- ENTREE de SECOURS -



samedi 13 septembre 2014

[Alerte] Une frappe stratégique CHIMIQUE ukrainienne contre des villes de Novorussie est imminente

13 septembre 2014
The French Saker
.
L’attaque de l’Otan contre la Russie se précise.
.
On a ressuscité les symboles nazis contre lesquels sont morts vingt millions de Russes (et des millions d’autres Européens).
.
On a multiplié les provocations, sans arriver à faire intervenir l’armée russe en Ukraine.
.
On l’a accusée d’y être déjà et donc de n’avoir rien à perdre, cela ne l’a pas faite venir.
.
On a lancé une campagne d’épuration ethnique contre les Russes d’Ukraine, la Russie est restée passive.
.
On a mis en œuvre le plus gros siège (en nombre d’assiégés, pas d’assiégeants) depuis Leningrad.
.
On a provoqué le plus grand exode en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
.
L’Union européenne, l’Otan et leurs pays membres ont accepté l’utilisation intensive de lance-roquettes multiples (« orgues de Staline ») contre les villes de Novorussie. On a passé sous silence l’utilisation d’armes interdites, comme les bombes au phosphore blanc. On a toléré l’utilisation, plusieurs fois répétée, de missiles balistiques, et le bombardement à dessein d’usines chimiques.
.
Mais tout ce qu’a fait la Russie c’est envoyer un convoi humanitaire et prêcher un cessez-le-feu.
.
On va lancer très prochainement une attaque chimique encore jamais vue en Europe.
.
Il ne s’agira pas d’utiliser des gaz de combat comme dans les tranchées de Verdun, mais de frapper directement une ville peuplée de près de deux millions d’habitants (réfugiés compris).
.
Hier l’armée dite ukrainienne a livré à son unité chimique stationnée à Slaviansk, sous haute protection, deux camions (au moins) de trente tonnes de produits chimiques. On ne les a certainement pas déstockés plus au nord pour venir les enterrer là. Pour mémoire, l’armée ex-ukrainienne est un reliquat de l’armée soviétique, dont la doctrine du rouleau compresseur mécanisé précédé du nuage neurotoxique impliquait que pratiquement tous les vecteurs d’artillerie, du mortier au missile balistique en passant par les obusiers automoteurs et les lance-roquettes multiples, puissent tirer des projectiles chimiques, en général des neurotoxiques binaires (issus du mélange, à l’impact, de deux produits précurseurs inertes). Et cette armée du régime issu du coup d’État du 22 février est aussi composée aujourd’hui pour 10 % de militaires états-uniens (essentiellement dans des fonctions de conception et de conduite des opérations), dont la doctrine consiste à massacrer la population civile de l’ennemi en évitant le combat avec ses forces armées.
.
La préparation de cette frappe chimique de grande ampleur (pas un petit kilo de produit préparé dans un laboratoire clandestin islamiste pour blâmer le gouvernement syrien) est certainement aussi connue des gouvernements ouest-européens que du gouvernement russe. Il n’y a que deux possibilités : on laisse faire ça ou on l’empêche. On interdit au régime nord-ukrainien de procéder à ce crime contre l’humanité ou on s’en fait complice. S’il ne veut pas croire qu’on a cessé de le soutenir, on lance une opération aéroportée pour prendre ces camions avant que les munitions soient distribuées aux unités d’artillerie ; trois heures d’avion, ce n’est pas l’Afrique.
.
Et si vraiment on laisse faire, c’est qu’on veut absolument que la Russie intervienne. Sauf que la monstruosité aura certainement déjà été commise.
.

35 commentaires:

  1. Votez OUI sur l'indépendance écossaise - Ecosse a enfin une chance de se libérer de l'Angleterre


    Par Michael Snyder,
    le 11 Septembre 2014


    Électeurs écossais ont enfin l'occasion de réaliser le rêve de William Wallace de l'Ecosse qui est libre et indépendante de l'Angleterre pour toujours. Tout ce qu'ils ont à faire est de voter oui la semaine prochaine. Sans aucun doute, le divorce de la Colombie serait assez salissante, et la vie serait probablement plus à l'aise dans le court terme si l'Ecosse continue de faire partie du Royaume-Uni. Mais j'espère que les gens de l'Ecosse sont à la recherche au-delà des préoccupations de court terme. Aujourd'hui, le Royaume-Uni est horriblement répressif état policier Big Brother qui est dominé par des maniaques du contrôle bureaucratiques. Vous pouvez à peine éternuer sans violer une sorte de loi, règle ou réglementation. Et l'établissement bancaire de Londres est au cœur du système financier mondial basé sur la dette qui est asservit tant de la planète. L'Ecosse a enfin une chance de se libérer de tout cela. Tout ce qu'il va prendre est un vote oui sur l'indépendance écossaise.

    On dirait qu'il va être un vote incroyablement près. Des sondages récents montrent que le résultat pourrait aller de toute façon. Inutile de dire que cela cause l'establishment britannique à paniquer un peu.

    Par exemple, un couple de grandes banques ont tenté d'influencer le vote durant la semaine dernière en déclarant publiquement qu'ils ont à se déplacer en Angleterre si le vote pour l'indépendance écossaise est réussie ...

