- ENTREE de SECOURS -



jeudi 23 octobre 2014

Il faudra 398 879 561 ans pour rembourser la dette du gouvernement américain

Soumis par Tyler Durden sur 22/10/2014 21:03 -0400
Soumis par Simon Black Souverain Man blogue ,
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La dette du gouvernement américain se rapproche de parvenir à une autre série numérotation $ 18.000.000.000.000. Il s'élève actuellement à plus de $ 17,9 trillions.
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Mais qu'est-ce que cela signifie réellement ? C'est un tel nombre abstrait qu'il est difficile de l'imaginer. Pouvez-vous comprendre véritablement au-delà d'être simplement un nombre ridiculement élevé ?
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Tout comme les humains trouvent très difficile de comprendre l'immensité de l'univers. Nous savons que c'est énorme, mais ça veut dire quoi ? C'est tellement de fois plus grand que tout ce que nous savons ou avons vécu.
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L'astronome et mathématicien allemand Friedrich Bessel a réussi à mesurer avec succès la distance de la Terre à une autre étoile que notre soleil dans le 19 ème siècle. Mais il s'est rendu compte que ses mesures ne signifiaient rien pour les gens comme ils sont. Elles étaient trop abstraites.
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Alors il est venu avec l'idée d'une "année-lumière" pour aider les gens à mieux comprendre à quel point il est vraiment. Et plutôt que d'utiliser une mesure de distance, il a choisi d'utiliser l'un des temps.
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L'idée était que, puisque nous, ou du moins les scientifiques-savoir ce que la vitesse de la lumière est, en représentant la distance en termes de combien de temps il faudrait pour que la lumière pour parcourir cette distance, nous pourrions être en mesure de comprendre cette distance.
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En fin de compte en utilisant une métrique que nous connaissons à comprendre celui avec lequel nous ne sommes pas.
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Pourquoi n'essayons-nous pas faire la même chose avec une autre chose dans l'univers qui est incompréhensible aujourd'hui grand-la dette du gouvernement américain ?
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Encore plus incroyable que la dette en ce moment est ce qui devait en bas de la ligne de toutes les promesses des politiciens ont déployés décennie après décennie. Ces engagements non capitalisés viennent à une étonnante $ 116.200.000.000.000.
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Ces chiffres sont si élevés en fait, je pense que nous pourrions avoir besoin de suivre l'exemple de Bessel et venir avec une toute nouvelle mesure de les saisir.
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Comme d'années-lumière, nous pourrions essayer de comprendre ces montants en termes de combien de temps il faudrait pour les payer. Nous pouvons même les appeler des "années de travail".
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Voyons-la Social Security Administration vient de publier les données pour le salaire annuel moyen aux États-Unis pour l'exercice qui vient de s'achever. Il s'élève à 44,888.16 $.
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Le niveau actuel de la dette de plus de $ 17,9 trillions prendrait donc plus de 398.000.000 années de travail au salaire moyen de payer.
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Cela signifie que même si chaque homme, femme et enfant aux Etats-Unis travailleraient pour une année seulement pour aider à payer la dette, le gouvernement a accumulé dans leur nom, il ne serait pas encore assez .
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Rappelez-vous que cela signifie contribuer tout vous gagnez, sans rien prendre pour vos besoins de base qui équivaut à l'esclavage.
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Maintenant, plutôt que de dire que la dette nationale est l'âge de 18 billions de dollars, ce qui ne signifie rien pour la plupart des gens, vous pourriez dire que la dette serait actuellement de prendre près de 400 millions d'années de travail pour payer. Sensationnel.
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Lors de la comptabilisation des passifs non financés, les années de travail nécessaires pour rembourser le montant de la dette à étonner 2,38 milliards d'années de travail ...
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Et les années d'esclavage requis ne sont de plus en plus.
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Comme un seul montant de la dette n'a pas de sens, mais en termes de votre esclavage avenir, il peut être mieux comprise.
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Pour mettre cela en perspective encore-ce qui était la situation auparavant ?
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A la fin de l'année 2000, la dette nationale était à $ 5,7 trillions, tandis que le revenu annuel moyen était de $ 32,154. C'est 177 millions d'années de travail.
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Encore une fois-wow.
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Il suffit donc de la fin du siècle, nous avons vu le temps qu'il faudrait pour rembourser la dette nationale de plus du double. Cela signifie que plus de deux fois plus nombreuses générations à venir ont été endetté envers le système en seulement 14 ans .
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Il semble terrible, et il est. Mais rappelez-vous, vos générations futures ne seront redevables si vous les laissez être.
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Qu'est-ce que le gouvernement américain ne peut affecter tout le monde, mais c'est à vous de décider si oui ou non vous et vos enfants êtes directement asservis et attaché au système.
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Briser vos chaînes alors que vous pouvez et vous fixer et libérer votre progéniture.
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71 commentaires:


  1. Imaginez que pour payer maison ou voiture vous demandiez à la maison de crédit un échelonnement de paiements sur 398 879 561 ans, là (je pense) qu'elle vous rirait au nez ! Mais, par contre, lorsque se sont des escrocs officiels habillés chics et voitures de luxe qui en font la demande...

    Mais pour en revenir au sujet 'de la dette', fausse dette montée/élaborée par des escrocs 'de hauts vols' qui n'ont bien sûr pas suivi la voie référendaire pour demander l'autorisation de vendre/effacer le public (qui gère la République) et le remettre entre les mains du privé !

    Dites vous bien que les citoyens n'ont rien demandé et n'ont rien à voir avec cette escroquerie qui doit être arrêtée/condamnée (ainsi que leurs auteurs).

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  2. 7,6 milliards de raisons pour lesquelles la «guerre à la drogue» Les États-Unis en Afghanistan en déroute

    Soumis par Tyler Durden sur 22/10/2014 20:31 -0400

    L'ambassade américaine à Kaboul, en Afghanistan est "déçu", selon le ministère de la déclaration ci-dessous, en réponse à l'Enquêteur général spécial pour la reconstruction de l'Afghanistan (SIGAR) conclusions sur la culture du pavot dans le pays en difficulté. Autrement dit, en dépit de la Etats-Unis de dépenser environ 7,6 milliards de dollars en lutte contre les stupéfiants efforts en Afghanistan (en date du 30 Juin 2014), le opium niveaux de culture du pavot en Afghanistan ont atteint un niveau record en 2013 (avec une hausse de 50% l'an dernier seulement). Bien sûr, comme tout bon organisme gouvernemental, nier et blâmer quelqu'un d'autre, que le DOD a poursuivi en déclarant que "l'incapacité à réduire la culture du pavot et d'augmenter l'élimination est due à l'absence de soutien du gouvernement afghan pour l'effort."

    La culture du pavot frappe un de tous les temps - malgré la lutte antidrogue passent par le gouvernement des États-Unis de 7,6 milliards $ !!

    De SIGAR,

    Monsieur le Secrétaire Kerry, secrétaire Hagel, procureur général Holder, et Administrateur Shah:

    Je vous écris pour fournir les résultats de l'analyse de SIGAR des tendances récentes de la culture du pavot en Afghanistan. Comme vous le savez, les stupéfiants poisons commerciaux le secteur financier afghan et sape la légitimité de l'État afghan en attisant la corruption, le maintien des réseaux criminels, et de fournir un soutien financier important pour les talibans et d'autres groupes d'insurgés. Malgré que vous dépensiez plus de 7 milliards de dollars pour lutter contre la culture du pavot et de développer la lutte antidrogue de la capacité du gouvernement afghan, les niveaux de culture de pavot à opium en Afghanistan ont atteint un niveau record en 2013 .

    Selon l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), les agriculteurs afghans ont augmenté sans précédent de 209.000 hectares de pavot à opium en 2013, surpassant le sommet précédent de 193 000 hectares en 2007, avec la détérioration de la sécurité dans de nombreuses régions rurales de l'Afghanistan et de faibles niveaux de l'éradication des champs de pavot, de nouvelles augmentations de la culture sont susceptibles en 2014.

    Au 30 Juin 2014, les États-Unis ont dépensé environ 7,6 milliards de dollars pour les efforts de lutte contre les stupéfiants en Afghanistan. Plusieurs sources de soutien financier à ces efforts, y compris le ministère de la Défense (DOD) Fonds des forces de sécurité afghane, (État) du Département d'Etat international de contrôle des stupéfiants et fonds application de la loi, le DOD répression des drogues et de lutte antidrogue Activités fonds, le soutien financier de la Drug Enforcement Administration des États-Unis, et l'Agence américaine pour le Fonds de soutien économique au développement international. efforts de lutte contre la drogue incluent le développement de la lutte antidrogue du gouvernement afghan capacités, un appui opérationnel aux forces afghanes contre les stupéfiants; encouragement de moyens de subsistance alternatifs pour les paysans afghans; des incitations financières aux autorités afghanes pour faire respecter les lois contre les stupéfiants; et, dans des cas limités, les opérations de lutte contre la drogue menées par les autorités américaines en coordination avec leurs homologues afghans.

    (suite en dessous:)

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  3. Malgré la dépense financière importante, la culture du pavot à opium a dépassé de loin les records précédents. Technologie puits profond abordable a tourné 200 000 hectares de désert dans le sud-ouest de l'Afghanistan en terres arables cours de la dernière décennie. En raison de prix de l'opium relativement élevés et l'émergence d'une main-d'œuvre bon marché, qualifiée et mobile, beaucoup de ces nouvelles terres arables est consacrée à culture de l'opium. provinces de culture du pavot qui ont été déclarés «pavot libre» ont connu une résurgence de la culture. La province de Nangarhar dans l'est de l'Afghanistan, considéré comme un modèle pour les contre-insurrection et lutte contre les stupéfiants efforts couronnés de succès et jugé «pavot libre» par l'ONUDC en 2008, a vu une multiplication par quatre de la culture du pavot à opium entre 2012 et 2013. L'ONUDC estime que la valeur de l'opium et ses produits dérivés produits en Afghanistan était près de 3 milliards de dollars en 2013, en hausse de 2 milliards de dollars en 2012, ce qui représente une augmentation de 50 pour cent en une seule année.

    Qui est à blâmer ?

    Pour sa part, le DOD a reconnu l'importance de l'augmentation de la culture du pavot à opium en Afghanistan, et que «la production de pavot est à la hausse et est une menace importante pour États-Unis et les efforts internationaux en Afghanistan." Comme la réponse ambassade de Kaboul, le DOD a souligné ses efforts et ceux des autres agences du gouvernement américain pour construire un «partenaire de counterdrug afghane fiable et durable en Afghanistan [lutte contre les stupéfiants] capacité." Cependant, le DOD a poursuivi en déclarant que «le fait de ne pas réduire la culture du pavot et d'augmenter l'élimination est due à l'absence de soutien du gouvernement afghan pour l'effort. "

    Le département d'État est déçu:
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    Une fois de plus, l'efficacité du gouvernement exposé.

    http://www.zerohedge.com/news/2014-10-22/76-billion-reasons-why-us-war-drugs-afghanistan-failed-1-chart

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    1. Bien sûr cela dépend si la blanche est ensachée dans des emballages "Frites Mc Caïn" ou pur chocolat d'Ukraine.

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  4. La Russie va passer à l'heure d'hiver pour toujours

    Par La Voix de la Russie

    Le passage permanent à l’heure d’hiver se déroulera en Russie dans la nuit du 26 octobre.
    À 2 heures du matin (heure de Moscou), il faudra retirer 60 minutes à l’heure légale, après quoi ce mode ne sera plus modifié.

    Seulement 5 régions de la Fédération de Russie conserveront l'heure d'été, en particulier, le Kamtchatka a décidé de renoncer au passage à l’heure d’hiver.
    L’heure d’été, instaurée dans le pays depuis 2011 à l'initiative du président Dmitri Medvedev, devançait l'heure astronomique d’une ou de deux heures en fonction de la région. L’annulation de passage à l'heure d'hiver était expliquée par l’objectif visant à économiser l'énergie, mais, selon les dernières données, des économies importantes n’avaient pas eu lieu.

    http://french.ruvr.ru/news/2014_10_23/La-Russie-va-passer-a-lheure-dhiver-pour-toujours-6260/

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  5. 'll faut que du sang coule, mais pas trop': 11 banques sur 130 auraient échoué aux stress-tests de la BCE



    22 oct. 2014

    Au moins onze banques de six pays différents de l'UE, dont une banque belge, auraient échoué aux stress-tests menés par la Banque centrale européenne (BCE) sur 130 banques européennes, rapporte l’agence de presse espagnole EFE. Les résultats définitifs ne seront publiés par la BCE que dimanche prochain.

    Selon l’article, 3 banques grecques, 3 banques italiennes, 2 banques autrichiennes, 1 banque chypriote, une banque portugaise ainsi que la banque belge Belfius n’auraient pas surmonté l’épreuve avec succès. Ce que l’on ignore, c’est quelle est la série de tests à laquelle ces banques ont échoué. Deux séries de tests sont actuellement menées, l’une organisée par la BCE, et l’autre par l’Autorité Bancaire Européenne.

    En mai, on avait appris que Dexia échapperait au stress test standard. Des officiels belges auraient négocié avec l'UE pour que Dexia se voie accorder un «traitement spécial» qui permettrait à la France et à la Belgique de se soustraire au versement d’argent public pour renflouer une fois de plus cette institution. En mars, le CEO de Dexia, Karel De Boeck, avait averti qu’au cas où la banque échouerait au stress test, elle devrait être à nouveau recapitalisée. L’argent correspondant viendrait principalement du Trésor belge et français, et il aurait pour objet de garantir jusqu'à 80 milliards de prêts que la banque doit encore rembourser.

    « Un 'énorme' lobbying aurait lieu en coulisses actuellement. Nous ne nous attendons pas réellement à une recapitalisation du secteur bancaire européen, et certainement pas des banques françaises ou allemandes. Cet exercice est entièrement dicté par la politique. Cela est déjà évident avec l’inflation des conditions pour le scénario défavorable, qui sont plus optimistes que les propres prévisions de la Commission Européenne. Il s’agit donc de l’un de ces tests où les critères sont adaptés au résultat souhaité », avait alors commenté le site Euro Intelligence.

    Ces stress tests européens sont décisifs, affirme Jessica Hinds de Capital Economics : « Etant donné que les précédents stress-tests n’avaient pas permis de mettre en évidence les problèmes graves d’un certain nombre d’institutions financières –certaines, qui s’étaient vues remettre un certificat de bonne santé, avaient dû être secourues quelques mois plus tard – les enjeux sont très importants, pas moins que la réputation de la BCE et la confiance de l’ensemble du secteur bancaire de la zone euro ».

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  6. Dexia avait réussi son premier stress test en 2011, alors que selon l'économiste Ivan Van de Cloot, la banque avait pris des risques qui atteignaient pratiquement plus de 1.000 milliards d'euros, qui avaient peu à voir avec l'économie réelle des entreprises et dont l’équipe managériale était parfaitement consciente.

    Sur la chaîne radio néerlandaise BNR, Han de Jong, chef économiste de la banque ABN Amro, avait commenté la tenue de ces stress-tests :

    Si vous additionnez combien les banques ont déjà récupéré, combien elles ont enregistré de bénéfices non distribués ces derniers temps et le total des abandons de créance dont elles ont bénéficié entretemps, vous arrivez à un montant de plus de 200 milliards d’euros, à ce que j'ai entendu. Les banques qui ne réussiront pas ne seront pas les plus grandes banques. En d’autres termes, il faut faire couler du sang, mais pas beaucoup ... »

    http://www.express.be/business/fr/economy/ll-faut-que-du-sang-coule-mais-pas-trop-11-banques-sur-130-auraient-echoue-aux-stress-tests-de-la-bce/208718.htm

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  7. La crise de l'huile quitte la Russie encore plus faible que la décomposition de l'Union soviétique

    La Russie a eu la chance à la fin de la guerre froide pour bâtir une économie moderne et diversifiée, avec l'aide enthousiaste de l'Ouest. Cette chance a été gaspillé



    Par Ambrose Evans-Pritchard
    20:48 BST le 22 octobre 2014


    Il a fallu deux ans pour l'effritement des prix du pétrole pour amener l'Union soviétique à genoux au milieu des années 1980, et encore deux années de stagnation de briser l'empire bolchevique tout à fait.

    Ex-Premier ministre russe Egor Gaïdar daté célèbre le moment de Septembre 1985, lorsque l'Arabie Saoudite cessé d'essayer de défendre le marché du brut, augmentant son rendement à la place. "L'Union soviétique a perdu 20 milliards de dollars par an, de l'argent sans que le pays ne pouvait tout simplement pas survivre», écrit-il.

    L'économie soviétique était à court d'argent pour les importations de produits alimentaires. Ne voulant pas imposer le rationnement en temps de guerre, ses dirigeants ont vendu l'or, vers le bas pour les barres impériales pré-1917 dans les voûtes. Ils ont ensuite eu à mendier des «crédits politiques» de l'Occident. Cela fait qu'il est impensable pour Moscou de maintenir enfoncée nations captives de l'Est de l'Europe par la force, et les Polonais, les Tchèques et les Hongrois savaient.

    "L'effondrement de l'URSS devrait servir de leçon à ceux qui construisent politique fondée sur l'hypothèse que les prix du pétrole resteront perpétuellement élevé. Une superpuissance apparemment stable désintégré en seulement quelques années," écrit-il.

    De peur que nous nous engageons dans de faux historicisme, il convient de rappeler que la force de l'URSS semblait encore. Il savait comment faire les choses. Il avait un noyau industriel, avec des scientifiques et des ingénieurs formidables.

    La Russie de Vladimir Poutine est un animal plus faible sur des points essentiels, un acte d'accusation remarquable de son règne de 15 ans. Il préside une économie de rente, accro au pétrole, le gaz et les métaux, un cas d'école de la maladie hollandaise.

    Selon le FMI, le taux de change effectif réel (TCER) a augmenté de 130pc 2000-2013 lors de la super-cycle des matières premières, étouffant tout le reste. Les exportations non pétrolières ont chuté de 21 % à 8 % du PIB.

    "La Russie est déjà dans une tempête parfaite", a déclaré Lubomir Mitov, chef Moscou pour l'Institut de la finance internationale. "riches Russes se convertissent autant de roubles comme ils peuvent en devises étrangères et de stocker de l'argent dans les coffres. Il est la fuite des capitaux chronique de 4 % de 5 % du PIB chaque année, mais ce n'est plus couvert par l'excédent du compte courant, et maintenant sanctions ont causé des capitaux étrangers pour devenir négative, trop ".

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  8. "Le déficit de financement a atteint 3 % du PIB, et ils doivent rembourser 150 milliards de dollars en capital aux créanciers étrangers au cours des 12 prochains mois. Ce sera très dangereux si les réserves sont inférieures 330bn $," a t-il dit.

    "Le résultat bénin est un retour à la stagnation de l'ère Brejnev [en russe] au début des années 1980, sans un effondrement financier. Le mauvais résultat pourrait être bien pire", a t-il dit.

    M. Mitov déclaré que la Russie est fondamentalement paralysé. "Ils ont externalisé leurs cerveaux et la perte de leur technologie. Les meilleurs ingénieurs russes vont travailler pour Boeing. Les chemins de fer russes sont exécutés sur la technologie allemande. C'était comme si la Russie était forte pendant le boom pétrolier, mais c'était une illusion, et maintenant ils sont dans une situation encore pire que l'Union soviétique ", a t-il dit.

    Le drame Arabie de 1985 a des échos puissants aujourd'hui. Nous ne savons pas exactement pourquoi les Saoudiens ont décidé de faire baisser le prix du pétrole, même si ils ont été clairement frustrés par l'OPEP tricherie, et j'avais besoin d'un revenu supplémentaire eux-mêmes.

    Ronald Reagan biographe Paul Kengor dit le motif principal était de nourrir leur alliance stratégique avec Washington, en faisant une faveur pour les États-Unis à un point dans la guerre froide d'inflexion. Le fils de l'ancien président, Michael Reagan, fait la même demande. «Mon père a obtenu les Saoudiens à inonder le marché avec de l'huile pas cher," dit-il. Les plans auraient été couvés par le directeur de la CIA William Casey.

    Par le président Reagan passait 6.6 % du PIB sur la défense et la construction de ses groupes aéronavals de 15 avions (jamais tout à fait atteint), invitant les tentatives ruineuses par l'URSS à suivre.

    La «doctrine Reagan» tordu le couteau encore en soutenant la guérilla des insurrections contre les Etats clients soviétiques: en Afghanistan, au Nicaragua et en Angola, entre autres. La règle du Pentagone de pouce, c'est que ça coûte Moscou 10 fois plus de défendre ces régimes comme le coût de Washington pour prendre des photos de pot. Faucon missiles anti-aériens étaient pas cher. Soviétiques MIG 24 hélicoptères étaient chers.

    Les Saoudiens ont été d'une grande aide. Ils ont financé les Contras nicaraguayens quand démocrates de la Chambre de couper les fonds, tranquillement payer pour une opération hors livres par le renseignement américain. L'intermédiaire était le prince Bandar bin Sultan, alors ambassadeur saoudien à Washington.

    C'est le même prince Bandar - plus tard la tête des services secrets Arabie - qui a passé quatre heures, avec M. Poutine l'an dernier à sa datcha en dehors de Moscou. Une transcription de leur conversation a été divulgué par le Kremlin, afin d'embarrasser Riyad. Il suggère que le prince a offert à la Russie un accord pour se partager les marchés mondiaux du pétrole et du gaz, mais seulement si elle sacrifié le régime d'Assad de la Syrie. Il visait à parler avec le plein soutien de Washington.

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  9. Alors que rien n'est venu de la réunion, il donne un aperçu de la géopolitique premières de pétrole. Il explique pourquoi ils pensent que le pire aujourd'hui à Moscou que les Saoudiens haussent joyeusement hors un plongeon de 24 % en prix du Brent depuis Juin. «Il s'agit d'une manipulation politique, et l'Arabie Saoudite est manipulé, ce qui pourrait mal se terminer", a déclaré Mikhail Leontiev du bras russe de pétrole, Rosneft.

    Événements ne se répètent jamais. Les Saoudiens n'ont pas la capacité de réserve de ces jours de dicter les prix avec panache années 1980. Ils ont leur propre seuil de la douleur. Leur blitz de bien-être depuis le printemps arabe a fonctionner à 130 milliards $. La minorité chiite dans la province de l'Est a un compte à régler, et ils sont assis sur les champs pétroliers géants.

    Brent s'est établi à près de 85 dollars le baril. Deutsche Bank a déclaré que «le prix de rentabilité" pour le budget de l'Arabie est de 99 $, passant de 100 $ pour la Russie et Oman, 126 $ pour le Nigeria, $ 136 pour le Bahreïn et 162 $ pour le Venezuela. Il y a une opinion largement répandue que les Saoudiens sont en train de bluffer dans le but de forcer le reste de l'OPEP à accepter des baisses de sortie. Si c'est le cas, nous allons découvrir en Novembre.

