- ENTREE de SECOURS -



mardi 30 septembre 2014

Le chômage s'aggravera en 2015, selon l'Unédic


Chômage : de quoi parle-t-on ? par lemondefr http://www.dailymotion.com/lemondefr

64 commentaires:

  1. Le chômage s'aggravera en 2015, selon l'Unédic

    Le Monde.fr avec AFP
    le 29.09.2014 à 19h41

    L'Unédic annonce une aggravation du chômage en 2015. L'organisme qui gère l'Assurance-chômage prévoit 44 000 demandeurs d'emploi sans activité supplémentaire (en catégorie A) d'ici à la fin de l'année et 96 000 en 2015. Soit un taux de chômage supérieur à 10,1 % fin 2015, contre 9,7 % à la fin du premier semestre 2014.

    Quelque 106 000 demandeurs d'emploi sans activité supplémentaire ont déjà été comptabilisés depuis le début de l'année. Malgré un nombre de chômeurs inscrits en léger recul en août, Pôle emploi recensait 3,413 millions chômeurs sans activité à la fin de ce mois.

    Ces nouvelles prévisions sont plus pessimistes que celles publiées en mai : l'Unédic prévoyait alors 103 200 inscrits supplémentaires pour 2014 et 60 000 pour 2015. Les nouvelles projections correspondent tout de même à un léger ralentissement de la hausse du chômage par rapport à 2013, année où près de 175 000 nouveaux chômeurs avaient été recensés par Pôle emploi.

    DÉFICIT STABLE

    Malgré la hausse attendue, le déficit du régime d'assurance-chômage devrait se stabiliser à 3,8 milliards d'euros en 2014, comme en 2013, avant de baisser à 3,5 milliards en 2015, grâce aux nouvelles règles d'indemnisation qui sont entrées en vigueur le 1er juillet. Par conséquent, la dette du régime devrait atteindre 21,4 milliards d'euros à la fin de l'année et 24,9 milliards fin 2015.
    Quasi semblables à celles de mai (3,7 milliards de déficit en 2014, puis 3,6 milliards en 2015), ces nouvelles prévisions financières restent nettement meilleures que les projections initiales publiées en janvier : 4,3 milliards de déficit et 22,1 milliards de dette attendus fin 2014. « Sans les effets de la convention de mai 2014, le déficit aurait été supérieur de 300 millions d'euros en 2014 et de 830 millions d'euros en 2015 », assure l'Unédic dans un communiqué.
    Entrées en vigueur au 1er juillet, les nouvelles règles d'indemnisation, approuvées par trois syndicats (la Confédération française démocratique du travail, Force ouvrière et la Confédération française des travailleurs chrétiens) et le patronat, durcissent les conditions d'indemnisation de certains allocataires, notamment les cadres touchant une importante indemnité de départ et les intermittents du spectacle. Toutefois, face à la contestation des intermittents, l'Etat a décidé de compenser leur manque à gagner dû au nouveau calcul de leur « différé », période pendant laquelle ils doivent attendre avant d'être indemnisés.

    La nouvelle convention comporte également des mesures plus favorables aux chômeurs, comme les « droits rechargeables ». Applicables dès mercredi, ils permettront aux allocataires d'accumuler des droits à indemnisation chaque fois qu'ils retravailleront, sans perdre une partie de ceux déjà acquis, comme auparavavant.

    Selon l'Unédic, 93 000 demandeurs d'emploi de plus devraient être indemnisés en 2014, « dont 82 000 du fait des nouvelles mesures ». En 2015, le chômage indemnisé devrait augmenter de 74 000 personnes

    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/09/29/le-chomage-s-aggravera-en-2015-selon-l-unedic_4496576_1698637.html

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  2. Hollande bombarde en vrai socialiste.

    28 septembre 2014
    Jacques-Marie BOURGET

    Pour qui écoute et regarde les télévisions françaises, chaque homme politique, chaque « expert » - en tout cas ceux qui sont sélectionnés pour arriver jusqu’à l’écran - est prêt à donner la vie des autres... Pourvu que les « barbares » jihadistes soient éradiqués.

    Ainsi le pauvre Hervé Gourdel est mort sans avoir eu le temps de comprendre pourquoi sa vie s’arrêtait ainsi au milieu de la voie. Nous n’osons imaginer qu’un membre d’une famille de notables français, au hasard d’une plage en Tunisie par exemple, soit capturé par les « barbares » dont on nous parle... Soudain la parole d’airain deviendrait caoutchouc mou, il y aurait urgence à négocier . Quand on est otage c’est idiot d’être le fils de personne, et ni diplomate ou journaliste : tous les hommes sont égaux devant la vie mais il y en a qui sont plus égaux que d’autres.

    Vous aurez observé qu’en déclenchant une seconde guerre contre le jihad, après celle du Mali, François Hollande est entré par la porte d’honneur au Panthéon du socialisme : depuis 1954, tout leader se réclamant de Jaurès n’obtient sont label rose qu’en bombardant des musulmans. Pour ne pas remonter au XIXe siècle, observons qu’en 1954, tandis que Guy Mollet était à Londres, c’est Mitterrand qui a prêché la croisade contre Nasser et l’Égypte devant le Parlement et le Sénat réunis en Haute Assemblée. On retrouve le même duo, Mollet-Mitterrand pour bombarder et torturer en Algérie, le cordon de la guillotine à la main. Jamais deux sans trois, le même Tonton va lancer ses missiles contre les civils d’Irak en 1991. Hollande est donc au cœur de la doctrine : la guerre aux musulmans. En passant, je trouve que, physiquement, il y a en François II un peu de Robert Lacoste, le Gouverneur général socialiste de Algérie, celui qui disait aux hommes de Bigeard « Allez-y les petits gars ». Notons au passage que la guerre pour la guerre ne faisant pas chic, on fait maintenant de « l’humanitaire », par Rafales.

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  3. Car il faut parler clair et appeler un état-major militaire un menteur. Quel crédit accorder à ces images gracieusement cédées aux chaînes de télés qui s’empressent d’en faire des jeux vidéo ? Le commentaire est toujours positif : « Deux appareils ont procédé à une frappe contre une cible terroriste avec succès »... Fermez le ban. Pour avoir été toujours du mauvais côté des bombes et missiles, c’est-à-dire en dessous, je peux vous assurer que ces communiqués sont du baratin. Plusieurs solutions. Un, les avions ont raté leur cible et fait un trou dans le désert. Deux, ils ont touché une étable contenant deux fûts d’essence et quatre fusils de chasse. Trois, ils ont bombardé un mariage ou un enterrement. Voilà ce qu’est un vrai bilan militaire. Les murs de béton encore bouillants, je suis arrivé très vite, en janvier 91, à Bagdad, sur les ruines d’un abri touché par des bombes américaines... Bilan, 400 morts, des femmes, des vieux et des enfants. Et l’état-major, lui, était convaincu d’avoir éliminé Saddam Hussein !

    A ceux qui estiment que j’exagère, je recommande d’analyser le bilan d’Obama et de ses drones, rien qu’au Pakistan. Il est lourd, plus de trois mille civils exécutés. Avec les drones, toute « bavure » est vécue sans que ne pointe une mauvaise conscience. Le pilote n’a pas les fesses dans un jet mais dans le fauteuil en skaï d’un bureau aménagé autour de plantes grasses, dans la banlieue de Washington. Tuer des musulmans entre la dégustation des deux hamburgers ? Même pas grave si ce ne sont pas « les bons ».

    Voilà pour l’aspect moralo-militaire. Mais souvenez-vous bien que depuis le Vietnam, les bombes finissent par avoir raison de ceux qui les lancent. Avant de s’engager dans une opération guerrière et donc de politique étrangère, lui qui ne connait que la Corrèze, Hollande aurait pu se poser quelques questions. Si le monde en est arrivé à cette montée des « barbares » c’est que l’Occident leur a fait la courte échelle. Tout d’abord l’Amérique qui, dans un premier temps, a nobélisé les valeurs de Ben Laden, puis créé le chaos en détruisant l’Irak dont le ventre fécond a produit le Califat qui nous occupe. Si Hollande veut être pertinent, qu’il propose qu’un tribunal international soit créé afin de juger George Bush et ses amis néoconservateurs, si doués pour redessiner le monde. Dans la foulée, sur le banc des accusés, on réservera une place à Nicolas Sarkozy qui a, lui, balayé un autre pays, la Libye. Les mêmes juges devront inculper et condamner les dirigeants d’Arabie Saoudite et du Qatar qui, depuis des lustres, encouragent et financent ces admirables jihadistes.

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  4. L’histoire purgée, avant même que la pathétique DGSI ne galope après des gamins rentrés de Syrie, il faudra s’interroger sur ces puissants « traders » qui achètent le pétrole aujourd’hui entre les mains du Califat et qui continue de couler, juste un peu plus rouge. Il faudrait, François II, vous interroger sur le jeu de la Turquie, elle qui ne voit que des touristes sous les barbes des « barbares ».

    Ignorant tout des données réelles de la politique au Moyen Orient, conseillés par des hommes dont le logiciel est resté calé sur la vision de Bush, Hollande connait bien la politique intérieure française. Il sait que depuis soixante ans, taper sur des musulmans est d’un bon rapport qualité-prix, capable de grignoter des points dans les sondages et de faire taire la Marine de guère. En attendant, mes frères, ceux d’Hervé Gourdel, qui voyagez dans ce monde à l’envers, débrouillez-vous pour rester en vie, les Rafales roses s’occupent du reste.

    http://www.legrandsoir.info/hollande-bombarde-en-vrai-socialiste.html

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  5. Avez-vous la guerre d'hiver qui commence juste ? Russes livraisons de gaz à l'Europe Plunge 15%, l'Ukraine Transit Slashed 54%

    Soumis par Tyler Durden sur 30/09/2014 10:39 -0400

    Juste il y a une semaine , le ministre russe de l'énergie a fait la première «menace» du public de fourniture de gaz perturbations "d'étranglement" pour l'Europe, mais à en juger par les données qui vient d'être publié, il semble que la «limitation» a commencé. Bloomberg rapporte que les livraisons de gaz russe à l'Europe ont chuté de 15% en glissement sur douze mois en Q3 - la plupart en plus de deux ans - que le transit de gaz naturel à travers l'Ukraine a plongé de 54% en glissement sur douze mois. En 2013, Gazprom a envoyé 60% de son approvisionnement par pipelines Ukraine, en Août que chuté à 39%, et en Septembre seulement 34%. Bien sûr, l'Europe reste confiant ses efforts de stockage en mémoire tampon des perturbations «guerre d'hiver», comme nous l'avons ici, mais que Citi a mis en garde auparavant, "si le temps froid arrive, les niveaux de stockage sera drainé," et puis il ya le printemps (et besoins de l'industrie allemande).

    Comme le rapporte Bloomberg,

    Russes gaz 3Q fournitures vers l'Europe ~ Baisse de 15% Y / Y, la plupart en 2 ans

    L'exportation en dehors de la CEI au 3e trimestre prévues à la baisse de ~ 34bcm de 40.4bcm dernière année; plus forte baisse depuis au moins T2 2012, selon les calculs de Bloomberg, selon les données provisoires de l'unité CDU-TEK de ministère russe de l'Energie.

    Les exportations ont chuté de 15% au 2e trimestre 2012; diminué de 25% au 3e trimestre 2010

    Russie Coupe septembre GazNat transit via l'Ukraine 54% Y / y pour 3.7Bcm

    Transit NATGAS de la Russie dans les pipelines ukrainiens continue décroissante; elle est tombée à ~ 3.7bcm ce mois. vs 4.5bcm en août et le 8.1bcm en septembre 2013, selon les calculs de Bloomberg, sur la base de données du site Web de l'opérateur de pipeline Ukraine Ukrtransgaz, ministère de l'Énergie.

    Transit à ~ UE 3.5bcm en septembre vs 4.4bcm en août

    Total des livraisons russes via l'Ukraine en janvier-sept. ~ 50bcm vs 62.5bcm an plus tôt

    Gazprom Coupe septembre transit via l'Ukraine à 34% des exportations

    Gazprom a envoyé ~ 34% des exportations de NATGAS septembre l'extérieur de la CEI en utilisant les pipelines ukrainiens contre 39% au dernier mo., ~ 60% en septembre 2013, selon les calculs de Bloomberg sur la base des données provisoires de l'opérateur de pipeline Ukrtransgaz de l'Ukraine, les ministères de l'énergie de l'Ukraine, de la Russie .

    Ukraine transbordé ~ 42% du gaz russe vers l'Europe en janvier-sept. vs 51% l'an dernier

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  6. Navires Ukrtransgaz de gaz de la Russie à frontières w / Moldavie, 4 pays de l'UE: la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie, la Roumanie, qui fournit des volumes en Turquie

    * * *

    Qui sera le plus pénalisé ?

    - voir carte d'Europe sur site -

    * * *
    Comme nous l'avons déjà dit, l'Europe est convaincu qu'il peut résister à une perturbation comme il l'a été avant stocker du gaz de l'hiver.

    Cependant ...

    - voir graphique sur site -

    Installations de stockage européens contenaient un record 75,7 milliards de mètres cubes (2,7 billions de pieds cubes) de gaz hier, ce qui les rend plus de 91 pour cent complet, selon Gas Infrastructure Europe, un groupe de pression basé à Bruxelles.

    "Si le temps froid arrive, alors les niveaux de stockage pourraient bien être vidés," dit Citigroup.

    http://www.zerohedge.com/news/2014-09-30/did-winter-war-just-begin-russian-gas-supplies-europe-plunge-15-ukraine-transit-slas

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  7. Le plan rusé de Poutine, une analyse approfondie par le blogueur russe Colonel Cassad– Partie 1


    29 septembre 2014 The French Saker

    Préambule

    Cette analyse de la crise ukrainienne nous fait revenir en juin 2014, il y a plus de trois mois. Elle a été écrite par le désormais célèbre blogueur russe Colonel Cassad (dont le vrai nom est Boris Rojine, rédacteur en chef du Portail de Sébastopol). Elle nous permet de pénétrer dans les arcanes politiques du Kremlin face au problème ukrainien et de mieux comprendre les difficultés, intérieures comme extérieures, auxquelles s’est retrouvé confronté Poutine au printemps dernier, le peu d’alternatives qui lui restaient alors, et qui l’ont poussé à tenter ce que l’auteur appelle un « plan rusé ».
    The French Saker

    Proverbe russe illustré : « Nous critiquons Poutine non parce qu’il est trop Poutine, mais parce qu’il n’est pas assez Poutine ».
    Introduction
    Courant juin 2014, deux hypothèses dominent pour expliquer la politique russe envers l’Ukraine :
    1/ Poutine s’est couché ;
    2/ Poutine déroule un plan rusé.
    La première hypothèse sous-entend un lâchage complet du sud-est par la Russie, sous la pression des États-Unis et de l’OTAN. Ceux qui la professent, en se lamentant, exagèrent un peu, car, selon mes informations (dont je ne peux révéler les détails), une aide existe bien, même si, de mon point de vue, elle reste limitée et ne suffit qu’à maintenir les insurgés. Les différents événements indiquent clairement que les États-Unis veulent impliquer la Fédération de Russie dans la guerre.
    Dans la seconde hypothèse, les différents événements indiquent clairement que les États-Unis veulent impliquer la Fédération de Russie dans la guerre. Poutine a tout compris et a évité la guerre en menant un jeu subtil focalisé sur la conquête de toute l’Ukraine, ou de seulement une partie.
    En réalité, ces deux points de vue ne forment qu’une partie du tableau de la politique russe en Ukraine. J’aurais pu croire au plan rusé de Poutine et même oublier le plan rusé de Ianoukovitch, qui grondait récemment sur les réseaux sociaux, si je n’avais pas connaissance des faits antérieurs.
    L’étude de la politique de la Fédération de Russie en Ukraine met en évidence certains des échecs stratégiques de sa politique extérieure.
    Merkel, Porochenko et Poutine
    En 2004, déjà du temps de Poutine, la Russie essuie une grande défaite, quand l’ambition d’Ianoukovitch et du Parti des Régions (que Poutine soutenait ouvertement) est contrecarrée par les Américains, qui fomentent le coup d’État amenant au pouvoir le gouvernement fantoche de Iouchtchenko (dans lequel se trouvent déjà beaucoup de membres de la junte actuelle).
    Pendant cinq ans, la Russie est obligée d’assumer les résultats de sa défaite. Après quoi, la révolution orange échoue et le Parti des régions de Ianoukovitch revient au pouvoir. Cela est alors considéré comme une revanche par la Fédération de Russie. Les accords de Kharkov et la prolongation de l’accord sur la Flotte de la mer Noire sont vus comme un succès stratégique, assurant l’entrée de l’Ukraine dans les projets intégrationnistes de la Fédération de Russie.

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  8. En 2014, la Russie essuie une autre grande défaite dans l’affaire ukrainienne, quand les Américains organisent le coup d’État pour amener au pouvoir un gouvernement fantoche, entièrement dépendant de Washington. Avec le plan rusé de Ianoukovitch, les Américains mettent en échec les plans du Kremlin consistant à préserver le statut hors-bloc de l’Ukraine et le régime amical de Ianoukovitch, lié par les contrats de gaz et les crédits qui lui ont été accordés dans le cadre des accords de Kharkov. Les plans d’insertion de l’Ukraine dans l’Union douanière, sur lesquels on écrivait beaucoup dans la presse des années 2012-2013 deviennent également caducs.

    Heureusement pour le Kremlin, Washington n’est pas parfait non plus. Les plans américains pour contrôler tout le territoire de l’Ukraine comportent des erreurs essentielles, comme le fait de sous-estimer le niveau possible de résistance sur place, ainsi que l’incompétence des exécutants (parmi lesquels se trouvent des fascistes ukrainiens). Ces exécutants usurpent le pouvoir puis effrayent la population par les actions des groupuscules fascistes et, enfin, mettent en pratique l’idée hystérique d’interdire la langue russe. Les Américains assistent à une insurrection de fait dans certaines parties des territoires de l’ancienne Ukraine, donnant à la Fédération de Russie l’occasion de récupérer une partie de la mise.

    Certains interprètent cela comme faisant partie d’un plan astucieux des États-Unis pour allumer une guerre civile impliquant la Russie, laquelle essuierait une défaite.

    Mais l’histoire du Printemps de Crimée montre que l’insurrection à Sébastopol fut une surprise pour tous les participants au conflit. Au début, elle se développe sans que la Russie n’y prenne part, et ses conséquences surprennent Washington, les Américains considérant tout le territoire de l’Ukraine, y compris la Crimée et le Donbass, comme propriété intégrante de la junte qui avait pris le pouvoir à Kiev.