    La Royal Bank of Scotland a annoncé jeudi qu'elle fait des plans d'urgence pour déplacer sa constitution juridique en Angleterre en cas de «oui». En outre, Lloyds Banking Group a déclaré qu'il avait pris des dispositions pour établir des «nouvelles entités juridiques» en Angleterre devraient électeurs en Ecosse décider de rompre les liens avec la Grande-Bretagne.
    Et il y a eu beaucoup d'autres avertissements de "catastrophe économique" pour l'Ecosse si elle ne reste pas partie du Royaume-Uni ...

    Standard Life, la compagnie des retraites, a révélé qu'elle avait l'intention de transférer une partie de ses activités à l'Angleterre pour protéger ses clients, tandis que BP et Shell soutenu prédictions d'experts que le pétrole de la mer du Nord aura tout mais gérées en 2050. Il est également apparu que près de 2 milliards de dollars ont été versés à des fonds d'actions au Royaume-Uni dans les deux derniers mois dans l'incertitude accrue sur ce séparation signifierait pour l'économie.
    Honnêtement, il est probablement vrai qu'il y aurait des perturbations économiques à court terme pour l'Ecosse.

    Mais dans le long terme l'écossais serait probablement en bonne forme tout à fait compte tenu de la quantité de pétrole de la mer du Nord, ils seraient propriétaires. Il suffit de consulter l'extrait suivant d'un récent article de Bloomberg ...

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  2. La découverte des richesses de la mer du Nord dans les années 1970 a planté la graine de moderne-jour nationalisme écossais comme partisans de l'indépendance criaient «C'est notre pétrole !"

    Quatre décennies plus tard, rien ne sera plus important pour l'avenir économique de l'Ecosse de l'industrie pétrolière devrait le vote du pays pour mettre fin à l'union de 307 ans avec le reste du Royaume-Uni

    Les réserves de pétrole et de gaz seraient divisés, peut-être le long de la ligne dite médiane, déjà utilisé pour allouer des droits de pêche. La division remettrait les Ecossais environ 96 pour cent de la production annuelle de pétrole et 47 pour cent du gaz , selon les estimations pour 2012 par l'Université de Alex Kemp d'Aberdeen et Linda Stephen cités par le gouvernement écossais.
    Qu'est-ce que la plupart des politiciens britanniques ne vont pas vous dire, c'est que ce serait probablement la Colombie qui souffrent le plus économique à court terme et à long terme.

    En fait, s'il y a un vote oui pour l'indépendance écossaise, il est prévu que la valeur de la livre sterling va tomber sensiblement et nous avons pu voir un "choc négatif" sur les marchés financiers britanniques ...

    Adam Memon, le responsable de la recherche économique au Centre d'études politiques, a déclaré: «La principale menace immédiate serait à la livre sterling et la stabilité des marchés financiers. La vente massive récente est un simple avertissement de ce qui pourrait arriver si les Ecossais ne votent effectivement pour l'indépendance ".

    Threadneedle Investments a déclaré: «Compte tenu des incertitudes constitutionnelles et économiques liés à une rupture potentielle du Royaume-Uni, un vote pour l'indépendance serait susceptible de délivrer un choc négatif pour les actifs financiers du Royaume-Uni et conduire à une faiblesse significative de la monnaie."
    Et effectivement, l'écossais ne vont pas assez loin de ce vote pour l'indépendance. Par exemple, selon Oui Ecosse un gouvernement écossais nouvellement indépendante continuera d'avoir allégeance à la reine ...

    La proposition du gouvernement écossais est que la reine reste chef de l'Etat en Ecosse, de la même manière comme elle est actuellement chef de l'Etat dans les pays indépendants comme le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

    Ce serait la position aussi longtemps que le peuple écossais souhaitent que notre pays demeure une monarchie.
    Parlant en tant qu'Américain, je voudrais dire que se débarrasser de la monarchie britannique a travaillé exceptionnellement bien pour nous.

    Espérons que le peuple écossais vont prendre une décision similaire et plutôt tôt que tard.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  3. Si l'Ecosse ne se termine en effet par voter pour l'indépendance, il pourrait donner un élan à des mouvements similaires dans toute l'Europe.

    Cette semaine, des centaines de milliers de Catalans sont descendus dans les rues de Barcelone pour réclamer le droit de vote sur l'indépendance de l'Espagne ...

    Des milliers de Catalans se sont ralliés à Barcelone, en Espagne, en exigeant le droit de tenir un référendum sur l'indépendance.

    Les participants, agitant des drapeaux catalans et portant des couleurs rouges et jaunes du drapeau, se tenaient dans une formation en forme de V, indiquant leur désir d'un vote.

    Les manifestants ont été alimentés par le futur référendum sur l'indépendance de l'Ecosse - et beaucoup ont également brandi le drapeau écossais.

    Le gouvernement régional a appelé un référendum pour le 9 Novembre. Le gouvernement espagnol affirme que le vote est illégal.
    Pourrions-nous finir par voir un certain nombre de nouveaux pays émergents du chaos qui est sur le point d'engloutir l'Europe ?

    Ce n'est clairement pas ce que l'établissement veut. En fait, George Soros affirme que « c'est le pire moment possible "pour l'indépendance écossaise.