    Ce qui est clair, c'est que les Saoudiens peuvent supporter deux ou même trois ans au prix actuel en puisant dans leurs 745bn $ de réserves de change. Cela aurait l'avantage supplémentaire (pour eux) de refroidissement entreprises de schiste frais, et peut-être tuer quelques incursions en eaux profondes dans l'Atlantique.

    Quel que soit le motif Arabie, la Russie est déjà sous le choc. Le gouverneur de la banque centrale Elvira Nabiulina dit à la Douma la semaine dernière que des plans sont en cours pour faire face à une lame prolongée des prix du pétrole à 60 $. «Nous travaillons sur un scénario de stress, un scénario d'urgence pour ainsi dire," dit-elle.

    Moody a déclaré la banque centrale a brûlé par 60 milliards de dollars de réserves de change depuis la fin de l'année dernière étaiement entreprises privées d'liquidités en dollars. Le total a chuté à $ 396bn sur ses estimations (en laissant de côté le Fonds de réserve) et devient un risque de crédit souverain.

    Cette fois, la Russie n'est pas face à réarmement Reaganesque, mais elle est confrontée à des sanctions à tête nucléaire, plus destructeurs que de nombreux observateurs dans un système bancaire mondialisé. Il n'est pas exagéré de dire que le pouvoir réglementaire américaine n'a jamais été si loin, ou impériale. Le résultat est que les banques russes, les entreprises et les organes de l'Etat sont exclus des marchés de capitaux mondiaux, incapables de rouler sur 720bn $ de la dette extérieure.

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  10. Les réserves de la Russie de brut pas cher dans les domaines de la Sibérie de l'Ouest sont en baisse, mais le savoir-faire occidental et vaste investissements nécessaires à craquer de nouvelles régions ont été bloqués. Exxon Mobil a été ordonné de suspendre une joint-venture dans l'Arctique. Fracturation dans le bassin Bazhenov n'est pas viable sans la dernière imagerie sismique 3D et la technologie informatique des États-Unis. Chine ne peut pas combler le fossé.

    Andrey Kuzyaev, tête de Lukoil Overseas, dit il en coûte 3,5 millions de dollars pour le forage à 1,5 km horizontale puits de forage aux États-Unis, et 15 millions de dollars ou même 20 millions de dollars pour forer la même longueur en Russie. «Nous sommes en retard de 10 ans. Nos réserves traditionnelles sommes épuisés. C'est la réalité de notre pays", a t-il dit.

    Lukoil avertit que la Russie pourrait finalement perdre un quart de sa production de pétrole si les sanctions traîner pendant encore deux ou trois ans.

    Dernière "Article IV" rapport du FMI sur la Russie est un verdict acide sur l'ère Poutine. obstacles sur le marché d'un produit, le pire de tout grand pays dans le monde. L'économie est un enchevêtrement de goulets d'étranglement. Le modèle de développement de la Russie a "atteint ses limites".

    Pour plus de détails, essayez de l'indice du Forum économique mondial de la compétitivité. Russie se classe 136 pour la qualité des routes, 133 des droits de propriété, 126 pour la capacité des entreprises à absorber la technologie, 124 pour la disponibilité de la dernière technologie, 120 pour le fardeau de la réglementation gouvernementale, 119 pour l'indépendance judiciaire, 113 pour la qualité des écoles de management , 107 pour la prévalence du VIH, 105 pour la sophistication des produits, 101 pour l'espérance de vie et 56 pour la qualité de mathématiques et l'enseignement des sciences. C'est le profil de déclin.

    La Russie a une fenêtre d'opportunité à la fin de la guerre froide pour bâtir une économie moderne et diversifiée, avec l'aide enthousiaste de l'Ouest, avant la crise succès vieillissement et la main-d'œuvre a commencé diminuer de 1 m par an. Cette chance a été gaspillé. Décision irréfléchie de M. Poutine à choisir un combat avec le monde démocratique a fait empirer les choses. Huile pas cher pourrait se révéler être le knout de la mort.

    http://www.telegraph.co.uk/finance/comment/ambroseevans_pritchard/11181297/Oil-slump-leaves-Russia-even-weaker-than-decaying-Soviet-Union.html

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    1. En terme de mendicité, je ne pense pas que la Russie y vienne du moins plus que la CEE pour le gaz manquant. La Russie a tout pour tenir plus longtemps que quiconque (moitié moins de population et double de superficie des USA), avec un partenaire de choix de plus d'1 milliard 300.000 m habitants juste à côté !

      ( voir aussi tous les mendiants et sans abri dans les USA et CEE y compris l'Angleterre !!).

      Par contre, le baril à 60$ permettrait à tous les pays du monde de refaire surface... à condition que les Etats n'en profitent pas pour augmenter les taxes sur l'or noir !

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  11. Faible inflation ? Le prix de la viande hachée s'est levé 17 % au cours de la dernière année


    Par Michael Snyder,
    le 22 Octobre, 2014


    Merci à la Réserve fédérale, la classe moyenne est en train d'être étouffé par la hausse des prix des denrées alimentaires. Chaque dollar dans votre portefeuille est en permanence en train de devenir moins précieux en raison de l'inflation de la Fed crée systématiquement. Et si vous essayez de créer de la richesse par économiser de l'argent et gagner des intérêts sur elle, vous perdez encore parce que grâce à près de zéro les taux d'intérêt des politiques banques de la Réserve fédérale paient presque rien sur les comptes d'épargne. La Réserve fédérale veut que vous dépensez votre argent soit ou de le mettre dans le casino géant que nous appelons le marché boursier. Mais lorsque les Américains dépensent leur salaire, ils se rendent compte qu'ils ne s'étirent pas autant que par le passé. Le coût de la vie continue d'augmenter à un rythme beaucoup plus rapide que la hausse des salaires, et cela est particulièrement vrai quand il s'agit de prix des denrées alimentaires.

    Quelqu'un que je connais a écrit pour moi aujourd'hui et laissez-moi savoir qu'elle a dû fermer le garde-manger de la nourriture qu'elle avait été en cours d'exécution pour les pauvres pendant tant d'années. Ce n'est pas qu'elle ne voulait pas aider les pauvres plus. Il était qu'elle ne pouvait pas traiter avec les hausse des prix alimentaires plus longtemps. Maintenant, elle est juste en train de faire le mieux que ce qu'elle peut pour se survivre.

    Peut-être que vous avez aussi remarqué que les prix alimentaires ont eu assez fou ces derniers temps. En particulier, les prix de la viande sont devenus absolument obscène. Par exemple, le prix moyen du boeuf haché a atteint un nouveau record de plus de $ 4,09 la livre. Au cours des douze derniers mois, cela équivaut à une augmentation de 17 % énorme ...

    Le prix moyen d'un livre de boeuf haché a grimpé à un nouveau record à haute $ 4,096 par livre-aux États-Unis en Septembre, selon les données publiées aujourd'hui par le Bureau of Labor Statistics (BLS).

    En Août, selon le BLS, le prix moyen d'un livre de tous les types de boeuf haché surmonté de 4 $ pour la première fois, frapper $ 4,013. En Septembre, le prix moyen a progressé de 0,083 cents, soit une augmentation de 2,1 % en un mois.

    Il ya un an, en Septembre 2013, le prix moyen d'un livre de boeuf haché était $ 3,502 par livre. Depuis lors, il a grimpé de 59,4 cents- ou environ 17 % en un an.
    Les «intellectuels» plus à la Réserve fédérale insistent pour que "un peu d'inflation" est bon pour l'économie, mais la vérité est que l'inflation nous vole lentement de notre pouvoir d'achat.

    Dans un précédent article, j'ai partagé un graphique qui montrait comment l'inflation alimentaire a considérablement augmenté depuis l'an 2000 Pour cet article, je voulais montrer comment l'inflation alimentaire a augmenté depuis les années 1970. Comme vous pouvez le voir, la hausse des prix des denrées alimentaires a été absolument implacable depuis plus de 40 ans ...

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  12. - voir graphique sur site -

    Si nos chèques de paie montaient à la même vitesse ou encore plus vite que ce serait bien.

    Mais ils ne sont pas.

    En fait, CNN rapporte que nos chèques de paie sont retombés au niveau de 1995 ...

    Les Américains ont également ne se sentent pas mieux lotis. Alors que plus de gens peuvent avoir un emploi, ils n'apportent pas les chèques de paie chez plus gros. Salaires et revenus ont stagné pendant des années, ce qui rend difficile pour les gens même si l'inflation est faible. Revenu médian des ménages, qui s'élevait à $ 51,939 l'an dernier, est de retour au niveau de 1995.

    Les consommateurs s'attendent à une augmentation de revenu médian de 1,1% l'année prochaine, a déclaré Curtin. Mais ce ne sera pas suivre leurs anticipations d'inflation de 2,8%.

    "Les ménages américains, en moyenne, sont encore aux prises avec leur niveau de vie érosion lente", a t-il dit.
    C'est l'une des raisons principales pour lesquelles la classe moyenne est en voie de disparaître en Amérique .

    Le pouvoir d'achat de nos dollars diminue continuellement.

    Et cela pourrait être juste le début. À l'heure actuelle, une grave sécheresse affecte certaines des régions agricoles les plus importantes dans le monde entier. La plupart des gens sont conscients de la sécheresse cauchemardesque en Californie, mais saviez-vous que les choses au Brésil sont encore pire ? Le Brésil est l'un des exportateurs de produits alimentaires les plus importants dans le monde, et si ils ont vraiment besoin de nos prières.

    En outre, un «événement de cygne noir" comme une explosion mondiale de la pandémie à virus Ebola pourrait rapidement faire baisser les prix des denrées alimentaires dans la stratosphère.

    Cette semaine, nous avons appris que les prix alimentaires dans les régions frappées par le virus Ebola-du Libéria, de la Guinée et de la Sierra Leone ont déjà augmenté en moyenne de 24 pour cent ...

    Les taux d'infection dans les zones productrices de denrées alimentaires de Kenema et Kailahun en Sierra Leone, Lofa et Bong County au Libéria et en Guinée GuDeckDedou sont parmi les plus élevés dans la région. Des centaines d'agriculteurs sont morts.

    Les trois gouvernements quarantaine districts et les mouvements limités pour contenir la propagation du virus. Mais ces mesures a également perturbé les marchés et ont conduit à la pénurie alimentaire et des achats de panique, poussant plus haut prix, le PAM et l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture ont dit.

    «Les prix ont augmenté en moyenne de 24 pour cent», a déclaré la porte-parole du PAM Elisabeth Byrs, ajoutant une évaluation des principaux marchés a montré le prix des produits de base a été augmenté en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone et au Sénégal voisin.

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  13. Si vous avez été stockez de la nourriture, je pense que vous serez très heureux de votre décision dans le long terme.

    Sans aucun doute, les prix alimentaires vont seulement être monter à partir d'ici.

    Mais la Réserve fédérale continue d'insister pour que l'inflation est sous contrôle.

    Une des façons dont ils font les "chiffres officiels" bien paraître est en jouant des jeux comptables. Ils changent régulièrement de la façon dont l'inflation est calculée pour garder tout le monde calme.

    Vous n'avez pas à prendre mon mot pour lui. Publié ci-dessous est un extrait d'un article de Mike Bryan , un vice-président et économiste en chef au sein du département de recherche de la Fed d'Atlanta ...

    L' économiste raconte une conversation avec Stephen Roach, qui a travaillé dans les années 1970 pour la Réserve fédérale sous la présidence de Arthur Burns. Roach se souvient que lorsque les prix du pétrole ont bondi vers 1973, Burns a demandé économistes du Federal Reserve Board pour dépouiller les prix de l'IPC "pour obtenir une mesure moins déformée. Lorsque les prix alimentaires alors fortement augmenté, ils ont enlevé les trop-suivi par les voitures d'occasion, jouets pour enfants, bijoux, logement et ainsi de suite, jusqu'à ce que la moitié environ du panier de l'IPC a été exclu parce qu'il était soi-disant «faussée» par les forces hors du contrôle de la banque centrale. L'histoire continue à dire que, au moins en partie à cause de ces actions, la Fed n'a pas réussi à repérer l'ampleur de la menace inflationniste des années 1970.

    J'ai une histoire similaire. Je me souviens d'un matin en 1991 lors d'une réunion de la Banque fédérale de réserve du conseil d'administration de Cleveland d'administration. J'ai été accueilli à la tribune avec, " Maintenant, il est temps de voir ce que Mike va jeter de l'IPC du mois. " Ce fut un moment inconfortable pour moi qui avait une influence durable. C'était ma motivation pour la construction de l'IPC médian de la Fed de Cleveland.

    Je suis un lecteur raisonnablement qualifiée d'un communiqué mensuel de l'IPC. Et puisque je me suis approché chaque rapport mensuel avec une idée assez claire de ce que le taux réel de l'inflation était, il a toujours été assez facile pour moi de regarder à travers les articles dans le panier du marché de l'IPC et identifier toute récidive ou changement -prix "déformée" . Décapage ces éléments du prix statistique a révélé la vérité et confirmé que j'avais raison tout le long sur le taux réel de l'inflation.
    C'est tout un jeu pour eux.

    Il est tout au sujet d'entrer dans le "bon nombre" de libérer au public.

    Mais toute personne qui va à l'épicerie sait ce qui s'est passé aux prix alimentaires.

    La prochaine fois que vous obtenez dans le registre de la caisse et vous vous sentez tenté de demander à la caissière quel organe vous devriez faire un don à payer pour votre épicerie, s'il vous plaît garder à l'esprit que ce n'est pas la faute de la caissière.

    Au lieu de cela, il y a une entité que vous devriez blâmer.

    Blâmer la Réserve fédérale - leurs politiques poussent lentement la classe moyenne dans l'oubli.

    http://theeconomiccollapseblog.com/archives/low-inflation-the-price-of-ground-beef-has-risen-17-percent-over-the-past-year

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  14. Free Speech refroidissement


    Par Andrew P. Napolitano
    23 octobre 2014



    Plus tôt cette semaine, la Fondation nationale des sciences du gouvernement fédéral, une entité créée pour encourager l'étude de la science - l'encouragement qu'il réalise en accordant des subventions à des chercheurs et des universités - a annoncé qu'elle avait obtenu une bourse pour étudier ce que les gens disent sur eux-mêmes et d'autres dans les médias sociaux. La NSF surnommé le projet Truthy, une référence à l'invention de l'humoriste Stephen Colbert et l'utilisation hilarante du mot «truthiness."

    La référence à Colbert est mignonne, et il est un gars très drôle, mais quand le gouvernement fédéral entre dans l'entreprise de la parole de surveillance, il n'est sûrement pas une blague; c'est un cauchemar. Il fait partie des efforts persistants de l'administration Obama de surveiller les communications et scruter les expressions d'opinions, il hait et craint.
    Nous savons déjà la National Security Agency a les versions numériques de toutes les conversations téléphoniques et les e-mails envoyés, à partir ou aux États-Unis depuis les révélations de 2005 Edward Snowden de tout cela sont crédibles et étayées, et les dénégations du gouvernement sont faibles et inutiles - si faible et inutile que de nombreux agents de la NSA ne croient pas eux.

    Mais la passion effrénée du gouvernement de nous surveiller est devenu insatiable. Il y a deux mois, la Commission fédérale des communications, qui autorise les radiodiffuseurs, a menacé de placer des agents fédéraux dans les rédactions de télévision par câble afin qu'ils puissent voir comment les histoires sont créées et présentées. La FCC ne réglemente pas même câble, mais il a menacé de renforcer sa propre autorité en contrôlant les entreprises de câblodistribution de l'intérieur.

    Qu'est-ce qui se passe ici ?

    Qu'est-ce qui se passe ici, et qui s'est passé depuis que le président Obama a pris ses fonctions en Janvier 2009, est un gouvernement avec peu ou pas de la fidélité aux normes constitutionnelles de base. Il n'y a pas de défense par la Constitution à tous les aspects de du gouvernement - fédéral, provincial, régional, local ou hybride; ou toute entité détenue ou contrôlée par un gouvernement; ou toute entité qui exerce des pouvoirs coercitifs de l'État ou passe ou reçoit son argent - la surveillance du comportement expressif de toute personne aux États-Unis, pas dans une salle de rédaction, sur les médias sociaux ou ailleurs.

    L'objectif déclaré de la NSF de l'équipe Truthy est de chercher des erreurs dans la parole, en particulier les erreurs de alimentent la haine ou extrêmes politiques. Ce suivi - ce que l'on appelle la recherche d'erreur - est totalitaire et contredit directement le bien-terre jurisprudence de la Cour suprême, pour plusieurs raisons.

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  15. Tout d'abord, pour le gouvernement de recueillir de l'information - public ou privé - à toute personne, la Constitution exige que le gouvernement avoir des «soupçons concrets» sur cette personne. Suspicion articulé est une raison mature et objective de penser que la personne a eu un comportement criminel. Sans ce niveau de croyance articulé, le gouvernement est impuissant à examiner n'importe qui pour n'importe quelle raison.

    Le seuil de suspicion articulé est essentiel pour assurer que les gens en Amérique ont la présomption de liberté et sont libres de choisir leur comportement libre ou menacée par le gouvernement. Le gouvernement fédéral ne peut pas lancer un filet dans le marché des idées et remettent en question ce qu'il apporte en. Ont-ils pu le faire, les protections constitutionnelles de la liberté d'expression et la primauté de la liberté seraient dénuées de sens.

    Deuxièmement, les tribunaux ont jugé à maintes reprises que le Premier Amendement a besoin d'espace de respiration, et ils ont également jugé que la surveillance du gouvernement de parole restreint que d'espace pour respirer. Autrement dit, une personne sous observation modifie le comportement en raison de l'observation. Ainsi, par l'acte même de la surveillance de nos mots, le gouvernement fédéral aura pour effet de les raccourcir.
    La présence virtuelle ou physique des moniteurs serait de donner aux gens une pause, les amener à reconsidérer opinions offrant, les incitent à s'abstenir d'exprimer leurs véritables pensées et même conduire leur discours souterrain. C'est ce qu'on appelle "froid", et il a été condamné par de nombreuses décisions de la Cour suprême.

    Le but principal du Premier Amendement est de garder le gouvernement sur le marché des idées, et tout comportement gouvernemental qui influe sur l'exercice de la liberté d'expression - peu importe comment doucement, indirectement, innocemment ou secrètement - viole ce principe et fournit la base pour poursuivre le gouvernement d'avoir suivi son Stasi comme des discours enjoint. Un autre objectif principal du premier amendement est d'encourager ouvert, large, libre et robuste débat sur les politiques et le personnel du gouvernement. Qui peut participer à cela avec Big Brother regarder et de compter les points ?

    Tous les présidents repoussent les limites quand il s'agit de l'exercice de leurs pouvoirs constitutionnels. Mais nous n'avons jamais avant l'avons vu dans les temps modernes un président comme celui-ci. De ses jours heureux comme un combat de sénateur pour les libertés civiles, il est descendu dans une obscurité totalitaire. Comment peut-il demander soldats pour défendre une Constitution de leur vie qu'il ne tient pas compte de ses actes ?

    Le gouvernement est préoccupé par la parole. Big deal. La parole est pas l'affaire du gouvernement. L'histoire nous enseigne que le recours à la parole sans saveur n'est pas la répression du gouvernement - il est plus la parole. Dans une société libre, lorsque le marché des idées est ouvert et libre, la vérité est évidente. Mais dans une société répressive, la vérité devient une victime. Que la société des rédacteurs nous donne ?

    Reproduit avec la permission de l'auteur.

    http://www.lewrockwell.com/2014/10/andrew-p-napolitano/not-parroting-the-state/

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  16. Sécession croissance-ici ?

    En Kirkpatrick Sale
    23 octobre 2014

    Dans le sillage de la «non» écossais sur la sécession, le mois dernier, l'ancien candidat à la présidence Ron Paul a déclaré que c'était une source d'inspiration pour la cause de la sécession non seulement dans le monde, mais ici aux États-Unis. C'est ici, dit-il, qu'il y a un "mouvement de plus en plus" à la sécession qui est "profondément américaine:" "Les Américains qui embrassent la sécession agissent dans la grande tradition américaine," surtout le départ initial de la Grande-Bretagne que l'Ecosse n'a pas imiter.
    Cela a bien sûr bouleversé la foule habituelle des patriotes instinctives qui affirment toujours que la sécession est illégale ou contraire à la Constitution ou anti-Américain, et de toute façon la guerre civile s'installe tout cela. Mais Paul est soutenu par un nouveau sondage réalisé par Reuters / Ipsos qui montre que 24 % des Américains croient que la sécession n'est pas seulement juridique, mais quelque chose qu'ils soutiendraient dans leurs propres pays. C'est un quart des terriens 80 millions de personnes, près de 15 millions de plus qu'en voté pour Obama lors des dernières élections.
    Et c'est un nombre solide, pas une cabale temporaire de mécontentements. Un sondage Zogby je mis en service en 2008 pour l'Institut Middlebury, un think-tank j'ai commencé "pour l'étude du séparatisme, la sécession, et l'auto-détermination", a révélé que 22 % des Américains ont soutenu le droit de sécession et de 18 % serait soutenir un mouvement sécessionniste dans l'état où ils vivaient. Quatre ans plus tard, un sondage réalisé par le Public Policy Polling tenue a révélé que 31 % de Blancs, 46 % des Hispaniques, favorisé la sécession.
    Et juste après l'élection de 2012 chaque état dans le syndicat a déposé des pétitions demandant au gouvernement fédéral l'autorisation de faire sécession, recevoir au moins 675 000 signatures (par certains compte plus de 800 000) à l'échelle nationale. (Caroline du Sud, aussi, avec au moins 20 000 signatures, mais le nombre exact n'a pas été fournie soit par la Maison-Blanche ou les médias de nouvelles.) Inutile de dire que le gouvernement n'a pas donné son autorisation, la Maison-Blanche en faisant valoir que les Pères Fondateurs prévu "une union plus parfaite», mais «ne pas prévoir un droit de s'éloigner de lui." Bien, en fait, il est clair que la plupart d'entre eux, y compris James Madison et Thomas Jefferson,supposé que le droit, et trois États (Virginie, New York, et Rhode Island) ont affirmé spécifiquement quand ils ont décidé d'adhérer au syndicat. Mais le souvenir de la Maison Blanche ne va pas plus loin que 1861.
    Sécession a été assumée par les fondateurs comme un moyen de restreindre overreach du gouvernement et de fournir un moyen de limiter le pouvoir fédéral, et Paul a fait valoir qu'il sert que très fin aujourd'hui. La sécession est le "rejet final de gouvernement centralisé et les idéologies du keynésianisme, l'assistanat et le militarisme," at-il dit, se joindre à un nombre grandissant d'Américains profondément troublée non seulement par l'extension et l'intrusion du gouvernement fédéral (NSA, IRS, Obamacare, TSA ...) mais son incapacité apparente (Secret Service, Anciens Combattants, ISIS, l'armée irakienne, le virus Ebola, la dette nationale, Benghazi, CDC, changement climatique ...) à cette taille.

