- ENTREE de SECOURS -



dimanche 23 novembre 2014

Fraude scientifique Gwen Olsen balance le morceau sur les lobbys !

(...) Vous devez juste être conscients et bien comprendre que l'industrie pharmaceutique gagne 5 à 6 fois plus que les 500 plus grosses entreprises aux Etats-Unis (...)
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Gwen Olsen a passé quinze ans en tant que représentant des ventes pharmaceutiques travaillant pour des géants de la santé tels que Johnson & Johnson Squibb Bristol-Myers, et Abbott Laboratories.
Elle a connu une réussite, une carrière rapide jusqu'à ce que plusieurs expériences ont commencé à attirer son attention sur les dangers cachés dans tous les cabinets de médecine américaine.
Sa plus poignante leçon, sera à la fois d'être victime et survivante des effets indésirables aux médicaments.
Après avoir quitté la vente de produits pharmaceutiques en 2000, Gwen a travaillée dans l'industrie des aliments naturels, d'abord comme directeur de comptes pour Nature's Way, puis comme directeur régional des ventes pour les herbes Gaia. Elle est actuellement écrivain, conférencier et consultant en santé naturelle.
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11 commentaires:

  1. Traité transatlantique : l'ingérence des multinationales dans la vie politique

    Bruno Poncelet/Alex Anfruns
    Periodico Diagonal
    dim., 23 nov. 2014 05:55 CET
    Traduction : Investig'Action

    Entretien avec Bruno Poncelet, animateur de la plateforme No-Transat (www.no-transat.be), et auteur des livres "Europe, une biographie non autorisée", et "Le Grand Marché Transatlantique".

    - Quelle est votre analyse des révélations de l'espionnage de la NSA, exposées au grand jour par son ex-agent et lanceur d'alerte Edward Snowden, qui ont été à l'origine de réactions très variées de la part de chefs d'état comme Dilma Roussef, Angela Merkel ou François Hollande il y a un an ?

    Les ingérences américaines dans la vie européenne ne sont pas nouvelles, notamment au niveau sécuritaire. Rappellons-nous l'épisode des armées de l'ombre : après la Seconde guerre mondiale, les Etats-Unis ont encouragé le recrutement de nazis et de criminels de guerre pour constituer des armées secrètes en Europe, à l'insu des Parlements nationaux. Seules quelques élites européennes triées sur le volet (Premiers ministres, hauts gradés militaires, services secrets) étaient au courant et participaient activement à l'organisation de ces réseaux militaires clandestins...

    Donc, l'ingérence américaine n'est pas une chose nouvelle, pas plus que l'accord tacite (ou la complicité active) d'une partie de nos dirigeants à développer ces projets à l'insu des populations. À la limite, le fait nouveau avec la NSA et l'espionnage des conversations téléphoniques d'Angela Merkel, c'est que l'ingérence américaine se fasse dans le dos... de nos décideurs politiques. Est-ce pour autant un cas majeur de casus belli entre eux et les Etats-Unis ? Franchement, je ne le crois pas.

    Revenons un instant sur les armées de l'ombre de l'OTAN : quand ce scandale a éclaté (dans les années 90), le Parlement Européen exigeait de faire toute la lumière sur cette affaire dans laquelle on suspectait notamment des morts et des attentats... avec la complicité de nos services secrets et de certains militaires occidentaux (1) !

    Mais la suite de l'histoire, c'est très peu de lumière sur ce qui s'est réellement passé... et beaucoup de nouveaux accords d'entente sécuritaire entre l'Europe et les États-Unis ! Il a donc de la marge, beaucoup de marge, entre les discours officiels d'un moment et les pratiques réelles qui s'inscrivent dans la durée...

    - Croyez-vous alors que la complicité entre les élites politiques et économiques européennes et états-uniennes va rester totale ?

    Comme je viens de le dire, quand l'Europe est prise la main dans le sac, ou quand elle surprend les États-Unis la main dans le sac, à faire des trucs pas très démocratiques, pas très citoyens, eh bien on pousse certes des cris d'orfraie... mais ensuite c'est "business as usual", même si ce business, c'est la sécurité. Je veux dire par là qu'on revient vite à des méthodes d'entente et de complicité entre les États-Unis et l'Union européenne. Ainsi, suite aux révélations d'Edward Snowden, le Parlement Européen a voté deux fois sur le sujet (2), il y a un an.