    Cela seul est une bonne raison de voter oui.

    Personnellement, je suis d'enracinement pour le peuple écossais sur celui-ci. J'espère vraiment qu'ils sont enfin en mesure de gagner leur liberté.

    Les habitants de l'Ecosse ont été bousculés par les Britanniques pendant des siècles.

    Maintenant, ils ont enfin une chance de résister à la tyrannie de Londres.

    Ils ont enfin une chance de se libérer.

    Espérons qu'ils prennent.

    http://theeconomiccollapseblog.com/archives/vote-yes-on-scottish-independence-scotland-finally-has-a-chance-to-get-free-from-the-british

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Cela serait surprenant qu'une dictature monarchique se sépare d'une partie de ses 'sujets' comme çà ! sans qu'il n'y ait préalablement des lieux de vote où les électeurs ne puissent s'exprimer que sur des machines à voter. Ainsi, comme nous l'avons vu de l'autre côté de l'Atlantique, les machine-à-voter sont truquées (ou certaines d'entr'elles) de façon à faire la différence en faveur de la dictature en place ré-élue.

      Supprimer
  4. De E.Ukraine Lugansk pour commencer la distribution de l'aide russe lundi camions retournent à la maison


    le 13 Septembre, 2014 22:09


    Le dernier camion de deuxième convoi d'aide humanitaire de la Russie à la ville ukrainienne de l'Est de Lugansk est rentré chez lui après avoir livré sa cargaison.

    Tous les véhicules avaient atteint la frontière russo-ukrainienne, sans incidents et le dernier d'entre eux ont traversé la frontière en direction de la Russie à environ 18h30 heure locale (02h30 pm GMT). Samedi matin, un convoi de 245 camions de couleur à la peinture blanche a traversé la frontière et se dirigea vers Lugansk à apporter des secours bien nécessaires pour les habitants de la ville ravagée par la guerre.

    Les 2.000 tonnes d'aide humanitaire russe comprennent la nourriture, des générateurs électriques, des systèmes de purification de l'eau, des médicaments et des couvertures. Le convoi a été accueilli par la population de Lugansk que les gens alignés sur les côtés des routes et agitaient des drapeaux russes.

    Après le déchargement à Lugansk, les camions ont fait leur chemin de retour à la région de Rostov en Russie, qui est limitrophe de l'Ukraine.

    Le deuxième convoi russe est arrivé juste à temps que la ville presque à court de premier lot de l'aide humanitaire fournie le 22 Août, Valery Potapov, vice-Premier ministre de la République autoproclamée du peuple de Donetsk, a déclaré.

    "Les fournitures de premier convoi ont presque terminé. Nous avons encore une petite quantité de viande en conserve, mais nous avons dû utiliser notre propre magasin de fournir aux gens avec du sucre et des céréales ", a déclaré à RIA Potapov-Novosti agence de nouvelles.

    Le document de l'aide à la population commencera à Lugansk lundi, a t-il dit.

    Potapov a ajouté que son "plus ou moins calme [à Lugansk] à cause de la soi-disant cessez-le-feu" et "les gens ont commencé à retourner (à leur domicile) en masse", ce qui rend difficile de prédire combien de temps durera l'aide .

    Pendant ce temps, l'Ukraine a affirmé que le deuxième convoi d'aide humanitaire russe est entré illégalement dans le pays.

    Agents des services frontaliers ukrainiens n'ont pas été autorisés à inspecter la cargaison, le colonel Andreï Lyssenko, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l'Ukraine, a déclaré.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  5. Mais Service fédéral de sécurité de Russie a nié les allégations, disant qu'il a offert sa pleine coopération à la partie ukrainienne.

    "Nous avons suggéré à plusieurs reprises que des gardes et des douanes à la frontière ukrainienne officiers participent à des inspections d'un convoi humanitaire qui passait par le contrôle des frontières et des douanes au poste frontalier de Donetsk, mais la partie ukrainienne a rejeté l'offre," Nikolay Sinitsyn, un porte-parole de Le département de la frontière du FSB dans la région sud de Rostov Russie, a déclaré.

    Selon le porte-parole, les gardes-frontières ukrainiens ont été debout juste à proximité, en regardant le service des douanes de Russie inspecter les camions.

    "Il est nécessaire de noter que pas un obstacle au travail de la partie ukrainienne. Des représentants de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont également travaillé au poste de contrôle ", a déclaré Sinitsyn.

    L'Ukraine a été englouti dans un violent conflit interne depuis Avril, quand l'armée de Kiev a commencé sa répression sur les régions du sud-est de Donetsk et de Lougansk du pays après avoir refusé de reconnaître les nouvelles autorités putschistes imposé du pays.

    L'Organisation des Nations Unies a déclaré que le nombre de morts dans le conflit ukrainien a dépassé 3000, ce nombre incluant les 298 passagers et membres d'équipage à bord de l'avion de ligne MH17.

    Le nombre d'Ukrainiens déplacées a atteint 260 000, avec un autre 814 000 ont trouvé refuge en Russie, selon l'ONU.