    En fait, l’insurrection à Sébastopol, renforcée par le séparatisme local, est ignorée par Kiev, qui ne fait rien pour réellement retenir ces territoires. Le Kremlin saisit alors la sympathique possibilité d’une revanche, la population locale là-bas étant très loyale à Moscou, et un grand nombre de détachements militaires se trouvant déjà sur place. Une opération spéciale brillante (vraiment) est rapidement planifiée et réalisée, qui garantit le retour de la Crimée au sein de la Fédération de Russie. Elle sera inévitablement étudiée dans les manuels pour spécialistes, car elle semble encore plus impressionnante que la destruction de l’armée géorgienne en 2008.

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  9. Les Américains, et surtout Kiev, laissent l’opération se dérouler devant leurs yeux sans réagir. L’inertie face à ce succès crée non seulement un effet de consolidation temporaire de la société russe, mais engendre également une certaine euphorie dans les cercles dirigeants, qui contraste avec le choc subi après l’accident politique du coup d’État précédent. Après de longues années sans idéologie et sans idée nationale, on annonce une réunification du peuple russe divisé et de facto une réappropriation des terres. Dans l’opposition patriotique de la société, ce qui s’est passé est perçu comme une rupture du cliché « nous avons parlé pendant des années au sujet du régime antinational de Poutine et regardez ce qu’il fait, lui… ».

    « La Crimée est à nous ! » a servi de catalyseur à l’exaltation du chauvinisme patriotique. L’accident politique précédent, c’est-à-dire l’échec du régime de Ianoukovitch, commence à être perçu comme une regrettable erreur.

    Mais si, pour la Crimée, le Kremlin a agit dans les meilleures conditions possible, les Américains n’ayant pas eu le temps de réagir et Kiev s’étant assoupie pendant les événements, dans la région du Donbass, le développement des processus séparatistes de Donetsk et de Lougansk rencontre certaines difficultés.

    Le fait est que l’auto-organisation des gens dans le sud-est a été réprimée pendant des années par le pouvoir ukrainien, y compris par le Parti des régions (sur qui la Russie misait) qui y réussissait même avec plus de succès que le gouvernement de Iouchtchenko. Le Kremlin a contemplé tout cela avec un calme olympien.

    Le consul de la Fédération de Russie en Crimée, Andreïev, considérait les séparatistes locaux (grâce auxquels le slogan « La Crimée est à nous ! » est devenu possible) comme étant des provocateurs sapant l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Pratiquement personne n’est allé se confronter aux pro-bandera dans les rues de Kiev, excepté le parti communiste et le parti socialiste progressiste, organisations dont ce n’est pas la mission.

    Le Kremlin pensait que les pressions économiques et politiques sur le régime de Ianoukovitch seraient plus que suffisantes pour garantir les intérêts russes en Ukraine, mais le coup d’État du 20 février a révélé que cette politique était insuffisante. La reconnaissance symptomatique de Pouchkov montre bien certaines des raisons qui ont provoqué cet événement : « (…) La Russie a investi 200 milliards pendant 20 ans dans l’économie de l’Ukraine et les USA ont investi 5 milliards dans le développement de la démocratie. Apparemment nous n’avons pas investi où il fallait investir. Une leçon importante pour nous (…) ».

    Apparemment nous n’avons pas investi où il fallait investir : une leçon importante pour nous.

    De telles leçons se payent d’habitude avec du sang.

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  10. Le capital russe s’illusionnait sur ce que l’on peut obtenir par des contrats asservissants (devenus tels grâce aux « Oranges », si quelqu’un a oublié, la révision du prix a été initiée par les « Oranges ») : stabiliser les bases de la mer Noire, contrôler les entreprises stratégiques et influencer le système politique. Le gaz bon marché, la tolérance sur sa réexportation, les diverses préférences économiques, les crédits bon marché, etc., ont été investis dans la formation d’un État antirusse et russophobe.

    Alors qu’à Moscou subsistaient les idées primitives de Tchoubaïs au sujet de l’empire libéral et du contrôle économique des anciennes Républiques d’URSS, pendant des années, les Américains, à Kiev, éduquaient l’élite et la jeunesse antirusses. En 23 ans, ils ont formé une génération entière de politiciens orientés vers Washington et Bruxelles. Ils ont aussi formé une génération entière de jeunes, pour qui la Russie est devenue l’ennemi principal et idéologique. Ils ont mis en place de vastes réseaux d’information, des médias contrôlés, des agents d’influence et ont établi leur contrôle sur une partie de l’appareil de sécurité ukrainien.

    Chez nous, on aime rigoler de la servilité des pros-bandera devant les ambassadeurs américains qui distribuent par téléphone leurs consignes aux officiels ukrainiens, mais en fait ou est le ridicule ? Les Américains s’occupent de ce dont, selon une bonne gouvernance, devraient s’occuper Tchernomyrdine [1] et Zourabov, l’ambassadeur de Russie en Ukraine [2]. Comparez par exemple le niveau d’influence en Ukraine de Tefft, l’ambassadeur des États-Unis [3], avec celui de Zourabov. Zourabov a l’air d’une chiffe mole à côté de Tefft, quand on compare leurs influences respectives sur le cours des événements. Cela contribue à expliquer pourquoi les Américains ont pris toute l’Ukraine, et pourquoi la Russie n’a pris que la Crimée. Qui assume la responsabilité de tout cela ?

    Quand la Russie tente de faire la même chose que les Américains, elle le fait dans le style « voici l’argent, faites comme vous voulez » (si la Douma distribuait 100 000 dollars pour le développement du monde russe, 20 à 30 % restaient à Moscou, 20 à 30 % allaient comme intérêts aux chefs locaux, et le reste aux meetings, expositions et autres actions bureaucratiques, ce qui a créé un simulacre et non un véritable mouvement pro-russe). Ou bien elle appelle aux notions dépassées de « fraternité slave, d’amitié entre les peuples » ou à l’idée floue d’intégration dans l’Union douanière.

    Finalement, quand les événements se déclenchent, tels en 2004 ou en 2014, les outils nécessaires à la résistance ne sont pas à portée de main de Moscou. Ils ne peuvent pas l’être, car il aurait fallu les préparer pendant des années.

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  11. C’est pourquoi ce n’est pas la faute de la population si ces outils n’étaient pas en place. Les Américains les ont créés, Moscou ne l’a pas fait. Et ce problème remonte à la période où Poutine administrait le pays, quand sur le fond des récits sur « la levée à partir des genoux » ( NdT : Le renouveau russe), la politique russe en Ukraine s’est révélée inadaptée aux menaces qui fleurissaient (l’Ukraine des dernières années, différente de celle du temps de l’URSS, s’affirmant comme l’antithèse de la Russie, écrivaient déjà plusieurs personnes, moi compris). En outre cela représentait une menace non seulement pour la population locale, mais aussi pour la Russie. Alors, on tentait de faire fi de ce grand écart en accusant « les gens qui disaient : ça ne me regarde pas, je n’y suis pour rien » d’être coupables aussi bien de leurs malheurs actuels que de leurs malheurs à venir, mais on ne travaillait pratiquement pas avec eux. Alors qu’en Ukraine occidentale, durant des années, et même des décennies, les Américains ont fourni un énorme travail auprès de l’élite de Kiev, et peuvent ainsi, en tirant simplement les quelques ficelles appropriées, dérouler leurs actions et mettre en place un gouvernement à leur dévotion. En face, les organisations populaires du sud-est ne peuvent que leur opposer une résistance très limitée.

    De quoi cela a-t-il l’air ? Je vais l’illustrer avec un exemple personnel. Préalablement au référendum en Crimée, les grands médias russes sont arrivés à Sébastopol (je ne cite pas de noms), ont organisé des rencontres entre des blogueurs locaux, des journalistes, des informaticiens et d’autres « créatifs », qui participaient d’une façon ou d’une autre au soutien du Printemps de Crimée. Moi aussi j’étais là. Quelle était la proposition ? « Les Moscovites » voulaient déployer sur place des spécialistes locaux, une « TV Antimaïdan » (une chaîne de télévision similaire à « TV Gromadsky »), afin de créer un contrepoids au lavage de cerveau opéré par l’information américaine, et en embauchant des personnes locales, grâce éventuellement à des fonds publics. Mais comme il fallait tout créer à partir de zéro, le projet a rencontré beaucoup de difficultés, et finalement, l’idée, comme telle, ne s’est pas réalisée. Le plus ridicule et triste dans cette situation, c’est que la « TV – Antimaïdan », il aurait fallu la créer il y a deux ou trois ans, au lieu de chercher des freelances dans les villes de province qui feraient la même chose que les spécialistes américains et européens, capables de déployer rapidement une infrastructure de guerre informationnelle pour un budget de 5 à 10 millions d’euros. En observant notamment de telles réactions tardives, on comprend mieux que l’adjonction de la Crimée à la Fédération de Russie est le fruit de circonstances successives et d’une occasion et non pas le résultat d’un travail sérieux mené durant plusieurs années.

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  12. Pour avoir une résistance forte, il fallait disposer de réels partis pro-russes, avec un sérieux soutien financier et l’orientation de Moscou, des programmes sur plusieurs années consacrés à éduquer les effectifs nécessaires, la création d’organisations de jeunesse patriotiques semi-militaires, qui, comme les bandes pro-bandera, pouvaient être vite transformées en milices armées. Mais tout cela fut négligé. À la suite de quoi, on ne pouvait plus trouver de politiciens pro-russes en Ukraine. Le triste bilan de quatorze années de politique ukrainienne n’est la faute de personne.

    C’est pourquoi, quand on parle « du plan rusé de Poutine », il n’est pas du tout lié aux résultats assez médiocres de la stratégie globale russe pour l’Ukraine ces quatorze dernières années.

    Après les « ça ne me regarde pas, je n’y suis pour rien » et les grands écarts de la politique précédente, l’euphorie du Kremlin commence à se dissiper graduellement, sur fond de sanctions croissantes de la part des États-Unis, même si elles ne sont pas dangereuses en tant que telles. Mais elles démontrent l’accroissement d’un risque de conflit direct avec la force prédominante mondiale encore extrêmement dangereuse. La pression créée par le « la Crimée-est-à-nous ! » entraînait néanmoins le Kremlin dans la suite des actions pour la Novorossia, actions dont le but est son indépendance, avec un support organisationnel et de renseignements bien structuré (même si dans des proportions moindres que celui des États-Unis). Puis vers la fin avril sont apparues les hésitations liées à la pression croissante et la menace de réelles sanctions économiques.

    Certains oublient qu’en 2013, selon les communiqués officiels du gouvernement de la Fédération de Russie, l’économie russe alternait déjà entre stagnation et récession. L’annexion de la Crimée n’a aucunement changé ce fait et ne pouvait pas améliorer les sérieux problèmes économiques de la Fédération de Russie (pas moins sérieux que ceux des États-Unis et de l’UE). Les sanctions et leurs conséquences signifient que le gouvernement ne réussira même pas à rester à la limite de la stagnation et la récession économique sera alors évidente (voir le cas de l’Iran). C’est pourquoi la politique reste la politique, le monde russe reste le monde russe, mais la menace de récession économique qui peut entraîner la destruction du système politique a commencé à apparaître clairement malgré la consolidation temporaire de la société.

    Le jour décisif fut le 24 avril quand face à l’assaut de Slaviansk, les colonnes de l’armée ukrainienne ont commencé à avancer sur le Donbass, du côté d’Izyoum et de Zaporojie. Le même jour, se sont mises en mouvement les colonnes russes, qui ont avancé vers les frontières avec l’Ukraine.

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  13. Après le déjeuner à Moscou commença la séance du Conseil de sécurité nationale et de la Défense, avec la participation de Poutine, où fut discutée la question d’autoriser l’intervention des troupes en Ukraine. Puis vint l’histoire d’une déclaration de Poutine annulée, justement parce que la décision de l’intervention des troupes n’avait pas été prise, suite au retrait des troupes ukrainiennes, et aux menaces de Bruxelles et de Washington.

    C’est-à-dire, qu’au moins le 24 avril, la question de l’introduction réelle des troupes russes existait comme étant simplement l’une des réactions possibles, sans nécessité de « plans rusés », indépendamment de la thèse du « ça ne me regarde pas, je n’y suis pour rien » et de « troisième niveau de sanctions ».

    Avant le 24 avril, ce fut la période pendant laquelle la presse a popularisé des thèses comme « l’armée russe arrivera facilement jusqu’au Dniepr, on s’en fout des États-Unis, nous arriverons à Lvov… ». Puis on a assisté à un revirement total dans les articles de presse, vers des arguments du type « pourquoi il ne faut pas faire la guerre ».

    Après le 24 avril, la pression extérieure sur la Fédération de Russie s’est accrue, mais, au Donbass, le soutien de la population a grandi insuffisamment vite. En même temps, les États-Unis ont mis en ordre le régime installé à Kiev qui, en mai, est passé à une opération punitive ouverte sur le Donbass, dans des formes plus sévères que le 24 avril, alors que la Russie avait ses troupes à la frontière.

    C’est pourquoi, dès le mois de mai, malgré les atrocités épouvantables perpétrées par les fascistes, le Kremlin s’est comporté avec mesure, se limitant à un soutien privé et limité pour éviter un mécontentement public intérieur. Quand Kiev s’est aperçu que les États-Unis avaient pu faire suffisamment pression sur la Fédération de Russie pour qu’elle abandonne l’idée d’envoyer des troupes, la junte a procédé immédiatement à une opération punitive, utilisant tous les moyens possibles de destruction, y compris l’aviation, les chars, l’artillerie lourde et les lance-roquettes multiples.

    Et la Russie fut obligée de tout avaler, parce que les circonstances avaient changé. C’est pourquoi, au lieu de mouvements de troupes, nous avons vu les inquiétudes des diplomates, et au lieu de slogans au sujet de la réunification du peuple et du retour des terres, nous avons eu des réflexions sur le « plan rusé ».

    Toute la ruse de la nouvelle politique, mis à part l’oubli médiatique des échecs précédents en 2004 et en 2014 et la préservation du statu quo devant les menaces de l’ouest, consiste à ce qu’un soutien secret (qui était nié et sera nié), ne permette ni la défaite de la Novorossia par la voie militaire, ni la victoire de la junte grâce à sa déprimante supériorité matérielle.

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  14. C’est pourquoi le scénario en cours est plus confortable pour les États-Unis, puisque le conflit se prolonge (alors que, soi-disant, dans le cadre du plan rusé, Poutine tente d’éviter cela), provoquant à la frontière de la Fédération de Russie une blessure inguérissable (on ne peut pas arrêter cette guerre civile si simplement alors que les Américains ont déjà obtenu ce qu’ils voulaient) et assurant en même temps les conditions pour le placement des troupes américaines et de l’OTAN en Ukraine (l’installation d’une base de l’OTAN du côté de Kharkov est l’affaire de 2-3 années, à condition du maintien au pouvoir de la junte actuelle).

    Les Américains tireraient autant d’avantages de l’invasion du Donbass par des troupes russes que de la soumission totale de Moscou. En effet, malgré la perte de la Crimée et la situation dans le Donbass, quelle que soit la configuration, les Américains sont toujours gagnants : soit Poutine lâche le Donbass et fait s’écrouler la stabilité consolidée, soit il est obligé de se mêler de la guerre sur la rive gauche [du Dniepr, NdT] et d’en provoquer la fracture, non par la paix, mais par la guerre. Dans ce cas, il conforte aussi les États-Unis dans leur plan de diabolisation de l’ennemi, et offre un bon prétexte à l’inflation des budgets du Pentagone et des services secrets.

    La Russie agit plutôt en fonction de la situation, soumise aux circonstances. Plus faible que les États-Unis, elle évite naturellement la collision directe avec la force dominante. Le Donbass est otage de cette politique de circonstances : quand l’aide arrive pour que la résistance continue, elle reste insuffisante pour la réalisation des plans du mois de mars du Kremlin.

    Tout cela agite l’opinion publique patriotique, qui pressent le lâchage de la Novorossia. Les récits au sujet « des plans rusés » sont faits pour retarder le moment de l’explosion ouverte du mécontentement, qui détruira la consolidation de l’après-Crimée (comme la crise de 2008 a détruit la consolidation de la société après 08/08/08). Il faut comprendre que le Kremlin se rend compte de l’effet funeste de ce choix diabolique imposé par les Américains : une guerre sur la rive gauche serait extrêmement néfaste pour l’économie russe et permettrait aux Américains de retarder leur échec personnel. Par contre, un refus de la guerre signifierait une destruction graduelle de la Novorossia et une scission ultérieure de la société russe, quand une partie considérable de l’opinion publique patriotique assurera que « Poutine est un traître » et profitera de n’importe quel choc à caractère révolutionnaire pour s’opposer au pouvoir. Ensemble l’opposition de gauche, l’opposition nationaliste et l’opposition libérale pourront créer une menace sérieuse pour le régime de Poutine.

    C’est pourquoi, au lieu de se soumettre de manière évidente ou de déclarer une guerre, le Kremlin tente de tenir une position intermédiaire, entre un esprit pacifique public et une aide secrète : tel est le fameux « plan rusé ».

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  15. Comme dans « le plan rusé » de Ianoukovitch, ce plan a un seul, mais mortel défaut ; il est trop évident et trop facile à déjouer. C’est pourquoi les fascistes tuent les gens si effrontément et cyniquement, et les Américains approuvent cela aussi cyniquement, puisqu’il y a une compréhension de la position de la Russie ; les actions dirigées contre cette position sont tout aussi claires.

    Quelle que soit sa réaction, la Russie perd. Soit elle lance ses troupes, et c’est parfait pour les USA, car c’est une guerre sans risques pour eux près des frontières de l’ennemi et un moyen de gagner de l’argent en l’affaiblissant. Soit elle retient ses troupes, et cela accroît la tension intérieure, fait s’effondrer les illusions de la droite-conservatrice, et favorise la formation d’un État agressif et russophobe près de ses frontières.

    Les espoirs que les problèmes économiques rattrapent l’Ukraine et fassent sortir les gens dans les rues contre la junte sont compréhensibles, mais ils ne prennent pas en considération le fait que le régime est déjà en mode répressif intense contre les protestataires et que les Américains fermeront les yeux sur ces violences, comme ils l’ont fait en Égypte en permettant aux militaires de tuer quelques centaines d’islamistes. Autant que possible, ils donneront de l’argent à Kiev (comme une dernière dose à un héroïnomane) et fermeront les yeux sur toute atrocité. En cas de conquête du Donbass, la junte projettera naturellement tous ses malheurs sur la Russie et Poutine, pour retarder sa fin inévitable. Pendant ce temps, toutes les organisations antifascistes et pro-russes restantes seront exterminées et, quel que soit le scénario, il sera extrêmement difficile pour la Russie de s’appuyer sur celles-ci. C’est pourquoi la prolongation de l’existence de la junte fasciste ne profite qu’aux États-Unis et chaque jour d’activité supplémentaire est un jour de plus pour l’éloignement de l’Ukraine et de la Russie. Les conséquences de ces jours se ressentiront sur plusieurs années, voire décennies.