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  2. Lors du premier vote (le 23 octobre 2013), les députés européens se sont demandés si l'espionnage de la NSA ne justifiait pas d'interrompre, au moins provisoirement, le programme d'échanges de données SWIFT (3).

    Par ce programme, les États Unis ont accès aux données bancaires d'organisations et de citoyens européens, à condition qu'Europol, l'agence de police européenne, donne son accord. Ils ont donc un accès légal, mais conditionné à l'accord d'Europol. Or, on soupçonne fortement la NSA d'avoir espionné le serveur SWIFT pour accéder à l'ensemble des données, c'est-à-dire également celles auxquelles les Etats-Unis n'ont normalement pas accès. D'où le questionnement des Parlementaires européens : fallait-il interrompre, provisoirement, cet accord SWIFT avec les Etats-Unis (le temps de mener une investigation indépendante pour apprendre ce qui s'était réellement passé) ?

    Une majorité du Parlement Européen a voté pour suspendre l'accord. C'est donc une très bonne chose. Malheureusement, ce vote était purement consultatif car le pouvoir de décision, dans ce dossier, est entre les mains de la Commission européenne qui a dit : « on continue comme avant notre programme d'échanges de données financières avec les États-Unis ».

    Le second vote du Parlement Européen a eu lieu le 18 novembre 2013 et la question posée était la suivante : pour montrer aux États-Unis qu'on est fâché de leur espionnage illégal, ne faut-il pas geler les négociations transatlantiques sur le TTIP (autrement dit, le projet de création d'un grand marché commun UE-USA) ? Sur ce point précis, le Parlement européen a estimé que l'espionnage illégal des États-Unis n'était pas un motif suffisant pour arrêter les négociations transatlantiques (TTIP) en vue de créer un grand marché commun.

    Donc voilà, ces deux exemples récents sont une illustration concrète du maintien d'une très vieille réalité politique : que les Américains nous espionnent ou que nos dirigeants s'entendent avec eux pour développer des stratégies sécuritaires antidémocratiques, cela fait certes scandale si c'est découvert et mis sur la place publique... Des instances élues (comme le Parlement Européen) vont notamment réagir et s'indigner... Mais tout compte fait, ces indignations sont comme des tempêtes dans un verre d'eau et rien de fondamental n'est remis en cause dans la politique commune européenne et américaine...

    Ainsi, Angela Merkel n'aura vraisemblablement pas du tout apprécié le fait d'avoir été espionnée personnellement, mais ça ne suffit pas à remettre en cause le lien structurel entre l'Europe et les États-Unis.

    - Vous venez d'illustrer parfaitement ce que beaucoup de gens ressentent aujourd'hui, à savoir la méfiance vis-à-vis de tout ce qui concerne la vie politique. Pensez-vous que les élites financières puissent avoir un quelconque intérêt à décrédibiliser les répresentants politiques ?

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  3. Honnêtement, je pense que non. Tout simplement parce que les élites financières ont besoin d'une partie du monde politique pour faire avancer leur projet de société. Prenons les négociations en vue de créer un marché transatlantique (TTIP) : ces négociations sont politiques et réclament donc des représentants politiques dotés d'une certaine légitimité.

    En l'occurrence, il s'agit ici d'« experts » - ou plutôt de technocrates - désignés par la Commission européenne avec l'aval des gouvernements nationaux. Bref, les élites financières (mais aussi industrielles et marchandes) cherchent à déplacer, au sein du monde politique, la légitimité du pouvoir. Ce qu'elles veulent promouvoir, ce sont des formes de gouvernance opaque, éloignées des gens, et peuplées de décideurs non élus. À contrario, ce qu'elles ont intérêt à décrédibiliser, c'est la légitimité du pouvoir politique à une échelle locale (notamment nationale), ainsi que les finances publiques lorsque celles-ci sont au service de la solidarité.

    On l'a bien vu avec la crise de la zone euro où, grosso modo, le scénario s'est joué selon moi en trois temps. Le premier temps est celui de la crise financière proprement dite, soit le moment où les banques (à force d'avoir spéculé sur les subprimes, qui incitaient des millions de pauvres à emprunter bien au-delà de leurs capacités financières) devaient logiquement faire faillite. Le deuxième épisode, c'est quand les gouvernements sauvent les banques de la faillite.