    Les parties ont convenu d'un cessez-le feu lors d'entretiens à Minsk sur 5 Septembre Toutefois, beaucoup de travail reste à accomplir avant une résolution complète est atteinte.

    http://rt.com/news/187620-russia-second-convoy-lugansk/

    RépondreSupprimer
  6. Kiev autorise l'OSCE de déployer des drones pour surveiller le-feu

    13 Septembre, 2014 22:09

    Le président ukrainien Petro Porochenko a officiellement autorisé la mission de l'OSCE en Ukraine pour déployer des drones pour surveiller la conformité avec les termes du cessez-le convenus la semaine dernière entre le gouvernement et les républiques de l'Est autoproclamés.

    "Afin de maintenir les conditions de la trêve, le président ukrainien et l'OSCE président Didier Burkhalter mis d'accord sur la question d'une augmentation substantielle de la quantité de matériel technique utilisé pour la surveillance et la vérification", a indiqué un communiqué sur le site officiel de Petro Porochenko, à la suite d'une conversation téléphonique entre les deux responsables.
    "Dans le cadre de ce, Petro Porochenko permet à l'OSCE d'utiliser des drones, qui Burkhalter dit serait livré le plus rapidement possible."

    Le porte-parole de l'OSCE Shiv Sharma a déclaré que le groupe serait d'abord déployer deux drones à la fin de Septembre ou début Octobre, et que d'autres suivraient plus tard.

    L'OSCE, qui a été l'observation et la médiation de la stand-off Ukraine orientale depuis Mars, a plus de 220 observateurs dans le pays, avec un mandat pour un maximum de 500 Environ 70 d'entre elles sont actuellement en poste dans les régions de Donetsk et de Lougansk de surveillance du cessez le feu . Une mission de l'OSCE séparé est stationné à la partie russe des postes frontaliers, qui a perdu le contrôle de Kiev, le suivi des flux de réfugiés, les bénévoles et les autres citoyens ukrainiens et russes se déplaçant entre les deux pays.

    L'OSCE a déclaré plus tôt cette semaine qu'il utilisera autrichiens faits Schiebel Camcopter S-100 drones, qui peuvent voler pendant six heures à une hauteur de 5.500 mètres, et une vitesse de 220 km / h, ce qui permettra aux observateurs facilement surveiller les mouvements de troupes et de civils dans les zones contestées et le long de la frontière. L'idée de la surveillance de la frontière avec l'UAV a précédemment également été bien accueilli par Moscou, qui a insisté sur le stationnement observateurs de l'OSCE au poste de contrôle russe en Juillet.

    Burkhalter a déclaré que le 12-point de Minsk-feu, négocié par Kiev et les rebelles ukrainiennes avec la participation des représentants de l'UE et Moscou, fournirait "une véritable opportunité pour enfin inverser la logique de l'escalade."
    Le 5 Septembre, un accord de cessez-le feu a été conclu lors des pourparlers à Minsk entre les représentants du gouvernement ukrainien et les dirigeants des républiques. Le plan de paix, sur la base des propositions du président russe Vladimir Poutine, appelle à un "tout à tous" les prisonniers de guerre des changes, le retrait du matériel et de l'accès de l'aide humanitaire dans la région.

    http://rt.com/news/187632-ukraine-osce-drones-ceasefire/

    RépondreSupprimer
  7. "De nouvelles sanctions à la Russie font partie du programme militaire de l'OTAN"


    Michel Chossudovsky est un auteur primé, professeur d'économie, fondateur et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation, Montréal et directeur du site de globalresearch.ca.


    13 Septembre, 2014 11:48


    Les sanctions imposées à la Russie par les États-Unis et l'Union européenne font partie d'un programme militaire plus large adoptée par l'OTAN lors d'un sommet de 2014, Michel Chossudovsky, du Centre pour la recherche et la mondialisation, a déclaré à RT, convocation de cette guerre une stratégie économique et financière.

    RT: Malgré la trêve en Ukraine, l'UE et les Etats-Unis allé de l'avant avec des rondes de nouvelles sanctions - Pourquoi la désescalade du conflit dans l'est pas assez pour les empêcher, quand ils se sont faits ce la condition essentielle ?

    Michel Chossudovsky: Nous devons d'abord aborder le fond géopolitique de ces sanctions. Ces sanctions font en fait partie d'un processus plus large de ce que je décrirais comme une guerre économique et financière. Ceux qui sont favorables à son tour d'un programme militaire, qui a été défini il y a environ une semaine au sommet de l'OTAN au Pays de Galles. Et dans lequel je veux dire, l'alliance militaire occidentale - les Etats-Unis, l'OTAN et l'Union européenne - ont fait des menaces à l'encontre de la Fédération de Russie.

    Ces menaces sont également contenues dans le projet de loi qui est actuellement au Sénat des États-Unis et que l'on appelle la Loi sur la prévention agression russe. Je ne pense pas que nous pouvons dissocier les sanctions économiques de la compréhension de l'affrontement entre la Russie et l'Occident.

    Maintenant, nous avons à dire qui est l'agresseur.