    En fin de compte, le Kremlin devra choisir la solution entraînant le moins de conséquences, alors que, pour la survie du régime de Poutine, les deux variantes soient plus au moins équivalentes. À la base de la décision, lâcher ou ne pas lâcher la Novorossia, il y aura surtout la question des conséquences. Tout cela n’est pas un dessein scélérat de Poutine, lié à sa mauvaise volonté d’accepter le Donbass dans la recomposition de la Russie (il serait content de l’accepter, mais il y a toutes sortes de difficultés de politique extérieure). Tout cela est la conséquence de la politique antérieure de la Russie sur la question ukrainienne, qui est payée aujourd’hui par les miliciens populaires, ainsi que par Poutine lui-même, obligé de prendre des décisions dans un tel contexte que, quelles que soient ces décisions, elles seront de toute façon négatives pour la Russie. Cela ne m’étonnerait pas du tout que dans un futur proche, Poutine envoie les troupes, de même qu’il n’est pas étonnant que Moscou continue « d’exprimer sa préoccupation » envers les crimes des fascistes.

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  16. Quelqu’un dira que c’est trop pessimiste ? Non, mes amis, c’est la réalité objective qu’il faut considérer pour ne pas se nourrir d’illusions superflues. Est-ce que cela signifie que notre affaire est perdue ? Bien sûr que non. Personnellement je suis assuré que la junte sera renversée et les coupables des crimes sanglants paieront, y compris de leur vie. Quand commençaient les événements qui nous ont amenés à Sébastopol, où nous nous trouvons toujours, nous agissions sans regarder vers la Russie, parce qu’il fallait simplement se lever et lutter, et qu’en restant assis sur les divans, il est difficile de changer l’histoire. Comme les classiques disaient, dans la lutte tu retrouveras tes droits.

    Concernant les idées du « plan rusé » de Poutine, je peux seulement vous renvoyer à mes compagnons qui me reprochaient la critique du « plan rusé » de Ianoukovitch. Eh bien, où en est-il maintenant Ianoukovitch avec son « plan rusé » ?

    Qui vivra verra, le temps montrera qui avait raison en fin de compte.

    Colonel Cassad
    Traduit par Olka pour vineyardsaker.fr, révisé par Jacques, Jean-Jacques et Patrick.

    Notes
    [1] Viktor Stepanovitch Tchernomyrdine est un homme politique russe (wikipedia, francais)
    [2] Mikhail Yuryevich Zurabov est un politicien russe. Il est l’actuel ambassadeur de Russie en Ukraine. (Wikipédia, anglais)
    [3] John F. Tefft, né en 1949, est l’ambassadeur des États-Unis en Russie depuis le 31 juillet 2014. Auparavant, il a été ambassadeur des États-Unis en Ukraine, en Géorgie et en Lituanie. (Wikipédia, francais)
    Source :(colonelcassad.livejournal.com, russe, 08-06-2014).
    Le vrai nom du blogueur russe Colonelcassad est Boris Rojine. Il est rédacteur en chef du Portail de Sébastopol.

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/29/plan-ruse-poutine-colonel-cassad-juin-2014/

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  17. Le plan rusé de Poutine, une analyse approfondie par le blogueur russe Colonel Cassad – Partie 2

    30 septembre 2014 The French Saker

    Préambule

    Cette analyse de la crise ukrainienne nous fait revenir en juin 2014, il y a plus de trois mois. Elle a été écrite par le désormais célèbre blogueur russe Colonel Cassad (dont le vrai nom est Boris Rojine, rédacteur en chef du Portail de Sébastopol). Elle nous permet de pénétrer dans les arcanes politiques du Kremlin face au problème ukrainien et de mieux comprendre les difficultés, intérieures comme extérieures, auxquelles s’est retrouvé confronté Poutine au printemps dernier, le peu d’alternatives qui lui restaient alors, et qui l’ont poussé à tenter ce que l’auteur appelle un « plan rusé ».
    Le texte ci-dessous est la suite à de Le plan rusé de Poutine, une analyse approfondie par le blogueur russe Colonel Cassad – Partie 1
    The French Saker

    – Ah, si seulement on savait…

    Voici le texte promis au sujet de l’introduction des troupes de la Fédération de Russie sur le territoire de la RPD [1] et la RPL [2].
    Comme je l’ai déjà indiqué dans la première partie, l’histoire de la politique russe concernant l’Ukraine doit en premier lieu se caractériser par l’inconséquence de ses réactions face aux événements. Toutes les tentatives de nier cela frisent le ridicule, comme le sont les justifications de la défaite de la Fédération de Russie en 2004, pendant la révolution orange, alors qu’aucune politique étrangère systémique concernant l’Ukraine n’avait été mise en place. Dans le fait de dédouaner les autorités de leur échec, il y a plus de bêtise que d’ignorance. Car, sans comprendre les raisons des échecs précédents, il est extrêmement difficile d’envisager des succès par la suite. De tels propagandistes rendent plutôt un mauvais service à la « ligne générale », dans le même esprit que les propagandistes de la période des dernières années de Brejnev : un peu d’hésitations par ci par là, mais ensemble avec la ligne du parti, malgré l’absence d’une véritable compréhension de cette ligne du parti.
    La conduite actuelle de la Russie avec toute sa singularité et son incompréhensibilité est typique, particulièrement au niveau de l’ambiguïté de cette conduite.
    Le coup d’État à Kiev fut inattendu pour le Kremlin, ainsi que la rapidité de la chute du régime de Ianoukovitch que Moscou soutenait indirectement, politiquement autant qu’économiquement.
    Au cours des événements ultérieurs, Moscou a saisi avec succès la possibilité de récupérer la Crimée, ce pour quoi il faut remercier et la junte ukrainienne et ces officiers russes qui ont planifié génialement l’opération spéciale de démantèlement des bases militaires ukrainiennes de Crimée sans tirs et sans victimes.
    À la suite de l’euphorie victorieuse, le Kremlin a sérieusement réfléchi au fait ne pas se limiter à la Crimée et s’est intéressé à l’idée de Novorossia/Fédération du Sud-Est avec ces quelques régions de l’Ukraine faisant soit partie de la Fédération de Russie, soit devenant un État indépendant de l’Ukraine et bienveillant vis-à-vis de la Fédération de Russie.

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  18. En soutien à cette idée, on a investi des moyens considérables d’organisation et de communication. Il a été sous-entendu et même déclaré ouvertement (y compris par Poutine lui-même) que s’il arrivait quelque chose la Fédération de Russie enverrait sans hésitation des troupes pour la protection des siens. Le pic de cette période fut vers la fin avril quand, le 24, le Kremlin discutait sérieusement de la question d’envoyer des troupes pour contrer le mouvement de colonnes mécanisées de la junte.

    La décision n’a néanmoins pas été prise. La junte a retiré ses troupes et la pression de l’Ouest s’est fortement renforcée. Les sanctions n’étaient pas considérées comme une menace directe, mais elles représentaient un risque potentiel immense pour la Fédération de Russie malgré tout le chauvinisme patriotique, du style ce n’est rien pour nous ces sanctions, on s’en moque.. La direction de la Fédération de Russie ne s’est pas rendu compte de ces risques avant la fin du mois d’avril.

    Dès lors la ligne de conduite fut réévaluée quand la propagande chauviniste patriotique de mars et les songeries euphoriques du genre dans quelques jours nous arriverons au Dniepr se furent calmées, qu’il fut compris que tout n’était pas si simple et que le moment d’une intervention militaire était déjà passé. Cette réévaluation a été provoquée par l’aide rapide que les États-Unis et leurs satellites ont commencé à fournir à leurs marionnettes, qui a permis la mise en place plus rapide que prévue du nouveau pouvoir après le coup d’État, en mars 2014. À cause de la faible organisation des forces pro-russes dans le Sud-Est, la Russie s’est trouvée devant la nécessité d’une intervention plus active sur les événements puisque la junte, avec l’aide des Américains, prenait de la force plus vite que les groupes pro-russes dépareillés, agissant sans plan général, sans centre de coordination et sans stratégie autonome d’information. En avril pendant que la Russie regardait tranquillement le lent développement de la situation dans le Donbass, la junte a pu réprimer les manifestations qui se sont déclarées à Nikolaev, Zaporojie et Kharkov. Le 2 mai, le massacre d’Odessa a été exécuté et comme il est resté sans conséquence, à Kiev on a compris que la Russie, à cette étape, n’enverrait pas de troupes, ce qui a entraîné l’intensification de l’opération punitive toujours en cours (dans laquelle ont péri de part et d’autre déjà plus de mille personnes). Cette transition, d’une volonté d’introduire des troupes le 24 avril à celle d’une réaction faible suite aux meurtres de masse à Odessa, a posé les fondements de la thèse Poutine s’est couché.

    Au moment du passage d’une position de soutien direct à l’insurrection du Donbass à celle, intermédiaire, d’un soutien par des engagés volontaires, des armes et une protection par le renseignement, la propagande de mars du temps de La Crimée est à nous est passée de fortement positive à extrêmement négative. Beaucoup de gens avaient sincèrement cru que Poutine avait promis un devenir à la Novorossia et même la Crimée et ses promesses ne réchauffaient déjà plus le cœur des patriotes.

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  19. Le changement de politique du Kremlin a commencé à provoquer une dissonance cognitive. Comme on le sait de l’amour à la haine il y a qu’un pas. L’idée même que la Novorossia puisse être lâchée ou admettre sa destruction, s’est avéré inacceptable pour beaucoup de monde. Apparaît alors naturellement le désir de trouver un coupable et Poutine, à cause de ses promesses, fut l’une des premières cibles. Ainsi le changement de politique envers la Novorossia amena la destruction du renforcement patriotique que le Kremlin avait pu obtenir suite au rattachement de la Crimée. Dans le milieu patriotique des dispositions fondées sur l’affirmation que Poutine a trahi ont commencé à se répandre. Puis, avec les célèbres déclarations de Strelkov ce sentiment est rendu public, alors que les tenants du milieu patriotique posent la question décisive : « ou vous envoyez des troupes ou Poutine est un traître ». Voici l’essentiel – primitif, mais juste.

    En fait, en février un rattachement de la Novorossia n’était ni prévu ni proche. Après celui de la Crimée, le Kremlin a pensé pouvoir rattacher la Novorossia de la même manière, mais ils avaient sous-estimé la résistance des États-Unis. À cause de la pression subie, le Kremlin fut obligé de cacher ses ambitions manifestes et de revenir à une tactique de manœuvres déjà utilisée pendant les 23 ans « d’indépendance », où il fallut supporter publiquement les humiliations et les offenses publiques. Mais les prétentions déclarées sur la Novorossia ont mis la Fédération de Russie dans une position ambigüe alors que, la pression s’accroissant de la part des États-Unis, on entreprenait des actions privées afin que la Novorossia ne se noie pas tout de suite. Fut finalement mis en place un canal d’aide privée, apportée par des citoyens ordinaires et des engagés volontaires, qui a fourni une base matérielle suffisante en Novorossia. Au final les actions de la Russie contre l’opération punitive ont été réduites à un niveau minimum pour assurer la survie de l’insurrection, mais étaient clairement insuffisantes pour une victoire militaire sur la junte. Dans la deuxième moitié de juin la situation s’est aggravée et, de Donetsk, on tirait la sonnette d’alarme. Si la Russie n’augmentait pas son aide et n’envoyait pas de troupes, le projet de Novorossia serait voué à l’échec.

    Malgré les pertes immenses de la junte en forces vives et en matériel, l’étau autour de la RPD et de la RPL a commencé à se resserrer et la junte a pu augmenter les effectifs en hommes et en matériel pour tenter d’encercler le noyau insurrectionnel. À cette étape, la progression des troupes de la junte allait assez lentement, mais le risque d’encerclement stratégique persistait. Défendre une ville est une chose, c’est autre chose que de protéger les espaces ouverts de la frontière, qui sont extrêmement vulnérables aux attaques aériennes. Le Donbass et le Kremlin se sont rendu compte, dans une grande mesure, de ce risque. Ce qui aboutit à la nécessité de choisir entre le lâchage de la Novorossia et l’envoi de troupes. La décision a tourné naturellement au compromis quand le soutien non officiel privé a donné la possibilité de soutenir la résistance, mais sans entraîner la victoire, sujet dont parlaient déjà ouvertement ceux qui faisaient la guerre dans le Donbass. Les variantes dans l’esprit « attendre l’hiver, et là, la junte va se geler » n’étaient pas encore envisagées, car il y avait un grand risque que la RPD et la RPL ne survivent pas jusqu’à l’hiver. Comme on l’a déjà dit, les deux variantes (envoyer les troupes ou reconnaître la défaite inévitable de la Novorossia) entraineraient pour la Fédération de Russie le spectre de conséquences extrêmement désagréables que le Kremlin envisage péniblement.

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  20. L’alternative : envoi de troupes ou lâchage de la Novorossia

    Au sujet de l’envoi de troupes, il faut comprendre que le moment le plus favorable pour cela est déjà passé. On pouvait les envoyer sans trop de résistance en mars-avril quand, avec quelques détachements dépareillés de combattants fascistes, la junte n’avait pratiquement pas de moyens sérieux de résistance, car l’armée se trouvait dans un état de délabrement complet. L’envoi de troupes aurait permis la progression de l’armée de la Fédération de Russie jusqu’à Dniepr, le désarmement d’une grande partie des subdivisions de l’ancienne armée de l’Ukraine et la destruction des forces peu nombreuses de la junte sur la rive gauche. Vu les conditions de faiblesse de la junte et la vacance de pouvoir dans le sud-est, l’armée de la Fédération de Russie pouvait s’assurer la prise de territoires vitaux à la Novorossia. De plus, après la liquidation effective de l’armée ukrainienne sur la rive gauche, les possibilités de résistance militaire n’existaient plus pour la junte. Cela aurait provoqué une fracture de l’Ukraine sur la ligne du Dniepr. À Kiev le gouvernement fantoche actuel serait resté (encore plus faible et encore plus dépendant des sponsors et des radicaux fascistes), et à Kharkov aurait émergé un gouvernement dépendant de la Fédération de Russie.

    Aucune guérilla n’aurait eu lieu, la guerre au Donbass ayant démontré que les combattants fascistes n’avaient qu’une valeur militaire extrêmement faible. Même avec un équipement américain et une formation technique donnée par l’armée ukrainienne, ils font la guerre d’une façon simplement odieuse. Dans les conditions de mars-avril, pour la guérilla, il n’y avait tout simplement pas la base matérielle ni la quantité de gens nécessaire.

    En s’appuyant sur les brigades de l’armée ukrainienne, sur les brigades spéciales et sur l’armée levée dans la Novorossia, n’importe quelle résistance potentielle pouvait être supprimée assez facilement, d’autant plus qu’une grande partie de la population de la Novorossia serait restée chez elle à regarder comment les événements allaient se terminer. Si les massacres de masse ne l’ont pas fait bouger, les tentatives de quelques fascistes pour l’enrôler dans la lutte contre la Novorossia seraient restées vaines. Les organisations légalisées comme « Oplot » [le Rempart] et les divers détachements de volontaires, que la Fédération de Russie pouvait armer comme l’ont fait les Américains et les oligarques avec leurs bataillons punitifs, pourraient s’occuper de la lutte contre les pro-Bandera.

    En fin de compte serait apparu un État faible, dans le genre de celui de la Transnistrie, avantageux pour la Fédération de Russie du point de vue politique et du prestige, mais un véritable poids mort du point de vue économique qui réduirait également à néant tout espoir « d’entrer dans le club occidental ».

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  21. Vers la mi-juin, ce scénario n’était plus d’actualité. Désormais, on ne parle même plus alors de la Novorossia, mais du sauvetage de la République de Donetsk et de la République de Lougansk, et la perspective même d’une Novorossia reste très vague. Si d’un point de vue militaire la destruction du corps expéditionnaire de la junte dans le Donbass pouvait être l’affaire d’une semaine maximum (les qualités militaires de l’armée ukrainienne, même face aux milices populaires, disons-le franchement, ne sont pas très élevées), le démantèlement de la résistance sur la rive gauche est maintenant complexifié par la création de nouvelles structures étatiques en mesure de faire face à la terreur de la répression. Cette nouvelle organisation complique la tâche de l’armée ukrainienne et du FSB ukrainien et augmente les risques de guérilla. La terreur s’était accrue car depuis le mois d’avril, les organisations fascistes étaient devenues plus structurées et leurs rangs avaient grossi.

    En tenant compte des sanctions qui suivraient inévitablement l’envoi de troupes, l’économie qui, officiellement, stagne déjà, ne pouvait éviter une récession systémique. Sans la modernisation du modèle de développement économique, celle-ci ne pourrait être surmontée (selon les communiqués officiels) même en temps de paix. Dans des conditions de guerre, il faudrait protéger l’ordre économique établi ce qui entraînerait une inévitable récession à laquelle s’ajouteraient les dépenses dues à la poursuite de la guerre.

    En outre, la Russie serait exclue définitivement « du club », et avec elle l’idée fixe des libéraux russes de s’intégrer dans « le monde occidental béni », au plus près de la grande route de la civilisation. Il se trouve que pendant 23 ans le pays a fait la bêtise, pour ne pas dire plus, de vouloir se rattacher là où on ne l’attendait pas et, en fin de compte, on en est revenu à une lutte d’influence avec les mêmes adversaires. La vérité n’est déjà plus en Europe centrale, mais aux frontières de Belgorod [la première ville russe entre Moscou et Kiev]. Qui répondra de cette politique ?

    Néanmoins, la situation incite à l’envoi de troupes dans des conditions moins favorables qu’il y a deux mois. L’avancée répétée des troupes russes vers la frontière face à un comportement tout à fait irresponsable de la junte est en fait un hommage à l’opinion publique qui désire que les troupes russes poussent de l’avant. La prise de conscience de Markov est symptomatique quand il dit que, si les médias russes continuent à montrer explicitement la situation dans le Donbass, cela entraînera une révolte avec l’exigence d’envoyer des troupes. Ceci montre bien que le Kremlin tente de conserver une marge de manœuvre et évite de choisir un scénario particulier, même s’il comprend bien l’option vers laquelle penche l’opinion publique. Il y a eu une aide matérielle, mais celle-ci s’avère déjà insuffisante. Il y a eu « des gens silencieux polis » discrets, mais leur nombre n’était à nouveau pas suffisant. Des forces spéciales ne peuvent pas faire la guerre contre l’armée régulière. Les médias doivent, d’une part, montrer les crimes de la junte mais, d’autre part, en minimiser l’ampleur. Des manifestations ont lieu, mais sans un pouvoir pour les organiser, le résultat, en comparaison avec les meetings pour la Crimée, n’a pas été à la hauteur des enjeux. Pendant que cette politique se prolonge, la marge de manœuvre se réduit. Strelkov a insisté sur le fait que le temps était compté.