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  17. Attaquer le gigantisme du gouvernement, Paul a même affirmé que «le soutien à la sécession devrait encourager tous les partisans de la liberté, que dévolution de petites unités de gouvernement est l'un des meilleurs moyens de garantir la paix, la prospérité, la liberté." Ici, il est sur un terrain assez solide , de nombreuses études ont indiqué que les nations les plus prospères en termes de revenu par habitant, le PIB, la démocratie, la liberté, l'efficacité, la liberté, la même éducation et les soins de santé, sont sous la taille de la Suisse de 7,7 millions de personnes, et la majorité de ceux qui sont sous 5 millions.
    C'est sûrement la raison pour laquelle le monde a vu une énorme augmentation du nombre de pays au cours des 70 dernières années. Lorsque les Nations Unies a commencé en 1945, il y avait 51 nations reconnues, il y a aujourd'hui 193 (sauf Taiwan et le Vatican), la grande majorité d'entre eux petit. La leçon de ce siècle passé est que les empires (y compris l'empire américain) ne fonctionnent pas et sont susceptibles de créer des guerres qui apportent tant de misère et de destruction, et que les petites unités sont beaucoup plus stable, pacifique, prospère et efficace.
    Je n'irais pas jusqu'à dire que Paul petites unités "garantie" de ses avantages cités, car je crains qu'il n'y ait pas de telles certitudes. Mais il est amplement prouvé que si vous voulez des choses telles que la paix et la liberté que vous êtes beaucoup plus susceptibles de les trouver au niveau de 5 millions de personnes que la hausse de tailles.
    Certes, qui se produit à de plus en plus de gens ces jours-ci, et il n'est guère étonnant. Si cela va se traduire par un mouvement réel vers la sécession dans ce pays, comme dans le reste du monde, est une question ouverte, compte tenu de la passivité politique et le patriotisme aveugle qui est le sous-produit principal de nos écoles gérées par le gouvernement. Mais en ces jours de l'échec patent de grands systèmes, il semble certainement la peine d'y penser.
    (Extrait du Charleston Post and Courier, 20 Octobre 2014)

    http://www.lewrockwell.com/2014/10/kirkpatrick-sale/secession-is-the-future/

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    1. Il est clair qu'aujourd'hui, chacun de nous, peut faire cessession. Notre environnement y concède à merveille et nul n'a presque plus besoin de l'autre pour avancer dans ce monde robotisé. On sait se démerder. Et des chercheurs mal-pensants ont même pour les femmes inventé des sextoys !

      Et, même si pour creuser un puits de pétrole il faudrait aujourd'hui 3,5 millions de $ ou 20, ces chiffres (faux) ne veulent même plus dire grand-chose et sont approximativement ceux pour la fabrication d'un rond-point quelque part à l'heure ou pour cent fois moins on a des chômeurs-à-la-pelle !

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  18. Justice creux et les tribunaux de l'Ordre à l'ère de gouvernement-sanctionné tyrannie


    Par John W. Whitehead
    L'Institut Rutherford
    23 octobre 2014



    "La Constitution n'est pas neutre. Elle a été conçu pour prendre le gouvernement sur le dos du peuple "-. Juge William O. Douglas

    Justice en Amérique a moins de sens avec chaque jour qui passe.

    Un couple du Michigan qui a été l'élevage de poulets dans leur cour en tant que source d'aliments sains pour leur famille pourrait obtenir jusqu'à 90 jours de prison pour avoir violé une interdiction au niveau local sur des poules de basse-cour. Un gardien de prison du Kentucky qui a été inculpé sous 25 chefs d'accusation d'agression sexuelle contre les femmes détenues, trafic de substances contrôlées, et 50 chefs d'inconduite officielle s'éloigne sans peine de prison et de probation sept ans. A 53-year-old man Virginie est confronté à 20 ans de prison pour enlèvement, malgré le fait que la preuve clé montre qu'il est innocent et son accusateur un menteur, mais les tribunaux affirment qu'ils sont incapables de faire quoi que ce soit. Pendant ce temps, grâce à refus récent de la Cour suprême des États-Unis pour entendre le cas de Jones c. États-Unis, les juges peuvent maintenant punir les individus pour les crimes dont ils peuvent ne jamais avoir été reconnus coupables ou même chargés.

    Avec chaque décision rendue, il devient plus évident que nous vivons dans une ère de justice creuse, avec les tribunaux de l'État, largement défaut dans la vision et la portée, a rendu des décisions étroites axées sur la lettre de la loi. Cela est vrai à tous les niveaux de l'appareil judiciaire, mais surtout au plus haut tribunal du pays, la Cour suprême des États-Unis, qui est apparemment plus soucieux de rétablir l'ordre et protéger les agents de l'État que de faire respecter les droits inscrits dans la Constitution.

    Compte tenu de la turbulence de notre époque, avec sa portée excessive de la police, des exercices d'entraînement militaires sur le sol américain, la surveillance nationale, les raids de l'équipe SWAT, confiscation de biens, les condamnations injustifiées, et la corruption des entreprises, la nécessité d'un gardien des droits du peuple n'a jamais été aussi grande.

    Pourtant, lorsqu'ils sont présentés avec la possibilité de peser sur ces questions, qu'est-ce que la Cour suprême actuelle font habituellement ? Il canards. Tergiverse. Reste silencieux. Parle à l'étroit préoccupation possible. Plus souvent qu'autrement, il donne le gouvernement et ses sociétés commanditaires le bénéfice du doute. Il est rare que les préoccupations de la population l'emportent.

    De cette façon, préoccupés par leur politique personnelle, un cocon dans un monde pédant de privilège, partielle à ceux qui ont le pouvoir, l'argent et influence, et étroitement ciblées sur un dossier rétrécissement (le tribunal accepte en moyenne 80 cas sur 8000 chaque année), les juges de la Cour suprême actuelle s'aventurent rarement au-delà de leur zone de confort raréfiés.

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  19. Chaque si souvent les juges toss un os à ceux qui craignent qu'ils ont abdiqué leur allégeance à la Constitution. Dans Riley c. Californie, par exemple, un tribunal a statué à l'unanimité que la police doit mandats afin de rechercher physiquement les téléphones portables de personnes qu'ils arrêtent. Même dans ce cas la victoire a sonné creux pour ceux qui comprennent que les agents du gouvernement, doté d'un équipement de surveillance de niveau militaire, n'ont pas besoin de l'accès physique à nos téléphones pour savoir qui nous avons parlé ou textos et ce que nous ve été dit.

    Trop souvent, cependant, que je documente dans un gouvernement des loups: La Police d'Etat américain Emerging, la Cour suprême a tendance à marcher main dans la main avec l'Etat de police.

    Au cours des dernières années, par exemple, la Cour a statué que les policiers peuvent utiliser la force létale dans les poursuites en voiture sans crainte de poursuites judiciaires; les policiers peuvent arrêter les voitures basées uniquement sur les conseils «anonymes»; Agents des services secrets ne sont pas responsables de leurs actes, tant qu'ils sontfait au nom de la sécurité; les citoyens ont seulement le droit de garder le silence s'ils affirment qu'elle; la police ont le champ libre pour utiliser des chiens renifleurs de drogue comme «mandats de perquisition en laisse," justifier toute et toutes les recherches de la police de véhicules arrêtés sur le bord de la route; la police peut prendre force de votre ADN, si oui ou non vous avez été reconnu coupable d'un crime; la police peut arrêter, de recherche, de questions et de profil citoyens et non-citoyens; la police ne peut soumettre les Américains à des fouilles à nu virtuelles, peu importe l'«infraction»; la police ne peut pénétrer dans les maisons sans mandat, même si c'est le mauvais accueil; et c'est un crime de ne pas vous identifier quand un policier vous demande votre nom.

    Les affaires, la Cour suprême refuse d'entendre, permettant que les décisions des tribunaux inférieurs pour se, sont presque aussi importants que ceux qu'ils gouvernent sur. Certains de ces cas ont livré coups dévastateurs pour les droits inscrits dans la Constitution. En gardant le silence, la Cour a affirmé que: posséder légalement une arme à feu est suffisante pour justifier un raid sans frapper par la police; le militaire peut arrêter et détenir des citoyens américains; les élèves peuvent être soumis à des bouclages aléatoires et de fouilles de masse à l'école; et les agents de police qui ne connaissent pas leurs actions violent la loi ne sont pas coupables d'avoir enfreint la loi.

    Quelle différence neuf personnes peuvent faire.

    Contraste de la Cour suprême Roberts et la préoccupation de ses occupants avec une politique personnelle, son cocon, monde pédant de privilège, sa partialité à ceux qui ont le pouvoir, l'argent et l'influence, et son étroite axée sur un dossier rétrécissement (le tribunal accepte en moyenne 80 cas sur 8000 chaque année) auprès de la Cour Warren (1953-1969), quand Earl Warren a servi comme juge en chef , aux côtés de sommités telles que William J. Brennan, Jr., William O. Douglas, Hugo Black, Felix Frankfurter et Thurgood Marshall.

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  20. Les décisions de la Cour Roberts au cours des dernières années, caractérisées le plus souvent par une déférence extrême à l'autorité du gouvernement, de l'armée et les intérêts des entreprises, ont couru toute la gamme de répression des activités de liberté d'expression et de justifier les fouilles à nu de tout soupçon et les invasions de domicile sans mandat à conférer des droits constitutionnels sur les sociétés, tout en leur refusant aux citoyens.

    La Cour Warren, d'autre part, a rendu des décisions qui ont joué un rôle dans le renforcement des garanties juridiques critiques contre les abus et la discrimination gouvernement. Sans la Cour Warren, il n'y aurait pas de mises en garde Miranda pas la déségrégation des écoles et pas de protection des droits civils pour les indigents. Pourtant, plus que toute décision unique, ce que Warren et ses collègues n'ont plus été incarnent ce que la Cour suprême doit toujours être-une institution établie à intervenir et de protéger le peuple contre le gouvernement et ses agents quand ils outrepassent leurs limites.

    Le juge Douglas, qui a servi à la Cour suprême pendant 36 ans, a été particulièrement actif dans sa conviction que les Américains ont le droit d'être laissé seul («Le droit d'être laissé tranquille est en effet le début de toute liberté").

    Considéré comme le plus «libertaire engagé à siéger sur le terrain," Douglas était souvent controversé et loin d'être parfait (il faisait partie d'une majorité 6-3 dans Korematsu vs Etats-Unis qui ont soutenu l'internement des citoyens américains d'origine japonaise du gouvernement pendant la Seconde Guerre mondiale.)

    Même si, ses mises en garde contre un suspect totalitaire, état dominateur, entraînée par la police surveillance résonnent encore aujourd'hui. Ils se tiennent debout comme un puissant rappel que si les technologies et les problèmes de société de l'époque de Douglas ont subi des transformations dramatiques de notre époque, les droits que nous ont du mal à sauvegarder restent les mêmes, tout comme les menaces posées par le gouvernement.

    Alors, comme aujourd'hui, la surveillance du gouvernement était invasive et non réglementée. Comme Douglas observé:

    Nous entrons rapidement l'âge de la vie privée ne, où tout le monde est ouvert à la surveillance en tout temps; où il n'y a pas de secrets du gouvernement. Les infractions agressives de la vie privée par le gouvernement augmentent dans des proportions géométriques. Les écoutes téléphoniques et "bugger" sévir, sans contrôle judiciaire ou législatif efficace. Cabines d'observation secrets dans les bureaux du gouvernement et des circuits de télévision fermés dans l'industrie, s'étendant même des chambres pour se reposer, sont monnaie courante. Bureaux, salles de conférence, chambres d'hôtel, et même les chambres sont "buggé" pour la commodité du gouvernement.

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  21. Bien que la Cour Roberts a jusqu'ici gardé le silence sur le programme de surveillance nationale de la NSA, Douglas avait beaucoup à dire sur «la vie privée de nos citoyens et la violation de ce droit par les agents du gouvernement":

    Une fois que la surveillance électronique ... est ajouté aux techniques de l'espionnage qui cet âge sophistiquée a mis au point, nous sommes confrontés à la dure réalité que les murs de la vie privée ont été rompues et tous les outils de l'état de la police sont remis à notre bureaucratie sur un plateau constitutionnel ... Les dangers posés par la grève de surveillance écoutes téléphoniques et électroniques au cœur même de la philosophie démocratique. Une société libre est fondée sur la prémisse qu'il existe de grandes zones de la vie privée dans laquelle le gouvernement ne peut pas empiéter sauf dans des circonstances exceptionnelles ...

    Voici Douglas sur les dangers posés par la surveillance électronique:

    [W] iretapping et électroniques "bugger" toujours ... fixent un coup de filet qui balaie indistinctement dans toutes les conversations au sein de son champ d'application, sans égard à la nature des conversations, ou les participants. Un mandat autorisant de tels dispositifs n'est pas différente des mandats généraux de la Quatrième amendement visait à interdire ... De telles pratiques ne peuvent avoir un effet néfaste sur notre société.

    Douglas sur les ramifications de la surveillance du gouvernement aveugle:

    Une fois sanctionné, tout porte à croire que leur utilisation sans discernement propager. Le temps viendra où personne ne peut être sûr que ses paroles sont enregistrées pour une utilisation à une date ultérieure; quand tout le monde sera craint que ses pensées les plus secrètes ne sont plus à lui, mais appartiennent au gouvernement; lorsque les conversations les plus confidentiels et intimes sont toujours ouvertes aux impatients, indiscrets oreilles. Lorsque ce moment arrive, la vie privée, et avec elle la liberté, aura disparu. Si la vie privée d'un homme peut être envahi à volonté, qui peut dire qu'il est libre ? Si chacun de ses mots est descendu et a évalué, ou s'il a peur chaque mot peut être, qui peut dire qu'il jouit de la liberté d'expression ? Si sa toute association est connue et enregistrée, si les conversations avec ses associés sont dérobées, qui peut dire qu'il jouit de la liberté d'association ? Lorsque ces conditions sont remplies, nos concitoyens auront peur de prononcer tout mais les pensées les plus sûrs et les plus orthodoxes; peur d'associer à tout, mais les personnes les plus acceptables. La liberté comme la Constitution prévoit qu'il aura disparu.

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  22. Douglas aurait sans doute eu beaucoup à dire sur les efforts de la NSA pour obtenir «le plus grand espion centre" du pays dans Bluffdale, Utah, pleinement opérationnel, ainsi que les données du gouvernement collecte des programmes tels que MAINWAY. Voici son point de vue sur le gouvernement des référentiels de données sur les citoyens:

    Les dossiers sur tous les citoyens montent en nombre et augmentent en taille. Maintenant, ils sont mis sur les ordinateurs de sorte que en appuyant sur un bouton tout le misérable, le malade, le suspect, l'impopulaire, les gens excentriques de la Nation peuvent être immédiatement identifiés. Ces exemples et bien d'autres démontrent une tendance alarmante selon laquelle la vie privée et la dignité de nos citoyens est en s'effritant par étapes parfois imperceptibles. Pris individuellement, chaque étape peut être de peu de conséquence. Mais lorsqu'elles sont considérées comme un tout, il commence à émerger une société très différente de tout ce que nous avons vu-une société dans laquelle le gouvernement ne peut s'ingérer dans les régions secrètes de la vie de l'homme à volonté.

    Peut-être la plus grande différence entre le juge Douglas et de ses contemporains et ceux qui occupent le banc peut aujourd'hui être trouvé dans sa réponse à un gouvernement qui refuse d'écouter ses citoyens ou se conformer à la règle de droit. "Nous devons réaliser Création d'aujourd'hui est le nouveau George III», a noté Douglas. «Qu'il s'agisse continuera à adhérer à sa tactique, nous ne savons pas. Si c'est le cas, la réparation, honoré dans la tradition, est aussi une révolution. "

    http://www.lewrockwell.com/2014/10/john-w-whitehead/muggers-in-suits-and-robes/

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  23. Le monde investit dans 10 objets


    Soumis par Tyler Durden sur 23/10/2014 13:18 -0400


    Qu'est-ce que un vieil Allemand billet de banque, un projet de loi en cours de 100 $, et une pomme tous ont en commun ? La réponse, selon Nick Colas ConvergEx, c'est que ces objets simples peuvent nous en dire beaucoup sur la scène de l'investissement actuel, allant des défis économiques de l'Europe de aux tentatives de la Réserve fédérale des États-Unis pour réduire le chômage. Colas prend une approche "objet-ive" pour analyser la situation actuelle de l'investissement en décrivant 10 éléments communs et comment ils façonnent nos perceptions de la réalité. Les autres objets sur notre liste: un costume de matières dangereuses, une maison à Orlando, un baril de pétrole, une montre Rolex, un papillon, un radiateur de chauffage à Berlin, et un smartphone.

    Via Nick Colas ConvergEx,

    Imaginez une émission de radio sur les 100 pièces les plus importantes dans le British Museum. À première vue, cela semble être une mauvaise idée prodigieusement. Art visuel est, après tout, et la radio est sur le milieu visuel moins là-bas. Pourtant, la BBC a fait une telle série il y a quelques années et l'immense succès du programme a conduit à un livre intitulé, assez prévisible "L'histoire du monde en 100 objets» qui a continué à être un best-seller du New York Times. L'idée fonctionne, même en format radio, car il simplifie de larges pans de l'histoire humaine dans des œuvres identifiables créés par de vraies personnes à travers le temps. Vous savez peut-être très peu de choses sur la situation en Chine il y a 1000 ans, mais une statue ou une peinture de la période que vous permet se rapporter à une communauté d'êtres humains réels qui ont vécu, aimé, adoré et y mourut. Non seulement le monde, mais l'histoire elle-même, devient de plus en plus accessible lorsqu'il est vu à travers ce prisme. Nous pouvons faire la même chose avec le monde de l'investissement et de l'analyse économique, distillant de nombreux sujets complexes à leur base essentielle. Dans un souci de concision, nous allons prenons 10 - plutôt que le 100 à partir de la série de la BBC et livre - et voyons jusqu'où nous pouvons aller. Voici notre point de vue sur une liste:


    1. Un costume de Hazmat. Certes, l'objet-du-jour avec des soucis plus Ebola, équipement de protection individuelle (EPI Les dans le commerce de soins de santé) est en fait de plusieurs couches d'engins conçus pour éliminer le risque de transmission de maladies. Ils sont chaud pour travailler dans et nécessitent une formation approfondie pour utiliser correctement. Les costumes doivent être revêtu d'une certaine manière et entièrement décontaminé après. N'importe quelle erreur dans le processus signifie exposition potentielle.

    Pour les investisseurs et tous ceux qui regardent les nouvelles, l'apparence d'un individu dans une suite de matières dangereuses symbolise risque et la peur de l'inconnu. Le fait que les travailleurs de la santé à Dallas contracté le virus Ebola en dépit de leur utilisation met également en évidence les lacunes du système de soins de santé des États-Unis dans la lutte la maladie. Les rapports sur le virus Ebola dans les derniers jours est devenu plus rassurant sur les petites chances d'une épidémie à grande échelle, mais la peur persiste.

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  24. 2. Une maison à Orlando. ont été cycles de surchauffe en Floride immobilier résidentiel depuis les années 1920, mais la bulle immobilière de milieu des années 2000 certainement touché le plus grand nombre de personnes. En Juillet 2006, la maison moyenne dans la ville de Floride est allé pour $ 236,000, selon Zillow. En Décembre 2010, ce nombre était de $ 95,000. Toute personne qui avait mis la norme de 20% vers le bas au sommet était dans le trou par plus de 100.000 dollars sur leurs fonds propres. Les valeurs ont augmenté de $ 134,000 pour la maison typique Orlando, mais sont évidemment bien en dessous de leur pic et même pas de retour à la moyenne $ 154 000 par rapport à 2004.

    La bulle immobilière américaine de milieu des années 2000 jette un certain nombre d'ombres au-delà des dépenses de consommation en Amérique. D'abord, il a incité les investisseurs et les régulateurs à fait conscients que cet excès spéculatif peut être évident - et évitable - même si elle est toujours en vigueur. Qu'ils apprennent rien de ce qui est une autre affaire. Il a également rendu les investisseurs très conscients de "bulles" comme une construction et il ya une industrie artisanale active dans les appeler partout où ils peuvent (ou ne peuvent pas) existent. Enfin, la bulle immobilière américaine était juste la dernière preuve que même dans un monde 21ème siècle technologie-permis, la nature humaine n'a pas changé une baisse depuis bulbes de tulipes ont été le prochain «Big Thing".


    3. Une pomme La chute de 1930 en Amérique a apporté deux choses: une dose complète de la Grande Dépression et une récolte de pommes de l'État de Washington. Ces deux caractéristiques du paysage ont uni leurs forces à New York, où les hommes chômeurs vendus pommes excédentaires à bas prix à 5 cents la pièce comme un moyen de joindre les deux bouts. L'image est l'un des symboles les plus durables des difficultés de l'âge.

    Cette période de l'histoire américaine a jeté une ombre sur la politique économique. Vous pouvez suivre les programmes d'achat d'obligations extraordinaire de la Réserve fédérale directement à l'humble pomme par la reconnaissance de Ben Bernanke - en 2002 - que la Réserve fédérale a eu tort de contracter l'offre de monnaie pendant la Grande Dépression. Cette observation a assuré que le moment venu, la Fed irait dans l'autre sens avec des taux d'intérêt extrêmement bas et l'assouplissement quantitatif.

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  25. 4. Un billet allemand du début des années 1920. Si la pomme est un puissant symbole de l'Amérique des ravages de la Grande Dépression, le Papiermark allemand - la monnaie de la nation de 1914 à 1924 - tient la même position pour ce pays. L'Allemagne a été aux prises avec le paiement des réparations essentiellement impossibles après la Première Guerre mondiale, et a essayé d'imprimer leur façon de régler le problème dans le début des années 1920. Cela a conduit à l'hyperinflation, effondrement économique, et - au moins tangentiellement - la montée du national-socialisme.