    Il n'y a absolument aucune preuve que la Russie est intervenue militairement dans l'est de l'Ukraine. Les médias occidentaux suggèrent le contraire, mais ils n'ont même pas fourni aucune preuve photographique qui affectent, et par conséquent, ils vont commencer à menacer la Russie de sanctions et de penser que la Russie intervient dans l'est de l'Ukraine. Ces accusations sont sans fondement.

    RT: L'UE et les États-Unis disent sanctions pourraient être assouplies ou levées. Qu'est-ce que la Russie peut faire pour que cela se produise ?

    MC: Qu'est-ce que nous assistons est l'effondrement de la diplomatie internationale. Nous ne sommes même pas à ce que l'on peut décrire comme une nouvelle guerre froide, parce que la guerre froide a eu toute une série de protocoles d'entente.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  8. L'Ouest est la fabrication de preuves et accusant la Russie. Ils accusent la Russie de l'attentat contre l'avion de ligne malaisien MH17, puis le rapport néerlandais qui vient d'être publié suggère sinon, si vous le lisez attentivement.

    Nous avons un gouvernement illégal en Ukraine. Que le gouvernement est impliqué dans le meurtre de son propre peuple. Il est en grande partie responsable de la catastrophe humanitaire dans l'est de l'Ukraine.

    Les Russes fournissent de l'aide humanitaire à l'est de l'Ukraine. Ils n'interviennent pas militairement et le président Poutine a pris l'initiative de présenter une proposition de paix qui a été acceptée sous les auspices de l'OSCE. Je dois mentionner l'OSCE ont fait une autre déclaration très importante et a dit qu'il n'y avait absolument aucune preuve de tanks ou de militaires russes traversant la frontière. Et qui provenaient des sources officielles de l'OSCE.

    http://rt.com/op-edge/151029-nato-military-agenda-russia-sanctions/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "Quand on veut tuer son chien on l'accuse de la rage".

      Ce n'est pas la première fois que les Etats-Unis partent en guerre contre l'absence formelle de preuve d'agression et, pareillement qu'aux States une personne peut être arrêtée sans motif et incarcérée à vie sans jugement ! C'est d'ailleurs ce qui sera appliqué en Europe après signature des accords Atlantique.

      A RELIRE ABSOLUMENT !

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/08/mh17-les-raisons-du-crash-du-boeing-777.html

      Supprimer
  9. L’Ukraine se trouve au bord de l'effondrement (Fico)

    14 septembre, 2014
    Par La Voix de la Russie

    L’Ukraine se trouve au bord de l'effondrement absolu, a déclaré le Premier ministre slovaque Robert Fico, en ajoutant qu’il serait difficile pour Kiev à faire face aux défis liés à l'entrée dans l'UE.

    Entre-temps, Fico a noté qu'il ne s'imaginait pas que l'Ukraine aurait pu un jour devenir un membre de l'OTAN, car cela violerait la sécurité dans la région. Selon Fico, seulement des démarches diplomatiques peuvent conduire au règlement de ce qui se passe dans ce pays.

    http://french.ruvr.ru/news/2014_09_13/L-Ukraine-se-trouve-au-bord-de-leffondrement-Fico-9329/

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. L'attribution de capitaux (fictifs bien-sûr) tirés sur la planche-à-billets ne serait pas exceptionnelle même si ceux qui impiment des Mickeys se disent de l'être !

      Supprimer
  10. Les douanes ukrainiennes elles-mêmes ont renoncé à inspecter le convoi humanitaire

    14 septembre, 2014
    Par La Voix de la Russie

    La partie russe n'a pas empêché les agents des douanes ukrainiennes et les gardes-frontières d’effectuer l’inspection du deuxième convoi de l'aide humanitaire destinée à l'Est de l'Ukraine.

    Cependant, la partie ukrainienne a renoncé à un contrôle, a déclaré un représentant du Service des gardes-frontières du FSB de la Russie.
    Précédemment, le Conseil de sécurité nationale et de défense de l'Ukraine a déclaré que les employés des douanes ukrainiennes et les gardes-frontières n'avaient pas été autorisés par la partie russe à inspecter la cargaison de deuxième partie de l'aide humanitaire.

    Le Russie a envoyé le premier convoi humanitaire au Sud-est de l'Ukraine le 22 août. La deuxième colonne a livré à la région de Lougansk ce samedi des céréales, du sucre et des conserves.

    http://french.ruvr.ru/news/2014_09_13/Les-douanes-ukrainiennes-elles-memes-ont-renonce-a-inspecter-le-convoi-humanitaire-8385/

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. Que cela cache t-il ? De probables raisons pour insinuer après que des armes ou gaz chimiques sont entrés !

      Supprimer
  11. Vladimir Poutine : « Si c’est ça, les valeurs européennes, je suis terriblement déçu »

    Traduit par : Inna DOULKINA
    publié Jeudi 4 septembre 2014

    Le 29 août, le président russe Vladimir Poutine s’est entretenu avec des étudiants lors du forum Seliguer, dans la région de Tver. Le Courrier de Russie a traduit les passages les plus marquants de cette longue conversation.