    Selon la Commission européenne, ce sauvetage bancaire a coûté aux finances publiques européennes (autrement dit : à nous qui payons des impôts) la somme totale de 1.600 milliards d'euros (4).

    À ce moment précis, nos élus politiques ont dit : « certes, ce n'est pas très moral de sauver les banques de la faillite alors qu'elles ont spéculé massivement, mais... on vous promet qu'on va mettre une muselière aux marchés financiers ». Vient alors l'épisode suivant, c'est le moment qu'on vit aujourd'hui lorsqu'on entend : « oh la la, les finances publiques ont vraiment trop déconné, la sécurité sociale est dans le rouge, on ne peut plus se permettre le luxe de la solidarité, il faut faire de l'austérité ».

    À partir du moment où nos gouvernements acceptent ce scénario de l'austérité et lui donne même une force juridique contraignante en adoptant de nouveaux traités européens (ce qu'on appelle la nouvelle gouvernance économique européenne), je suis persuadé que les élites financières n'ont pas du tout intérêt à décrédibiliser les représentants politiques... qui agissent exactement dans le sens souhaité par les grandes multinationales. Le véritable enjeu, pour les réseaux d'affaires et leurs lobbies, consiste plutôt à rendre illégitime certaines politiques, et plus particulièrement les politiques de solidarité et de services publics. Ainsi, décrédibiliser les finances publiques, par exemple en disant des Grecs « qu'ils ont vécu au dessus de leurs moyens », etc...ça oui, je pense que c'est clairement à l'œuvre.

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  4. - Pouvez-nous nous expliquer quel est le volet sécurité du TTIP ?

    Je parlerais plutôt d'un volet « sécuritaire » que d'un volet « sécurité ». Après le 11 septembre 2001, les gouvernements américains et européens ont surfé sur la vague d'émotion et de peur pour faire passer de nouvelles législations, notamment antiterroristes. Officiellement, il s'agit de nous protéger contre les « méchants ». Le problème, c'est que ces législations sont conçues de la manière suivante : tout citoyen est un terroriste potentiel et doit pouvoir être surveillé de près par les autorités. Chemin faisant, on perd des libertés fondamentales (comme le droit à la vie privée) qui ne sont pas là par hasard.... mais qui résultent d'expériences historiques tragiques, notamment des répressions étatiques contre des mouvements sociaux jugés dérangeants. C'est pourquoi je parle de politiques « sécuritaires » : sous couvert de mieux nous protéger, on met en place un nouveau cadre juridique qui donne de nouveaux droits aux pouvoirs répressifs des Etats (forces de police, tribunaux), le tout étant basé sur une interprétation très libre - j'entends par là : trop floue et arbitraire - de qui est (ou n'est pas) un terroriste. Dans ce cadre-là, les États-Unis et l'Union européenne ont mis en place plusieurs accords sécuritaires transatlantiques.

    En 2010, deux accords sont entrés en vigueur. Le premier est un accord d'enquête judiciaire transatlantique, qui prévoit que des enquêteurs américains puissent travailler sur le sol européen mais autorise également l'usage de vidéoconférences pour auditionner des témoins ou des experts situés aux États-Unis lors de procès en Europe, et vice-versa. Le deuxième accord entré en vigueur facilite grandement les extraditions judiciaires transatlantiques : à l'instar du mandat d'arrêt européen, son but est d'extrader beaucoup plus rapidement des détenus ou des suspects de l'UE vers les États-Unis. Pour y parvenir, on laisse tomber toute une série de garde-fous visant, par exemple, à garantir un procès équitable ou à s'assurer que la personne ne soit pas recherchée pour des raisons politiques. De fait, la seule réserve importante qui reste de mise, c'est la possibilité pour l'Europe de refuser l'extradition si la personne extradée risque d'être condamnée à la peine de mort aux États-Unis. Toujours dans le cadre de l'antiterrorisme, des accords transatlantiques d'échanges de données sont aussi en vigueur aujourd'hui. L'accord nommé Passenger Name Record transfère aux États-Unis, de façon automatique, toutes les données des compagnies aériennes sur les personnes qui vont atterrir ou survoler le territoire des États-Unis. Cela comprend votre numéro de compte en banque, votre adresse privée, le poids de vos bagages, les personnes en compagnie desquelles vous voyagez...