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  22. Dans une des théories conspirationnistes fondées sur la foi en un « plan rusé » de Poutine, on prétend que c’est la ligne de conduite juste parce qu’il est avantageux pour les États-Unis d’impliquer la Fédération de Russie dans une guerre en Ukraine et de ramasser les fruits de cette guerre. Mais le problème est que les États-Unis ont déjà atteint la victoire stratégique en février et tireront un bénéfice supplémentaire en cas d’entraînement de la Fédération de Russie vers la guerre en Ukraine ou en cas de « lâchage » de la Novorossia. Dans les deux cas, la Fédération de Russie subira des pertes, dans l’opinion, dans l’économie, et en politique. Certainement le but principal des États-Unis dans la question ukrainienne est l’affaiblissement de la Fédération de Russie. Les États-Unis en tant que puissance impérialiste dominante tentent d’affaiblir le concurrent en lui créant des problèmes du côté de ses frontières. De plus, à chacun des scénarios choisis, Washington recevra son cadeau. Ce n’est pas une affaire de principe pour les États-Unis qu’ils aient sous leur contrôle toute l’Ukraine moins la Crimée ou seulement la moitié de l’Ukraine. C’est une ressource qu’ils utilisent maintenant activement en imposant à la Fédération de Russie un jeu la menant à des pertes inévitables qui pourraient l’affaiblir.

    Pendant que la Fédération de Russie évitait l’envoi de troupes en Ukraine au mois d’avril, Kiev renforçait l’opération punitive (avec la permission des États-Unis). Jour après jour, à cause de cette dissonance cognitive entre l’euphorie de mars-avril et la réalité de mai-juin, cela a ruiné la consolidation de la société qui était apparue en Russie après le rattachement de la Crimée. Une partie de la société commence à poser des questions désagréables, ce qui arrange bien les États-Unis qui peuvent oublier l’erreur qu’ils ont commises en négligeant la Crimée. Cela ne signifie certainement pas qu’il y aura un Maïdan dans la Fédération de Russie comme le prédit lugubrement Strelkov. Les conditions économiques adéquates ne sont pas réunies pour cela, mais au cas où la junte réussirait à noyer dans le sang la République de Donetsk et la République de Lougansk, les conséquences pour la Fédération de Russie seraient aussi désespérées qu’en cas de guérilla de plusieurs années sur la rive gauche [du Dniepr]. La part considérable du camp patriotique (qui a cru en Poutine) assurera définitivement que « le pouvoir a trahi » et accueillera les thèses de la droite conservatrice élaborées par Volodine [3].

    En cas de troubles dans les grandes villes, ces gens soutiendraient les slogans liés au remplacement du pouvoir, et puisque les libéraux repoussés par le pouvoir se sont à présent regroupés définitivement dans une sphère étroite de démocrato-schizophrénie, cette partie de l’opinion publique patriotique devient le sol nutritif non pour un Maïdan, mais pour une révolte russe absurde et impitoyable. C’est-à-dire que ces forces, que le Kremlin lui-même libérait au cours du son tournant à droite, lui deviendront hostiles et dangereuses en se joignant avec les nationalistes, et créeront une menace potentielle. En réalité ce sera le coup à la base d’appui du régime que cherchait Volodine. Ce n’est pas la question de la chute des courbes de croissance, car les courbes, on peut toujours les dessiner. C’est la question de la destruction idéologique de la base. En lâchant la Novorossia, le Kremlin, de ses propres mains, tord le cou au concept du regroupement des terres et de la protection des compatriotes. Dans les têtes patriotiques va inévitablement mûrir l’idée que pour commencer à protéger les compatriotes et regrouper les terres il faut d’abord nettoyer le Kremlin des traîtres qui y sont. Cela ne signifie pas qu’ils iront attaquer le Kremlin – de telles forces chez eux sont absentes -, mais en cas d’aggravation de la situation socio-économique dans le pays, ce mécontentement mal caché ne pourra qu’augmenter.

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  23. En dehors de cela, l’Ukraine sera définitivement perdue pour tous les projets russes concernant l’espace post-soviétique, étant devenue la base d’appui des politiques antirusses et russophobes des États-Unis et de leurs satellites. Là-bas il ne faut pas s’attendre à de sérieuses forces russes dans les décennies à venir. L’installation des troupes de l’Otan, temporaire ou permanente, cela aussi n’est qu’une affaire de temps. Autrefois on n’aurait jamais cru que des avions américains puissent patrouiller dans le ciel des pays baltes. L’Ukraine, à cet égard, n’est pas pire, surtout compte-tenu de la réelle implication des Américains dans la guerre du Donbass. Comme l’escalade dans les relations avec la Fédération de Russie sera inévitable, des bases en Ukraine seront assurément installées, le régime qui le permettra est déjà en place à Kiev.

    Le flux immense de réfugiés venant du Donbass créera certainement des problèmes économiques et sociaux supplémentaires, amenant avec eux, sur le territoire de la Fédération de Russie, le service du renseignement fasciste, qui agira dans le cadre de la réalisation des plans fascistes d’expansion sur le territoire de la Fédération de Russie. Ils ne pourront certainement pas diviser la Russie, mais y importer la terreur, ils le pourront tout à fait. Le fascisme c’est la guerre, et ayant déjà pénétré en Ukraine, on ne peut s’attendre qu’à un petit répit avant que le combat n’atteigne le territoire de la Fédération de Russie.

    Le chapitre de la Crimée se compliquera aussi, car ayant assuré le contrôle sur le Donbass, la junte pourra activer le travail d’infiltration et de sabotage sur le territoire de la Crimée en utilisant le service du renseignement du SBU, les combattants d’Hizb-out-Tahrir et les radicaux du Majlis. Tout cela avec le soutien des Américains. En Crimée on créera le plus de difficultés possible, même si à cette étape la reprendre à la Fédération de Russie, sans une guerre nucléaire, est impossible.

    Aujourd’hui, la décision de l’envoi de troupes ou du signal de fin de la Novorossia (en échange de la Crimée ou en conséquence de la pression de l’Ouest) n’est pas prise. Le Kremlin tente de rester assis entre deux chaises, dont l’écart augmente grâce aux efforts des États-Unis et de la junte. Il faut choisir d’une manière ou d’une autre parce que, selon les tendances en cours sur les fronts de RPD et de RPL et dans une perspective à court terme, se posera la question de leur défaite militaire, laquelle sera traitée comme une défaite du Kremlin par tous les participants au conflit. Et pour le Kremlin il faudra alors soit briser la situation par la force (au pire), soit avaler une nouvelle humiliation sur la question ukrainienne en se résignant à la victoire des États-Unis et en se consolant avec le fait qu’au moins la Crimée a été arrachée (au moins une touffe de laine de la vilaine brebis).

    (suite en dessous:)

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  24. Au fond, le choix du Kremlin se résume à deux options aussi extrêmement désagréables l’une que l’autre. C’est pourquoi Poutine et son administration hésitent tant : en dehors de divers avantages, chacune des décisions occasionne surtout beaucoup de problèmes. Mais l’absence de décision s’avère pire encore. En effet que Poutine lâche finalement la Novorossia (après une lutte héroïque de plusieurs mois) ou qu’il envoie des troupes (contre un adversaire déjà organisé), s’il en est réduit à cela, on gardera en mémoire le temps perdu et les conséquences de ce retard à se décider.

    À mon avis, concernant la Novorossia, l’intensification du soutien militaire est plus probable que la capitulation, parce que lâcher la Novorossia reviendrait pour Poutine à se tirer une flèche en plein cœur. Or, ainsi que l’ont montré les événements de 2011 et 2012, Poutine n’est pas du tout du genre à se suicider. Dans les prochaines semaines, tout dépendra de la capacité de la junte à prendre par la force l’une des villes clés. On verra alors si Poutine décide de faire intervenir des troupes ou de lâcher la Novorossia.

    Nota bene. Certains trouvent que l’on n’a pas à examiner les plans des autorités, qu’on ne peut pas se mettre à leur place (« deviens d’abord Poutine, et critique ensuite »), partant du principe que les gens qui occupent les postes importants au sein de l’État savent mieux quoi faire et comment faire. Néanmoins l’étude de l’histoire montre que même les personnes occupant des très hauts postes au sein de l’État ont parfois une représentation extrêmement éloignée des événements.

    En 1963, Kennedy aimait citer un échange ayant eu lieu en 1914 entre deux chefs germaniques à propos des raisons et de l’extension de la Première Guerre mondiale [4]. L’ex-chancelier [jusqu'en 1909], Karl von Bülow, demande « Comment cela est-il arrivé ? » et son successeur, Theobald von Bethmann Hollweg, répond « Ah, si seulement on savait ! ». Et Kennedy poursuivait « Si notre planète est un jour dévastée par une guerre nucléaire et si les survivants peuvent surmonter le feu, l’empoisonnement, le chaos et la catastrophe, je ne voudrais pas que l’un d’eux demande à l’autre « Comment cela est-il arrivé ? » et qu’il reçoive cette réponse improbable « Ah, si seulement on savait ! ». Dans deux ou trois mois, je ne voudrais pas entendre un échange similaire « Comment a-t-on perdu la Novorossia ? » et « Ah, si seulement on savait ! ».

    Colonel Cassad
    Traduit par Olka pour vineyardsaker.fr, révisé par Jacques, Jean-Jacques et Patrick.

    Notes
    [1] République populaire de Lugansk.
    [2] République populaire de Donetsk.
    [3] Vyatcheslav Victorovitch Volodine est un politicien russe, actuellement directeur adjoint de l’état-major de l’administration présidentielle du Russie (Wikipédia, anglais).
    [4] The Guns of August, Barbara W. Tuchman (Wikipedia, anglais).
    Source :… (colonelcassad.livejournal.com, russe, 19-06-2014).
    Le vrai nom du blogueur russe Colonel Cassad est Boris Rojine. Il est rédacteur en chef du Portail de Sébastopol.

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/30/plan-ruse-de-poutine-colonel-cassad-19-juin-partie-2/

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  25. Le gouvernement américain emprunte environ 8 billions de dollars par an

    Par Michael Snyder,
    le 29 Septembre, 2014

    Je sais que titre semble tout à fait scandaleux. Mais il est vrai. Le gouvernement américain emprunte environ 8 milliards de dollars par an, et que vous êtes sur le point de voir les chiffres précis qui le prouvent. Lors de la discussion de la dette nationale, la plupart des gens ont tendance à se concentrer uniquement sur le montant qu'il augmente chaque 12 mois. Et comme je l'ai écrit au sujet récemment, la dette nationale des États-Unis a augmenté de plus d'un billion de dollars pour l'exercice 2014, mais cela ne compte pas les énormes quantités de titres du Trésor américain que le gouvernement fédéral doit racheter chaque année. Lorsque ces instruments de dette ont atteint leur date d'échéance, le gouvernement américain doit les payer. Cela se fait en empruntant plus d'argent pour payer les dettes antérieures. Au cours de l'exercice 2013, les rachats de titres du Trésor américain ont atteint 7.546.726.000.000 $ et la nouvelle dette totalisant 8.323.949.000.000 $ a été émis. Les chiffres définitifs pour l'exercice 2014 sont susceptibles d'être significativement plus élevé que cela.

    Alors, pourquoi ne la dette publique tant deviennent exigibles chaque année ?

    Eh bien, au cours des dernières années les responsables gouvernementaux ont compris qu'ils pouvaient gagner beaucoup d'argent sur les paiements d'intérêts en empruntant sur des délais plus courts. Par exemple, il en coûte au gouvernement beaucoup plus à emprunter de l'argent depuis 10 ans qu'il ne le fait depuis 1 an. Ainsi, une stratégie a éclos à emprunter de l'argent pour de très courtes périodes de temps et de garder "l'enrouler" encore et encore et encore.

    Cette stratégie a en effet sauvé les centaines du gouvernement fédéral de milliards de dollars en paiements d'intérêts, mais elle a aussi créé une situation où le gouvernement fédéral doit emprunter environ 8 milliards de dollars par an juste pour suivre le match.

    Donc ce qui arrive quand le reste du monde décide qu'il ne veut pas nous prêt de 8 milliards de dollars par an à des taux d'intérêt extrêmement bas ?

    Eh bien, le jeu sera fini et nous serons dans une énorme quantité de problèmes.

    Je suis sur le point de partager avec vous quelques chiffres qui ont été initialement communiquées par les CNS Nouvelles. Comme vous pouvez le voir, beaucoup plus la dette est rachetée et a publié aujourd'hui de retour au cours de la partie moyenne de la dernière décennie ...

    (suite en dessous:)

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  26. 2013

    Racheté: 7.546.726.000.000 $
    Publié: 8.323.949.000.000 $
    Augmentation: $ 777 223 000 000

    2012

    Racheté: 6.804.956.000.000 $
    Publié: 7.924.651.000.000 $
    Augmentation: 1.119.695.000.000 $

    2011

    Racheté: 7.026.617.000.000 $
    Publié: 8.078.266.000.000 $
    Augmentation: 1.051.649.000.000 $

    2010

    Racheté: 7.206.965.000.000 $
    Publié: 8.649.171.000.000 $
    Augmentation: 1.442.206.000.000 $

    2009

    Racheté: 7.306.512.000.000 $
    Publié: 9.027.399.000.000 $
    Augmentation: 1.720.887.000.000 $

    2008

    Racheté: 4.898.607.000.000 $
    Publié: 5.580.644.000.000 $
    Augmentation: $ 682 037 000 000

    2007

    Racheté: 4.402.395.000.000 $
    Publié: 4.532.698.000.000 $
    Augmentation: $ 130 303 000 000

    2006

    Racheté: 4.297.869.000.000 $
    Publié: 4.459.341.000.000 $
    Augmentation: $ 161 472 000 000

    La seule façon que ce jeu peut continuer, c'est si le gouvernement américain peut continuer à emprunter tas gigantesques de l'argent à des taux d'intérêt ridiculement bas.

    Et notre niveau de vie actuel dépend largement de la poursuite de ce match.

    Si quelque chose arrive et hochets cette chaîne de Ponzi, la vie en Amérique pourrait changer radicalement du jour au lendemain.

    Aux États-Unis aujourd'hui, nous avons un système très socialisé que distribue des chèques à près de la moitié de la population. En fait, 49 pour cent de tous les Américains vivent dans une maison qui obtient des avantages monétaires directs du gouvernement fédéral chaque mois selon le Bureau du recensement des États-Unis. Et il est difficile à croire, mais les Américains a reçu plus de 2 milliards de dollars en prestations du gouvernement fédéral l'an dernier seulement. À ce stade, la fonction première du gouvernement fédéral prend de l'argent de certaines personnes et donner à d'autres. En fait, plus de 70 pour cent de toutes les dépenses fédérales va à "programmes de dépendance création", et le gouvernement gère environ 80 différents «sous condition de ressources des programmes de bien-être» en ce moment. Mais le gros problème est que le gouvernement est de donner beaucoup plus d'argent que cela prend, donc il doit emprunter la différence. Tant que nous pouvons continuer à emprunter à des taux d'intérêt super bas, le statu quo ne peut continuer.

    (suite en dessous:)

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  27. Mais une chaîne de Ponzi comme cela ne peut durer si longtemps.

    Il a été dit que lorsque les contrôles ne viennent plus dans le chaos commence dans les rues de l'Amérique.

    Le pillage qui a eu lieu quand un problème technique a causé le système EBT de descendre pour un court laps de temps dans certaines régions de l'an dernier et les émeutes dans les rues de Ferguson, Missouri cette année étaient deux petits extraits de ce que nous verrons dans l'avenir.

    Et il n'ya aucun moyen que nous serons en mesure de "grandir" notre moyen de sortir de ce problème.

    Comme les baby-boomers continuent de prendre sa retraite, le montant d'argent que le gouvernement fédéral distribue chaque année devrait monter en flèche absolument. Il suffit de considérer les chiffres suivants ...

    - Retour en 1965, un seul sur 50 Américains était sur Medicaid. Aujourd'hui, plus de 70 millions d'Américains sont sur Medicaid, et il est projeté que Obamacare va ajouter 16 millions d'Américains sur les rouleaux de Medicaid.

    - Lorsque l'assurance-maladie a été mis en place, on nous a dit que cela coûterait environ $ 12,000,000,000 un an par le temps roulé autour de 1990. Au lieu de cela, le gouvernement fédéral a fini par dépenser $ 110 000 000 000 sur le programme en 1990, et le gouvernement fédéral a dépensé environ $ 600 000 000 000 sur le programme en 2013.

    - Il est prévu que le nombre d'Américains sur l'assurance-maladie passera de 50,7 millions en 2012 à 73,2 millions en 2025.

    - A ce stade, l'assurance-maladie est confrontée à un passif non capitalisé de plus de 38 milliards de dollars au cours des 75 prochaines années. Cela revient à environ $ 328 404 pour chaque foyer unique aux États-Unis.

    - En 1945, il y avait 42 travailleurs pour chaque retraité de recevoir des prestations de sécurité sociale. Aujourd'hui, ce nombre a chuté à 2,5 travailleurs, et si vous éliminez tous les employés du gouvernement, qui ne laisse que 1,6 travailleurs du secteur privé pour chaque retraité de recevoir des prestations de sécurité sociale.

    - En ce moment, il y a environ 63 millions d'Américains qui reçoivent des prestations de sécurité sociale. En 2035, ce nombre devrait grimper à un incroyable 91 millions.

    - Dans l'ensemble, le système de sécurité sociale est confrontée à un déficit 134000000000000 de dollars au cours des 75 prochaines années.

    - Le gouvernement américain est confronté à un total de 222000000000000 dollars dans le passif non capitalisé au cours des années à venir. Sécurité sociale et Medicare constituent la majeure partie de cela.

    Oui, les choses semblent assez stable pour le moment dans l'Amérique d'aujourd'hui.

    Mais la même chose aurait pu être dit à propos de 2007, le marché boursier a été en plein essor, l'économie semblait qu'il roulait à droite le long et les gens étaient généralement optimistes quant à l'avenir.

    Puis la crise financière de 2008 a éclaté et il semblait que le monde allait finir.

    Eh bien, la vérité est que l'autre grande crise se rapproche rapidement, et nous sommes dans un état bien pire financièrement que nous étions de retour en 2008.

    Ne soyez pas pris au dépourvu par ce qui est à venir. La preuve de la catastrophe à venir est tout autour de vous.

    http://theeconomiccollapseblog.com/archives/the-u-s-government-is-borrowing-about-8-trillion-dollars-a-year

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  28. Devinez qui est sur le point de devenir le plus grand producteur de pétrole au monde !