    Sur l’Ukraine
    Que s’est-il passé en Ukraine ? Le président Ianoukovitch a reporté la signature de l’accord d’association économique avec l’UE, car il estimait que le document nécessitait d’être retravaillé. Nos partenaires occidentaux, en s’appuyant sur des éléments radicaux et nationalistes à l’intérieur du pays, ont organisé un coup d’État. Quoi que l’on ait pu me raconter à ce sujet, nous savons parfaitement ce qui s’est passé réellement – nous ne sommes pas dupes, nous avons vu les petits fours symboliques distribués sur la place Maïdan. Les États-Unis et l’UE sont impliqués dans ce coup d’État, dans ce changement de pouvoir par la force, anticonstitutionnel. Et aujourd’hui, nous voyons la partie du pays qui n’a pas accepté ce qui s’était passé subir des attaques de chars, des bombardements d’artillerie et d’aviation. Si c’est ça, les valeurs européennes, je suis terriblement déçu.
    La Russie est un pays qui n’a peur de rien

    Sur la peur
    La Russie est un pays qui n’a peur de rien mais qui analyse toujours de façon objective tout ce qui se passe autour d’elle. Et élabore son travail en conséquence.

    Sur les Tatars
    Je tiens à souligner que les présidents du Tatarstan, l’ancien aussi bien que l’actuel, sont de véritables patriotes de la Russie, ce que nous avons pu sentir très fortement pendant les événements de Crimée. Le président tatare s’est rendu à plusieurs reprises sur la péninsule, il a rencontré les représentants des Tatars de Crimée et leur a parlé de la façon dont vivent les Tatars de Russie. Près de trois millions de Tatars vivent au Tatarstan, et trois autres millions sur le reste du territoire russe. Notre objectif est de faire en sorte que tous les individus, quelle que soit leur ethnie, se sentent citoyens russes à part entière et bénéficient de droits égaux.

    Sur Krasnoïarsk
    Je pense qu’il serait juste, et possible, de transférer certains organes fédéraux en Sibérie – et c’est à mon sens la ville de Krasnoïarsk qui serait la plus à même de les accueillir. Krasnoïarsk est le centre géographique de notre pays, c’est une grande ville à l’infrastructure développée, possédant un aéroport de qualité, située dans un très bel environnement naturel, et peuplée de gens formidables.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  12. Sur l’opposition
    On se souvient que pendant la Première Guerre mondiale, à l’heure où soldats et officiers russes se sacrifiaient et se comportaient en véritables héros sur les champs de bataille, les bolchéviques désiraient ardemment, à l’inverse, la défaite de la Russie. Ils ont œuvré à la disloquer de l’intérieur et fini par la détruire – la Russie s’est déclarée vaincue face à un pays qui lui aussi a perdu la guerre. C’est absurde mais c’est précisément ce qui est arrivé – et c’est une démonstration parfaite d’une entreprise de trahison des intérêts nationaux russes. Des gens comme ça, nous en avons aussi aujourd’hui. On en trouve, malheureusement, dans toutes les sociétés du monde. Quoi qu’il en soit, je pense que ces gens-là ne pourront jamais accéder aux positions premières au sein de notre État, que les fondements mêmes de notre État ne le permettront pas.
    Le Kazakhstan est notre plus proche allié et partenaire