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  5. Il y a de cela quelques années, un avion a ainsi été détourné en plein vol parce qu'il avait parmi ses passagers... un juriste du groupe de la GUE (Gauche unitaire européenne) au Parlement Européen. Pour avoir critiqué la politique européenne en Amérique du Sud, ce passager était considéré comme potentiellement terroriste et dangereux pour les États-Unis ! Concrètement, l'avion a été obligé de refaire son itinéraire en plein vol, de modifier ses escales, ce qui a prolongé le voyage de plusieurs heures imprévues. Quant au juriste (qui se rendait en Amérique du Sud), il a été obligé de renégocier de nouveaux billets (et un temps de voyage beaucoup plus long) pour son vol retour, la compagnie aérienne refusant de l'embarquer pour un vol devant passer au-dessus du territoire des États-Unis.

    L'autre grand accord transatlantique d'échange de données, c'est l'accord SWIFT dont nous avons parlé plus tôt : pour autant qu'Europol (l'agence de police européenne) donne son accord, les États-Unis reçoivent toutes les informations bancaires (comme les virements effectués) de telle personne ou de telle organisation... Ces accords sont en vigueur aujourd'hui et le restent malgré les viols de notre vie privée dont se sont rendus coupables les États-Unis (notamment via les écoutes de la NSA, mais aussi par l'enlèvement, sur le sol européen, de personnes extradées clandestinement par la CIA dans des pays tiers pour y être torturées). (5)

    - Quelle est selon vous la menace fondamentale que présente ce traité transatlantique ?
    L'ambition première des actuelles négociations en vue de créer un grand marché transatlantique (le TTIP), est d'accorder davantage de pouvoirs aux multinationales. Notamment en leur laissant le choix des législations sous lesquelles elles veulent travailler : aujourd'hui, avec le marché unique européen, les multinationales peuvent déjà choisir entre 28 pays différents - donc entre 28 normes fiscales, salariales, sociales différentes - tout en ayant l'assurance que leurs produits peuvent circuler librement. Voilà ce qui tue, concrètement, les bons salaires, la sécurité sociale et les politiques de solidarité.... qui sont effectivement trop chers quand on décide de les mettre en concurrence avec des systèmes de travail (je devrais plutôt dire : d'esclavage) dignes du XIXème siècle. Or, l'enjeu des négociations transatlantiques, c'est d'offrir aux multinationales encore plus de choix de délocalisations opportunistes en ajoutant, aux 28 pays européens, 50 États américains qui ne sont vraiment pas des paradis sociaux pour travailleurs.

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  6. Dans ces négociations transatlantiques, l'enjeu prioritaire n'est pas sécuritaire. L'un des enjeux prioritaires consiste à transférer des pouvoirs politiques vers des instances de décision de plus en plus éloignées du citoyen. Un autre enjeu déterminant vise à mettre en concurrence des régimes démocratiques à forte protection sociale ou environnementale avec des régions aux normes juridiques bien plus faibles. L'arbitre de cette concurrence entre démocraties et zones de non-droit étant constitué de multinationales, il n'est pas très compliqué de deviner comment et pourquoi les législations écologiques et sociales protégeant le mieux la population sont appelées à disparaître ou à s'étioler... Sur certains points précis, ces négociations transatlantiques peuvent embrasser des thématiques sécuritaires : c'est notamment le cas des négociations touchant aux nouvelles technologies et au secteur numérique, dont de nombreuses applications (caméras, drones, robots) peuvent servir à « surveiller et punir ». Il y a donc moyen de faire des liens entre les accords sécuritaires (déjà en vigueur) et les négociations politiques (en cours). À mes yeux, le lien principal résumant toute l'affaire est celui d'un manque crucial de démocratie et d'une confiance, bien trop aveugle, dans des pouvoirs éloignés de nous, à commencer par celui qu'exercent les multinationales.

    Notes :

    1. Résolution adoptée par le Parlement européen sur l'Affaire Gladio : http://eur-lex.europa.eu/legal-cont... le version française, l'affaire Gladio est abordée page 201 (débats), page 202 (vote) et page 214 (texte de la résolution dont les références officielles sont les suivantes : JO C 324 du 24.12.1990, p. 201)

    2. Les deux votes au Parlément Européen suite à l'affaire Snowden : http://www.no-transat.be/plus-infos... ; http://www.no-transat.be/plus-infos...