    Tuesday, 30 Septembre, 2014


    C'est aux États-Unis, je me demande s'ils vont nous joignons l'OPEP ? Via FT :


    Les États-Unis Dépassement Arabie Saoudite pour devenir le plus grand producteur mondial de pétrole liquide, dans un signe de sa production pétrolière en plein essor a remodelé le secteur de l'énergie .La production américaine de pétrole et de liquides de connexes tels que l'éthane et le propane était au coude-à-coude avec l'Arabie saoudite en Juin et à nouveau en Août à environ 11,5 millions de barils par jour, selon l'Agence internationale de l'énergie, le chien de garde soutenu par les pays riches. Avec la production américaine continue à prospérer, sa sortie devrait dépasser l'Arabie Saoudite ce mois ou la prochaine pour la première fois depuis 1991.

    http://www.bluegrasspundit.com/2014/09/guess-who-is-about-to-become-worlds.html

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  29. France: la dette publique franchit les 2.000 milliards d'euros au deuxième trimestre (Insee)


    Par La Voix de la Russie
    30 septembre, 2014


    La dette publique de la France s'est établie à 2.023,7 milliards d'euros à la fin du deuxième trimestre, dépassant pour la première fois la barre symbolique des 2.000 milliards, annonce l'AFP en citant l'Institut national de la statistique et des études économiques.

    Rapportée à la richesse nationale, cette dette brute, mesurée selon les critères du traité de Maastricht, atteint 95,1% du produit intérieur brut (PIB), soit 1,1 point de plus qu'au trimestre précédent, précise l'Insee dans un communiqué.
    Par rapport à la fin du premier trimestre, la dette publique brute a augmenté de 28,7 milliards d'euros.

    Cette hausse est imputable à l'Etat, dont la contribution à la dette a progressé de 35,2 milliards d'euros, tandis que celle des administrations de sécurité sociale et des administrations publiques locales a diminué.

    Dans ses dernières prévisions, le gouvernement tablait sur une dette publique à 95,1% du PIB seulement à la fin de l'année, mais ces prévisions n'ont pas été mises à jour après l'abaissement des estimations de croissance et le relèvement de celles concernant le déficit, le 10 septembre.

    Après la publication de l'Insee, le gouvernement a rappelé avoir largement hérité de cette situation d'endettement croissant.

    Au ministère des Finances, on souligne que la dette a doublé entre 2002 et 2012, passant de 930 à 1.860 milliards d'euros, dont 600 milliards entre 2007 et 2012.

    "La politique menée par (l'actuel) gouvernement, qui repose à la fois sur un assainissement des finances publiques avec un programme d'économies et sur une stratégie de croissance avec le CICE et le Pacte de responsabilité, doit permettre de stopper la croissance de la dette", assure Bercy.

    "La France bénéficie ainsi de la confiance des investisseurs, ce qui permet à l'Etat mais aussi aux entreprises et aux particuliers d'emprunter à des taux très bas", ajoute le ministère.

    http://french.ruvr.ru/news/2014_09_30/France-la-dette-publique-franchit-les-2-000-milliards-deuros-au-deuxieme-trimestre-Insee-6658/

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  30. « Édifiant ! Aux USA, les retraités n’ont toujours pas fini de rembourser leur crédit… étudiant ! »

    Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

    Je voulais vous parler d’un sujet passionnant aujourd’hui. En fait, c’est le 16e Genova Report, un rapport annuel écrit par un panel d’économistes pour le compte du Centre international d’études monétaires et bancaires, et qui est publié ce lundi… Bon, finalement, entre-temps, étant tombé sur le sujet des retraités américains n’ayant toujours pas remboursé leurs prêts… étudiants, je me suis dit que vous alliez sacrément plus rigoler avec cette histoire-là qu’avec mon Genova Report à la lecture quelque peu aride, le tout en anglais dans le texte. Mais ce rapport vaut le détour (en substance, la situation économique mondiale est dramatique). Vous trouverez donc un article consacré à ce dossier dans l’édition du jour du Contrarien Matin.

    Ces retraités américains qui n’ont pas fini de rembourser leurs prêts… étudiants

    Il fallait évidemment que je m’arrête sur ce sujet. On ne peut pas parler de la « reprise » aux USA, ou encore de croissance américaine, alors que le nombre de retraités n’ayant pas encore remboursé leur crédit étudiant a augmenté de plus de 500 % !

    D’ailleurs, cela doit tout de même nous faire poser quelques questions sur ce que nous sommes devenus et sur le retour sur investissement même des études alors que le chômage est devenu endémique.

    Quel est aujourd’hui l’intérêt financier de payer des études supérieures qui non seulement ne vous assurent plus d’avoir un emploi mais qui, en plus, vont vous enchaîner à vie avec des crédits aux montants colossaux.
    En France, pays de l’éducation gratuite, ce débat peut paraître surprenant et pourtant nous y allons, comme nos amis américains y sont allés.

    Progressivement, les frais de scolarité augmentent, les parents ayant de moins en d’argent font de plus en plus appel à des crédits étudiants. Alors pour le moment, les montants en jeu en France ne sont pas encore au niveau de ceux atteints aux USA mais la « privatisation » de l’éducation a en réalité commencé de façon particulièrement insidieuse en France. Jusqu’au bac, la différence de niveau entre privé et public n’est plus un secret pour personne. En dehors de quelques établissements publics d’excellence, l’Éducation nationale prend l’eau de partout et les moyens déversés ne changeront plus rien au naufrage de l’école de Jules Ferry qui doit se retourner dans sa tombe. De fait, l’éducation de qualité a déjà été privatisée dans notre pays rendant illusoire toute idée de mixité sociale.

    Des études pour quoi faire ?

    (suite en dessous:)

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  31. Cette question déroutera de très nombreux parents pourtant elle doit être posée. Attention, je ne parle pas d’instruction ou d’éducation, tout cela est évident, non, je parle de financement d’études supérieures plus ou moins fumeuses qui, pour certaines, ouvrent tout droit le chemin vers la case chômage (sociologie, psychologie, poterie, voire même parce que cela existe « tricot » car oui, sachez qu’en France nous avons quelques professeurs de fac de… tricot) et où, pour d’autres, la possibilité de trouver un emploi convenablement rémunéré est faible, très faible.

    Mon fils, passe ton bac d’abord, sauf que, comme tous les parents veulent que le fils passe son bac et qu’ils l’ont tous, un bac ne vaut plus rien, et les études supérieures guère plus. Finalement, avec la loi de l’offre et de la demande, ce qui est devenu rare ce n’est pas le BTS action co non, c’est le CAP de couvreur, de plombier ou d’électricien. Aujourd’hui, ces gars-là ont du travail et gagnent bien leur vie, bien mieux que les millions de prétendants petits « cadres non encadrants ».

    Le meilleur conseil que je puisse donner aujourd’hui pour affronter le monde de demain, c’est de développer un savoir-faire non délocalisable et non robotisable. Si votre métier correspond à ces deux critères, alors vous devriez être en bien meilleure posture que tous ces vrais faux cols blancs qui se précipitent vers des emplois de bureau sans avenir. Par exemple, un plombier va réparer une fuite ici et le robot plombier n’est pas encore au point, et il faudra encore du temps pour qu’il le soit. Si c’est pour travailler dans un centre d’appel, tôt ou tard vous serez remplacé par un « téléphoniste » marocain. Pour les informaticiens, par un développeur indien. Pour les petits banquiers des agences d’en bas (n’y voyez aucune condescendance), vous êtes progressivement en train d’être remplacés par des automates et des serveurs Internet de banque en ligne. À ce propos, j’ai été bluffé par le dernier appareil de la BNP. Je suis allé déposer un chèque. Le type (un humain ayant deux bras et deux jambes) à qui je donne naïvement le chèque me propose (de façon un peu autoritaire) d’utiliser l’automate de remise de chèque. Je mets ma carte bleue. L’ordinateur identifie mon compte. J’insère mon chèque. Il me propose de vérifier le montant (c’est le bon), je valide en appuyant sur le bouton et hop ! le chèque est crédité et je reçois une belle feuille avec imprimé dessus le scan de mon chèque tout juste déposé. Fantastique… mais autant dire que le métier de guichetier, c’est terminé. Fini. Basta, wallou, nada. Rien.

    Alors je repose la question, financer des études pour quoi faire ? Encore une fois, s’il s’agit de financer les études de médecine ou l’entrée à Centrale Paris, la question ne se pose pas, mais pour tous les autres ? Pour les millions d’autres ?

    Et c’est cela que nous enseigne l’exemple américain où une population est réduite massivement en esclavage par la dette et arrive à l’âge de la retraite avec un passif que ses revenus n’ont pas permis d’apurer.

    Plus de 18 milliards de prêts étudiants toujours pas remboursés par les retraités !

    C’est un petit article de La Tribune concernant ce sujet et reprenant une dépêche Reuters qui nous apprend que « entre 2002 et 2013, le nombre d’Américains dont les prestations de retraite ont été affectées pour payer le remboursement de leurs prêts étudiants a quintuplé ».

    Cette formulation nous indique pudiquement que les pensions de retraites sont gentiment saisies directement à la source par les banques pour se faire rembourser… Je vous laisse évidemment imaginer le niveau de pauvreté de ces seniors-là et la fin de vie dramatique à laquelle ils font face.

    (suite en dessous:)

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  32. Voilà donc ce que raconte La Tribune : « Difficile de rembourser une éducation extrêmement coûteuse aux États-Unis, y compris pour les personnes âgées, dont certaines n’ont toujours pas fini de payer leurs prêts étudiants et voient désormais leurs retraites ponctionnées par l’État, qui veut récupérer son argent. Aux États-Unis, la dette étudiante des 65 ans et plus a atteint en 2013 quelque 18,2 milliards de dollars, selon un nouveau rapport du Government Accountability Office (GAO), l’équivalent de la Cour des comptes en France. »

    Et de rajouter : « Ainsi, dans plus de la moitié des cas, les individus de plus de 75 ans font défaut sur le remboursement de leur prêt, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas effectué de paiement depuis au moins 270 jours. »

    Rien ne va mieux aux États-Unis

    Vous pourrez donc me publier toutes les statistiques que vous voulez, m’expliquer que les taux vont remonter, me dire que la croissance est là, que la reprise est forte, je continuerai à vous dire que presque 50 millions d’Américains sont à la soupe populaire, que désormais les retraités n’ont toujours pas remboursé leurs crédits étudiants et je ne vous parle même pas des millions d’Américains qui y arrivent mais lors de leurs dernières années d’activité professionnelle, je vous parlerai de la misère aux États-Unis, des soins dont sont privés tous les faibles ou les pas-riches, je vous raconterai ces montagnes de crédits sur lesquels repose cette illusion de croissance économique, de la dette l’État fédéral, de celle des États fédérés, de celle des comtés ou encore des villes qui ferment et virent des centaines de flics ou de pompiers car elles n’ont plus les moyens.

    Alors tout cela tient encore ; mieux, la Bourse monte encore… mais pour combien de temps ? Combien de temps cet immense mensonge pourra-t-il encore durer et combien de temps les populations consentiront-elles à rester les victimes consentantes d’un système absurde ?

    La dette c’est l’esclavage volontaire

    N’oubliez jamais, jamais encore plus aujourd’hui qu’hier car hier il y avait de la croissance pour rembourser vos dettes. Vos revenus futurs vous garantissaient de rembourser progressivement. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Faire le pari de l’endettement sur 25 ans est une folie pour la grande majorité d’entre nous.

    Une fois endetté, vous êtes, jusqu’à l’apurement de votre dette, privé de votre liberté. Vous êtes devenu un esclave volontaire du système et vous en serez réduit à n’être plus qu’un « intermittent du spectacle capitaliste ». Je n’endetterai donc jamais mes enfants pour financer leurs études (je m’endetterai éventuellement moi et je me débrouillerai) mais je refuserai toutes études financées à crédit pour voir mes enfants chercher leur premier boulot la boule au ventre avec déjà 100 000 euros à rembourser…

    (suite en dessous:)

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  33. Je refuse de jouer. Je refuse ces règles du jeu absurdes, je ferai autrement, je ferai différemment, mais je ne jouerai pas le jeu de l’asservissement du système totalitaire marchand. Ce monde est rempli d’autodidactes brillants et de diplômés roupillant. Les études ne sont plus une garantie et deviennent prohibitives financièrement. Encore une fois, ne confondons pas instruction, éducation et « diplomite ». Quoi qu’en dise Peillon pour qui les enfants appartiennent à l’école, les parents peuvent encore instruire leurs enfants, leur apprendre de multiples choses en plus et en dehors de l’école.

    Je pense que le moment est venu de voir les choses différemment pour amener nos enfants vers l’âge de l’autonomie et que ce qui fonctionnait dans les 30 dernières années ne marchera plus dans les 30 prochaines, et c’est exactement cela que nous enseigne l’exemple dramatique des retraités américains miséreux se voyant saisir leur pension de retraite pour rembourser leur crédit étudiant.

    Ce qui se passe aux USA n’est que le début d’un mouvement qui va fortement s’aggraver avec la crise et les générations largement moins dorées côté professionnel que celles qui arrivent aujourd’hui à la retraite. Si les montants sont importants, le nombre de retraités n’ayant pas remboursés leurs crédits étudiants reste faible. Mais pas pour longtemps.

    La dette est un asservissement. Refusons-là.
    Préparez-vous et restez à l’écoute.
    À demain… si vous le voulez bien !!
    Charles SANNAT

    http://www.lecontrarien.com/edifiant-aux-usa-les-retraites-nont-toujours-pas-fini-de-rembourser-leur-credit-etudiant-30-09-2014-edito?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=65544a0e90-daily_newsletter_2014_09_30&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-65544a0e90-45320805

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    1. A l'heure de l'informatique, de la robotique, parler comme au XIX siècle n'est plus convenable. Eventuellement suggérer un réparatif pour bécane en panne ? Encore de que demain (si ce n'est pas déjà aujourd'hui) elles se réparent seules, appellent elles-mêmes les mises-à-jour et iront bientôt à la casse toutes seules ! Demain devenir un super-robot ? Vous n'y pensez pas, j'espère ! C'est perdu d'avance !

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  34. Isis pourrait devenir «premier Etat véritablement terroriste du monde" et bombarder Royaume-Uni avec des armes nucléaires et chimiques, Theresa May avertit

    Ministre de l'Intérieur indique conférence Tory nous devons agir "alors que nous avons encore la chance», comme elle a promis une répression de l'extrémisme en Grande-Bretagne

    Nigel Morris Editeur politique adjoint
    Mardi 30 Septembre 2014

    Isis pourrait acquérir des armes nucléaires et biologiques pour lancer des attaques sur la Grande-Bretagne, le ministre de l'Intérieur a mis en garde aujourd'hui comme elle a fixé de nouvelles mesures pour lutter contre les groupes extrémistes.

    Dans un discours à la conférence du parti conservateur qui concentre presque exclusivement sur la menace du terrorisme à la maison et à l'étranger, Theresa May a averti que le groupe djihadiste pourrait devenir «premier Etat véritablement terroriste du monde» en Irak et la Syrie.

    «Si [Isis] réussir à consolider fermement leur emprise sur les terres qu'ils occupent en Syrie et en Irak, nous allons voir la première véritable état terroriste du monde établi en quelques heures de notre pays volantes", dit-elle.

    "Nous allons voir les terroristes compte tenu de la place pour préparer des attaques contre nous, former leurs hommes et les femmes, et de concevoir de nouvelles méthodes pour tuer sans discernement."

    "Nous verrons le risque, souvent prophétisé mais Dieu merci pas encore rempli, que la capacité d'un Etat derrière eux, les terroristes d'acquérir des armes chimiques, biologiques ou nucléaires, même à nous attaquer.

    "Nous ne devons pas reculer. Nous ne devons pas avoir peur de notre responsabilité. Nous ne devons pas dériver vers le danger et l'insécurité. Alors que nous avons encore la chance, nous devons agir pour les détruire ".

    Dans le but de contrer la menace du terrorisme d'origine locale, Mme May a déclaré que le prochain manifeste Tory inclurait un engagement renouvelé en faveur de la loi sur les communications de données - la soi-disant "charte des fouineurs".

    La mesure, d'abord défendu par Mme May il ya deux ans, il aurait fallu le téléphone et Internet aux entreprises de tenir des registres de personnes de l'internet, le courrier électronique et de l'activité de téléphonie mobile - mais pas le contenu des appels ou des messages.

    Il a finalement été abandonné après l'exécution en forte résistance des libéraux-démocrates, un barrage qui Mme May a claqué aujourd'hui comme «outrageusement irresponsable".

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  35. Elle a dit à la conférence: "La leçon de l'histoire nous dit que lorsque nos ennemis disent qu'ils veulent nous attaquer, c'est du sérieux.

    "Des gens innocents sont en danger en ce moment. Si nous n'agissons pas, nous risquons de somnambulisme dans une société où la criminalité ne peut plus être étudiée et terroristes peut tracer leurs plans meurtriers sans perturbation.

    "Nous devons donner à la police et les services de sécurité les pouvoirs dont ils ont besoin pour assurer notre sécurité, et c'est ce que le prochain gouvernement conservateur va faire."

    Elle a averti qu'il y avait eu une baisse «rapide et dangereux" dans la capacité de détectives pour accéder à la communication en ligne, avec la police a forcé à abandonner 20 enquêtes, dont 13 dans laquelle un enfant était en danger.

    Les conservateurs sont également prometteurs d'une interdiction de soi-disant prêcheurs de haine et d'autres extrémistes interviewé à la télévision ou parler à des réunions publiques, Mme May a déclaré, ainsi que l'extension de l'autorité de ministres d'interdire les groupes soupçonnés d'encourager le terrorisme ou la violence.

    http://www.independent.co.uk/news/uk/home-news/isis-could-become-worlds-first-truly-terrorist-state-and-bomb-uk-with-nuclear-and-chemical-weapons-theresa-may-warns-9765049.html

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    1. Ceux ou celles qui perdent des familles entières sous les bombes sont animés d'un esprit de vengeance.

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  36. Référendum écossais donne des raisons d'espérer

    Ron Paul Institut
    30 septembre 2014

    Même s'il a finalement échoué à la boîte de scrutin, la récente campagne pour l'indépendance écossaise devrait réjouir les partisans des nombreux mouvements de sécession qui surgissent dans le monde entier.

    Dans les semaines qui ont précédé le référendum, il semble que les gens de l'Ecosse étaient sur le point de voter pour la sécession du Royaume-Uni. Vaincre les référendaires nécessaires élites politiques britanniques de coopter les forces sécessionnistes en promettant une plus grande autonomie pour l'Ecosse, ainsi que le lancement d'une campagne massive pour convaincre les Ecossais que la sécession serait les plonger dans la dépression économique.

    Les habitants de l'Ecosse ont même averti que la sécession endommager le marché international pour l'une des principales exportations, le whisky d'Ecosse. Compte tenu des longueurs à laquelle les opposants sont allés à discréditer la sécession, il est étonnant que près de 45 pour cent de la population écossaise toujours voté en faveur de celui-ci.

    Le résultat du référendum écossais a peu fait pour décourager les autres mouvements sécessionnistes propagation à travers l'Europe, dans des pays allant de la Norvège à l'Italie. Quelques jours seulement après le référendum écossais, les gens de la Catalogne ont voté pour tenir leur propre référendum mesurer le soutien populaire pour la sécession de l'Espagne.