    Sur le Kazakhstan
    Le Kazakhstan est notre plus proche allié et partenaire. Son président Noursoultan Nazarbaev est un homme très expérimenté, très sage, constamment soucieux de l’avenir de son pays. Je suis persuadé que la majorité des Kazakhs sont pour le développement des relations avec la Russie – nous le voyons et nous le savons.
    Nazarbaev est un dirigeant très savant, probablement le plus savant de tout l’espace post-soviétique, il n’irait jamais contre la volonté de son peuple. Il ressent très précisément ce que son peuple attend de lui. Tout ce qu’il a pu réaliser ces derniers temps grâce à ses qualités organisationnelles et son expérience politique correspond parfaitement aux intérêts nationaux du Kazakhstan.
    Il a accompli une œuvre sans précédent : il a créé un État sur un territoire qui n’en avait jamais eu. Les Kazakhs n’avaient pas leur propre État, et Nazarbaev l’a créé. Je dois aussi avouer que c’est de lui que vient l’idée de la création de l’Union eurasiatique – un projet que nous soutenons et dont nous travaillons actuellement à la mise en œuvre.
    Les solutions prises en-dehors du cadre de l’ONU sont vouées à l’échec.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  13. Sur l’ONU
    L’ONU est-elle efficace aujourd’hui ? Pour répondre à cette question, il faut se demander si elle l’était par le passé, au moment de sa création, au début de la Guerre froide. À l’époque, à l’ONU, on surnommait notre Andreï Gromyko (ministre des affaires étrangères soviétique de 1957 à 1985, ndlr) « Monsieur Non ». Et en effet, il disait toujours non – parce que l’Union Soviétique avait ses idées propres sur ce qui correspondait à ses intérêts, sur ce qui était juste.
    Ceux qui critiquent aujourd’hui les dirigeants soviétiques se trompent quand ils disent que l’URSS, dans sa prise de décisions, n’était mue que par l’idéologie. Ce n’était pas toujours le cas – très souvent, l’URSS était guidée par des intérêts géopolitiques.
    S’il n’y a plus aujourd’hui, dans nos relations avec l’Occident, de dissensions idéologiques, la lutte entre nous n’en est pas moins acharnée. À l’inverse, elle a encore crû en intensité. La géopolitique a de tout temps constitué la base des intérêts de chaque État, et elle le reste.
    L’ONU n’agit pas toujours efficacement. On peut citer, à titre d’exemples, le cas de la Yougoslavie ou de l’Irak. Nous étions contre le recours à la force en Irak, tout comme la France et l’Allemagne. La situation était unique alors : des pays comme la France et l’Allemagne ont fait front commun avec nous contre la position des États-Unis – c’est un fait hautement parlant. Et si aujourd’hui, les leaders européens ne semblent pas chercher spécialement à affirmer leur indépendance, cela ne signifie pas dire que cette aspiration à une position propre ait disparu.
    Bien au contraire, à l’heure actuelle, les sociétés dans le monde entier aspirent de plus en plus à l’indépendance, à la souveraineté, à avoir leur avis propre. Cette tendance ne fait que croître, et elle grandira encore à l’avenir. Et c’est dommage que nos collègues en Occident ne s’en rendent pas tous compte. Mais quoi qu’il en soit, il faut comprendre que les solutions prises en-dehors du cadre de l’ONU sont vouées à l’échec.
    On nous disait à l’époque que nous les Russes, quoi que nous fassions, finissions toujours par fabriquer une kalachnikov. Eh bien, j’ai aujourd’hui l’impression que quoi que fassent les Américains, ils obtiennent toujours la Libye ou l’Irak.
    Je ne partage pas du tout l’opinion selon laquelle l’ONU n’est pas efficace. Je pense qu’il faut commencer par se servir correctement des mécanismes et outils qu’elle nous offre – il faut se montrer patient et travailler en professionnel, respecter les autres points de vue et rechercher le consensus. L’ONU sera-t-elle véritablement plus efficace si elle devient l’instrument des intérêts politiques d’un seul pays – je pense aux Etats-Unis et leurs alliés ?
    Au contraire, elle y perdrait irrémédiablement sa vocation première. Une autre question se pose : faut-il développer l’ONU ? La réponse est oui, évidemment ; d’autant que nous assistons en ce moment à l’arrivée sur l’avant-scène de la politique mondiale d’États tels l’Inde ou l’Allemagne.
    Rappelons-nous que c’est la tentative de faire de l’Allemagne la seule responsable de la Première Guerre mondiale qui nous a amené la Seconde Guerre mondiale

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  14. Sur l’Allemagne
    L’Allemagne n’est plus ce pays ressorti de la Seconde Guerre mondiale, qui a porté des années durant le fardeau de la tragédie qu’Hitler avait à l’époque fait subir au peuple allemand.
    Certains voudraient qu’aujourd’hui encore, les Allemands se sentent coupables pour les agissements d’Hitler. Certes, il ne faut pas oublier ce qui est arrivé, il faut en tirer les bilans adéquats, mais dans le même temps, le peuple allemand ne doit pas porter la responsabilité des actes hitlériens pendant mille années encore. Rappelons-nous que c’est la tentative de faire de l’Allemagne la seule responsable de la Première Guerre mondiale qui nous a amené la Seconde Guerre mondiale.

    Sur une participation éventuelle de la Russie aux conflits militaires
    La Russie est très loin de l’idée de prendre part aux conflits militaires. Nous ne le voulons pas, et nous n’avons pas l’intention de le faire. Naturellement, nous devons toujours être prêts à faire face à un acte d’agression contre la Russie. Nos partenaires doivent comprendre qu’ils feraient mieux de ne pas entrer en conflit avec nous, et ce quelles que soient les dimensions de leur État ou leurs conceptions de politique extérieure. Mais je pense aussi que, Dieu merci, personne ne songe même, aujourd’hui, à déclencher un conflit militaire avec la Russie.
    Je tiens aussi à rappeler que la Russie est une des puissances nucléaires les plus importantes du monde – et ce n’est pas du vent, c’est la réalité. Nous continuons d’augmenter nos capacités militaires, mais nous ne menaçons personne. Nous le faisons pour nous sentir en sécurité et avoir la possibilité de mener à bien nos projets dans les domaines économique et social.
    J’espère que la mémoire historique de l’humanité nous incitera à rechercher des solutions pacifiques à tous les conflits qui surgissent et qui surgiront à l’avenir. Nous prônons le dialogue politique et la quête de compromis.
    Qui peut refuser à un peuple le droit à l’autodétermination ?