    Cette histoire nationale avec l'inflation galopante informe le point de vue allemand sur la politique monétaire à ce jour. Dans les décennies qui ont précédé l'adoption de l'euro, la Bundesbank était une opération célèbre avare, conduisant à une reprise économique d'après-guerre sans précédent sur ??le continent . Maintenant, son histoire avec l'hyperinflation (horribles) et la politique monétaire prudente (excellent) informe son approche pour résoudre la menace de déflation en Europe. En bref, il sera très difficile de convaincre l'Allemagne que des États-Unis - programme d'achat d'obligations à grande échelle de style est une bonne idée.


    5. Un baril de pétrole. Il y a 42 gallons dans un baril de pétrole, un chiffre qui origines remontent à 1860, l'Amérique et les premiers puits en Pennsylvanie. Les producteurs ont pris un baril de whisky de 40 gallons standard, un récipient commun de l'âge et de la région, et a ajouté deux gallons d'inspirer confiance aux acheteurs qu'ils obtiennent pour leur argent. Avance rapide jusqu'à aujourd'hui, et selon l'Energy Information Administration des États-Unis dans le monde consomme actuellement 92 millions de barils par jour.

    Les prix du pétrole brut ont chuté brutalement, passant de 104 dollars fin mai à 83 $ le vendredi. observateurs du marché estime que refuser avec alarme pour deux raisons. La première est que la demande de pétrole est un bon indicateur de la croissance économique mondiale, compte tenu de l'omniprésence de la marchandise à la fois plastique énergie, de la chimie et de la production. La seconde est que la baisse crée inquiétudes sur une déflation mondiale. Alors que les prix de l'énergie plus faibles peuvent créer un vent arrière pour le portefeuille des consommateurs vont dans la saison des achats de vacances, leur déclin attise également des inquiétudes sur une récession en Europe, de l'économie chinoise de refroidissement, et la durabilité de la reprise en Amérique. Ces tonneaux de whisky vieux signifient beaucoup ...

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  26. 6. Montre une Rolex. Une nouvelle Rolex Submariner, rendu célèbre par le film de Steve McQueen icône, vous coûtera environ 7000 $. Un Timex Ironman (les présidents Bush et Clinton les portait, pour ce que ça vaut) vous coûtera environ 35 $ sur Amazon, et plus précise que la Rolex avec beaucoup moins d'entretien.

    Pourquoi voudriez-vous dépenser plus pour un produit qui fait moins ? Parce que vous le pouvez, et vous voulez que tout le monde sache. Cela rend la Rolex un crochet pratique sur laquelle accrocher l'une des décennies les plus sujets abordés: l'inégalité des revenus. C'est loin d'être un sujet marginal, comme vendredi parole les faits saillants de Janet Yellen président de la Fed. Comment son point de vue - sympathique au problème mais troublé par ce que des solutions pratiques existent - pourrait éclairer la politique de la Fed au cours des prochaines années est difficile de savoir, mais il pèse clairement sur son esprit.


    7. Un papillon mathématicien et météorologue Edward Lorenz américaine autrefois célèbre question «Est-ce que le battement d'ailes d'un papillon au Brésil a déclenché une tornade au Texas ?" C'était un très bel exemple d'une notion de base: dans un monde interconnecté, de petits changements peut avoir hors normes - effets - et imprévisibles.

    La crise financière a probablement commencé avec un paiement de l'hypothèque en retard sur une maison à Phoenix ou Las Vegas -. Papillon battant des ailes qui a finalement causé la tornade à Wall Street et au-delà , nous vivons maintenant dans la suite de cette tempête, et luttent pour faire la système financier mondial plus robuste. Les banques doivent disposer de plus de capital de réserve maintenant. Les fonds du marché monétaire ont maintenant des frais de liquidité et de portes de rachat d'actionnaires institutionnels. Les institutions financières doivent «testaments de vie». Est-ce que les soins de papillon ? Probablement pas.

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  27. 8. Etats-Unis billet de 100 $. pense que le monde va exclusivement en ligne quand il s'agit de systèmes de paiement ? Détrompez-vous. Le US Bureau of Engraving and Printing, une partie du département du Trésor, a lancé un nouveau billet de 100 $ Octobre dernier et il a été un énorme succès. A ce jour pour l'exercice 2014, le BEP a imprimé plus de 600 millions de billets, d'une valeur de + 60 milliards de dollars. Dans les deux exercices précédents, Trésor imprimé plus de 7 milliards de billets de 100 $, d'une valeur de +700 milliards de dollars. Selon la Réserve fédérale, la plupart de ces projets de loi circulent à l'étranger.

    L'humble "Benjamin" est une bonne pierre de touche de la notion de "monnaie de réserve" -. Un moyen mondialement acceptées de change Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui a été le dollar américain. Si vous voulez acheter de l'or ou de l'huile, vous n'avez généralement besoin dollars. Ceci est en train de changer, comme les différents pays tentent de réduire leur dépendance à l'égard du billet vert. La Chine négocie avec les pays de l'UE directement, nouvellement créé convertibilité euro / yuan. Russie vend du pétrole et du gaz à la Chine, en yuans plutôt qu'en dollars. Comment cela va changer la demande mondiale pour les bons du Trésor américain ou le dollar lui-même, il est trop tôt pour le dire. Un point à noter, cependant: le plus grand billet de banque chinois est de 100 yuans. Une valeur d'environ 16 $.

    9 Un radiateur de chauffage à Berlin. Selon un article paru récemment dans la Deutsche Welle, société de médias nationaux de l'Allemagne, plus de 70% de l'approvisionnement énergétique du pays dépend des importations. Russie représente à lui seul un quart des importations de charbon, de pétrole et de gaz du pays.

    La question clé est, bien sûr, comment cette forme Allemagne - et donc l'Europe - réponse à la crise en Ukraine? Bien ISIS et le virus Ebola ont dominé les manchettes au cours des dernières semaines, l'implication de la Russie dans la guerre civile ukrainienne est une question importante et non résolue. L'hiver arrive, et avec effet de levier augmente politiques de la Russie à froid de façon exponentielle. L'Allemagne est déjà chancelante sur la récession sans une crise de l'énergie. Comment ce conflit façonne les manchettes dans les prochains mois pourrait faire beaucoup pour soit émulsionné - ou calme - les marchés de capitaux.


    10 Un smartphone. Nous allons terminer sur une note optimiste - le rôle de la technologie dans la société. Depuis l'aube de l'Internet, les utilisateurs ont besoin d'un ordinateur personnel d'aller en ligne. Divers efforts pour amener les ordinateurs à faible coût pour le marché émergent jamais vraiment attiré, laissant la plupart des pays gravement derrière la courbe d'adoption. Maintenant, Gartner Group prévoit 71% de toutes les livraisons de téléphones mondiaux pour smartphone compatible Internet. Le PC abordable est enfin là, et il fait des appels téléphoniques trop.

    Les implications pour la liberté personnelle, le commerce et le progrès social sont profondes. communication est moins cher avec des services gratuits comme WhatsApp, le service de textos récemment acquis par Facebook. Découverte des prix en ligne et des boutiques apporter des informations et de choix à des milliards de consommateurs et les petites entreprises. Services de chat Myriad permettent tout de lien social à la dissidence politique. Le smartphone est certainement le seul objet qui fera le plus de différence dans la prochaine décennie pour le plus grand nombre de la population du monde.

    http://www.zerohedge.com/news/2014-10-23/investing-world-10-objects

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  28. « Les stress stressants des stress tests européens… »

    Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

    Après « les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches, archi-sèches » à répéter très vite, ce qui s’avère rapidement drôle, vous pouvez aussi jouer à la phrase des « stress stressants des stress tests européens sont-ils stress ». Bon, c’est moins drôle que le coup des chaussettes mais je compte bien sur votre intelligence collective pour que l’on arrive à une petite perle (envoyez-moi vos propositions à l’adresse charles@lecontrarien.com), le gagnant aura un abonnement gratuit au Contrarien Matin qui est gratuit… et la reconnaissance de notre communauté émérite de contrariens contrariés par l’actualité.

    Tout ça c’était d’abord parce qu’il fallait bien que je fasse une « introduction » et puis surtout que les stress tests européens comme américains c’est une vaste blague, alors autant en rire tous ensemble.

    Une réussite différée

    C’est à Franck Lepage, un espèce de gaucho « horrible » tendance coco post-soixante-huitard qui est un immense pourfendeur de la novlangue stérilisant actuellement toute pensée et toute analyse, à qui l’on doit la trouvaille de cette perle. Comme après l’armée rouge l’institution qui fonctionne le plus comme une organisation stalinienne c’est l’Éducation nationale, sachez que l’on ne parle plus d’échec scolaire mais de « réussite différée »… Alors évidemment, un immense merci à Franck Lepage pour son travail d’une qualité extraordinaire. Au passage, je lui fais un peu de pub. Vous pouvez sur YouTube, en rentrant simplement son nom, visionner quelques-uns de ses spectacles ébouriffants notamment celui sur l’ascension sociale. C’est excellent. Tout simplement.

    Bref, les banques ne peuvent pas échouer aux stress tests vu que si elles échouaient, il y aurait une immense panique bancaire généralisée qui nous plongerait tous dans la misère la plus totale. Si l’on pose le problème de cette façon-là, il est évident que « l’examinateur » va y réfléchir à deux fois avant de recaler l’élève. Il va, tout au plus, différer quelque peu la réussite de certains, comme Dexia par exemple qui va encore nous coûter du pognon mes chers amis.

    Préparez-donc votre chéquier pour 2015 afin de bien vouloir verser votre écot au sauvetage de la finance. De la bonne finance, bien entendu, comme nous l’explique maintenant notre président SMS1er (oui,si Lucky Luke tire plus vite que son ombre ce n’est pas le cas de notre président et non, ne parlez pas de Julie, ce serait inconvenant dans un journal aussi sérieux que le nôtre, en revanche il textote, textote en permanence. À se demander quand il travaille le gus).

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  29. Les premières indiscrétions savamment orchestrées…

    Oui, il ne faut pas imaginer que celui qui a bavé à l’agence Reuters n’avait pas l’autorisation des milieux autorisés pour le faire. Il ne s’est pas autorisé tout seul le type comme disait Coluche. Non, l’idée c’est d’habituer progressivement les marchés, alors qu’est-ce qu’on apprend de croustillant dans cette dépêche ?

    Voici les meilleurs passages :

    « 130 banques de la zone euro ont passé les tests de résistance, et onze – au moins – n’auraient pas la moyenne, dont trois banques grecques, trois italiennes, deux autrichiennes et une belge : Dexia qui bénéficiait d’une régime particulier. »

    Bouh… 11 sur 130… Même au bac 2014, les résultats sont moins bons et il y a plus de « réussites différées ».

    Bon, attention mes braves, il faut être prudent, ne pas stigmatiser toutes ces pauvres gentilles banques, ni faire d’amalgames. En effet, « toute conclusion tirée de prétendus résultats finaux de l’exercice serait hautement spéculative jusqu’aux résultats définitifs du 26 octobre »… Ben alors, pourquoi nous en parler aujourd’hui Dugenoux ?

    Alors les nominés aux oscars des banquiers les plus nazes de l’eurovision 2014 sont les suivants :

    - la banque autrichienne Erste Bank ;
    - les italiennes Banco Popolare, Monte dei Paschi di Siena et Banca Popolare di Milano ;
    - les grecques Alpha Bank, Piraeus Bank et Eurobank ;
    - la portugaise Millennium BCP ;
    - la belge Dexia.
    L’agence espagnole ajoute, sans mentionner leurs noms, qu’une deuxième banque autrichienne et une chypriote devraient aussi avoir échoué.

    Modalités pratiques des stress tests

    « Ces tests, conjugués à une « revue de la qualité des actifs » (AQR) des banques, visent à mesurer la capacité de résistance des banques à divers scénarios économiques, y compris un scénario « stressé » de récession, de montée du chômage, de chute des prix immobiliers et de ralentissement continu de l’inflation, pour déterminer si elles doivent lever des fonds propres afin de renforcer leur solvabilité. La BCE, qui soumet à ces tests quelque 130 banques de la zone euro, assumera à compter du 4 novembre la supervision de l’ensemble du secteur. »

    Ça semble compliqué expliqué comme cela néanmoins c’est assez logique, il ne faut pas que vous compreniez mais en fait c’est très simple. Le coup de la qualité des actifs c’est complètement bidon. Il s’agit de vérifier que les banques ont bien investi tous leurs fonds propres ou presque dans de bonnes obligations d’États surendettés dont un paquet se dirige tout droit vers la faillite alors posons la question « et que se passe-t-il en cas de faillite d’États si les fonds propres des banques sont investis en dettes d’États et que ces États font défaut ? ». Eh bien là encore, c’est simple… Il se passe que vous l’avez dans le baba. Ha… zut alors ! Mais les stress tests ont-ils étudié une faillite éventuelle d’État ? Eh bien la réponse est dans l’énoncé, lisez bon sang, c’est comme à l’école (c’était ce que me disait mon papa quand je ne pigeais pas un exercice de math et c’est vrai qu’en général, la réponse est dans l’énoncé…). Le scénario stressé, c’est une récession, une baisse de l’immobilier et une inflation qui baisse… super ! Mais point de faillite d’État. Logique. En fait, aucune banque aujourd’hui ne peut survivre à une faillite d’État, d’où d’ailleurs leur fuite en avant dans les obligations d’États en plus des contraintes réglementaires qui les obligent à investir leurs fonds propres là-dedans.

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  30. Si les États tombent, les banques tombent et inversement, vu qu’ils jouent tous depuis des années à « je te tiens tu me tiens par la barbichette ». (Ha, j’en vois un au fond qui se marre, tu as perduuuuuu !!)

    Bon, je pense que vous avez compris l’esprit et l’ampleur du problème. Je ne vous en remets pas une couche supplémentaire sur le fait qu’il faille lier cela au fonds de garanties de dépôts et au fait que la BCE, pour le moment, est paralysée par les refus allemands d’utilisation de la planche à billets.

    Alors vous comprendrez que je vous laisse, j’ai le plein de pâtes à faire chez Intermarché (c’est eux qui ont la meilleure promo du moment sur les Panzani, péremption 2018) mais c’est limité à 3 packs par jour, du coup faut que j’y retourne mais bon, c’est pas cher !

    Il est déjà trop tard. Préparez-vous et restez à l’écoute.

    À demain… si vous le voulez bien !!
    Charles SANNAT

    http://www.lecontrarien.com/les-stress-stressant-des-stress-tests-europeens-23-10-2014-edito?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=c572cbba20-daily_newsletter_2014_10_23&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-c572cbba20-45320805

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  31. [A LIRE ABSOLUMENT] La réponse d’Igor Strelkov à Mikhaïl Khodorkovski

    23 octobre 2014
    The French Saker

    La réponse d'Igor Strelkov à Mikhaïl Khodorkovski
    Igor Strelkov À Mikhaïl Khodorkovski
    vineyardsaker.fr
    jeu., 23 oct. 2014 12:00 CEST


    Chers amis,

    Aujourd'hui, je soumets à votre attention deux documents intéressants. Un discours de Mikhaïl Khodorkovski, « l'ex-oligarque et mafieux à présent devenu activiste démocratique », et une réponse d'Igor Strelkov à ce discours.

    Ne vous méprenez pas : une guerre est en cours. Certes, elle ne s'est pas encore transformée en guerre ouverte, avec, de chaque côté, deux armées déchaînant leur puissance, mais c'est une guerre quand même. Cette guerre oppose, d'une part, les 1 % qui constituent les élites dirigeantes de l'Empire anglo-sioniste et leurs alliés en Russie - que nous pouvons appeler la « 5ème colonne » ou les « intégrationnistes atlantistes » - et, d'autre part, les « souverainistes eurasiens russes » et leurs alliés dans le reste du monde, y compris les nombreux partisans, en Occident, d'une Russie souveraine et indépendante. Cette guerre se livre sur de nombreux « fronts » : celui qui sépare la Novorossia du Banderastan, bien sûr, mais aussi bien d'autres fronts. Il y en a un en Syrie, en Iran et en Irak. Il en est un autre à l'intérieur même de l'Union européenne. Il en est un en Extrême-Orient, le long du détroit de Taiwan, et une autre encore en Amérique latine. Dans un passé récent, on trouvait également de tels fronts en Krajina serbe de Croatie, à la frontière entre Israël et le Liban, et en Tchétchénie. En fait, il s'agit là de la première véritable *guerre planétaire* et ses « fronts » sont partout. Même la « oumma » [1] musulmane est profondément divisée entre ceux qui soutiennent le wahhabisme saoudien (lequel a l'appui des USA) et ceux qui s'y opposent (ils sont dirigés par l'Iran).

    À l'heure actuelle, le plus important de ces fronts traverse le Donbass, mais cela peut changer demain.

    L'un de ces fronts traverse la société russe. Khodorkovski est le symbole emblématique et le porte-parole du camp « intégrationniste atlantiste », tandis que Strelkov est le symbole emblématique et le porte-parole du camp « souverainiste eurasien ». S'il vous plaît, lisez à la fois leurs deux manifestes et comparez-les : vous constaterez que les différences entre ces deux visions du monde ne sont pas seulement profondes, elles sont inconciliables.

    Un grand « merci ! ! » à « A » qui a traduit (en anglais) le manifeste de Strelkov pour ce blog.

    J'espère que vous apprécierez cette lecture fascinante.

    Cordialement,

    Le Saker

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  32. Discours de M. Khodorkovski lors du dîner d'attribution des prix de la Maison de la liberté

    Ce qui suit est le texte préparé du discours prononcé par Mikhaïl Khodorkovski le 1er octobre au dîner d'attribution des prix 2014 de la Maison de la liberté. L'original de ce texte a été publié ici.

    Le choix européen, la justice sociale et la mobilisation nationale

    1. Il est une légende sur la façon dont, il y a près de 200 ans, les émigrés politiques russes de l'époque demandèrent à Karamzine, historien de la cour de Russie, des nouvelles de ce qui se passait dans la mère patrie. Karamzine réfléchit un moment et répondit d'un seul mot : « Vol ». Peu de choses ont changé en Russie depuis cette époque. Sauf peut-être que le vol est devenu encore plus sophistiqué. Tout est volé en Russie, mais le principal - et c'est, je pense, unique - , c'est qu'en Russie, on vole même le temps.

    2. Il y a un peu plus de dix ans de cela, je me suis envolé des États-Unis vers la Russie, afin de rayer dix ans de ma vie et de la vie de ma famille. Ces dix ans m'ont été pris. En échange, j'ai reçu une expérience de la vie unique, qui m'a permis, sinon de tout reconsidérer, du moins assurément de reconsidérer une très grande partie de ce à côté de quoi j'avais vécu et de ce à quoi j'avais cru au cours de la décennie précédente. Mais il n'y a pas moyen de faire revenir le temps.

    3. Pourtant, la pire chose que j'ai découverte, lorsque je suis sorti de prison, c'est qu'on avait volé ces dix années, non seulement à moi, mais au pays tout entier. Le temps avait rayé la décennie Poutine de la vie de la Russie. Dissimulé derrière une façade de prospérité extérieure, le fait est que le pays a cessé son développement. Et non seulement cela, mais dans la plupart des régions, le pays a été rejeté en arrière loin dans le passé : politiquement, économiquement, psychologiquement. La profusion des marchandises dans les magasins et l'argent abondant dans les poches des gens ne doivent tromper personne. Le régime ne peut se prévaloir de cela. Ce sont les cours du pétrole qui en sont la cause.

    4. Ce n'est pas tout. Il s'avère que non seulement le régime a volé la Russie, mais qu'il tente de ramener le monde entier à l'ère de la guerre froide (si même il ne s'agit pas d'une guerre chaude), un temps où les conflits sont réglés à la pointe du fusil, et où la supériorité est établie, non par des taux de croissance économique, mais par l'agression militaire. La Russie et le monde en sont arrivés à un point très dangereux, au-delà duquel se profile une troisième guerre mondiale.

    Le retour à l'Europe

    5. Un retour aux valeurs européennes, qui sont à la base de la civilisation euro-atlantique, un retour à la fois mental et politique, est le point de départ de la nouvelle orientation politique qui pourrait aider la Russie à faire son chemin hors du piège historique dans lequel elle se trouve maintenant prise. La Russie n'a que deux voies face à elle : elle peut aller de l'avant en entrant dans l'ère post industrielle avec l'Europe, ou elle peut retourner au Moyen-Âge, et, après cela, sombrer dans la non-existence pure et simple.

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  33. 6. Tout ce que mon pays a aujourd'hui, tout ce qu'il considère vraiment comme « à lui en propre », tout ce qui lui a permis de devenir une grande puissance et qui est maintenant sa « carte de visite » : exploration de l'espace, bouclier nucléaire, littérature et art, niveau élevé d'éducation et de science (que même trente années « hors du temps » n'ont pas été capables de détruire), tout cela a été créé dans le cadre de la tradition culturelle européenne, en interaction avec la culture européenne et au sein du milieu culturel européen. Tous les actes de bravoure spirituelle du peuple russe, tous les sacrifices innombrables qu'il a apportés à l'autel de son indépendance, ont été réalisées dans le giron de la tradition chrétienne, qui a été et qui reste européenne dans sa nature.

    7. Une rupture avec l'Occident, avec ses valeurs et ses connaissances, est une initiative dangereuse, une initiative qui amènera la Russie à perdre sa véritable identité culturelle. L'« eurasianisme » que l'on impose activement à la société, comme la nouvelle idéologie totalitaire, n'est rien de plus qu'une justification verbeuse à l'ignorance et à la barbarie militantes. Afin de préserver la Russie en tant qu'État unitaire, indépendant et souverain, il est impératif de la faire revenir sur cette voie de développement qu'elle avait suivie lorsqu'elle a atteint sa gloire.

    8. Les valeurs européennes (ou les valeurs euro-atlantiques, comme on les appelle aujourd'hui communément) sont avant tout les valeurs d'un État fort et juste, doté d'institutions efficaces et de lois qui fonctionnent. C'est de cela dont la Russie a besoin, tout autant que n'importe quel autre peuple dans le monde. La Russie a besoin d'un État de droit et d'une économie ouverte, pas parce que cela plaira à l'Europe occidentale et à l'Amérique, mais parce que, de la sorte, elle pourra collaborer avec le monde euro-atlantique - et si nécessaire entrer en concurrence avec lui - sur un pied d'égalité. Pierre le Grand n'a pas bâti une armée russe en se fondant sur les modèles européens juste pour faire plaisir aux Suédois.

    9. Celui qui veut être fort ne doit pas se permettre de prendre du retard. La Russie ne peut pas se fermer au progrès en se retranchant derrière une sorte de muraille de Chine (au sens littéral comme au sens figuré de cette expression). L'hystérie anti-occidentale est une manifestation d'insécurité psychologique et de peur de la concurrence, de la part de ces éléments sociaux, qui, aujourd'hui, constituent l'élite de la Russie. Churchill a dit jadis que s'il n'y avait pas d'antisémitisme en Angleterre, c'était pour la raison que les Anglais ne pensaient nullement être, en quoi que ce soit, plus bêtes que les Juifs. Nous n'avons aucune raison de craindre l'Europe, parce que nous ne sommes pas plus bêtes que les autres Européens.