    Faveur de la sécession est également en croissance en Amérique. Selon un récent sondage, un quart des Américains de soutenir leur état sécession du gouvernement fédéral. Les mouvements et les organisations de défense que les gouvernements des États sécession du gouvernement fédéral, les gouvernements locaux sécession des gouvernements des États, ou que les gouvernements locaux sécession des deux gouvernements fédéraux et d'État, sont surgissent à travers le pays. Cette année, plus d'un million de Californiens ont signé une pétition accès de vote en faveur de diviser Californie dans six Etats. Alors que la proposition ne répondait pas aux conditions requises pour figurer sur le bulletin de vote, l'effort de diviser la Californie continue de gagner du soutien.

    Américains qui embrassent la sécession agissent dans une grande tradition américaine. La déclaration d'indépendance a été écrit pour justifier la sécession de la Grande-Bretagne. Les partisans de la liberté devraient applaudissent la croissance en faveur de la sécession, comme c'est le rejet final de gouvernement centralisé et les idéologies du keynésianisme, l'assistanat et le militarisme.
    L'acceptation générale du principe de sécession pacifique et à l'autodétermination pourrait résoudre de nombreux conflits en cours. Par exemple, en permettant aux gens de l'Ukraine orientale et occidentale de l'Ukraine de décider eux-mêmes s'ils divisée en deux nations distinctes peut être le seul moyen de résoudre leurs différends.

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  37. La possibilité que les gens vont rompre avec un gouvernement oppresseur est l'un des contrôles les plus efficaces sur la croissance du gouvernement. Il n'est pas une coïncidence que la transformation de l'Amérique d'une république limitée à un état de bien-être-guerre monolithique a coïncidé avec le discrédit de la sécession comme une réponse appropriée aux public excessif.

    Déléguer gouvernement en unités plus petites favorise la croissance économique. Plus la taille du gouvernement, le moins d'énergie, il doit entraver la libre entreprise avec les taxes et la réglementation.

    Tout simplement parce que les gens ne veulent pas vivre sous le même gouvernement ne signifie pas qu'ils ne sont pas disposés ou pas en mesure de s'engager dans le commerce mutuellement bénéfique. En éliminant les conflits politiques, la sécession pourrait effectivement rendre les gens plus intéressés par le commerce avec l'autre. Décentralisation du pouvoir de gouvernement ainsi promouvoir véritable libre-échange, par opposition au «commerce géré» contrôlée par des bureaucrates, des politiciens et des intérêts particuliers.

    Le transfert de pouvoirs plus petits niveaux de gouvernement devrait aussi rendre plus facile pour les personnes à utiliser une monnaie de leur choix, au lieu d'une monnaie favorisée par les banquiers centraux et les politiciens.

    La croissance de la faveur de la sécession devrait encourager tous les partisans de la liberté, que dévolution du pouvoir à de plus petites unités de gouvernement est l'un des meilleurs moyens de garantir la paix, la propriété, la liberté - et même whisky pas cher!

    http://www.lewrockwell.com/2014/09/ron-paul/enriching-the-merchants-of-death/

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  38. Les gardes des camps de concentration n'ont fait que leur emploi

    Par Laurence M. Vance
    30 septembre 2014

    Le plus pâle excuse, plus ignorante et plus intellectuellement paresseux donnée pour justifier les actions des soldats américains (et des marins, des aviateurs et des Marines), c'est qu'ils ne font que leur travail.

    De toutes les choses que j'ai dit au fil des ans par les apologistes de l'armée, que les soldats ne font que leur travail est de loin la chose me dit que la plupart du temps.

    Même lorsque les soldats américains de retour en Irak, certains critiques de toute action militaire seront encore dire que nous devons soutenir les troupes, car ils ne font que suivre les ordres, ils n'ont pas demandé à retourner en Irak, ils n'ont pas écrit leur description de travail , ils ont rejoint l'armée parce qu'ils étaient patriotique, ils sont juste servent leur pays, ils n'avaient pas d'autre choix que de se joindre à l'armée parce qu'ils étaient au chômage, et, bien sûr, ils ne font que leur travail.

    Parce que je suis fatigué de me répéter encore et encore et encore, au lieu de renvoyer les gens à mes articles LRC sur les soldats étant responsable de leurs actes, l'écriture d'un long e-mail à essayer d'expliquer la culpabilité de soldats, ou référant les gens sur mes livres guerre, le christianisme et l'État et la guerre, l'Empire, et l'armée , à partir de maintenant j'ai l'intention de donner un simple mot de neuf réponse.
    Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Le traitement horrible accordée aux détenus par les gardiens des camps de concentration avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale est bien connue.

    Quiconque a essayé aujourd'hui pour défendre ceux qui "travaillaient" (c'est-à-tués, affamés, battement, gazés, et travaillaient les détenus à la mort) comme un gardien dans les camps de concentration en disant qu'ils ne faisaient que leur travail serait rejetée à la fois comme un fou.

    Et c'est précisément la raison pour laquelle ma réponse pour les supporters, les apologistes et les défenseurs de l'armée sera tout simplement que les gardes dans les camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Donc, dans ce qui suit, je vais non seulement indiquer les maux que les soldats font quand ils font leurs «emplois», mais aussi ma réponse à ceux qui n'excuse leurs actions car, après tout, les soldats ne font que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail quand ils bombardent, mutilent, tuent et pour l'État. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

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  39. Les soldats ne font que leur travail quand ils "accidentellement" tuent des civils. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail quand ils fonctionnent comme force d'attaque personnelle du président. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail quand ils aident à mener à bien un téméraire, belligérant, et ingérence américaine de politique étrangère. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail quand ils envahissent un autre comté. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail quand ils appliquent les résolutions de l'ONU. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail quand ils se battent guerres étrangères insensées. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail quand ils font la guerre sans déclaration constitutionnelle de la guerre. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail quand ils occupent un pays étranger. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail quand ils s'engagent «changement de régime». Gardes dans les camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail quand ils tuent des «terroristes» à distance via drone. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail quand ils aident à établir la démocratie au point d'une arme à feu. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail quand ils travaillent comme des recruteurs et se situent à des jeunes gens impressionnables. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail quand ils font des veuves et des orphelins. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail quand ils pratiquent diplomatie de la canonnière. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

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  40. Les soldats ne font que leur travail quand ils s'engagent «construction de la nation.:« Les gardiens des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail lorsqu'ils procèdent à des assassinats. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail quand ils torturent "terroristes" pour obtenir des informations. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail quand ils servent comme policiers, pompiers, agents de sécurité, travailleurs sociaux, gardiens, gardiennes, et les surveillants du monde. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail quand ils rejoignent l'armée, parcourir le monde, rencontrer des gens intéressants, et les tuer. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Les soldats ne font que leur travail quand ils le font tout, sauf de défendre les Etats-Unis. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Mais ce n'est pas seulement les actions des soldats que de nombreux Américains tentent de justifier des excuses boiteuses, ignorants, et intellectuellement paresseux. Ils font des excuses pour les flics aussi.

    Donc, encore une fois, dans ce qui suit, je vais non seulement indiquer les maux que les flics font quand ils font leurs «emplois», mais aussi ma réponse à ceux qui excuser leurs actions car, après tout, les flics ne font que leur travail.

    Flics ne font que leur travail quand ils émettent des billets pour ne pas porter la ceinture de sécurité. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Flics ne font que leur travail quand ils accomplissent "sans frapper" raids. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Flics ne font que leur travail quand ils se cachent au fond d'une colline pour donner aux conducteurs sans méfiance un excès de vitesse. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Flics ne font que leur travail quand ils arrêtent les gens pour des crimes sans victime. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Flics ne font que leur travail quand ils extraient de force l'ADN, de l'urine et du sang de «suspects». Gardes dans les camps de concentration ne faisaient que leur travail.

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  41. Flics ne font que leur travail quand ils arrêtent les gens pour possession d'une usine le gouvernement n'approuve pas. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Flics ne font que leur travail quand ils vont en ligne et faire semblant d'être une pute essayer de prostituer sa fille de 12 ans. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Flics ne font que leur travail quand ils effectuent des fouilles à nu. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Flics ne font que leur travail quand ils s'arment jusqu'aux dents avec des armes militaires excédentaires. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Flics ne font que leur travail quand ils emploient des tactiques conçues pour les zones du champ de bataille et de la guerre. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Flics ne font que leur travail quand ils tirent les gens qui essaient de se défendre contre les brutalités policières. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Flics ne font que leur travail quand ils répriment la dissidence en utilisant des tactiques paramilitaires. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.
    Flics ne font que leur travail quand ils saisir des biens et de l'argent des gens qui n'ont pas été accusés ou reconnus coupables d'un crime. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Flics ne font que leur travail quand ils kick down votre porte dans le milieu de la nuit parce qu'ils ont dit que vous aviez des médicaments dans la maison. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Flics ne font que leur travail quand ils ont à répondre à leurs quotas mensuels de billets. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Flics ne font que leur travail quand ils vont d'infiltration et le mensonge pour inciter les gens à commettre des crimes. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Flics ne font que leur travail quand ils entrent dans les maisons sans mandat de perquisition. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

    Flics ne font que leur travail quand les gens qu'ils "arrêtent et palpation" sans cause probable ou soupçon raisonnable. Les gardes des camps de concentration ne faisaient que leur travail.

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  42. Peut-être qu'il est temps pour les soldats et les policiers qui sont chrétiens, libertaires, des scrupules moraux, veulent une conscience propre, avoir le respect de la liberté individuelle et la propriété privée, ou si vous voulez une société libre de trouver un autre emploi. Après tout, vous ne pouvez pas avoir une guerre sans soldats, et vous ne pouvez pas avoir un Etat policier sans police.

    http://www.lewrockwell.com/2014/09/laurence-m-vance/just-doing-their-government-jobs/

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  43. L'ordre du jour secret de Washington

    Par Paul Craig Roberts
    30 septembre 2014

    On pourrait penser que, maintenant, même les Américains auraient pris sur le flux constant de fausses alarmes que Washington semble dans le but de tromper les gens en soutenant ses intentions cachées.

    Le public a diminué pour le mensonge que les talibans en Afghanistan sont des terroristes alliés à Al-Qaïda. Américains ont mené une guerre pendant 13 ans, qui ont enrichi le cabinet de Dick Cheney, Halliburton, et autres intérêts privés pour finir dans un autre échec de Washington.

    Le public a diminué pour le mensonge que Saddam Hussein en Irak avait «armes de destruction massive" qui étaient une menace pour l'Amérique et que, si les États-Unis n'ont pas envahi l'Irak Américains risqué un "champignon atomique monter sur une ville américaine." Avec la montée d'ISIS, cette longue guerre est apparemment loin d'être terminée. Des milliards de dollars de plus dans les bénéfices seront verser dans les coffres du complexe de la sécurité militaire des États-Unis que Washington se bat ceux qui redessine les frontières de fausses Moyen-Orient créé par les Britanniques et les Français après la Première Guerre mondiale, lorsque les Britanniques et Français territoires de l'ancien Empire ottoman saisi .

    Le public américain est tombé pour les mensonges ont parlé de Kadhafi en Libye. Le pays autrefois stable et prospère est maintenant dans le chaos.

    Le public américain a chuté pour le mensonge que l'Iran a, ou est la construction, les armes nucléaires. Sanctionné et vilipendé parl'Occident, l'Iran s'est déplacée vers une orientation de l'Est, éliminant ainsi un principal producteur de pétrole de l'influence occidentale.

    Le public a diminué pour le mensonge que Assad utilisé "des armes chimiques contre son propre peuple." Les djihadistes que Washington a envoyé à renverser Assad se sont révélées être, selon la propagande de Washington, une menace pour l'Amérique.

    La plus grande menace pour le monde est l'insistance de Washington sur son hégémonie. L'idéologie d'une poignée de néo-conservateurs est la base de cette insistance. Nous sommes confrontés à la situation dans laquelle une poignée de psychopathes néoconservateurs américains revendication afin de déterminer le sort des pays.

    Beaucoup croient encore aux mensonges de Washington, mais de plus en plus le monde voit Washington comme la plus grande menace pour la paix et la vie sur terre. L'affirmation selon laquelle l'Amérique est «exceptionnel et indispensable" est utilisée pour justifier le droit de Washington de dicter à d'autres pays.

    Les victimes des attentats de Washington sont toujours les civils, et les décès vont produire plus de recrues pour ISIS. Déjà il ya des appels pour Washington de réintroduire «bottes sur le terrain» en Irak. Sinon, la civilisation occidentale est vouée, et nos têtes sera coupée. La propagande nouvellement créé d'une "menace russe" nécessite plus de dépenses de l'OTAN et plus de bases militaires sur les frontières de la Russie. Une «force de réaction rapide" est créé pour répondre à une menace inexistante d'une invasion russe du pays baltes, la Pologne et l'Europe.

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  44. Habituellement, cela prend le public américain un an, ou deux, trois, ou quatre pour se rendre compte qu'il a été trompé par les mensonges et la propagande, mais à ce moment le public a avalé une nouvelle série de mensonges et de la propagande et toutes les parties concernées au sujet de la dernière «menace». L'opinion publique américaine semble incapable de comprendre que, tout comme la première, deuxième, troisième, quatrième, cinquième et, la menace était un canular, alors c'est la sixième menace, et ainsi sera la septième, huitième, neuvième et.

    En outre, aucun de ces attaques militaires américaines sur d'autres pays a entraîné une amélioration de la situation, comme Vladimir Poutine déclare honnêtement. Pourtant, le public et ses représentants au Congrès soutiennent chaque nouvelle aventure militaire en dépit de l'enregistrement de la déception et l'échec.

    Peut-être que si les Américains ont appris leur véritable histoire à la place de contes de fées idéalistes, ils seraient moins crédules et moins sensibles à la propagande du gouvernement. J'ai recommandé Oliver Stone et The Untold Histoire de Peter Kuznick des États-Unis, Histoire des États-Unis c'est un peuple de Howard Zinn, et maintenant je vous recommande Stephen Kinzer de Les Frères, l'histoire de la longue domination de John Foster et Allen Dulles sur le Département d'Etat et CIA et leur diabolisation des gouvernements réformistes que souvent, ils ont réussi à renverser. L'histoire de Kinzer des parcelles des frères Dulles à renverser six gouvernements donne un aperçu de la façon dont Washington fonctionne aujourd'hui.

    En 1953, les frères Dulles renversé élu chef de l'Iran, Mossadegh et imposé le Shah, empoisonnant ainsi les relations américano-iranien par le biais de nos jours. Les Américains pourraient encore entraîner dans une guerre coûteuse et inutile avec l'Iran, en raison de l'empoisonnement frères Dulles de relations en 1953.

    Les frères Dulles a renversé le président populaire du Guatemala Arbenz, parce que sa réforme agraire a menacé les intérêts d'un client United Fruit Company de Sullivan & Cromwell cabinet d'avocats des frères Dulles. Les frères ont lancé une campagne de désinformation incroyable représentant Arbenz dangereux communiste qui était une menace pour la civilisation occidentale. Les frères enrôlés dictateurs tels que Somoza au Nicaragua et Batista à Cuba contre Arbenz. La CIA a organisé des frappes aériennes et une force d'invasion. Mais rien ne pouvait arriver jusqu'à un fort soutien de Arbenz parmi les personnes au Guatemala pourrait être brisée. Les frères disposés par le cardinal Spellman ce qui s'est enrôlé archevêque Rossell y Arellano. "Une lettre pastorale a été lue le 9 Avril 1954 à toutes les églises du Guatemala."

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  45. Un chef-d'œuvre de la propagande, la lettre pastorale déformé Arbenz dangereux communiste qui était l'ennemi de tous les Guatémaltèques. Émissions de radio fausses produit une fausse réalité de la liberté victoires de combat et des défections de l'armée. Arbenz a demandé à l'ONU d'envoyer des enquêteurs, mais Washington a empêché que cela se produise. Les journalistes américains, à l'exception de James Reston, en charge des mensonges. Washington a menacé et a acheté hors des hauts commandants militaires du Guatemala, qui ont forcé Arbenz de démissionner. Choisi et bien payé "libérateur" de la CIA colonel Castillo Armas, a été installé en tant que successeur de Arbenz.

    Nous avons récemment assisté à une opération similaire en Ukraine.

    Le président Eisenhower a remercié la CIA pour éviter "une tête de pont communiste dans notre hémisphère," et secrétaire d'État John Foster Dulles a une télévision nationale et l'adresse de la radio dans laquelle il a déclaré que les événements au Guatemala "exposent le but mal du Kremlin." Cette malgré le fait incontesté que la seule puissance en dehors de l'exploitation au Guatemala était les frères Dulles.

    Qu'est-ce qui s'est réellement passé, c'est qu'un gouvernement démocratique et réformiste a été renversé parce qu'il compensée United Fruit Company pour la nationalisation des terres en jachère de la société à une valeur indiquée par la société sur ses déclarations de revenus. Premier cabinet d'avocats de l'Amérique ou, plus exactement, décideur étrangère de l'Amérique, Sullivan & Cromwell, n'avaient pas l'intention de permettre à un gouvernement démocratique à l'emporter sur les intérêts de la clientèle du cabinet de la loi, en particulier lorsque les partenaires principaux du cabinet contrôlé à la fois explicite et implicite la politique étrangère des États-Unis. Les deux frères, dont la famille a été investi dans la United Fruit Company, simplement appliqué les ressources de la CIA, du Département d'Etat, et les médias américains à la protection de leurs intérêts privés. La crédulité extraordinaire du peuple américain, les médias américains corrompus, et le Congrès endoctrinés et impuissant permis aux frères Dulles de réussir à renverser une démocratie.

    Gardez à l'esprit que cette utilisation par le gouvernement des États-Unis en faveur d'intérêts privés a eu lieu il ya 60 ans, bien avant la Clinton corrompu, George W. Bush, et les régimes d'Obama. Et sans doute dans le passé ainsi.

    Les frères Dulles prochaines prévu a été victime de Ho Chi Minh. Ho, un leader nationaliste, a demandé l'aide des États-Unis dans la libération du Vietnam du régime colonial français. Mais John Foster Dulles, un anti-communiste, Ho fiasco du bien-pensants comme une menace communiste qui naissait la théorie des dominos sur les innocents occidentaux. Le nationalisme et l'anti-colonialisme, Foster a déclaré, n'étaient qu'un manteau de la subversion communiste.

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  46. Paul Kattenburg, le responsable du bureau du Département d'Etat pour le Vietnam a suggéré qu'au lieu de la guerre, les États-Unis devraient Ho donner 500 millions de dollars aide à la reconstruction pour reconstruire le pays de la guerre et de mauvaise gestion françaises, qui permettrait de libérer de la dépendance Ho sur le soutien russe et chinois, et, de ce fait, l'influence. Ho appel à Washington à plusieurs reprises, mais la rigidité démoniaque des frères Dulles a empêché toute réponse sensée. Au lieu de cela, l'hystérie fouettée en place sur la «menace communiste» par les frères Dulles a atterri aux États-Unis à la longue, coûteuse, fiasco connu comme la guerre du Vietnam. Kattenburg écrivit plus tard que c'était suicidaire pour les Etats-Unis "de couper ses yeux et les oreilles, à châtrer sa capacité analytique, à se fermer à la vérité à cause des préjugés aveugles." Malheureusement pour les Américains et le monde, la capacité d'analyse castré est de Washington costume le plus fort.

