse des fruits, du malt et saveurs d'herbe dans le café.
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Parce qu'il est si difficile à obtenir, chaque kilogramme vaut 1 880$ US. L'entreprise fait un don de 8 % des ventes à la Fondation de l'éléphant ainsi que de contribuer aux salaires des soignants de l'éléphant.
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Le café est actuellement disponible uniquement dans les hôtels haut de gamme en Thaïlande, Singapour et Hong Kong. Cependant, une nouvelle récolte sera prête en août et fournira des emplacements de choix dans Paris, Zurich, Copenhague et Moscou.
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