    10. Se joindre à l'Europe ne veut pas dire se dissoudre dans l'Europe. La Russie a sa propre identité culturelle distincte et ses propres intérêts nationaux particuliers, qu'elle doit savoir comment protéger. Dénier à la Russie un choix européen, sous le prétexte de protéger ses intérêts nationaux, ou en utilisant le choix européen comme une explication pour avoir refusé de protéger les intérêts nationaux, sont deux attitudes également inacceptables.

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  34. Un retour à l'équité

    11. La société russe moderne est structurée de façon injuste. Celui qui a les plus gros poings y a les droits les plus importants. Dans la Russie d'aujourd'hui, la force c'est le droit, alors que les choses devraient fonctionner dans l'autre sens : ce qui est juste devrait être doté de puissance. Restaurer l' « équilibre de l'équité » est une tâche hautement prioritaire pour toutes les forces qui ont pour objectif la transformation de la Russie en un État moderne et dynamique, en plein développement. Si l'on ne trouve pas une solution pour cette tâche stratégique, la société n'apportera pas son soutien à quelque réforme économique, sociale ou politique que ce soit. Pour paraphraser Engels, on peut dire que toutes les réformes précédentes dans la Russie post-communiste ont conduit à une augmentation de l'injustice sociale, et qu'à présent, il s'agit d'éliminer ou à tout le moins de réduire cette injustice.

    12. Il n'est pas possible de revenir à la justice sociale en Russie, si l'on ne répare pas le préjudice causé par une privatisation injuste. La privatisation a été une tâche historique douloureuse, sans laquelle le développement ultérieur de la Russie n'aurait pu être envisagé. Mais la façon dont elle a été accomplie a conduit à l'apparition d'effets secondaires sociaux extrêmement graves. L'objet de la prochaine étape de l'histoire de la Russie devra consister à éliminer ces « distorsions ». Aujourd'hui, le pouvoir procède de facto à un réexamen des résultats de la privatisation, à sa façon très particulière, en retirant la propriété des mains de certaines personnes, pour simplement la transférer immédiatement dans d'autres mains, que l'on suppose être davantage « de notre côté ». Ce n'est pas ce que notre peuple attend. Cela ne mènera nulle part, si ce n'est à encore plus de vol et de corruption.

    13. Pour commencer, il faudra, pour rétablir l'équité, aborder également la question de l'utilisation du sous-sol, qui est la principale source de la richesse du peuple russe, et à ce jour sa seule source. A ce stade de notre évolution historique, nous devons reconnaître le caractère équitable de cette formule simple : le revenu de l'exploitation du sous-sol de la Russie doit appartenir au peuple de la Russie. Le sous-sol peut très bien être la propriété privée de ceux qui en tirent des revenus pour la société - et en particulier pour la société - et qui gèrent efficacement les opérations et les accroissent. Mais il ne peut pas rester à la disposition de rentiers de la nomenklatura, qui se paient à eux-mêmes des « salaires » disproportionnés et sont incapables de travailler efficacement.

    14. Il est également impératif de ramener l'équité dans la répartition des revenus dans leur ensemble, en rétablissant des taux d'imposition proportionnels. Nous devons créer l'image du « contribuable responsable », avec toutes ses obligations, mais aussi, est-il nécessaire de le dire, avec des droits. Seul celui qui paie des impôts a le droit de demander à l'État ce que celui-ci a fait pour lui des sommes ainsi collectées. Une nation de rentiers n'a pas un tel droit, et c'est pourquoi le pouvoir fait à présent ce qu'il veut de la nation.

    15. Le vecteur de développement du libéralisme russe, qui est aujourd'hui exclusivement politique, doit être repensé. Élaborer des projets de constitution et des plans de réformes politiques et économiques radicales est un exercice futile, jusqu'à ce que la société commence à sentir que l'idée libérale est une idée juste.

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  35. 16. La société a un énorme potentiel d'auto-organisation, dès lors qu'une matrice peut se former autour d'une idée. Pour la Russie, une telle idée ne peut être que celle d'un État-nation à vocation sociale. La seule question est de savoir si cet État-nation à orientation sociale sera libéral ou fasciste.

    La guerre : l'injustice ultime

    17. Le fascisme, c'est la guerre. La Russie mène déjà une vraie guerre. Ceux qui envoient des héros mourir le font, non pas au nom de l'intérêt national, non pas pour défendre la patrie, mais pour maintenir au pouvoir un petit groupe de ploutocrates, qui tentent, de cette manière, de prolonger la vie d'un régime qui a déjà fait son temps.

    18. La guerre est devenue le seul pilote du régime moribond. Elle se passe en Ukraine, mais cette guerre n'est pas faite pour l'amour de l'Ukraine ou de la Russie, mais pour l'amour du pouvoir. Ce qui a suscité une réaction si follement enthousiaste de l'homme de la rue apportera des épreuves et des tribulations innombrables au peuple russe, déjà dans l'avenir le plus proche que l'on puisse prévoir.

    La mobilisation nationale

    19. Le régime au pouvoir est en train de faire de la Russie un protectorat chinois. Ce n'est même pas une question d'annexion de la Sibérie. Aujourd'hui, il serait suffisant pour la Sibérie d'être complètement arrimée à la Chine, laquelle, à toutes fins utiles, s'apprête à en pomper les ressources gratuitement, comme on pompe celles d'une colonie.

    20. La Russie est bloquée sur une voie historique dangereuse, de laquelle sortir sera très compliqué. Ne serait-ce qu'arrêter, et d'autant plus si c'est pour changer de voie, exigera la mobilisation de toutes les énergies du peuple russe. La tâche des vrais patriotes russes n'est pas de promettre au peuple russe une croisière en douceur, mais de dire la vérité. C'est seulement s'ils comprennent l'ampleur de la menace et l'importance historique de ce moment que les gens peuvent être incités à accomplir des actes héroïques. Et sans actes héroïques, la Russie aujourd'hui ne peut être sauvée.

    21. L'acte héroïque du peuple russe doit consister en un travail constructif. Il doit consister à inculquer la discipline et la modération, et à développer la capacité à travailler ensemble et à s'entraider. En d'autres termes, à faire revivre toutes ces compétences morales qui ont aidé la culture russe à se développer et qui ont dans une large mesure été perdues au cours des dernières années. Afin de tirer les gens vers le haut, pour qu'ils soient en mesure d'accomplir cet acte héroïque, la minorité pro-européenne a besoin de prouver sa solidité morale et sa volonté d'observer, non pas en paroles, mais en actes, le principe de l'égalité de tous devant la loi. C'est précisément cette égalité de tous devant une loi qui soit la même pour tous, devant une adversité qui est la même pour tous, et pour une cause commune qui est la même pour tous, qui constitue le vrai sens du libéralisme. Si les gens en viennent à croire en cela, alors tout le reste trouvera sa place : les réformes, le progrès économique et la prospérité de la Russie.

    22. La Russie a perdu du temps ces dix dernières années. C'est maintenant que nous devons commencer à rattraper ce temps perdu.

    Mikhaïl Khodorkovski

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  36. La réponse de Strelkov à Khodorkovski


    Avant-propos, par le colonel CASSAD : Après un long silence, Strelkov parle. Il parle avec une critique programmatique du manifeste de Khodorkovski. Cette transition vers une controverse publique, où Strelkov oppose, à la vision de cet éloquent oligarque, diffusée depuis les États-Unis, sa vision de l'avenir de la Russie, définit dans une large mesure la vision que Strelkov a de l'avenir du pays. En général, la réponse de Strelkov à Khodorkovski reflète son point de vue que le printemps de Crimée est le début d'une « révolution depuis le sommet », qui est l'œuvre de Poutine.


    Igor Strelkov
    LA DÉCENNIE POUTINE A RENDU À LA RUSSIE L'ESPOIR D'UNE RENAISSANCE

    Au début d'octobre, au siège de l'organisation internationale des droits de l'homme Freedom House (Maison de la liberté) à Washington, l'ancien patron de Ioukos, Mikhaïl Khodorkovski, a prononcé un discours condamnant l'État russe et le président russe. Un discours qui a constitué la base du manifeste publié par la suite. Ayant obtenu le soutien de l'oligarchie financière mondiale, Khodorkovski a présenté quelques thèses théoriques, usant de la comparaison, de l'analogie et de l'association, lesquelles sont familières aux Russes, copiant même parfois les méthodes de la rhétorique patriotique. Avec un pathos enviable et la demande du statut d'instance ultime, l'ex-oligarque tente de combiner les incompatibles. Il « ajoute » des « valeurs » libérales, étrangères à la Russie et au peuple russe, aux notions de fierté et de justice nationales, chères au cœur russe, créant ainsi l'illusion dangereuse de leur compatibilité biologique. Khodorkovski essaie d'habituer la partie active de la société aux futures transformations libérales initiées par l'oligarchie mondiale et, plus encore, déclare qu'elles seules sont possibles et utiles. Malheureusement, il est tout simplement impossible d'ignorer cette combinaison de « chaud et de doux » et de la laisser sans réponse. Des discours par trop dangereux sont tombés déjà des lèvres de cet ennemi évident de la Russie, et la simple tentative de mettre en œuvre les scénarios qu'il propose peut s'avérer bien trop destructrice. Il nous faut donner la réponse patriotique russe au scénario libéral mondialiste imposé par Khodorkovski, sous le couvert d'un nouveau cycle de « réformes ». Après tout, il ne s'agit pas simplement de raisonnements de loisirs émanant de ce criminel riche et peu commun, qui s'est enfui de la patrie, il s'agit du programme idéologique d'une nouvelle révolution en Russie, de la « feuille de route » de la révolte oligarchique dirigée, comme toujours dans l'histoire de la Russie, contre le gouvernant, contre le peuple et contre le pouvoir. Eh bien, nous allons faire le tri de tout cela point par point.

    Le choix russe, la justice sociale et la mobilisation nationale

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  37. 1. Il y a 100 ans, le dernier tsar-martyr de Russie, Nicolas II, a écrit : « Tout autour, trahison, lâcheté et tromperie ». Il ne parlait pas du tout du peuple, ni des « imbéciles ou gens des routes », mais de l'élite politique, militaire et économique qui l'entourait pendant cette période. La trahison de l'élite a fini en effondrement de ce qui était la plus grande puissance mondiale, l'Empire russe. Il y a 200 ans, l'élite politique a, sous la direction de l'envoyé britannique, participé au régicide de l'empereur Pavel, ce qui a conduit à l'invasion par Napoléon et à la guerre patriotique de 1812 qui s'en est suivie. Il y a 400 ans, pendant la Période des Troubles, l'élite politique de la Russie prêta serment à des imposteurs et au roi de Pologne, commettant une trahison, tant envers la patrie qu'envers la foi, et seule la révolte de la milice russe sauva à la fois la Russie et l'orthodoxie, au cours de cette période difficile, en jetant les bases d'une nouvelle dynastie de tsars de Russie. Depuis lors, en Russie, peu de choses ont changé. Les gouvernants de la Russie, avec le soutien du peuple russe, apportent leur vie sur l'autel de la patrie, tandis que les élites de compradores engraissés et corrompus ne dédaignent pas de trahir la patrie, d'aucune manière, se faisant lâchement traîtres au souverain, volant le peuple et le tenant en état de subordination, au nom de leur seul profit personnel instantané. C'est alors, toujours, qu'est venue la pacification, après de longues et pénibles années de désarroi : ayant laissé derrière elle la crise et des guerres sanglantes, la Russie a commencé à se développer progressivement à nouveau. L'histoire s'est répétée il y a 23 ans (sous nos yeux), une fois de plus. « L'empire rouge » avait rendu nécessaire une réforme sérieuse et extrêmement prudente. Au lieu de cela, il fut pillé, volé et détruit par le racket de hauts fonctionnaires du parti, simplement « repeints » pour l'occasion. Il fut vendu aux « ennemis idéologiques » récents, et avec eux à des nouveaux riches sans scrupules. L'histoire s'est accélérée... Ses cycles deviennent plus courts. Et, aujourd'hui encore (pour la deuxième fois au cours de notre petit siècle), il apparaît que le pays, qui commence à peine à connaître une restauration, après le dernier « désordre », est sous la menace d'une ruée cupide. Ceux qui, en fin de compte, n'avaient pas été autorisés à piller notre patrie en détresse dans les années 1990, sont aujourd'hui avides de revanche.

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  38. 2. Dix ans d'emprisonnement pour vous, M. Khodorkovski, c'est une véritable tragédie. Après tout, combien vous aurait-il été possible de voler pendant cette période ! Votre seule tâche est maintenant de rattraper le temps perdu. Regardons les dix dernières années de votre activité. Depuis 1991, avant votre arrestation, vous, M. Khodorkovski, « en partant de rien » (sans investir un rouble, mais en vous étant approprié des dizaines de milliards de dollars de bien national), vous avez créé cet énorme empire financier et industriel, et vous êtes devenu l'un des hommes les plus riches du pays. De la même façon, vous avez, en outre, comme d'ailleurs tous les oligarques de l'époque, généreusement « marché sur des cadavres », vous ne vous êtes embarrassé d'aucune restriction morale, et vous avez pillé et ruiné le gigantesque patrimoine industriel soviétique. Vous vous êtes roulé dans l'argent et dans « l'élitisme », sans vous refuser quoi que ce soit. Pendant ces mêmes années, moi ainsi que beaucoup de mes amis et camarades, nous étions presque en permanence à la guerre, pour le peuple russe et pour la Russie, contre les ennemis de la patrie. Tout d'abord en Transnistrie, puis en Bosnie, puis en Tchétchénie. Tandis que nous subissions défaite sur défaite, à cause de la trahison de celle qui se disait la « nouvelle élite », que nous reculions, en serrant les dents, accompagnés de commentaires méprisants et pleins de haine de la part des prétendus médias « démocratiques », vous, M. Khodorkovski, et vos semblables, ne vous êtes pas même souvenu des besoins du pays et de ses habitants. Par conséquent, nos expériences sont de nature entièrement différente. Vous avez appris à voler, à piller et à mentir, et nous à protéger la Russie et le peuple. Alors même que nul ne l'exigeait de nous. La prison change toujours les gens, parfois en mieux. Vous, hélas, n'avez rien retenu de cette expérience. Après tout, vous n'avez pas plaidé coupable de quoi que ce soit, même après votre retour à la liberté. De surcroît, vous avez alors fait votre apparition immédiatement dans le camp des ennemis, à nouveau, confirmant par là même que c'était pour une bonne raison, que vous vous trouviez en prison.

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  39. 3. De quoi parlez-vous donc lorsque vous utilisez le mot « volé » ? Vous, dont le credo était de « voler, voler et encore voler » ? Avez-vous jamais construit ou fabriqué quelque chose dans votre vie, quelque chose qu'il serait possible à un autre de vous voler personnellement à vous ? Non. Parce que vous n'étiez pas engagé dans quoi que ce soit, si ce n'est dans le vol, la fraude et le brigandage, avant qu'on ne vous mette en prison. De tous vos accomplissements, le seul que je sois personnellement prêt à reconnaître comme un résultat socialement utile, ce sont les « bottes » que vous avez « cousues » en prison. Du point de vue moral, c'est là également votre seule œuvre digne, dans cette vie passablement sale (pour user d'un euphémisme) de voleur hautement professionnel et d'escroc talentueux, qui est la vôtre. Mais le pire de tout, c'est que cette activité manuelle ne vous a fait aucun bien du tout, à en juger par ceux en compagnie desquels vous agissez aujourd'hui ; elle ne vous a en rien conduit à la compréhension de vos erreurs et de vos crimes. Quand les vrais patriotes de la Russie et les Russes s'engageaient en Novorossia, vous, après avoir reçu le pardon du président Poutine, vous avez immédiatement pris le parti de ses ennemis et des ennemis de la Russie. Vous étiez sur place, au sein d'un Maïdan russophobe, et vous rassembliez sur le territoire de l'ennemi toutes les « couleurs » de traîtres russes, sur un forum destiné à lutter contre le Printemps russe. Vous dites que « la Russie a cessé de croître » ? C'est là le résultat direct de votre activité, de votre privatisation, de votre politique de comprador. Maintenant, vous appelez à des réformes capitales ? En vous associant avec qui ? ? Avec d'évidents ennemis de tous les Russes ? Et cela pour des motifs patriotiques ?

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  40. 4. De manière particulièrement brillante, vous démontrez votre « patriotisme », Mikhaïl Borissovitch, par votre répétition d'un véritable « film d'horreur » à propos de la Russie, que vous présentez comme une « menace pour l'Europe et pour le monde entier ». Jadis, Goebbels, et bien avant lui, Napoléon et les britanniques Lord Palmerston et Disraeli, ont eux aussi vociféré haut et fort (et de manière bien plus talentueuse) à propos de cette « menace ». Puis ce fut le tour de Winston Churchill et du président américain Ronald Reagan, lequel, sans le moindre temps d'hésitation, donna à l'Union soviétique le nom d'« Empire du mal ». Ainsi, Mikhaïl Borissovitch, vous vous êtes engagé sur un chemin déjà largement frayé. Il semble que vous ayez cette pleine confiance d'être, vous seul, « le plus intelligent », et le seul à connaître l'histoire, tandis que tous les Russes seraient des crétins profonds et de complets ignares. Et, en vérité, des lâches aussi, qu'il serait facile de tromper et d'intimider en agitant un fantôme de « troisième guerre mondiale », pour leur faire accepter facilement de renoncer à la Patrie et de renoncer à aider leurs frères, qui périssent en Novorossia, au nom de ce fameux « tout mais pas la guerre ». Cependant, le principal destinataire de cette adresse n'est pas du tout en Russie. Il s'agit bien plutôt, de votre part, d'une sorte de « serment » fait à ceux, qui, durant toute l'histoire de la Russie, ont rêvé de la liquider. À mon avis, il s'agit là d'un accueil « shulersky » typique, par lequel, lorsqu'il comprend qu'il est sur le point d'être démasqué, le joueur qui se sert lui-même de cartes marquées accuse immédiatement ses partenaires de tromperie. Le monde occidental, dirigé par l'oligarchie financière mondiale dont vous êtes partie intégrante, Mikhaïl Borissovitch, s'efforce de nous présenter, nous les Russes, comme nous apprêtant à détruire ou à conquérir nos voisins. Toujours et partout, c'est ainsi qu'on commence à accuser les futurs adversaires, en leur attribuant précisément ses propres intentions. Alors il est possible d'affirmer que la Russie constitue vraiment une menace de guerre. Dans l'espoir qu'elle en sera effrayée et capitulera, qu'elle se désarmera elle-même. Dans l'espoir d'en terminer une bonne fois pour toutes. Qu'y a-t-il à dire ici ? La tâche des vrais patriotes russes (mais pas des habitués de la « Maison de la liberté » de Washington) consiste à préparer la réflexion sur l'agression de l'Occident, parce que c'est seulement comme cela que la Russie pourra avoir l'occasion de prévenir ladite agression et de défendre sa souveraineté.

    Le retour à la Russie

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  41. 5. Lorsque vous parlez de « valeurs européennes », vous, M. Khodorkovski, soit vous ne comprenez pas, soit vous faites simplement semblant de ne pas comprendre qu'elles n'ont aucun rapport avec les véritables valeurs, les valeurs traditionnelles de l'Europe. Ces valeurs revivent aujourd'hui en Russie, grâce au président Poutine. Et ces « valeurs », qui sont imposées par l'oligarchie financière mondiale sous le nom d'« européennes », suscitent aujourd'hui des actions de protestation de la part de centaines de milliers de personnes en Europe. Il y a plus de vingt ans de cela, la dernière fois que la direction de l'URSS a décidé de « se tourner » vers ces prétendues « valeurs », cela n'a eu d'autre résultat que de diviser le pays, qui s'est trouvé pillé et humilié : le peuple russe est soudainement apparu comme étant la plus grande nation divisée du monde. Depuis le moment où il est arrivé au pouvoir, Poutine a commencé à corriger la catastrophe des années 1990, en maîtrisant le pouvoir absolu de l'oligarchie, en nationalisant les possessions de l'élite, en restaurant l'économie détruite. Tandis qu'il s'efforçait de rétablir un certain ordre, le président a jugé possible de montrer de la miséricorde, même à l'égard d'un salaud tel que vous, puisque c'est ainsi que vous vous montriez au monde, M. Khodorkovski, avant la prison. Mais vous n'avez pas su apprécier. Probablement parce que vous avez considéré la faveur qui vous était faite comme une manifestation de faiblesse. Après tout, vous, M. Khodorkovski, vous ne vous embarrasseriez pas bien sûr d'un semblable sentiment, n'est-ce pas ? Et maintenant, après avoir trompé le président par de faux remords, avez-vous l'intention de vous venger de tout ce qu'il a fait ? De ce qu'il se soit appuyé sur le renforcement de l'État et la protection des intérêts nationaux, au détriment de l'élite des compradores ? De ce qu'il n'ait pas permis de vendre pour une bouchée de pain les plus grands stocks de ressources naturelles à des « Rothschild », ce qui aurait voué la Russie à une gestion depuis l'extérieur ? De ce qu'il vous ait puni pour vos intentions ouvertement déclarées de le démettre de ses pouvoirs par des moyens inconstitutionnels ? D'après vos propres paroles : tandis que vous étiez en prison, vous avez « réévalué beaucoup de choses ». Pourtant, à peine aviez-vous été libéré que vous êtes apparu du côté opposé de ce front sur lequel le peuple russe se bat pour le monde russe, en opposition directe et inflexible sur la question du Donbass, à nouveau. Votre haine de Poutine vous a amené dans le camp des ennemis, non seulement du président personnellement, mais dans le camp des ennemis de l'État russe et de tous les Russes. Comment osez-vous reprocher à Poutine de s'être levé pour la défense du peuple de la Crimée et de la Novorossia, de n'avoir pas permis aux nazis ukrainiens soutenus par l'Occident de mettre en place sur la Crimée et le Donbass une dictature sanglante ? N'était-ce pas là, après tout, les Russes se protégeant eux-mêmes et protégeant leurs vies ? Vous accusez les victimes de ce qu'elles auraient eu le courage de se défendre. Une troisième guerre mondiale est exclue, tant que la Russie sera assez forte et assez puissante pour garantir une parité, certes asymétrique, mais en tout cas stratégique, et tant qu'il y aura aux responsabilités des gens qui ne sont pas prêts à troquer leur pays et le peuple contre la promesse de faire partie de l'élite financière supranationale. A votre aspiration à vendre ce qui ne vous appartient pas, aspiration persistante et qui ne s'est pas infléchie durant les années de votre emprisonnement, nous ne donnerons d'autre réponse que celle du dégoût mérité qu'elle nous inspire. Et nous ne nous laisserons pas emporter une fois de plus par les faux slogans, comme ce fut le cas il y a vingt-trois ans.