    Prochaines cibles des frères Dulles étaient président Sukarno de l'Indonésie, le Premier ministre Patrice Lumumba du Congo, et Fidel Castro. Le complot contre Castro a été un tel échec désastreux que ça coûte Allen Dulles son travail. Le président Kennedy a perdu confiance dans l'agence et dit à son frère Bobby, après sa réélection qu'il allait briser la CIA en mille morceaux. Lorsque le président Kennedy retiré Allen Dulles, la CIA a compris la menace et a frappé le premier.

    Warren Nutter, mon Ph.D. président de thèse, puis secrétaire adjoint à la Défense pour les Affaires de sécurité internationale, a enseigné à ses élèves que pour le gouvernement américain de maintenir la confiance du peuple, la démocratie exige, les politiques du gouvernement doivent être des affirmations de nos principes et être communiquées ouvertement au peuple. Agendas cachés, tels que ceux des frères Dulles et les régimes Clinton, Bush et Obama, doivent compter sur le secret et la manipulation et, de ce fait, susciter la méfiance des gens. Si les Américains sont trop endoctrinés à remarquer, de nombreux ressortissants étrangers ne sont pas.

    Agendas secrets du gouvernement américain ont coûté Américains et de nombreux peuples dans le monde énormément. Essentiellement, les frères Foster a créé la guerre froide avec leurs agendas secrets et l'hystérie anti-communiste. Agendas secrets engagés Américains des guerres longues, coûteuses et inutiles au Vietnam et au Moyen-Orient. L'ordre du jour de la CIA et militaires secrets intention changement de régime à Cuba ont été bloqués par le président John F. Kennedy et ont abouti à l'assassinat d'un président, qui, pour tous ses défauts, était susceptible d'avoir mis fin à la guerre froide, vingt ans auparavant, Ronald Reagan a saisi l'occasion .

    Agendas secrets ont prévalu pendant si longtemps que les gens américains eux-mêmes sont maintenant corrompues. Comme dit le proverbe, "un poisson pourrit par la tête." La pourriture à Washington imprègne désormais le pays.

    http://www.lewrockwell.com/2014/09/paul-craig-roberts/perpetual-lies-of-the-empire/

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  47. ISIS: Toutes les choses que personne ne vous a dit

    30/09/2014
    Par John Giacalone

    Le président américain Barack Obama a admis lors d'une interview de CBS que les Etats-Unis sous-estimer la possibilité que la Syrie déchirée par la guerre assurerait le retour de groupes de militants extrémistes. Il a défini l'Irak et la Syrie comme "zéro pour les djihadistes du monde entier".

    Selon Obama, le chef de la communauté du renseignement américain, Jim Clapper, a reconnu qu'ils ont sous-estimé ce qui se passait en Syrie. [1]

    Au début de Septembre Obama avait également affirmé que "la guerre sur ISIS durerait au moins 3 ans" et quelques semaines plus tard, le Sénat a adopté un projet de loi autorisant Obama pour commencer à armer les rebelles "modérés" en Syrie dans le cadre d'un plan à l'étape la campagne militaire américaine contre les militants ISIS.

    Le projet de loi alloue $ 500 000 000, non seulement pour l'armement et la formation des rebelles syriens, mais aussi à l'expansion de l'action militaire américaine en Irak. Inclus dans le projet de loi est également l'extension du financement du gouvernement des États-Unis jusqu'au 11 Décembre.

    En attendant, la coalition, qui comprend les États-Unis, Royaume-Uni, la France, l'Arabie Saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis, ont commencé les frappes aériennes contre des cibles Isis en Syrie et en Irak.

    Obama se contredit une fois de plus

    Version imprimable Font Size Envoyer à un amiInitialement, Barack Obama avait affirmé que pas de troupes américaines seraient déployées sur le terrain, mais après plusieurs chefs militaires américains et britanniques ont expliqué la façon dont les frappes aériennes ont un usage très limité sans contrôle au sol, Obama est maintenant en train de repenser toute sa «non-stratégie" et il regarde fixement à se contredire une fois de plus.

    Moyen-Orient la politique d'Obama ont été un énorme contradiction qui a conduit à un échec total; bien que l'administration américaine a maintenant atteint des revendications qui sont difficile à croire, même pour ceux qui ont des connaissances minimales sur les affaires étrangères.

    Le renseignement américain apparemment sous-estimé les effets collatéraux de l'armement ceux qui ont été définis comme «rebelles syriens modérés», mais en attendant, le Sénat approuve un projet de loi pour armer ces rebelles. Il semble qu'ils n'ont pas encore appris la leçon.

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  48. En plus des États-Unis prévoit également d'étendre l'opération militaire en Irak après les deux guerres qui ont amené le pays dans l'anarchie totale, et il est plus réaliste de croire qu'il ya un but similaire vers la Syrie, dans le but de déstabiliser Assad.

    Le mystère d'Isis et d'Abou Bakr al-Baghdadi

    Selon Obama, il faudra au moins trois ans à l'encontre de cet État islamique qui a littéralement sauté hors de nulle part; en moins d'une année, le groupe a réussi à prendre le contrôle d'une grande partie de la Syrie et de l'Irak. Ses militants ont défait une armée irakienne bien armé qui a été formé et équipé depuis des années par les forces américaines, voler tous leurs véhicules et d'armes; bien que les États-Unis ne nous attendions pas que l'armée irakienne serait tout simplement s'enfuir une fois confronté par les djihadistes.

    Abou Bakr al-Baghdadi, le chef étrange Isis, était un prédicateur bien connu déjà en 2003, quand les Etats-Unis ont envahi l'Irak pour la deuxième fois et il a immédiatement rejoint d'Abou Moussab al-Zarqaoui "al-Qaïda en Irak" avec la tâche d'infiltrer djihadistes arabes en Irak.

    Curieusement, al-Baghdadi, qui était célèbre pour sa passion pour une exécution publique, a été arrêté par les forces américaines et verrouillé à l'intérieur du centre de détention de Camp Bucca, mais pas dans l'enceinte où les djihadistes dangereuses ont été arrêtés. Curieusement, il n'a pas été considéré comme dangereux du tout.

    En 2009, al-Baghdadi est libéré par les forces américaines et l'année suivante, le 16 mai e 2010, il est nommé chef de l'Etat islamique d'Irak, en remplacement de Abou Omar al-Baghdadi. En conséquence, les attaques contre les chiites et les cibles chrétiennes à travers l'Irak considérablement augmenté.

    En 2011, Abu Bakr al-Baghdadi est devenu l'un des meilleurs terroristes recherchés par le Département d'État américain, avec 10 millions de dollars de récompense.

    Les combattants étrangers et de l'intelligence de l'Ouest

    La communauté du renseignement des États-Unis et l'UE ont également été surpris par le fait que des milliers de citoyens de l'UE ont soudainement commencé à s'écouler vers le Moyen-Orient à rejoindre les djihadistes? Est-ce vraiment crédible ?

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  49. Selon les statistiques, il y a environ 700 500 citoyens français, britanniques, 300 en Belgique et en Allemagne, 100 au Danemark. Dans certains cas, les djihadistes ont même réussi à revenir de Syrie et mener des attaques dans leur pays d'origine, comme le français-algérien Mehdi Nemmouche, qui a tiré contre le musée juif de Bruxelles le 24 mai 2014, tuant quatre personnes.

    Au Royaume-Uni, les prédicateurs pro-califat, comme Anjem Choudary, ont été autorisés à prêcher librement ses opinions extrémistes pendant des années sans aucun type de mesure au nom des autorités locales.

    Selon les autorités belges Choudary, qui a finalement été arrêté la semaine dernière au Royaume-Uni, coopéré étroitement avec Fouad Belkacem, le porte-parole de Sharia4Belgium, une organisation salafiste aujourd'hui dissous qui voulait la charia adoptée en Belgique. Belkacem purge actuellement une peine de prison pour incitation à la haine contre les non-musulmans.

    Un autre élément intéressant est venu récemment dans le cadre des décapitations effectuées par ISIS. L'homme soupçonné qui apparaît dans ces vidéos pourrait être Abdel Majed Abdel Bary, qui n'avait que six ans lorsque son père a été arrêté et emmené loin de leur maison de Londres, accusé d'être l'un des lieutenants d'Oussama Ben Laden en Grande-Bretagne et qui a joué un rôle dans les attentats contre deux ambassades américaines en Afrique de l'Est en 1998.

    Alors que son père, réfugié d'origine égyptienne Adel Abdul Bary, est en détention à New York, en attente de jugement sur son rôle présumé dans les attentats contre les ambassades au Kenya et en Tanzanie, Majed vivait avec sa mère et ses cinq frères et sœurs dans une maison à Maida Vale, à l'ouest Londres, détenue par le Conseil de Westminster, et sur le marché libre serait une valeur de 1 millions de livres (1,8 million), selon les rapports des médias britanniques. Une question qui pose évidemment de nombreuses questions.

    La question des fonds

    Selon la documentation publiée par le Centre de recherche sur la mondialisation, l'Etat islamique d'Irak et la Syrie (ISIS), qui menace maintenant de Bagdad, a été financé pendant des années par de riches donateurs à Koweït, le Qatar et l'Arabie saoudite, trois alliés des États-Unis qui ont deux agendas dans la guerre contre le terrorisme. Il est intéressant de remarquer comment l'Arabie Saoudite et le Qatar participent maintenant à l'air grève coalition.

    "Le groupe extrémiste qui menace l'existence de l'Etat irakien a été construit et cultivé pendant des années avec l'aide des bailleurs de fonds d'élite de alliés américain supposés dans la région du golfe Persique. Là, la menace de l'Iran, Assad, et le sunnite-chiite sectaire guerre l'emporte sur l'objectif des États-Unis de stabilité et de modération dans la région ". [2]

    L'objectif semble clair, briser l'«axe chiite» qui va de l'Iran, par l'Irak et la Syrie, tout le chemin vers le Liban afin de comparer l'influence iranienne dans le Golfe. Une tâche primordiale pour l'Arabie Saoudite, le Qatar et le Koweït.

    John Giacalone
    --------------

    [1] http://english.alarabiya.net/en/News/middle-east/2014/09/29/-We-underestimated-ISIS-admits-Obama.html

    [2] http://www.globalresearch.ca/isis-made-in-usa-iraq-geopolitical-arsonists-seek-to-burn-region/5387475

    http://english.pravda.ru/world/asia/30-09-2014/128648-isis-0/

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  50. Les drogues illicites et la prostitution renforcent l'économie britannique de 11 milliards de livres par an - ONS

    30 Septembre 2014 22:37

    Les dépenses de Britanniques sur la prostitution et les drogues illégales renforce l'économie du Royaume-Uni par autant que £ 11000000000 (17,8 milliards) par an, selon les chiffres récemment publiés par le Bureau national des statistiques (ONS).

    Les données révisées publiées par l'organisme statistique du gouvernement indique que les dépenses des ménages ont augmenté en 2012, en partie à cause de la consommation de stupéfiants et de Britanniques des services de prostitution.

    L'ONS a estimé l'impact annuel moyen de narcotiques illégaux - telles que l'héroïne et la cocaïne - sur les dépenses des ménages entre 1997 et 2013 à 6,7 milliards de livres (10,8 dollars) par an.

    Pendant ce temps, la prostitution contribue £ 4,3 milliards (6,9 milliard de dollars) par an à l'économie de la Grande-Bretagne si mesuré en termes de prix courants du marché, l'organisme suggère.

    Les données publiées par l'ONS en mai a estimé que la drogue et la prostitution illégales ont contribué environ 10 milliards de livres sterling ($ 16,2 milliards) à l'économie britannique entre 1997 et 2009, ce chiffre a dépassé le montant consacré à la construction de maisons à travers l'état au cours de la même période.

    Jusqu'à récemment, les données financières sur les recettes générées par la drogue et la prostitution illégales n'ont pas été pris en compte dans officielle du produit intérieur brut (PIB) mesure la Grande-Bretagne. Mais un rapport de l'ONS publiée en mai a marqué la première fois que de telles industries illicites ont été inclus dans les estimations officielles du PIB.

    L'ONS a souligné dans son rapport de mai que les nouvelles estimations du PIB de la Grande-Bretagne "couvrent l'importation, la production et la vente de drogues illicites et la fourniture de services de prostitution."

    Le calcul des chiffres est devenue une priorité pour le gouvernement britannique que la nation a déménagé à intégrer ses comptes publics avec un nouveau modèle de l'Union européenne à partir de Septembre 2014.

    Si l'activité économique sur le marché noir est pris en compte dans les évaluations du PIB de la Grande-Bretagne, les experts suggèrent l'économie de la nation a connu plus de croissance au cours des dernières années que le croyait autrefois . Par conséquent, la récupération de la Grande-Bretagne dans les profondeurs d'une récession récente qui menaçait de faire dérailler l'économie de la nation est aurait débuté plus tôt que prévu initialement.
    Le PIB du Royaume-Uni a augmenté de 0,9 pour cent entre Avril et Juin de cette année - l'augmentation la plus rapide depuis le troisième trimestre de 2013.

    http://rt.com/uk/191932-drugs-sex-uk-gdp/

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    1. Les anglais n'ont pas l'exclusivité de ce bon côté, d'ailleurs il arrive aussi qu'un chef d'Etat aille aux putes comme d'autres fument ou picolent.

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  51. Fourchettes de l'UE sur plus 165mn € en aide aux agriculteurs touchés par les sanctions russes


    30 Septembre 2014 18:34


    L'Union européenne a annoncé un financement d'urgence pour les fruits et légumes périssables frappés par l'interdiction alimentaire de l'UE de la Russie dans le cadre des efforts visant à les aider à couvrir une partie des pertes des agriculteurs qui sont estimés à des milliards d'euros.

    Le court d'argent Commission européenne a déconcerté jusqu'à € 165 000 000 ($ 209,4 millions) pour aider les fruits et légumes des agriculteurs frappés par l'interdiction de la nourriture russe, ont indiqué des responsables lundi.

    «Je suis heureux que la Commission a réussi à mobiliser 165 autres millions € à alléger la pression sur le marché de fruits et légumes des producteurs suite à l'interdiction russe," Dacian Cioslos, ministre de l'Agriculture de l'UE, a déclaré dans un communiqué. Il a ajouté que l'enveloppe budgétaire permettrait "soulagement à court terme."

    165 millions € s'ajoutent 125 millions € annoncé en Août. Le paquet Août a été suspendu le 10 Septembre parce que le budget total de l'UE pour cette période avait déjà été attribué.

    Le nouveau plan comprend des produits tels que les poires, les pommes, les concombres et les carottes. Il se poursuivra jusqu'à la fin de l'année et est estimé à couvrir jusqu'à 400 000 tonnes de produits.

    Goutte dans l'océan

    Le montant est basé sur la moyenne des exportations vers la Russie au cours des trois dernières années pour la période écoulée depuis l'interdiction de la nourriture a été annoncé. Les montants ont été déduits de prendre en compte des volumes qui ont déjà été demandés en vertu de 125 millions € schéma initial euro.

    Le véritable montant des pertes que les agriculteurs européens auront à supporter est difficile de calculer avec précision que certains seront en mesure de trouver d'autres marchés pour leurs produits, alors que certains le trouveront plus difficile.

    En Août Vygaudas Usackas, l'ambassadeur de l'UE à la Russie, a estimé que les Européens pourraient perdre jusqu'à 12 milliards de dollars par l'embargo russe.

    Les chiffres ne sont pas encore disponibles sur combien d'argent les agriculteurs européens ont perdu depuis le 7 Août, quand Moscou a imposé l'interdiction du commerce. Sur les exportations agricoles de l'UE vers la Russie moyenne valaient environ 11 milliards € par an, ce qui équivaut à dix pour cent de toutes les ventes de produits agricoles de l'UE.

    Il sera plus facile de trouver de nouveaux marchés pour certains produits que d'autres. L'interdiction russe est pour une durée de un an, mais si les sanctions traînent, les agriculteurs peut être contraint de commencer à cultiver d'autres produits. Mais pour l'encadreur de plus en plus de fruits tels que les pommes et les poires, ce sera beaucoup plus difficile que les arbres prennent environ six ans avant de produire.

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  52. Pendant ce temps les autres pays font la queue pour remplir les étagères russes, comme la Turquie, la Chine et les Etats d'Amérique du Sud, qui ne sont pas affectés par la mésange des sanctions tat.

    Russie a déclaré une interdiction d'un an sur la viande, le poisson, les produits laitiers ainsi que des fruits et légumes de l'Union européenne et d'autres pays occidentaux, en représailles à des sanctions économiques ciblées sur les secteurs de l'énergie et de la défense financiers sur les actions de Moscou en Ukraine.

    http://rt.com/business/191896-eu-russia-sanctions-farmers/

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    1. Qu'est-ce qu'une 'aide' ? Cette subvention versée ne vient pas de la poche des dictateurs mais des contribuables, secundo, cette 'indemnisation' entre dans la colonne 'revenus' et est donc imposable !

      C'est-à-dire que l'argent donné d'une main est repris par l'autre en deux fois: une pour saisir les sommes versées, et l'autre pour payer le supplément de travail qu'à occasionné ce 'don' !

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  53. Aux États-Unis a été diagnostiqué le premier cas du virus Ebola

    1 octobre 2014 01:30 (mis à jour à 02h10)

    Aux États-Unis a été diagnostiqué le premier cas de l'Ebola signalée ITAR-TASS en référence à l'organisation médicale de l'American Center for Disease Control and Prevention.

    Une personne infectée est actuellement en isolement strict dans un hôpital de l'État du Texas, à Dallas. On sait qu'il avait déjà visité le Libéria. La maladie a été diagnostiquée qu'après l'homme revint de l'Afrique vers les États-Unis. Avant son départ de Liberia patients senti bien, à la maison de l'arrivée - trop. Les symptômes de la fièvre sont apparus il quelques jours après leur arrivée.
    Ebola n'existe encore aucun médicament officiellement enregistrés, ainsi que des vaccins. En Afrique, où l'épidémie fait rage actuellement de cette maladie ont été infectées depuis plus de trois mille personnes. Dans ce cas, mourir sept sur dix de ceux qui sont infectés. L'Organisation mondiale de la Santé met en garde que si aucune mesure n'est prise, le début de Novembre le virus affectant environ 20.000 personnes

    http://www.vesti.ru/doc.html?id=2010946

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  54. Caught on Tape: HFT Algo Manipulation GOOGL 1000 fois par seconde


    Soumis par Tyler Durden sur 30/09/2014 19:19 -0400

    Via Nanex ,

    Il est très fréquent de trouver des exemples de cotations boursières en évolution rapide -. Centaines et parfois des milliers de fois par seconde dans un stock unique. À l'extrême, nous avons vu plus de 25.000 citation changements dans un stock unique dans une seconde de temps ou moins ( cette page a un tableau qui documente chaque exemple extrême). Souvent, il n'y a pas de transactions au cours de ces événements. Parfois, un modèle simple évolution des variations de prix de citation, comme dans le cas d'un certain High Frequency Trading (HFT) algorithme que nous avons vu récemment courons chaque jour dans des actions de Google.