    3. Les échanges de données PNR (passagers d'avion) et Swift (données financières), dans le cadre de la lutte anti-terroriste : http://europa.eu/rapid/press-releas...

    4. Ce sont des chiffres fournies par la Commission Européenne.

    5. Enlèvement de personnes sur le sol européen : http://www.europarl.europa.eu/meetd...)0032_/p6_ta-prov(2007)0032_fr.pdf

    http://fr.sott.net/article/23940-Traite-transatlantique-l-ingerence-des-multinationales-dans-la-vie-politique

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  7. Les USA, le Canada et l’Ukraine refusent de condamner la glorification du nazisme ! Les autres pays européennes s’abstiennent…

    23 novembre 2014
    Dan Iel

    On se dispute souvent quant au fait de savoir si la junte ukrainienne est nazie ou non. Je suis intimement convaincu que même si Porochenko n’est pas apparu en public pour faire officiellement le salut nazi et déclarer « Je suis un nazi », tout indique que le régime de Kiev tire ses racines idéologiques du passé nazi. Le dernier exemple de cette filiation, c’est cette chose absolument incroyable qui s’est passée la semaine dernière, lorsque trois pays, les États-Unis, le Canada et l’Ukraine, ont voté contre une résolution de l’ONU condamnant la glorification du nazisme.

    Les membres de l’Union européenne n’ont guère fait mieux, car ils se sont abstenus. C’est là un développement tellement ahurissant, tellement insensé, que cela vaut la peine d’avoir accès au résultat du vote et aux document original sur lequel portait le vote.

    La feuille de résultats du vote de la résolution de l’ONU sur la glorification du nazisme

    - voir sur site (la 'France' s'abstient !) -

    Résolution proposée au vote de l’ONU le 21 novembre 2014 : combattre la glorification du nazisme, du néo-nazisme, et de toutes les autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes contemporaines de racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui en découle (original ici)

    Pour moi, ce résultat est absolument dégoûtant. Nous avons là deux pays qui tentent de se positionner comme étant les plus pro-israéliens de la planète (les USA et le Canada), auxquels s’ajoutent les pays de l’Union européenne, qui non seulement ont adopté des lois rendant la propagande nazie illégale, mais qui emprisonnent quiconque ose enquêter sur le meurtre de masse des Juifs par les nazis (qu’on appelle l’holocauste).

    Pourtant, ces pays que l’on croyait anti-nazis et démocratiques refusent maintenant de condamner la glorification du nazisme, non parce qu’ils aiment particulièrement les nazis, mais pour protéger la junte ukrainienne. Cette dernière a aussi refusé de condamner la glorification du nazisme, bien qu’aucun pays ou groupe ethnique n’ait jamais souffert du nazisme autant que les Ukrainiens. C’est là pour la junte non seulement se moquer des principes et valeurs qu’elle prétend mettre en avant, mais c’est aussi, de la manière la plus obscène, manquer de respect envers les millions d’Ukrainiens tués par les nazis.

    De tout cela, il ressort au moins quelque chose de positif : de façon limpide et sans équivoque, cela montre à quel point les élites occidentales détestent la Russie, à tel point que cette haine éclipse toute autre considération ou valeur.

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  8. Le dégoût russe

    Ces derniers jours, ces dernières semaines même, j’ai vu de plus en plus de signes d’un dégoût profond de la part des Russes à l’endroit de l’Occident. Si, par le passé, les diplomates et politiciens russes essayaient de rester polis, ils ne se gênent plus pour exprimer leur dégoût. Par exemple, ils affirment maintenant ouvertement que l’Europe n’a pas de politique étrangère ni d’opinion, qu’elle n’est qu’une colonie servile des USA. Quant à ces derniers, les Russes disent aujourd’hui sans se gêner que toute cette crise ukrainienne n’est qu’un prétexte et que l’objectif des USA est uniquement de soumettre la Russie. C’est d’ailleurs ce qu’a affirmé Poutine la semaine dernière, en ajoutant que personne n’avait réussi à soumettre la Russie et que les USA n’y parviendraient pas non plus. Ce ne sont pas seulement des paroles, car la Russie a d’ores et déjà annoncé qu’elle allait boycotter le Sommet sur la sécurité nucléaire de 2016. C’est ce qu’on a appris [1] lorsque les Russes ont informé les autres participants que la Russie ne participerait pas aux travaux préparatoires du Sommet.