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  42. 6. Ces choses dont vous nous parlez, telles que « les valeurs européennes et la civilisation euro-atlantique », non seulement sont sans relation avec la Russie, mais contredisent directement notre histoire, notre psychologie et notre destin, en tant que nation. L'Europe s'est détournée de ses propres valeurs chrétiennes depuis longtemps, après avoir plongé dans l'abîme des défauts les plus vils, et l'« euro-atlantisme » tant vanté n'est guère plus que la doctrine géopolitique de la domination mondiale des États-Unis, dirigée contre les peuples du monde entier qui gardent encore leur religion propre, leur souveraineté et leurs traditions nationales. A deux reprises déjà, ces derniers temps, la Russie a été touchée par la lèpre des « idées progressistes européennes », et sévèrement endommagée par les passe-temps insensés de ses propres élites et de ses intellectuels. Devant elle s'ouvrent aujourd'hui deux routes : soit revenir à elle-même, en retrouvant sa foi, sa tradition, ses valeurs, sa souveraineté, soit être dissoute dans l'Occident mondial, entrer en esclavage et disparaître en tant que civilisation, une fois qu'elle aura tout perdu. Je soulignerai une fois encore de quelle hypocrisie exceptionnelle vous êtes doté, M. Khodorkovski, quand vous déplorez la perte de l'art, de la littérature, de la science, de l'aventure spatiale et d'autres réalisations de notre « passé totalitaire » impérial et soviétique. En vérité, vous êtes comme « le loup qui se sent désolé pour un cheval à qui ne restent que la crinière et la queue » ! Mais, même en supposant que, dans ce que vous dites, quelque chose soit vrai, même de loin, je vous demanderais de bien vouloir apprendre un peu d'histoire : ce n'est pas de l'Occident catholique, mais de l'Orient orthodoxe que la Russie a reçu la foi chrétienne, directement de cet Empire romain d'Orient de Byzance, qui est resté le gardien du vrai christianisme tout au long du millénaire tout entier. Mais comment pourriez-vous débattre de la foi chrétienne ?

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  43. 7. Tout ce que la Russie est aujourd'hui, tout cela a été créé par notre peuple et par notre État, au cours d'une lutte désespérée pour la préservation de notre originalité propre, de notre liberté et de notre souveraineté. Au cours d'une lutte, à la fois contre les ennemis de l'Occident et de l'Orient. La Russie s'est développée, d'abord comme un État national, qui a grandi jusqu'à devenir un grand empire, parce qu'il était suffisamment souple dans sa capacité à discerner les expériences positives de ses voisins. Rien là qui soit, ni honteux, ni outre-mesure honorable : c'est la façon de faire de toutes les nations qui ont des dirigeants sensés, des dirigeants qui bâtissent et développent leur propre État. Emprunter ne signifie pas copier aveuglément. Trop c'est trop, et copier à ce point... Seul le marxisme a importé d'Europe à l'identique, et à quel coût pour le pays ! Chaque nation et chaque État sont uniques. Comme une prairie herbeuse est belle des différentes herbes qui la composent et de l'éparpillement des diverses fleurs qui en parsèment l'étendue, ainsi l'humanité est belle dans la floraison de peuples dont chacun est unique, dans la lutte entre les uns et les autres, à celui qui aura « la meilleure place sous le soleil », mais pas dans ce qui rappelle cette « pelouse publique et plate », en laquelle « les hommes universels euro-atlantiques » veulent tout changer.

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  44. 8. Les valeurs euro-atlantiques seraient les « valeurs d'un État fort et juste » ? Bien joué, Mikhaïl Borissovitch ! En ce moment même, ces valeurs conduisent cette grande Europe, dont nos libéraux brassés maison aiment tant à parler, à l'extinction de ces peuples de l'Europe qui les ont suivies, et qui jadis même les ont créées. Est-ce en cela que consiste votre prétendue « justice » ? Vous-même, cependant, pour des raisons évidentes, ne vous souciez en rien des destinées historiques d'aucun de ces Allemands, Français ou Britanniques. Non plus que des Russes, des Bachkirs, des Tatars, des Lezguiens et ainsi de suite. A moins que « l'État fort », puisque c'est ainsi que vous en parlez, ne signifie les États-Unis ? Après tout, il ne reste plus d'État « fort » (c'est-à-dire relativement souverain et indépendant) en Europe. Le dernier État souverain d'Europe, en dehors de l'ancienne URSS, qui ait osé défendre les intérêts de ses citoyens, était la Yougoslavie, qui a été écrasée et soumise il y a quinze ans de cela. Elle fut incitée à faire « le choix euro-atlantiste », par des bombes et des roquettes, par le blocus et la mutinerie de l'étranger. Maintenant, c'est le tour de la Biélorussie et de la Russie, n'est-ce pas ? La base en était déjà créée en Ukraine : il ne reste plus que la percée finale. Les valeurs propagées par l'oligarchie financière mondiale (« européenne », « euro-atlantiste », « universelle », etc.), ce sont des valeurs d'élimination des États nationaux et d'annulation radicale de tout ce qui ressemble un tant soit peu à la justice sociale. Ici, M. Khodorkovski, vous êtes, soit un ignorant, soit consciemment un menteur. Il va de soi que je ne fais mention d'« ignorance » que pour conserver à mon propos l'apparence d'une « boutade », n'ayant pas d'illusion sur la qualité de l'éducation que vous avez reçue. Le libéralisme que vous défendez a pour objectif ultime la mondialisation totale, le nivellement de toutes les personnes et de toutes les communautés religieuses, tous et toutes coiffés par le même « peigne » du consommateur, et tous assujettis à la déclaration de puissance de l'oligarchie financière mondiale, laquelle est en train de mener à bien l'abolition de tous les États historiquement développés (le projet de l'Union européenne, qui fut la première étape dans cette direction). Dans le domaine de l'économie, les politiques libérales nient de manière inflexible la justice sociale, non seulement en pratique, mais même en théorie. La liberté du marché, à propos de laquelle les libéraux sont intarissables, est incompatible avec la redistribution des bénéfices que réclament avec insistance les partisans de la justice sociale. Plus la Russie sera impliquée dans les processus de mondialisation, plus vite elle perdra sa souveraineté et la possibilité de poursuivre une politique sociale. Venons en maintenant à la « mobilisation ». Nous avons, bien sûr, besoin d'une puissante mobilisation nationale contre l'agression des « euro-atlantistes », qui ne visent que le pillage accéléré et définitif de la Russie, sous le prétexte de son « intégration dans la communauté internationale » et dans l'« économie mondiale ». Mobilisation à la fois de l'État et du public. Parce que la menace est suspendue, non seulement au-dessus de la souveraineté de l'État russe, mais également au-dessus de l'identité culturelle et morale de son peuple, identité décomposée sans relâche par ces tares de l'« euro-atlantisme », que la propagande nous assène et voudrait introduire chez nous : débauche sodomite, pédophilie, meurtre d'enfants et de personnes âgées (avortements et euthanasies), toxicomanie, terrorisme, etc., tous bienfaits de ce « nouvel ordre mondial humain ».

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  45. 9. « Celui qui veut être fort ne peut pas se permettre de rester en arrière ». C'est là une thèse tout à fait exacte. Pour cette raison, la décision prise par le président Poutine d'entreprendre la modernisation complète de l'armée d'ici à 2020 est une réponse parfaitement appropriée à l'hystérie russophobe de l'Occident. L'armée russe, des chefs de complexes de l'industrie de la défense, des industriels et des hommes d'affaires régionaux doivent prendre la place de l'élite des compradores des années 1990, ceux que l'on dénomme « oligarques », dont vous êtes un représentant typique, M. Khodorkovski. Les oligarques sont étrangers à la Russie, leurs capitaux et leur famille sont à l'Ouest, alors même qu'ils ont bâti leur fortune en exploitant le peuple russe. Ils représentent les intérêts de l'oligarchie financière mondiale, pensent selon les catégories de l'ultra-libéralisme et, de fait, se considèrent eux-mêmes comme une sorte d'administration coloniale. Il est donc logique que ce soit depuis Washington D. C. qu'ils préfèrent faire part de leurs « révélations », par vos lèvres « prophétiques ».


    10. Aujourd'hui, ce n'est pas l'Europe qui importe, mais la Russie. Notre voie est un retour à nous-mêmes. Il est nécessaire de revenir à la Russie, à notre histoire, à notre culture, à notre mission. Cette mission a toujours été, et reste de porter la lumière de la foi du Christ, les idéaux du bien et de la justice sociale pour les peuples du monde, d'être des « gardiens » contre le mal, comme a dit l'apôtre Paul. Nous avons eu un passé très lourd. La Russie a été secouée durant tout le 20ème siècle dans les fièvres de révolutions sanglantes et de guerres destructrices. Mais, grâce à ces lourds tests que nous avons passés, la Russie a réussi à sauver beaucoup de choses, que l'Europe a perdues de façon quasi-irrévocable. Si l'Europe veut revenir à ses propres traditions et aux principes chrétiens, c'est avec nous que sera son chemin, pas avec l'oligarchie financière des États-Unis, qui amène aux peuples du monde une civilisation athée de la décadence morale, leur transformation en zombies idéologiques, leur mort spirituelle et physique.

    La création d'une société juste


    11. « La société russe moderne est structurée de façon injuste », dites-vous. Je suis entièrement d'accord avec cela. Mais je dois répéter ce que j'ai écrit précédemment : c'est par vous et par vos semblables que cela a été fait. Profitant de la crise que connaissait l'URSS, vous avez commencé à piller et à tuer, vous appropriant les biens nationaux. Vous et vos complices avez, par conséquent, posé les bases de la « société russe moderne », où la couche [sociale] la plus cynique et la plus vicieuse, qui oeuvre d'après les plans et selon les instructions d'administrateurs d'outre-atlantique, a entre les mains tous les leviers du développement économique, et pour partie le pouvoir politique. Juste après son arrivée au pouvoir, Poutine a commencé à corriger la situation, mais l'injustice, qui était devenue le principe dans les années 1990, a des racines profondes. C'est pourquoi un retour à notre société de justice sociale sera un long et difficile processus. Mais je crois que nous saurons y faire face sans les conseils d'un éloquent ex-oligarque, qui s'est constitué une fortune par le pillage de la richesse nationale, autrefois créée par le travail acharné de générations du peuple russe.

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  46. 12. En lisant votre critique de la privatisation (soit dit en passant, tout à fait raisonnable), j'ai été surpris par votre cynisme : ce sont vous et vos semblables qui, par cet accaparement criminel de la propriété publique, avez acquis ces énormes capitaux. Et voici que vous tentez à présent d'en accuser celui-ci ou celle-là, en évitant soigneusement de viser ceux qui sont en fait les véritables coupables. La privatisation, du moins telle qu'elle s'est produite, n'était pas une « distorsion », mais un crime. Sa conséquence, c'est que les propriétés en question tombèrent aux mains, non de gens ordinaires, mais d'une minorité aussi prompte que sans scrupules. Et les plus gros « morceaux » furent acquis avec le soutien direct du capital financier étranger, qui a littéralement marché « sur des cadavres ». Qui sait cela mieux que vous ? Poutine a commencé à rétablir les bonnes proportions, rendant à l'État les domaines stratégiques les plus importants de l'économie. Ce faisant, il essaie simplement de corriger les conséquences catastrophiques d'une privatisation criminelle. Sans éradication de l'oligarchie qui s'est constituée à la suite de cette privatisation criminelle, il n'y aura ni justice sociale, ni plein développement de l'entreprise privée.


    13. En affirmant que les ressources naturelles doivent appartenir au peuple, vous avez entièrement raison. J'ai déjà dit que, parfois (même si c'est rare), la prison corrige en bien. Sur ce point, le changement est sans aucun doute positif. C'est exactement ce qui vous est arrivé : les actifs de vos compagnies d'énergie, créés de façon criminelle, sont passés sous la gestion de l'État, donc de son peuple. Comment est-il possible, autrement, de faire des ressources naturelles un bien national, si ce n'est par leur nationalisation et par la redistribution des profits en faveur de tous les citoyens ? Cela exclut la propriété privée des grandes structures d'extraction des hydrocarbures. L'histoire de Ioukos est un exemple de la façon dont les ressources naturelles reviennent au peuple. L'efficacité de leur utilisation est une autre question. Pour commencer, il y a lieu de les soustraire aux gens tels que vous et vos semblables, et, alors seulement, il faudra les utiliser le plus efficacement possible. Il est difficile d'argumenter contre le fait que l'utilisation du revenu généré par une ressource donnée est loin d'être idéale. Le principal, cependant, est de ne pas laisser quelque ressource naturelle que ce soit à la propriété privée d'une oligarchie.


    14. Un barème d'imposition proportionnel, c'est une façon de faire absolument correcte. C'est aussi aller dans le sens de la justice sociale. En revanche, il n'est pas correct pour vous, M. Khodorkovski, qui êtes devenu riche en spoliant la population, et qui avez emmené votre fortune à l'étranger, de faire valoir quoi que ce soit à ce sujet. Dans quel pays avez-vous payé vos impôts ? En Suisse ? En Angleterre ? Aux États-Unis ? Pourquoi ne pas rendre à ceux que vous avez volés ? Commencez par vous-même : payez des impôts en Russie. Ou vous faut-il pour ce faire devenir d'abord président ? Un oligarque qui vous ressemble a tout récemment prodigué à l'électorat du pays voisin le même genre de serment. Son nom est Petro Porochenko. Il a juré de donner à la population de l'Ukraine le produit de tout ce qu'elle avait semé par son labeur éreintant ! Mais il n'est pas pressé. Commencez donc par vous-même ! Montrez au monde une image de ce « contribuable responsable » ! Alors, peut-être quelqu'un (s'il est vraiment naïf) sera-t-il également porté à vous croire.

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  47. 15. Le libéralisme comme vous le comprenez, M. Khodorkovski, est une illusion absolue. C'est une fausse doctrine, qui ignore complètement Dieu, l'esprit, la culture, l'humanité, la société, et, s'agissant de l'individu, n'attache d'importance qu'à ses intérêts privés matériels et au domaine financier, une importance primordiale. Le libéralisme, compris de cette manière, est absolument incompatible avec la liberté d'origine : comment quelqu'un peut-il être libre, si la société dans laquelle il vit est un esclavage du taux d'intérêt, une servitude de la dette à l'égard de l'oligarchie financière internationale et de ses superviseurs locaux ? Si toute vie humaine est subordonnée à la recherche et au renforcement de ses avantages matériels, et si le relevé du compte bancaire est seul un critère ? Aujourd'hui, le libéralisme est une idéologie totalitaire, et c'est par sa diffusion que les États-Unis construisent leur hégémonie mondiale. Il est inacceptable pour la Russie, sous quelque forme que ce soit : ni acceptable en politique, ni sur le plan économique, ni sur le plan juridique. Cela est extrêmement important. Pour vous, M. Khodorkovski, le libéralisme est la vérité ultime, et le développement national, comme la justice sociale, sont bons pour le populisme. Mais en Russie, le libéralisme est condamné, il n'est acceptable, ni pour la droite, ni pour la gauche. C'est une idéologie coloniale, qui va à l'encontre de notre identité russe. En essayant de détruire cette identité, au nom de la célébration de l'idéologie libérale, vous détruisez aussi la Russie. J'en suis venu à penser que c'est là votre but ultime.


    16. Un État à orientation sociale, fondé sur des valeurs chrétiennes, c'est le but, un point de référence, et la stratégie des vrais patriotes russes. Dans la réalisation de cet objectif, la « droite » comme la « gauche », les partisans de la monarchie comme ceux du socialisme, peuvent s'unir en toute liberté. Et, bien sûr, cet État doit être fondé sur un strict respect des préceptes de la loi. Mais vous, quelle relation avez-vous avec tout cela ? Après tout, il ne vous est besoin que de tenter les gens pour qu'ils soient maintenant enclins à écouter des mots d'ordre tels que création « d'un État national à vocation sociale » (sans qu'ils comprennent comment il sera possible de construire cet État « national » à la place de l'Empire russe vieux de plusieurs siècles, au sein duquel des centaines de nations vivaient en paix et se développaient). Vous nous jetez cet os, à nous le peuple russe. Mais les Russes ne sont plus le troupeau confiant qui, au cours du siècle passé, a, par deux fois « tâté du bec » des promesses « de lait et de miel », et, pour résultat, n'a fait que répandre des océans de sang. J'espère sincèrement que nous avons appris quelque chose et que nous réussirons à distinguer le vrai de ce faux enveloppé dans un bel emballage. L'État national à vocation sociale, c'est tout sauf vous, les oligarques, valets de pied des Rothschild. Laissez cela, M. Khodorkovski, laissez les questions nationales et sociales : ce sont là des concepts qui exigent des mains propres et une biographie irréprochable.

    La guerre est la tragédie qu'il est parfois impossible d'éviter

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  48. 17. Les États-Unis et l'hégémonie américaine sont en guerre. Nous le voyons en Libye, en Syrie, en Irak et en Afghanistan, en Ukraine. Partout, les États-Unis contribuent à mener à bien des « révolutions de couleur ». Des fascistes, des extrémistes, des fondamentalistes arrivent au pouvoir. Être le défenseur des États-Unis, de l'Occident et de l'Otan signifie se faire l'assistant des fascistes, l'avocat de la guerre. Cette guerre, c'est contre toute l'humanité qu'elle est menée, cette humanité qui ne souhaite pas vivre selon les règles américaines et servir docilement et servilement les intérêts de l'oligarchie financière mondiale.


    18. Cette guerre est menée contre la Russie, contre l'Ukraine. Ces héros, qui se lèvent pour la défense du monde russe qui se bat en Novorossia, ils ne voulaient pas de cette guerre. Ils voulaient la paix. Mais la paix ne peut pas être acquise au prix de la liberté et de la dignité. Selon les conditions imposées par la junte néo-nazie portée au pouvoir à Kiev par vos maîtres, M. Khodorkovski, et que vous soutenez vous-même personnellement, la vie n'est pas une vie, et la paix n'est pas la paix. Des Russes, en Crimée comme en Novorossia, se sont levés pour la liberté et la justice, pour le droit à un développement national, pour la langue et la culture. C'était la guerre contre la guerre. Vos appels à la paix ne sont pas de la simple hypocrisie, ils sont de la traîtrise. Comme tout le reste, au demeurant. Nous sommes tout simplement d'un côté différent de la ligne de front, et, pour moi, qui ai pris une part active dans les opérations militaires en Novorossia, vos paroles sonnent comme des appels de l'autre côté : « Russe, abandonne. Il y aura une paix ! Tu as été trompé ! ». En conditions de combat, il ne peut y avoir qu'une seule réponse à un tel appel. Devinez laquelle. Le problème de la Russie d'aujourd'hui n'est pas qu'une guerre serait (comme vous dites) le « pilote » du régime. Au contraire, Poutine a fait tout son possible et fait tout son possible pour éviter une « grande » guerre (la petite, les USA l'ont déjà lancée par les mains de Kiev, et elle se poursuit en prélevant chaque jour son lot de vies humaines). Reprocher aux autorités de la Russie de ne pas laisser le monde russe à la merci du destin, c'est parler de manière blasphématoire. A défendre cette thèse, vous trouvez certes l'appui de l'élite compradore occidentalisée qui, régulièrement, convie à des « marches pour la paix » anti-russes, mais vous devez dire au revoir pour toujours à ceux qui se tiennent du côté de la Russie historique et de la justice sociale, ce qui est le cas d'une grande majorité des gens. S'agissant de la Crimée et de la Novorossia, vous êtes dans l'autre camp : l'une comme l'autre, maintenant plus que jamais, se rallient aux Russes, en soutenant inconditionnellement les pas décisifs que Poutine fait dans cette direction.

    La mobilisation nationale

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  49. 19. Les autorités agissantes ont amené la Russie au seuil d'une percée décisive vers l'indépendance, un pouvoir et une liberté qui sont capables de la faire sortir de la zone d'influence directe de l'hégémonie américaine. Malheureusement, c'est là mon jugement privé, la percée en question se trouve manifestement ralentie (je soupçonne vos partisans, secrets et manifestes, d'en être la cause, eux qui ont encore un énorme ascendant, grâce aux richesses volées et à l'influence dans les hautes sphères de la politique interne qu'ils ont achetée grâce à ces richesses). Certaines hésitations, quant à la nécessité d'avancer plus avant, sont visibles également. Mais les gens du pays, eux, y sont tout à fait prêts, et cela vous fait peur. C'est là qu'intervient cette hystérie concernant la menace d'un « protectorat chinois ». La « menace chinoise » n'est à ce jour qu'une théorie. A l'inverse d'un protectorat à visage découvert des États-Unis, tel qu'il a été établi sur la Russie en raison de la trahison de Gorbatchev et d'Eltsine. Ce protectorat est une réalité de la vie. La principale menace pour la souveraineté de la Russie, c'est l'impact agressif que pourrait avoir l'oligarchie financière mondiale, effrayée par la possibilité de perdre la Russie du fait d'un simple creux de décantation de « l'économie coloniale ». La menace pour la Russie est aussi dans sa cinquième colonne, dont vous êtes l'un des idéologues.


    20. L'oligarchie financière mondiale se bat désespérément et frénétiquement contre une renaissance de la Russie. Si la Russie résiste, elle a de l'avenir, elle fera retour à l'histoire, et elle gagnera. Mais si l'agent commercial de l'oligarchie financière mondiale, qui hait tous les Russes (comme vous), arrive au pouvoir en Russie, nous échouerons dans un gouffre, en comparaison duquel l'ère des gangsters des années 1990 semblera un jeu d'enfants. Ce sera la désintégration du pays, avec tout ce que cela implique, sous forme de guerres, de pauvreté généralisée, de faim, d'épidémies et de catastrophes d'origine technologique à grande échelle. Voilà ce qui nous attend dans cette boite. Comment de telles choses se passent, à ce jour, j'ai eu l'occasion de l'observer personnellement sur une échelle beaucoup plus petite, plus d'une fois, et pas seulement deux. Tout récemment, en Ukraine, où les « cerises » sont encore à venir. Après tout, M. Khodorkovski, votre intention est d'aider l'Occident à détruire à nouveau ce que Poutine, dans les années 2000, a commencé à restaurer. Mais vous n'y parviendrez pas, parce que nous sommes Russes, et que Dieu est avec nous ! L'oligarchie financière mondiale, les prêtres de Mammon, s'étant mis à la place de Dieu et entendant diriger pour leur propre compte les destinées du monde, sont allés trop loin. L'hégémonie américaine s'effondre, comme un colosse aux pieds d'argile. L'Occident s'effondre. Ses populations autochtones s'éteignent. Les pays européens deviendront musulmans d'ici vingt ans. La culture chrétienne y est reléguée à la périphérie de la vie publique. La Chine est devenue officiellement la plus grande économie du monde. Les États-Unis ne sont pas en mesure de payer leur énorme dette nationale, ils sont eux-mêmes secoués par des troubles sur les terrains racial et social. Dans son agonie, l'Ouest ne sème sur le monde que chaos et destructions, sang et souffrances. C'est dans un autre sens que nous devons aller, vers une renaissance de la Grande Russie, envers et contre toutes les menaces et tous les appels. Un gigantesque virage a déjà été opéré à cet égard : Poutine a de nouveau assemblé la Crimée et la Russie, et personne ne sera en mesure de nous la prendre !