    Cet algorithme particulier commence avec une offre (ou l'offre) plusieurs dollars à l'écart des soumissions (offres) de l'un de l'autre 10 échanges négociation Google Classe A stock (symbole GOOGL). Nous avons également vu ce algo courir dans d'autres actions à prix plus élevés. L'algo dans cet exemple apparaît seulement à courir à partir du Nasdaq-Boston (BOST). Dans le tableau ci-dessous, nous montrons les offres et les codes de couleur par rapport change (il ya 10 échanges dans GOOGL). Notez que ce sont "haut de livre" citations - c'est à dire qu'ils sont les prix de l'offre la plus élevée et la plus basse du cours vendeur de cet échange. Le meilleur cours acheteur et vendeur haut de livre devient le National Best Bid / Offre (NBBO) et est présenté comme l'ombrage gris clair dans ces tableaux. Notez que cette algo affecte uniquement la NBBO quand il est près de la fin de la boucle prix de progression.

    L'algo commence par un ordre d'acheter 100 actions à $ 581,87. Ceci est remplacé, parfois que quelques millisecondes plus tard, avec un ordre d'acheter 100 actions à $ 581,88 (1 centime supérieur). Au cours de 1,5 secondes, ce processus se répète encore 253 fois, se terminant par un ordre d'achat à $ 584,41. Dans moins d'une seconde, l'ordre $ 584,41 est annulée et remplacée par une commande de plusieurs dollars de moins, et le cycle se répète.

    Dans le cas ci-dessous, le nombre de devis changements de ces algo HFT est en moyenne de 175 par seconde, mais pendant certaines périodes le taux se rapproche de 1000 par seconde (1 par milliseconde).

    1. offres Googl et demande un code de couleur par rapport change au cours d'une seconde période de 5 temps.

    - voir graphique sur site -

    Maintenant, certaines personnes (en particulier les maths / physique contestée) diront:

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  55. «Et alors ? HFT doit être en mesure d'annuler citations rapide afin qu'ils puissent serrer les écarts, d'ajouter des liquidités et réduire les coûts . "

    Le problème est que lorsque HFT annule un devis après seulement 1 milliseconde (ms), alors tout le monde trouve plus de 93 miles (150 kilomètres) de distance verra un devis vicié. Pire encore, ils ne sauront pas que c'est fade et moins jusqu'à ce qu'ils essaient d'agir sur elle et attendre une réponse. L'animation ci-dessous montre comment cela fonctionne. Remarque, cette animation suppose zéro le temps de traitement de la part de l'investisseur ou tout autre retard dans le monde réel. En d'autres termes, c'est le meilleur des cas, et ce sera bien pire pour l'investisseur dans le monde réel.

    • L'animation commence à un temps écoulé de 0 microsecondes. 1 microseconde (? S) est de 1 millionième de seconde. 1000 ? S est 1 milliseconde (ms).
    • HFT passe une commande en haut de carnet de commandes de l'échange, ce qui provoque une citation à transmettre aux investisseurs.
    • Un investisseur reçoit 93 miles de là la citation après 500 ? S (0,5 ms).
    • En supposant le cas idéal, l'investisseur agit immédiatement sur le devis et transmet un ordre à l'échange (vraiment leur courtier, mais supposons un monde parfait).
    • L'échange ne verra pas l'ordre de cet investisseur jusqu'à une durée totale d'au moins 1000 ? S (1 ms).
    • HFT change d'avis après 1 ms et annule l'ordre - juste avant l'ordre de l'investisseur arrive.
    • L'investisseur ne saura pas que leur ordre a échoué pour un autre 500 ? S, soit un total de 1500? S depuis HFT envoyé la commande initiale!

    - voir graphique sur site -

    En effet, quand HFT change son esprit mille fois par seconde personne (ou après 1 milliseconde) situé à l'extérieur de la (93 miles / 150 km) cercle ci-dessous recevront citations rassis:

    - voir graphique sur site -

    Une carte élargi est indiqué ci-dessous. Chaque cercle rouge montre comment citations peuvent voyager loin avant d'expirer à différents taux de mise à jour. Par exemple, l'anneau marqué 150 est de savoir comment citations loin obtiendront si HFT est annulant et remplaçant 150 citations par seconde. A 150 citations / citations deuxième, les gens de Chicago seront traitent ils ne peuvent pas agir sur! Les gens de Los Angeles ont encore pire - citations changeant seulement 38 fois par seconde les rendra tout obsolète au moment de Los Angelians ou quelqu'un sur le campus de Google à Stanford en Californie les voit en premier.

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  56. Maintenant, regarder en arrière à l'exemple ci-dessus dans Google - qui HFT algo changeait Google cite une moyenne de 175 par seconde, ce qui signifie ces citations venaient à échéance, quelque part entre les deux anneaux étiquetés 150 et 250 dans la carte ci-dessous.

    - voir graphique sur site -

    Retour à notre exemple Google, nous allons effectuer un zoom arrière et de voir combien de fois cette algo HFT est en cours d'exécution.

    2. avez à un peu moins de 30 secondes de temps (la zone de zoom est détaillée dans le tableau 1 en haut).

    - voir graphique sur site -

    3. zoom arrière à environ 18 minutes de temps (la zone de zoom est détaillé dans le tableau ci-dessus). Notez combien de fois ce algo court !
    Chaque ruban vert est composé d'une des offres ou des offres de HFT algo évolution 1 sou à la fois à des taux de plus de 100 fois et parfois 1000 fois par seconde.

    - voir graphique sur site -

    4. zoom arrière montrant 9h à heure de l'Est sur ??de 15 heures (la boîte de zoom est détaillée dans le tableau ci-dessus).
    Notez les périodes distinctes lorsque cela algo fonctionne. Dommage autres HFT algo de ne se font pas cette visible.

    - voir graphique sur site -

    5 Un autre gros plan, montrant comment l'algo fait la même chose sur la taille de l'offre.

    - voir graphique sur site -

    6 Un modèle différent dans un stock différent sur ??un autre jour. Cela implique de multiples échanges et affecte la NBBO.
    Remarque: Le graphique montre 3549 citation changements dans environ un quart d'une seconde de temps. Ce ne sont pas rares! Peu de gens en dehors du centre de données de change verront ces citations avant qu'elles n'expirent. Pourtant, tout le monde aura à les traiter (parce qu'il n'y a aucun moyen de savoir combien de temps avant qu'ils ne soient annulés).

    - voir graphique sur site :

    http://www.zerohedge.com/news/2014-09-30/caught-tape-hft-algo-manipulating-googl-1000-times-second

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  57. L'ordre du jour secret de Washington


    Paul Craig Roberts
    28 septembre 2014



    On pourrait penser que, maintenant, même les Américains auraient pris sur le flux constant de fausses alarmes que Washington semble dans le but de tromper les gens en soutenant ses intentions cachées.

    Le public a diminué pour le mensonge que les talibans en Afghanistan sont des terroristes alliés à Al-Qaïda. Américains ont mené une guerre pendant 13 ans, qui ont enrichi le cabinet de Dick Cheney, Halliburton, et autres intérêts privés pour finir dans un autre échec de Washington.

    Le public a diminué pour le mensonge que Saddam Hussein en Irak avait «armes de destruction massive" qui étaient une menace pour l'Amérique et que, si les États-Unis n'ont pas envahi l'Irak Américains risqué un "champignon atomique monter sur une ville américaine." Avec la montée d'ISIS, cette longue guerre est apparemment loin d'être terminée. Des milliards de dollars de plus dans les bénéfices seront verser dans les coffres du complexe de la sécurité militaire des États-Unis que Washington se bat ceux qui redessine les frontières de fausses Moyen-Orient créé par les Britanniques et les Français après la Première Guerre mondiale, lorsque les Britanniques et Français territoires de l'ancien Empire ottoman saisi .

    Le public américain est tombé pour les mensonges ont parlé de Kadhafi en Libye. Le pays autrefois stable et prospère est maintenant dans le chaos.

    Le public américain a chuté pour le mensonge que l'Iran a, ou est la construction, les armes nucléaires. Sanctionné et vilipendé par l'Occident, l'Iran s'est déplacée vers une orientation de l'Est, éliminant ainsi un principal producteur de pétrole de l'influence occidentale.

    Le public a diminué pour le mensonge que Assad utilisé "des armes chimiques contre son propre peuple." Les djihadistes que Washington a envoyé à renverser Assad se sont révélées être, selon la propagande de Washington, une menace pour l'Amérique.

    La plus grande menace pour le monde est l'insistance de Washington sur son hégémonie. L'idéologie d'une poignée de néo-conservateurs est la base de cette insistance. Nous sommes confrontés à la situation dans laquelle une poignée de psychopathes néoconservateurs américains revendication afin de déterminer le sort des pays.

    Beaucoup croient encore aux mensonges de Washington, mais de plus en plus le monde voit Washington comme la plus grande menace pour la paix et la vie sur terre. L'affirmation selon laquelle l'Amérique est «exceptionnel et indispensable" est utilisée pour justifier le droit de Washington de dicter à d'autres pays.

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  58. Les victimes des attentats de Washington sont toujours les civils, et les décès vont produire plus de recrues pour ISIS. Déjà il ya des appels pour Washington de réintroduire «bottes sur le terrain» en Irak. Sinon, la civilisation occidentale est vouée, et nos têtes sera coupée. La propagande nouvellement créé d'une "menace russe" nécessite plus de dépenses de l'OTAN et plus de bases militaires sur les frontières de la Russie. Une «force de réaction rapide" est créé pour répondre à une menace inexistante d'une invasion russe du pays baltes, la Pologne et l'Europe.

    Habituellement, cela prend le public américain un an, ou deux, trois, ou quatre pour se rendre compte qu'il a été trompé par les mensonges et la propagande, mais à ce moment le public a avalé une nouvelle série de mensonges et de la propagande et toutes les parties concernées au sujet de la dernière «menace». L'opinion publique américaine semble incapable de comprendre que, tout comme la première, deuxième, troisième, quatrième, cinquième et, la menace était un canular, alors c'est la sixième menace, et ainsi sera la septième, huitième, neuvième et.

    En outre, aucun de ces attaques militaires américaines sur d'autres pays a entraîné une amélioration de la situation, comme Vladimir Poutine déclare honnêtement. Pourtant, le public et ses représentants au Congrès soutiennent chaque nouvelle aventure militaire en dépit de l'enregistrement de la déception et l'échec.

    Peut-être que si les Américains ont appris leur véritable histoire à la place de contes de fées idéalistes, ils seraient moins crédules et moins sensibles à la propagande du gouvernement. J'ai recommandé Oliver Stone et The Peter Kuznick The Untold Histoire des États-Unis , Howard Zinn Histoire des Etats-Unis c'est un peuple , et maintenant je vous recommande de Stephen Kinzer Les frères , l'histoire de la longue domination de John Foster et Allen Dulles sur la Département d'Etat et la CIA et leur diabolisation des gouvernements réformistes que souvent, ils ont réussi à renverser. L'histoire de Kinzer des parcelles des frères Dulles à renverser six gouvernements donne un aperçu de la façon dont Washington fonctionne aujourd'hui.

    En 1953, les frères Dulles renversé élu chef de l'Iran, Mossadegh et imposé le Shah, empoisonnant ainsi les relations américano-iranien par le biais de nos jours. Les Américains pourraient encore entraîner dans une guerre coûteuse et inutile avec l'Iran, en raison de l'empoisonnement frères Dulles de relations en 1953.

    Les frères Dulles a renversé le président populaire du Guatemala Arbenz, parce que sa réforme agraire a menacé les intérêts d'un client United Fruit Company de Sullivan & Cromwell cabinet d'avocats des frères Dulles. Les frères ont lancé une campagne de désinformation incroyable représentant Arbenz dangereux communiste qui était une menace pour la civilisation occidentale. Les frères enrôlés dictateurs tels que Somoza au Nicaragua et Batista à Cuba contre Arbenz. La CIA a organisé des frappes aériennes et une force d'invasion. Mais rien ne pouvait arriver jusqu'à un fort soutien de Arbenz parmi les personnes au Guatemala pourrait être brisée. Les frères disposés par le cardinal Spellman ce qui s'est enrôlé archevêque Rossell y Arellano. "Une lettre pastorale a été lue le 9 Avril 1954 à toutes les églises du Guatemala."

    (suite en dessous:)

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  59. Un chef-d'œuvre de la propagande, la lettre pastorale déformé Arbenz dangereux communiste qui était l'ennemi de tous les Guatémaltèques. Émissions de radio fausses produit une fausse réalité de la liberté victoires de combat et des défections de l'armée. Arbenz a demandé à l'ONU d'envoyer des enquêteurs, mais Washington a empêché que cela se produise. Les journalistes américains, à l'exception de James Reston, en charge des mensonges. Washington a menacé et a acheté hors des hauts commandants militaires du Guatemala, qui ont forcé Arbenz de démissionner. Choisi et bien payé "libérateur" de la CIA colonel Castillo Armas, a été installé en tant que successeur de Arbenz.

    Nous avons récemment assisté à une opération similaire en Ukraine.

    Le président Eisenhower a remercié la CIA pour éviter "une tête de pont communiste dans notre hémisphère," et secrétaire d'État John Foster Dulles a une télévision nationale et l'adresse de la radio dans laquelle il a déclaré que les événements au Guatemala "exposent le but mal du Kremlin." Cette malgré le fait incontesté que la seule puissance en dehors de l'exploitation au Guatemala était les frères Dulles.

    Qu'est-ce qui s'est réellement passé, c'est qu'un gouvernement démocratique et réformiste a été renversé parce qu'il compensée United Fruit Company pour la nationalisation des terres en jachère de la société à une valeur indiquée par la société sur ses déclarations de revenus. Premier cabinet d'avocats de l'Amérique ou, plus exactement, décideur étrangère de l'Amérique, Sullivan & Cromwell, n'avaient pas l'intention de permettre à un gouvernement démocratique à l'emporter sur les intérêts de la clientèle du cabinet de la loi, en particulier lorsque les partenaires principaux du cabinet contrôlé à la fois explicite et implicite la politique étrangère des États-Unis. Les deux frères, dont la famille a été investi dans la United Fruit Company, simplement appliqué les ressources de la CIA, du Département d'Etat, et les médias américains à la protection de leurs intérêts privés. La crédulité extraordinaire du peuple américain, les médias américains corrompus, et le Congrès endoctrinés et impuissant permis aux frères Dulles de réussir à renverser une démocratie.

    Gardez à l'esprit que cette utilisation par le gouvernement des États-Unis en faveur d'intérêts privés a eu lieu il ya 60 ans, bien avant la Clinton corrompu, George W. Bush, et les régimes d'Obama. Et sans doute dans le passé ainsi.

    Les frères Dulles prochaines prévu a été victime de Ho Chi Minh. Ho, un leader nationaliste, a demandé l'aide des États-Unis dans la libération du Vietnam du régime colonial français. Mais John Foster Dulles, un anti-communiste, Ho fiasco du bien-pensants comme une menace communiste qui naissait la théorie des dominos sur les innocents occidentaux. Le nationalisme et l'anti-colonialisme, Foster a déclaré, n'étaient qu'un manteau de la subversion communiste.

    (suite en dessous:)

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  60. Paul Kattenburg, le responsable du bureau du Département d'Etat pour le Vietnam a suggéré qu'au lieu de la guerre, les États-Unis devrait donner Ho 500 millions de dollars aide à la reconstruction pour reconstruire le pays de la guerre et de mauvaise gestion françaises, qui permettrait de libérer Ho de la dépendance sur le soutien russe et chinois, et, ainsi, l'influence. Ho appel à Washington à plusieurs reprises, mais la rigidité démoniaque des frères Dulles a empêché toute réponse sensée. Au lieu de cela, l'hystérie fouettée en place sur la «menace communiste» par les frères Dulles a atterri aux États-Unis à la longue, coûteuse, fiasco connu comme la guerre du Vietnam. Kattenburg écrivit plus tard que c'était suicidaire pour les Etats-Unis "de couper ses yeux et les oreilles, à châtrer sa capacité analytique, à se fermer à la vérité à cause des préjugés aveugles." Malheureusement pour les Américains et le monde, la capacité d'analyse castré est de Washington costume le plus fort.

    Prochaines cibles des frères Dulles étaient président Sukarno de l'Indonésie, le Premier ministre Patrice Lumumba du Congo, et Fidel Castro. Le complot contre Castro a été un tel échec désastreux que ça coûte Allen Dulles son travail. Le président Kennedy a perdu confiance dans l'agence et dit à son frère Bobby, après sa réélection qu'il allait briser la CIA en mille morceaux. Lorsque le président Kennedy retiré Allen Dulles, la CIA a compris la menace et a frappé le premier.

    Warren Nutter, mon Ph.D. président de thèse, puis secrétaire adjoint à la Défense pour les Affaires de sécurité internationale, a enseigné à ses élèves que pour le gouvernement américain de maintenir la confiance du peuple, la démocratie exige, les politiques du gouvernement doivent être des affirmations de nos principes et être communiquées ouvertement au peuple. Agendas cachés, tels que ceux des frères Dulles et les régimes Clinton, Bush et Obama, doivent compter sur le secret et la manipulation et, de ce fait, susciter la méfiance des gens. Si les Américains sont trop endoctrinés à remarquer, de nombreux ressortissants étrangers ne sont pas.

    Agendas secrets du gouvernement américain ont coûté Américains et de nombreux peuples dans le monde énormément. Essentiellement, les frères Dulles créé la guerre froide avec leurs agendas secrets et l'hystérie anti-communiste. Agendas secrets engagés Américains des guerres longues, coûteuses et inutiles au Vietnam et au Moyen-Orient. L'ordre du jour de la CIA et militaires secrets intention changement de régime à Cuba ont été bloqués par le président John F. Kennedy et ont abouti à l'assassinat d'un président, qui, pour tous ses défauts, était susceptible d'avoir mis fin à la guerre froide, vingt ans auparavant, Ronald Reagan a saisi l'occasion.

    Agendas secrets ont prévalu pendant si longtemps que les gens américains eux-mêmes sont maintenant corrompues. Comme dit le proverbe, "un poisson pourrit par la tête." La pourriture à Washington imprègne désormais le pays.

    http://www.paulcraigroberts.org/2014/09/28/washingtons-secret-agendas-paul-craig-roberts/

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