    Sergueï Lavrov a également prononcé un discours remarquable aujourd’hui, mais comme le pitoyable site Web du ministère des Affaires étrangères russe ne se donne même pas la peine de proposer une traduction le jour même, il va falloir attendre avant que je l’affiche sur ce blog.

    Le Saker
    Traduit par Daniel pour vineyardsaker.fr

    Source : the US, Canada and the Ukraine refuse to condemn the heroization of Nazism, The Vineyard of the Saker, 22-11-2014
    Note
    [1] Interfax, 05-11-2014

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/11/23/les-usa-le-canada-et-lukraine-refusent-de-condamner-la-glorification-du-nazisme-les-autres-pays-europeennes-sabstiennent/#more-7871

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    1. Ce sont pratiquement TOUS les films qui ont au moins à l'intérieur une coccinelle Volkwagen dessinée par le juif a.h.
      Même des jouets pour enfants et des vêtements !

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  9. Cas de peste à Madagascar

    Le Monde
    sam., 22 nov. 2014 08:32 CET

    L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé vendredi 21 novembre l'apparition de cas de peste à Madagascar, le premier mortel ayant été enregistré dans un village le 31 août. Dans un communiqué, elle indique avoir été notifiée le 4 novembre par les autorités sanitaires malgaches du développement de cette maladie. Au 16 novembre, 119 cas et 40 décès avaient été recensés précise l'OMS, dont deux cas dans la capitale Antananarivo avec un décès. Dans cette ville, « il y a maintenant un risque d'un rapide développement de la maladie due à la haute densité de population (...) et aux faiblesses du système de santé », met en garde l'OMS.

    Résistance des mouches à l'insecticide

    Une force spéciale nationale, rassemblant divers acteurs de santé, a été constituée pour combattre la maladie avec l'aide de l'OMS et le soutien financier de la Banque africaine de développement. L'organisation souligne que la situation est compliquée par la résistance des mouches à l'insecticide deltamethrin, utilisé pour les contrôler. La bactérie de la peste, qui se développe chez les rats, est véhiculée par les mouches. Chez l'homme, elle se développe sous forme bubonique, et si la bactérie atteint les poumons, elle provoque une pneumonie et devient alors transmissible à travers la toux.

    Découverte à temps, la forme bubonique se soigne avec des antibiotiques, mais la forme pneumonique, une des maladies infectieuses les plus meurtrières, peut être fatale en seulement 24 heures. Le taux de mortalité dépend de la mise en route rapide du traitement, mais il peut être très élevé, précise l'OMS.

    http://fr.sott.net/article/23943-Cas-de-peste-a-Madagascar

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  10. Le FBI a à sa disposition des machines qui peuvent scanner l'ADN en 90 minutes


    Après une arrestation, un agent n'a qu'à prélever un échantillon d'ADN à l'intérieur de la joue du suspect pour ensuite insérer l'échantillon dans une cartouche de la machine. Quatre-vingt dix minutes plus tard, le "RapidHIT 200" peut générer un profil d'ADN, l'émettre dans une base de données pour trouver un match s'il y a lieu.

    Cette machine, au coût de 250 000$, financée par le Département de la Sécurité Intérieure, par le Ministère de la Défense et de la Justice, est sur le marché depuis un an et elle est utilisée dans quelques États américains, en Chine, en Russie, en Australie, dans certains pays d'Afrique et en Europe.

    La technologie servira, entre autres, à identifier les criminels, les immigrants et les membres de la famille d'un réfugié. Si les tests d'ADN ne correspondent pas, dans le cas de membres d'une même famille, la demande d'asile sera rejetée.

    Actuellement, la base de données nationale du FBI contient plus de 11 millions de profils ADN de délinquants et 2 millions de profils ADN de personnes arrêtées qui ne sont pas nécessairement reconnues coupables.

    Source:http://m.motherjones.com/politics/2014/11/rapid-dna-profiles-database-fbi-police

    http://conscience-du-peuple.blogspot.fr/2014/11/le-fbi-a-sa-disposition-des-machines.html

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