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  50. 21. Vous avez commencé à parler des exploits russes, mais vous les avez réduits à la sobriété et au travail. Probablement croyez-vous que le bonheur futur du peuple russe serait dans un travail d'esclave pour un bol de skilly [2], au seul profit de l'oligarchie financière mondiale que vous représentez. Pour un bol de skilly et pour le genre de « spectacles » de bas niveau que vous offrirez en plus d'une skilly, de ceux qui garantissent le retour de la personne à la condition d'un animal suivant ses instincts les plus simples. Eh bien, dans ce cas, ce sera « seulement en passant sur nos cadavres » ! Les Russes ont de tout autres horizons et de tout autres desseins qu'une soumission muette aux élites occidentales corrompues. Ici, je vais laisser de côté vos thèses, et je vais formuler brièvement notre réponse russe, laquelle est exprimée par une formule simple : « Pour la foi, le tsar et la patrie ». Pour ces concepts sacrés, depuis des temps immémoriaux, les Russes sont allés mourir, comprenant parfaitement que se battre pour ces concepts, c'est se battre pour eux-mêmes et pour l'avenir. Aujourd'hui, cela signifie une loyauté très concrète : à l'Eglise orthodoxe russe, et au commandant suprême de l'État russe, Vladimir Vladimirovitch Poutine.


    22. Au cours des quinze dernières années, la Russie s'est préparée à une percée dans le grand avenir russe. A présent, il est temps de la faire.


    Igor Strelkov

    Traduit par Goklayeh pour vineyardsaker.fr

    Notes de traduction :

    [1] La « oumma » (Ummat islamiyya, « la Nation Islamique ») est la communauté des musulmans, indépendamment de leur nationalité, de leurs liens sanguins et des pouvoirs politiques qui les gouvernent.

    [2] Nourriture légère présentée sous forme de bouillie liquide, de gruau ou de soupe, communément fabriquée à partir de farine d'avoine, et traditionnellement servie dans les prisons et les hospices.

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/23/lire-absolument-reponse-digor-strelkov-mikhail-khodorkovski/

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    1. Ne nous y trompons pas, ce que fait la mafia russe (les oligarques) et que nous déplorons n'est rien de moins que ce que font les banques dans le monde en jouant avec les économies sous la férule d'une micro-poignée de Dirigeants.

      C'est une mafia Administrative qui fait le relais entre le Public d'où ils sont et le privé des banques. Le ver est dans le fruit, le renard est dans le poulailler, bref, les tensions font que l'un détruit ce qu'a construit l'autre, etc.

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  51. Au royaume des aveugles les borgnes sont rois, ou comment les médias angélisent les nationaux-socialistes ukrainiens

    24 octobre 2014
    The French Saker

    Dans ce texte, je fais référence à l’article paru dans Ouest France ce lundi 20 octobre 2014, sous le titre pathétique à Kiev, les gueules cassées du front de l’est.

    Apparemment, l’auteur, Marc Pennec, confond les termes casser la gueule et gueule cassée. Cette dernière expression décrit un visage qui porte les marques de blessures importantes, irréparables, souvent horribles. La seule référence ou trace de blessure se rapporte à une éraflure sur le nez d’Adrian, un ex-boxeur devenu mercenaire dans le bataillon national-socialiste Aïdar [1] et qui, apparemment, s’est fait casser la gueule. Ce bataillon, comme ceux de Donbass, Azov (et non pas Asov), Dniepr, Chernihiv… sont des bataillons à la solde de l’oligarque Kolomoïski de triple nationalité : ukrainienne, israélienne, et chypriote. D’autres bataillons de mercenaires nationaux-socialistes sous les ordres d’autres oligarques existent également.

    Sur la grande photo qu’arbore la dernière page, on voit ledit Adrian portant un T-shirt noir avec l’emblème national-socialiste ukrainien, le trident (de l’organisation nazie OUN dirigée par Stepan Bandera). Il faut noter que ce Bandera et ses adeptes se sont battus pendant la Seconde Guerre mondiale aux côtés de leurs homologues nazis allemands (par exemple: la division waffen-SS Galicie…) et ont perpétré (comme ils le font encore) de nombreuses atrocités et massacres. Des informations à ce sujet sont faciles à trouver.

    Maintenant je ne sais pas si Ouest France veut faire la crypto-apologie du nazisme ou si l’article en question n’est que le produit de l’ignorance ou de l’intox médiatique délibérée, couplé de la conviction que le public est d’une ignorance béate.

    Je note aussi que dans la guerre civile actuelle se déroulant en Ukraine, les séparatistes ne sont pas Russes, comme il est écrit, mais, comme il aurait été plus correct de dire, russophones, opposants au régime nazi de Kiev, Ukrainiens antifascistes, citoyens de la République populaire du Donbass, citoyens de la République populaire de Lougansk ou Novorusses. Certainement, il y a des citoyens russes qui y participent à titre personnel, comme il y a aussi quelques français… Mais de l’autre côté, chez les nazis, il y a eu, au cours de la période allant du 2 mai au 2 août 2014, 334 mercenaires étrangers tués, à savoir : 139 d’ASBS Othago (Pologne), 44 de Greystone (États-Unis), 125 d’Academi (ex- Balckwater, États-Unis), 26 francs-tireuses baltes. À ceux-là s’ajoutent 25 officiers de la CIA et agents du FBI (13 tués et 12 blessés).

    Alors que ces braves nazillons (« Tous ces garçons assurent la sécurité de l’État », comme le dit charitablement la jeune étudiante en médecine Marieka, ajoutant « En retour celui-ci pourrait faire quelque chose pour eux. On les délaisse ») se font blesser et tuer pour défendre l’État, celui-ci les délaisse, les livrant à la charité des braves gens. Alors pourquoi se sacrifient-ils, si l’État ne s’occupe même pas d’eux lorsqu’ils sont blessés ?!

    Que l’hôpital militaire de Kiev n’ait traité que des dizaines de personnes parmi les 8 700 blessés, comme le dit l’article, est étonnant. L’ambiguïté s’aggrave lorsque Sergueï, l’ex-vendeur de voitures, affirme : « Personne n’a voulu de cette guerre », pour ajouter, juste après, « J’ai senti qu’il fallait y aller, qu’il fallait défendre ce pays ». Mais de qui veulent-ils défendre ce pays dans le cadre d’une guerre civile ?! En tout cas, quelle chance il a d’avoir été récompensé par un voyage gratuit pour lui et sa famille à Disneyland à Marne-la-Vallée. Cela vaut-bien une jambe en piteux état.

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  52. Mais ce qu’il y a de plus insidieux dans cet article est la référence faite à ce que dit Victor. Il est écrit : « Cet ingénieur de 38 ans s’est engagé dans le bataillon Keïvska Rouss, après le crash de l’avion de Malaysian Airlines ». Je n’ai trouvé aucune trace de ce bataillon, ce qui toutefois ne veut pas dire qu’il n’existe pas. Le problème est que l’auteur, par le biais de son interlocuteur, blâme insidieusement les Russes (pris dans un sens très large et vague) d’avoir abattu cet avion. Tout le monde savait que les Novorusses n’avaient pas les moyens d’abattre un avion volant là 10 000 mètres. Il était connu très tôt également qu’un ou deux avions Sukhoi-25, forcément ukrainiens, étaient à proximité du vol Malaysia Airlines MH17, quand il a été abattu, tuant ses 298 passagers et équipage. Dans les débris, on a retrouvé la cabine de pilotage criblée de trous de 30 mn. Les canons de 30 mm font partie de l’armement des Su-25. Les anglophones trouveront les explications dans le documentaire MH-17: The Untold Story publié par Russia Today sur Youtube le 22 octobre [2] et dans le rapport des ingénieurs russes que le Saker francophone va publier prochainement en français. Depuis, la discrétion, ou plutôt le mutisme de la presse occidentale, ne nous surprend pas, mais ne laisse aucune ambigüité quant aux coupables, hormis peut-être pour Ouest-France et d’autres médias véhiculant la propagande occidentale.

    Je laisse le lecteur faire son choix : s’agit-il d’incompétence ou de contrevérité ?

    Cette volonté d’angéliser les nationaux-socialistes ukrainiens, suit très fidèlement la propagande étasunienne, capable de soutenir les pires crimes, et est reprise par les medias et les journalistes. Une telle attitude au service du pouvoir, celle de savoir de quel côté la tartine est beurrée, ouvre la voie à une grande carrière journalistique.

    Alexandre Moumbaris (Éditions Démocrite)
    Notes
    [1] La devise du bataillon Azov n’est autre que ? ???? ??? (Dieu avec nous), pas loin du Gott mit uns des nazis. Par ailleurs son écusson (ci-dessous, le premier) ressemble étrangement à celui de la division waffen-SS Das Reich (ci-dessous le second), de triste mémoire à Oradour-sur-Glane.
    [2] [Vidéo] MH-17: The Untold Story (youtube, anglais, 22-10-2014)

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/24/au-royaume-aveugles-les-borgnes-rois-comment-les-medias-angelisent-les-nationaux-socialistes-ukrainiens/

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  53. Poutine fustige les États-Unis, de l'Ouest pour le monde de déstabilisation

    Octobre 24, 2014 14:18


    Vladimir Poutine a fustigé les Etats-Unis pour déstabiliser l'ordre mondial de freins et de contrepoids pour ses propres gains. Il a également accusé l'Occident d'enflammer la situation en Ukraine et déclaré que la Russie n'était pas intéressé par la construction d'un empire.

    Le président russe a livré une bordée féroce visant à les États-Unis lors d'un discours pour le club Valdaï à Sotchi, qui est un groupe informel de chercheurs. Il a frappé sur à Washington pour se comporter sans égard au reste des intérêts du monde

    «Le système des relations internationales a besoin de quelques changements, mais les Etats-Unis, qui croient qu'ils ont été les vainqueurs de la guerre froide, n'ont pas vu la nécessité pour cela." Il a ajouté que les Etats-Unis a essayé de créer le monde " pour leur propre gains. " Le président russe a ajouté que pour cette raison, la sécurité régionale et mondiale avait été affaibli.

    M. Poutine a également abordé la question de la croissance de l'Etat islamique en Syrie et en Irak, tout en accusé l'Occident de "fermer les yeux", à l'empiétement du terrorisme international en Russie et en Asie centrale. Poutine estime que les Etats-Unis ont joué un rôle considérable dans le parrainage de la croissance de l'extrémisme islamique, en utilisant l'exemple du financement de Washington de moudjahidin dans la guerre soviéto-afghane dans les années 1980, qui a finalement donné naissance aux Talibans et Al-Qaïda.

    "Il ne cesse jamais de me stupéfier comment nos partenaires ont été coupables de toujours les mêmes erreurs et encore. Ils ont dans les dernières parrainé extrémistes islamistes qui luttaient contre l'Union soviétique, qui a eu lieu en Afghanistan. C'est à cause de ce talibans et Al-Qaïda a été créé, " a ajouté le président.

    État islamique (IS, anciennement ISIS) est la dernière organisation terroriste, qui déstabilise le monde et Poutine a été cinglant des pays qui ont aidé à financer les militants islamistes en achetant à prix réduit le pétrole qu'ils vendent.

    "Les terroristes ont vendu le pétrole à des prix très bas et les pays qui ont été de l'acheter puis de le vendre, financent le terrorisme, qui finira par se retourner contre eux", a déclaré le président russe.

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  54. Les relations entre la Russie et les Etats-Unis ont été en chute libre depuis des mois, mais Vladimir Poutine a accusé les Etats-Unis de l'aide de l'UE pour faire avancer leurs propres gains contre la Russie. Il a frappé sur les nombreuses sanctions qui avaient été imposées à Moscou, en disant: «Ce fut une erreur, qui a un effet d'entraînement sur tout le monde."

    "Les Etats-Unis, qui a mis en place des sanctions contre la Russie, est en train d'abattre les branches sur lesquelles ils sont assis", a ajouté le président Poutine.

    La réduction des arsenaux nucléaires est une autre question, qui a été élevé sur l'ordre du jour pour le président russe et une fois de plus, il n'avait pas peur d'avoir une fouille à Washington pour leur réticence à réduire le nombre de missiles nucléaires. Il a mentionné que, malheureusement, de nombreux pays voient le seul moyen de préserver leur souveraineté est, "de fabriquer une bombe nucléaire."

    La réduction des arsenaux nucléaires a été initialement proposée par l'administration Obama et Poutine a admis qu'il avait du potentiel, avant que les négociations sur la baisse des stocks d'armes se sont effondrés.

    "La Russie a été le tout pour la poursuite des pourparlers sur la réduction des arsenaux nucléaires", et selon le président Poutine, "Moscou est prêt pour des négociations sérieuses, mais sans" deux poids deux mesures. "

    Peut-être la plus dure critique de Poutine a été réservé pour la création de l'Ouest de révolutions de couleur et un «chaos contrôlé», qu'il a comparé à «laisser le génie sortir de la bouteille," avec une référence particulière à l'Ukraine.

    «Nous avons essayé de discuter de la question Ukraine avec l'UE pendant une longue période, mais on nous a dit ce n'était pas de l'autre entreprise. Ils ont ensuite mis deux pays les uns contre les autres, ce qui a conduit à d'innombrables destruction des infrastructures. Lorsque j'ai demandé pourquoi ont-ils fait, ils ont été juste d'hausser les épaules et ne pas avoir une réponse ", a ajouté M. Poutine.

    Le président russe a dit qu'il n'y a pas de vérité que ce soit dans les revendications de l'Occident que la Russie est intéressée dans la construction Empire et que Moscou cherche à déstabiliser l'ordre mondial. Avec les relations entre la Russie et l'Occident à un très faible flux, M. Poutine a également laissé entendre Russie cherchera à se faire des alliés plus loin.

    "La Russie a fait son choix -... Nous voulons développer notre économie et de développer les valeurs démocratiques, nous travaillons avec nos homologues de la coopération de Shanghai, le syndicat BRICS Par exemple, nous voulons que nos avis soient respectés même Nous devons tous faire preuve de prudence à pas de mesures hâtives et dangereuses. Certains des joueurs sur la scène mondiale ont oublié la nécessité pour cela », a t-il dit dans un autre ardillon dirigé à Washington.

    http://rt.com/news/198924-putin-valdai-speech-president/

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    1. L'arme atomique est obsolete depuis plus de 30 ans, cela dit, il demeure la technologie scalaire qui a été et est toujours la grande rivale de la bombe mais, est arrivé 'la bombe propre'. Bombe propre c'est-à-dire l'IEM (Impulsion Electro Magnétique), qui ne tue presque pas (sauf les passagers d'avions privés de moteurs et les porteurs de spacemakers à quoi il faut ajouter les coincés en ascenseurs puisque l'onde dégagée grille tout ce qui est électrique). Mais, de priver de satelittes toute la population terrestre prive aussi de l'électricité nécessaire pour garantir la bonne marche des centrales nucléaire sans quoi le monde serait 'quelques centaines de Fukushima' en moins de 2 heures !

      Et, quand on sait que l'on ne peut fuir qu'en bicyclette, à cheval ou à pieds...

      Bref, donc, la plus redoutable des trois est la bombe IEM qui ferait que tôt ou tard le monde entier serait couvert de particules radioactives mortelles inodores, incolores et seulement détectables aux compteurs Geiger.

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  55. Chine lance un nouveau rival de la Banque mondiale


    Octobre 24, 2014 15:06


    La Chine et l'Inde sont des bandes de 21 pays $ 100 000 000 000 Infrastructure asiatique Investment Bank (AIIb) pour contester à la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement.

    Mémorandum d'accord ont été signés avec 21 pays d'Asie à Pékin vendredi. Australie, l'Indonésie et la Corée du Sud étaient absents suite à la pression caché de Washington.

    La banque de développement a été proposé il ya un an par le président chinois Xi Jinping, et est d'offrir du financement pour des projets d'infrastructure dans les pays asiatiques en voie de développement.

    Basée à Beijing, l'ancien président de la China International Capital Corp banque d'investissement Jim Liqun, devrait jouer un rôle de premier plan.

    La banque sera initialement capitalisés avec 50 milliards de dollars, la plus grande partie contribué par la Chine. Le pays prévoit d'augmenter le capital autorisé à 100 milliards de dollars. Avec ce montant le AIIb serait deux tiers de la taille de la Banque asiatique de développement de $ 175.000.000.000 .

    L'Inde sera le deuxième plus grand actionnaire de la banque si le Koweït, le Qatar, la Mongolie, le Kazakhstan, le Pakistan, le Népal, Oman, et tous les pays de l'Association de l'Asie du Sud-Est, à l'exception Indonésie sont impliqués.

    L'Australie, l'Indonésie et la Corée du Sud n'ont pas participé US la suite d'allégations de «préoccupations» au sujet d'un rival aux prêteurs multilatéraux dominé par l'Occident.

    Le Japon, principal rival de la Chine en Asie, qui domine la Banque asiatique de développement avec les États-Unis, n'a pas assisté, mais n'avait pas été prévu de le faire.

    L'Indonésie a refusé de participer affirmant qu'elle a besoin de temps pour discuter de la proposition de la Chine.

    The Australian Financial Review a déclaré le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait personnellement demandé au Premier ministre australien Tony Abbott à "rester à l'écart" de rejoindre AIIb.

    "L'Australie a été sous la pression des États-Unis pendant un certain temps de ne pas devenir un membre fondateur de la banque et il est entendu M. Kerry a mis l'affaire directement au premier ministre lorsque la paire a rencontré à Jakarta le lundi suivant l'investiture du président indonésien Joko Widodo, " a indiqué le journal.

    La Corée du Sud, l'un des plus proches alliés de l'Amérique en Asie, est alse tergiverser. Son ministère des Finances a dit qu'il a parlé avec la Chine pour demander plus de temps pour examiner des détails tels que la gouvernance de l'AIIb et principes opérationnels.

    (suite en dessous:)

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  56. Les responsables américains ont dit qu'ils ne veulent pas soutenir une initiative de Washington pense est peu probable à promouvoir de bonnes normes environnementales, d'approvisionnement et de droits de l'homme dans la façon dont la Banque mondiale et la BAD sont tenus de le faire.

    Mais les responsables chinois sont convaincus que l'opposition américaine est une tentative de contenir la hausse globale de la Chine et de son ambition de rester la puissance dominante en Asie.

    «Vous pouvez considérer cela comme un match de basket dans lequel les USA veulent régler la durée du jeu, la taille de la cour, la hauteur du panier et tout le reste à sa guise», Wei Jianguo, un ancien ministre chinois du Commerce , a déclaré au Financial Times.

    Matthew Goodman, chercheur au Centre d'études stratégiques et internationales à Washington DC croit les initiatives de la Banque BRICS et AIIb "représentent le premier défi sérieux institutionnel de l'ordre économique mondial."

    Le Ministre chinois des Finances Lou Jiwei a déclaré le AIIb établira des normes élevées de sauvegarder les politiques et d'améliorer les politiques bureaucratiques, irréalistes et non pertinents, selon l'agence de nouvelles Xinhua.

    http://rt.com/business/198928-china-world-bank-rival/

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  57. « Wall Street prépare une attaque en règle contre la France… »
    Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

    Si nous vivons pour le moment avec des taux bas en France qui rendent le service de la dette (les intérêts à payer chaque année) supportable, c’est uniquement parce que SMS1er, le roi du mobile et accessoirement le mamamouchi en chef de notre république en déclin, s’aligne sans vergogne sur toutes les positions des États-Unis d’Amérique, fussent-elles contre les intérêts à long terme de notre pays mais que voulez-vous, le porte-monnaie ne peut être ignoré et si Paris valait bien une messe, éviter l’insolvabilité vaut bien quelques capitulations en rase campagne.

    En clair, tant que nous sommes gentils et bien obéissants à l’égard de l’oncle Sam, ses chiens de garde financiers restent sages ou plutôt attentistes.

    Pourtant, cette veillée d’arme semble toucher à sa fin et nous prochainement à notre faim (d’où l’idée des pâtes en solde chez Intermarché sans oublier, message de l’un de nos camarades contrariens, de recharger aussi les stocks avec quelques boîtes de concentré de tomate à 32 centimes ; je connais les prix vu que j’en avais pris hier), et certains à Wall Street, sans doute la « mauvaise » finance, semblent fourbir ses armes et commencent à avoir du mal à patienter.

    Le buzz des États-Unis : une star de Wall Street parie sur l’effondrement de la France

    C’est le titre d’un article des Échos revenant sur David Einhorn, PDG du fond activiste Greenlight, qui recommande de spéculer à la baisse sur les obligations françaises… Pas franchement une bonne nouvelle mais somme toute une nouvelle parfaitement logique et qui ne surprendra aucun de nos camarades lecteurs contrariens. En fait, ce qui est surprenant c’est que les « zinvestisseurs » continuent effectivement encore à prêter à la France, cependant cette question vaut aussi pour l’Italie, l’Espagne, le Portugal et même l’Allemagne qui se croit très forte mais qui va perdre un grand paquet de sa population dans les 20 ans qui viennent, va subir de plein fouet la nouvelle révolution robotique et qui se traîne tout de même elle aussi une sacrée dette.

    Alors voilà l’essentiel de ce que nous raconte le Einhorn et c’est assez énorme (on pourrait même dire Einhorme!!):

    « Pariez sur les banques grecques, et contre la France ! Tel est le conseil prodigué lundi par l’une des grandes stars de Wall Street, David Einhorn, lors d’une conférence d’investisseurs à New York. Le PDG du fond activiste Greenlight Capital, à qui l’on doit plusieurs coups de maître (dont l’anticipation de la faillite de Lehman Brothers dès 2007) a dressé un tableau dramatique de la situation en France :

    Les marchés obligataires considèrent la France comme l’Allemagne, alors qu’elle ressemble bien davantage à la Grèce», indiquait-il dans sa présentation. Il voit d’ailleurs Athènes dans une meilleure situation que Paris : «La Grèce a bu la potion amère, elle a restructuré ses obligations et son économie. Elle a cessé de vivre au-dessus de ses moyens. La France, elle, semble trop fière pour se réformer», indique-t-il en dénonçant en vrac la taxe à 75 %, les 35 heures et les tensions avec la Commission européenne autour du dernier budget «anti-austérité». Chiffres à l’appui, il montre que la charge de la dette payée par la Grèce est désormais inférieure à celle de la France (en pourcentage de leur croissance).

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  58. Et pourtant : la dette à 10 ans se négocie à 1,3 % en France et à 9 % en Grèce. «Si les marchés révisent le risque souverain français à sa juste valeur, le service de la dette française va devenir insupportable. C’est pourquoi nous recommandons de vendre (à découvert) la dette française», conclut-il. Il recommande, à l’inverse, d’acheter des obligations de banques grecques (Alpha, Piraeus, NBG,Eurobank, etc.). «Les investisseurs s’inquiètent tous de la Grèce, mais ils devraient s’inquiéter davantage de la France. Le rendement des obligations françaises, tel qu’on le connaît aujourd’hui, ne devrait pas exister.»

    Le « Made in USA » gagne encore du terrain

    « Plus d’une entreprise américaine sur deux (54 %) envisage de relocaliser sa production aux États-Unis, selon l’étude publiée mercredi par le cabinet de conseil BCG. Près d’un quart d’entre eux affirment même avoir enclenché le processus de relocalisation de leur production aux États-Unis. Grâce à une énergie bon marché et une grande flexibilité du marché du travail, le pays est ainsi redevenu la destination la plus choisie (27 %) pour implanter de nouvelles usines américaines, dépassant la Chine (23 %) et le Mexique (24 %). Cette tendance devrait encore se renforcer dans les prochaines années, estime le BCG : d’ici à cinq ans, près de la moitié des forces de production américaines (47 %) devraient se retrouver sur le territoire américain. La Chine n’abritera ainsi plus que 11 % de la production des compagnies américaines vendue aux États-Unis. »
    La stratégie américaine ? Couler l’Europe et faire dérailler la Chine pour sauver le leadership américain…

    Lorsque vous êtes un « empire » et que vous raisonnez uniquement en terme de puissance et de leadership, vous ne voulez pas voir un concurrent sérieux émerger. Il est évident qu’une Europe politiquement et économique efficiente avec un euro qui marcherait serait un concurrent sérieux pour les USA, comme l’est une Chine prospère et qui désormais atteint des standards de qualité parfaitement « occidentaux ».

    Alors donner un petit coup de pied dans tout ça et secouer le cocotier peut s’avérer une stratégie payante.

    En gros, les USA exploitent à fond leur gaz de schiste pour proposer une énergie pas cher à leurs industriels qui, du coup, veulent relocaliser (bien qu’en automatisant tout donc avec assez peu de création réelle d’emplois mais c’est un autre sujet). En faisant cela, ils laminent la croissance chinoise qui reste basée avant tout sur le fait que la Chine est l’usine low cost du monde.

    Ils attaquent le plus gros des maillons faibles de l’Europe, à savoir la France, ce qui aura pour conséquence de faire exploser l’euro puisque aucun plan d’aide européen ne sera suffisant et possible pour sauver la France, ce ne sont pas les Grecs qui vont payer pour nous, bien que l’inverse fut vrai. Résultat ? Dislocation de l’Europe et mort de l’euro. Avec le bazar que ne manquerait pas de créer l’explosion de la monnaie unique, les peuples européens seraient vaccinés sur plusieurs générations contre toute tentation de monnaie unique. Tout bon pour maintenir le statut du roi dollar qui se verrait apprécié, et les États-Unis verraient affluer des fonds du monde entier qui viendraient s’investir sur les bons du Trésor américain dont les taux, du coup, baisseraient même sans l’aide de la FED…

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  59. Entre-temps, on stresse un peu les Russes avec cette histoire ukrainienne, on distend les liens entre l’Europe et la Russie pour affaiblir les deux et au passage, on fait signer un beau traité transatlantique afin de pouvoir acheter de beaux actifs dont les prix seront fracassés lors de la grande crise que l’on n’aura pas manqué de créer.

    Comme ce fameux traité est censé être signé en 2015… Évidemment, tout cela n’aura jamais lieu car il s’agit uniquement du délire d’un pauvre contrarien derrière son clavier qui voit le mal partout et vraiment… aucune raison d’espérer.

    Bon, je vais aller acheter quelques boîtes de raviolis péremption 2018… On ne sait jamais.

    Il est déjà trop tard. Préparez-vous et restez à l’écoute.
    À demain… si vous le voulez bien !!
    Charles SANNAT

    http://www.lecontrarien.com/wall-street-prepare-une-attaque-en-regle-contre-la-france-24-10-2014-edito?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=83f2f57fe5-daily_newsletter_2014_10_24&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-83f2f57fe5-45320805

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  60. 50 % des travailleurs américains gagnent moins de 28 031 dollars (22.159 €) par an


    Par Michael Snyder,
    le 23 Octobre, 2014


    La Social Security Administration vient de publier les statistiques sur les salaires pour 2013, et les chiffres sont alarmants. L'an dernier, 50 % de tous les travailleurs américains a fait moins de $ 28 031, et 39 % de tous les travailleurs américains font moins de $ 20,000. Si vous avez travaillé un emploi à temps plein à 10 $ l'heure toute l'année avec deux semaines de congé, vous feriez $ 20,000. Donc, le fait que 39 % de tous les travailleurs a moins que ce montant est plutôt révélateur. C'est plus de preuves de la baisse de la qualité des emplois dans ce pays. Dans de nombreux foyers dans l'Amérique d'aujourd'hui, les deux parents travaillent plusieurs emplois dans une tentative désespérée pour joindre les deux bouts. Nos chèques de paie stagnent tandis que le coût de la vie continue juste à monter en flèche. Et les emplois qui ont été ajoutés à l'économie paient beaucoup moins que les emplois perdus lors de la dernière récession. En fait, il a été estimé que les emplois qui ont été créés depuis la dernière récession paient en moyenne 23 % de moins que les emplois qui ont été perdus. Nous assistons à la destruction au ralenti de la classe moyenne, et très peu de nos dirigeants semble s'en soucier.

    Le salaire annuel "moyen" en Amérique l'année dernière était juste $ 43,041. Mais après prise en compte de l'inflation, qui était en fait pire que l'année précédente ...

    Chèques de paie américains ont diminué l'an dernier, les données montrent que vient de publier, érodant encore plus le pouvoir d'achat de la population, qui est si vital pour la croissance économique.

    Le salaire moyen pour 2013 était $ 43 041 - $ 79 en bas de l'année précédente, mesurée en 2013 dollars. Pire, le salaire moyen a diminué $ 508 ci-dessous le niveau de 2007, mon analyse des nouvelles données montrent Social Security Administration.

    Stable ou en baisse le salaire moyen est une raison majeure de nombreux Américains pensent que la Grande Récession jamais fini pour eux. Une pénurie d'emplois grave composés que la misère n'est pas seulement pour les travailleurs mais aussi pour les entreprises qui tentent de tirer profit de la vente de biens et services.

    Le salaire moyen a diminué dans 59 des 60 niveaux de travailleur payer les rapports des gouvernements de chaque mois d'octobre.
    Et s'il vous plaît garder à l'esprit que «le salaire moyen" est vraiment faussé par les millionnaires et les milliardaires à l'extrémité supérieure du spectre.

    Salaire médian en 2013 était seulement $ 28,031.02. Cela signifie que 50 % des travailleurs américains a fait moins de ce nombre, et 50 % des travailleurs américains a fait plus que ce nombre.

    Voici quelques chiffres de ce rapport que la Social Security Administration vient de sortir ...

    -39 % des travailleurs américains a fait moins de $ 20.000 l'année dernière.

    -52 % des travailleurs américains a fait moins de $ 30.000 l'année dernière.

    -63 % des travailleurs américains a fait moins de 40.000 dollars l'année dernière.

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  61. -72 % des travailleurs américains a fait moins de 50.000 dollars l'année dernière.

    Je ne sais pas pour vous, mais ces chiffres sont très troublant pour moi.

    Il a été estimé qu'il faut environ 50.000 dollars par an pour soutenir un mode de vie de la classe moyenne pour une famille de quatre personnes, et donc le fait que 72 % de tous les travailleurs gagnent moins de ce montant montre combien il est difficile pour les familles qui cherchent à obtenir par avec un seul soutien de famille.

    La façon dont notre économie est structurée aujourd'hui, les deux parents doivent généralement travailler aussi fort qu'ils le peuvent tout simplement pour payer les factures.

    Mais il y avait un groupe d'Américains qui ne voient leurs revenus augmentent en fait l'année dernière.

    Ceux qui font plus de 50 millions de dollars avaient leur augmentation salariale en moyenne de 12,8 millions de dollars en 2013.

    Pour tous les autres, les nouvelles n'étaient pas bonnes.

    Et bien sûr, il s'agit d'une tendance qui a cours depuis longtemps.

    Publié ci-dessous un tableau qui vient de la Réserve fédérale. Il montre comment le revenu réel médian des ménages aux États-Unis a diminué depuis l'an 2000 ...

    - voir graphique sur site -

    Pendant ce temps, le coût de la vie a continué d'augmenter à un rythme soutenu.

    Inutile de dire, c'est mettre une énorme pression sur la classe moyenne. Avec chaque jour qui passe, plus d'Américains sont en train de perdre leurs places dans la classe moyenne, ce qui a poussé la dépendance du gouvernement à un niveau record. Selon le Bureau du recensement des États-Unis, 49 % de tous les Américains vivent maintenant dans une maison qui reçoit de l'argent du gouvernement chaque mois. C'est complètement et totalement insoutenable, mais nos problèmes économiques à long terme à maintenir de pire en pire.

    Nos politiciens ont résisté par des millions et des millions d'emplois bien rémunérés ont été expédiés hors du pays. Des millions d'autres emplois de la classe moyenne ont été perdus à la technologie. Cela a entraîné une concurrence intense pour les emplois de la classe moyenne qui restent.

    Et à ce stade, nous sommes encore en train de perdre beaucoup d'emplois bien rémunérés de détail. Par exemple, il est d'être signalé que Sears prévoit de fermer 110 magasins et plus de licencier plus de 6.000 travailleurs. Sears affirme que le rapport "n'est pas exact", mais il ne nie pas que les magasins seront fermés soit ...

    Dans un courriel à USA Today, porte-parole de Sears Howard Riefs dit compter le magasin et les fermetures "n'est pas exacte, '', mais n'a pas fourni de fermetures de magasins ou des numéros de licenciement.

    (suite en dessous:)

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  62. "Comme nous l'avons indiqué dans notre (rapport des résultats du deuxième trimestre), nous avons communiqué que nous fermerons magasins non rentables expiration des baux et, dans certains cas, vont accélérer la fermeture quand il est économiquement prudent. Et que nous allions envisager la fermeture de magasins supplémentaires pendant le reste de l'année, '' Riefs dit. "Ne vous méprenez pas, nous croyons que le magasin va continuer à jouer un rôle essentiel dans notre transformation, cependant, si un magasin ne génère pas un bénéfice, il est facile que le magasin doit être considéré pour la fermeture . "
    Peu importe combien de magasins Sears ne finissent par fermer au cours des prochains mois, la vérité est que notre économie est un désordre complet et total à ce stade.

    Nos politiciens et les médias traditionnels tentent de mettre un visage heureux sur tout, mais le froid, les numéros des disques prouvent que nous ne sommes pas n'importe où près de l'endroit où nous étions avant la dernière récession.

    Parce qu'il est si difficile de trouver un bon emploi dans l'Amérique d'aujourd'hui, je recommande souvent aux gens qu'ils doivent prendre en compte à partir de leurs propres entreprises.

    Mais grâce aux maniaques du contrôle bureaucratique de l'administration Obama et à nos gouvernements d'État, la propriété des petites entreprises dans l'Amérique d'aujourd'hui est à un niveau historiquement bas . C'est presque comme si ils ne veulent pas le «p'tit gars» de gagner. Toutes les voies de la prospérité de la classe moyenne est prise d'assaut, et il ne semble pas y avoir beaucoup d'espoir que cela va changer dans un avenir proche.

    Et la chose vraiment effrayant, c'est que c'est à peu près aussi bon que les choses vont obtenir pour la classe moyenne. Nous approchons rapidement de la prochaine vague majeure de notre déclin économique à long terme, mais c'est un sujet pour un futur article.

    http://theeconomiccollapseblog.com/archives/50-percent-of-american-workers-make-less-than-28031-dollars-a-year

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  63. "Coeurs morts" transplantés sur des patients vivants dans percée chirurgicale


    Octobre 24, 2014 10:04


    Des médecins australiens ont transplanté avec succès les cœurs qui ont cessé de battre, révolutionnant le don d'organes. La percée est prévu pour sauver la vie de 30 pour cent plus de patients transplantés cardiaques.

    Après deux décennies de recherche, une équipe de chirurgiens à l'hôpital St. Vincent de Sydney a transplanté trois toujours des coeurs dans les patients vivant. Les deux premiers patients se rétablissent bien, avec le troisième, qui a récemment subi la chirurgie, toujours en soins intensifs.

    Michelle Gribilas, un 57-year-old woman Sydney, a été le premier à subir l'intervention chirurgicale il ya deux mois. Elle souffrait d'une insuffisance cardiaque congénitale.

    «J'ai été très malade avant je l'avais. Maintenant, je suis tout à fait une personne différente. Je sens que je suis âgé de 40 ans. Je suis très chanceux », elle a été cité comme disant à l'AFP.

    En collaboration avec des chercheurs de l'Institut de recherche Chang cardiaque Victor, l'équipe de Saint-Vincent développé la technique qui permet de réanimation et transplantation de cœur qui ont cessé de battre jusqu'à 20 minutes plus tôt. La procédure consiste à transférer le cœur encore du donneur récemment décédé dans un «cœur dans une boîte», une console portable dans laquelle le cœur est préservé et réanimé avant d'être transplantées chez le patient vivant.

    "Nous enlever le sang du donneur pour amorcer la machine, puis nous prenons le coeur, le connecter à la machine, faire chauffer, puis il commence à battre", Peter MacDonald, directeur médical à Saint-Vincent, a été cité décrivant la technique dans le Guardian.

    Les cœurs ont été stockées dans la console pendant environ quatre heures afin de s'assurer qu'ils fonctionnaient bien.

    "Sur la base de la performance du coeur de la machine, nous pouvons alors dire très fiable si ce cœur ne fonctionnera que si nous allons transplanter," a dit MacDonald.

    Jusqu'à présent, les chirurgiens fier exclusivement sur encore le cœur battant de donneurs de mort cérébrale. Cela signifiait qu'il n'y avait pas moyen de savoir si le cœur allait continuer à battre une fois transplanté chez le receveur.

    Médecins s'attendent à ce que la procédure révolutionnaire va conduire à une augmentation importante du nombre de cœurs disponibles pour la transplantation.

    «Cette percée représente une incursion majeure à la réduction de la pénurie de donneurs d'organes», dit MacDonald.

    http://rt.com/news/198892-heart-transplant-dead-beating/

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  64. Udo Ulfkotte : le Mossad a alimenté les révoltes dans les banlieues (Partie 2)

    24 octobre, 2014
    Rédaction en ligne Olivier Renault
    Par La Voix de la Russie

    Est-il nécessaire de rappeler qu’Udo Ulfkotte, journaliste d'investigation et auteur de nombreux ouvrages politiques, est cette personne qui a révélé au monde avoir reçu, tout au long de sa carrière, des ordres des services secrets pour écrire le contenu de ses articles dans l'illustre journal allemand, die Frankfurter Allgemeine Zeitung ? Cette personne qui dit que les médias fonctionnent sur ce modèle et non pas dans l'intérêt des lecteurs et auditeurs, car les journalistes sont éduqués à mentir.
    Udo Ulfkotte écrit des livres qui ne sont pas souhaités par le pouvoir en Allemagne comme par le Ministère de l'intérieur, car la population ne doit pas être informée de l'état réel du pays. Alors qu'en France nous vivons une prise de conscience sur l'islam, Udo Ulfkotte explique que le Mossad a aussi sa part de responsabilité ou pédagogique dans la conscience collective des Français sur ce terrain. La France est, comme l'Allemagne, une colonie et un pays ayant perdu sa souveraineté, le joujou de puissances étrangères. Pour Udo Ulfkotte, l'avenir est sombre et les habitants, surtout des grandes agglomérations, seront forcément touchés par la guerre civile.

    LVdlR : L’islam, une arme au service des globalistes et du monde de la finance ?

    Udo Ulfkotte : Les Etats Unis et les Saoudiens n'utilisent pas l'islam uniquement en Allemagne mais dans le monde entier pour déstabiliser des Etats et pour que ces Etats soient occupés avec eux-mêmes. Des peuples ayant un niveau d'intelligence élevé sont immunisés contre l'idéologie de l'islam. En Corée du Sud ou à Hong Kong, l'islam n'a aucune chance. Cette idéologie n'avance que parmi des groupes d'individus ayant en moyenne un quotient intellectuel faible ou tendant à la baisse. L'islam n'est pas seulement une religion mais une idéologie qui est facilement compréhensible pour le plus stupide. C'est la recette du succès de l'islam. C'est pour cette raison que ces groupes de personnes pas spécialement intelligents se laissent manipuler comme des marionnettes. C'est ce qui se passe en Allemagne comme en Irak.

    LVdlR :Doit-on prendre sérieusement au sérieux la création de l'Etat islamique (EI) ?

    Udo Ulfkotte : Non, car derrière se trouvent des actions et des intérêts américains, saoudiens, koweïtiens et qataris. Ils ont été lancés et soutenus par l'Occident. Si les Etats-Unis et l'Arabie saoudite voulaient réellement s'en débarrasser, ils couperaient en l'espace d'une nuit leur alimentation en énergie et leur ravitaillement militaire pour les renvoyer au Moyen Âge. Mais selon toute vraisemblance on ne le souhaite pas. Ce sont des idiots utiles.

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  65. LVdlR : Est-ce que la démocratie a déjà existé en Allemagne ?

    Udo Ulfkotte : L'Allemagne a été une démocratie après la Première Guerre mondiale à l'époque de la République de Weimar. La démocratie n'est aujourd'hui que simulée. C'est une illusion, une hallucination. L'Allemagne est une République bananière, une colonie des Etats-Unis.

    LVdlR : Le Gender, la plastination, les migrants africains comme une chance pour l'Allemagne, Lampedusa, Hartz IV, islam, manipulation, que des valeurs inversées ? Pourquoi ?

    Udo Ulfkotte : Oui, les Allemands n'ont plus de valeurs. Le système, qui était basé sur des valeurs chrétiennes, a été intentionnellement détruit. Celui qui n'a plus de valeurs ne peut plus défendre le système de valeurs. Il n'a plus de conscience en lui même et plus d'identité. C'était exactement l'objectif. La politique sous les ordres des Etats-Unis l'a exactement appliqué.

    LVdlR : Islamisation, pauvreté, chute de la démocratie, crise financière, corruption, des causes de la guerre civile à venir ? Ou voyez-vous d'autres causes ?

    Udo Ulfkotte : Stop ! Vous nommez beaucoup de causes différentes les unes des autres. Mais le détonateur principal sera l'effondrement de l'euro, quand les Allemands vont devoir payer avec leurs épargnes les dettes incroyables d'autres Etats membres. Arrivé à ce stade on n'aura plus d'argent pour les retraités et pour les masses de musulmans qui vivent de l'aide sociale. Vous devez savoir que plus de 90 % des Libanais qui vivent en Allemagne, vivent de l'aide sociale, comme 67 % des Irakiens, de presque tous les Albanais du Kosovo, tous les Afghans, les Syriens et ainsi de suite. Si le système social s'effondre avec la prochaine crise financière, on n'aura pas seulement une bombe atomique qui va exploser ici.

    LVdlR : Qu'est-ce-que le Mossad à avoir avec les révoltes dans les banlieues ? Est-ce qu’Israël joue un rôle dans l'islamisation de l'Europe ?

    Udo Ulfkotte : Oui, le Mossad a bien sûr alimenté les révoltes dans les banlieues. Il ne l'a pas initié mais provoqué pour avoir plus d'antipathie en France contre l'islam. Parce que les Français sont pro-Palestiniens.

    LVdlR : Quelle forme de guerre civile voyez-vous ?

    Udo Ulfkotte : Seulement dans les métropoles, pas à la campagne. Mais dans les grandes villes nous allons avoir les Allemands contre les étrangers, les chrétiens contre les musulmans, les pauvres contre les riches, les chômeurs contre ceux qui travaillent, des actions violentes qui mettront tout à feu et à sang. Même l'armée ne pourra rien faire. Je n'achèterais pas une maison dans et autour d'une métropole.

    LVdlR : CIA et services secrets allemands pas au service du peuple ?

    Udo Ulfkotte : Ils ne travaillent que pour les élites, jamais dans l'intérêt de la population. Ils sont des instruments des puissants pour qu'ils puissent conserver et accroître leur pouvoir.

    LVdlR : Pourquoi les populations africaines viennent facilement dans le pays ? Un programme ?

    (suite en dessous:)

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  66. Udo Ulfkotte : L'explication est la suivante. Les Etats-Unis mènent des guerres pour les matières premières au niveau mondial. En conséquence on a des réfugiés en masse. Et les pays comme l'Allemagne, donc les colonies des Etats-Unis, doivent subir les conséquences des guerres faites par les Etats-Unis. C'est une manière simple de parler de l'action des Etats-Unis.

    LVdlR : Que conseillez-vous aux lecteurs de faire ? De construire un bunker ? De stocker des armes, de la nourriture et de faire du feu avec les journaux ?

    Udo Ulfkotte : Non, cela serait absurde. Moi même j'ai quitté Francfort sur le Main et ses alentours pour m'installer à la campagne. J'ai ma source d'eau, beaucoup de bétail, des oies, des canards et je suis aussi propriétaire de mon bois. Celui qui vit en Allemagne devrait avoir de bons amis à la campagne pour pouvoir y fuir le moment venu. Tôt ou tard ces nettoyages auront une fin. On peut tout recommencer à nouveau. L'Histoire signifie finalement le changement. Et dans les prochaines années nous allons avoir ici beaucoup de changements. /N

    http://french.ruvr.ru/2014_10_22/Udo-Ulfkotte-le-Mossad-a-alimente-les-revoltes-dans-les-banlieues-Partie-2-7788/

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