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  15. Sur la Crimée
    Je pense que la question de la reconnaissance de la Crimée dans le monde prendra beaucoup de temps. Ce qui m’étonne, d’ailleurs, quand le cas du Kosovo avec la Serbie montre que si la volonté politique est là, les décisions nécessaires se prennent très facilement…
    J’aimerais rappeler que le Kosovo a déclaré sa souveraineté sans organiser de référendum, à l’issue d’un simple vote du parlement kosovar. En Crimée, le parlement a commencé par déclarer l’indépendance de la péninsule, puis, en se basant sur les résultats du référendum populaire organisé, a pris la décision de la rattacher à la Russie. Une façon beaucoup plus démocratique de décider de son sort. Qui peut refuser à un peuple le droit à l’autodétermination ?
    Quand je soulève ces questions dans les discussions avec mes collègues occidentaux, ils ne savent que répondre. Nous avons agi en parfait accord avec le droit international et avec la charte de l’ONU qui affirme le droit des peuples à l’autodétermination – qui y voit même sa mission première.
    Nous avons fondé toutes nos actions sur la volonté du peuple, sur la volonté des Criméens. Nous avons déjà décidé d’augmenter les retraites, les allocations et les salaires des médecins, des enseignants et des autres fonctionnaires jusqu’au niveau de la Russie.
    Nous allons aussi développer les banques, nous allons les inciter à travailler en Crimée, nous allons créer des emplois. Je suis absolument convaincu que la Crimée sera en mesure de générer les revenus nécessaires à son développement et d’apporter sa contribution au budget fédéral russe. La Crimée va en outre retrouver sa place de première station balnéaire de Russie.

    Sur l’agriculture
    Nous devons bien évidemment travailler encore plus au développement de notre secteur agraire, même si beaucoup a déjà été accompli dans ce sens. Nous avons sensiblement augmenté la production de poulet et de porc, de respectivement 83 % et 38 %.
    Nous sommes un peu en retard sur le bœuf, car c’est une production exigeant un cycle plus long, entre huit et douze ans, mais nous investissons des sommes conséquentes dans la branche.
    Le fait de limiter l’accès des producteurs européens à notre marché crée des conditions plus favorables pour nos agriculteurs et éleveurs : dans cette nouvelle configuration, ils pourront se développer plus aisément. Car n’oublions pas que l’Union européenne subventionne six fois plus son agriculture que la Russie.
    Les restrictions budgétaires nous empêchent de soutenir encore plus nos producteurs, mais le gouvernement cherche actuellement des moyens de leur accorder des aides supplémentaires : il ne suffit pas de fermer le marché, il faut encore créer des possibilités de développement.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  16. Sur Ianoukovitch et ses relations avec Iouchtchenko et Timochenko
    Nous n’avons jamais aidé Ianoukovitch [à obtenir la présidence, ndlr]. Je tiens à ce que vous le sachiez. Je tiens aussi à ce qu’on le sache dans toute la Russie et en Ukraine.
    La Russie soutient toujours les pouvoirs en place. Jamais nous n’agissons comme le font certains de nos partenaires. Peut-être sont-ils plus pragmatiques que nous – ils mettent toujours leurs œufs dans différents paniers. C’est ce que pratiquent les Américains. Même quand le gouvernement d’un pays leur est parfaitement loyal, les Américains travaillent aussi, invariablement, avec l’opposition. C’est absolument toujours le cas.
    Souvent, les Américains incitent l’opposition à attaquer le gouvernement afin que les dirigeants en place se montrent encore plus loyaux à l’égard des États-Unis. Je constate d’ailleurs que les Britanniques ont toujours agi de cette façon.
    Les États-Unis ont emprunté les méthodes anglo-saxonnes et y ont largement recours aujourd’hui. Quoi que les Américains en disent – et ils réfuteront certainement ce que je suis en train d’affirmer –, je suis intimement convaincu que les choses se passent ainsi et pas autrement. Mais nous ne pouvons pas, nous, agir ainsi, et en particulier dans l’espace post-soviétique. Nous sommes dans une situation différente, nous nous appuyons toujours sur les pouvoirs en place et nous les soutenons entièrement.
    Ce qui ne signifie pas que nous soyons pour autant hostiles ou indifférents à l’opposition, non. Nous considérons de manière égale tous les acteurs, mais c’est avec le pouvoir en place que nous coopérons.

    http://www.lecourrierderussie.com/2014/09/vladimir-poutine-decu/

    RépondreSupprimer
  17. Les pauvres de plus en plus pauvres en France

    3 septembre 2014
    L'Humanité.fr

    Si le taux de pauvreté a légèrement reculé en 2012, le niveau de pauvreté s’intensifie dans un contexte de baisse globale du niveau de vie en France.
    En 2012, 8,5 millions de personnes vivaient en dessous du seuil de pauvreté annonce l’Insee. C’est 200.000 de moins qu’en 2011, mais l’explication est en partie mécanique. Le seuil de pauvreté est ainsi fixé par convention à 60% du niveau de vie médian de la population, ce qui s’élève pour 2012 à 987 euros par mois. Et ce niveau médian a baissé lui-même de 1 %, à 1.645 euros par mois. Car en réalité, s’il y a un peu moins de pauvres statistiquement définis en France, ils sont de plus en plus pauvres. Ainsi la moitié des personnes vivant sous ce seuil de pauvreté disposent de moins de 784 euros par mois soit, en euros constants, un niveau qui n’a jamais été aussi bas depuis 2006.
    L’intensité de la pauvreté "augmente donc nettement", souligne l’Insee : les personnes pauvres sont globalement plus éloignées du seuil de pauvreté. La composition de la population la moins favorisée se modifie d’ailleurs un peu puisque parmi les adultes pauvres, la part des chômeurs augmente.

    Les familles monoparentales sont particulièrement touchées par la pauvreté : leur part dans la population pauvre passe ainsi de 20,6% en 2011 à 22,3% en 2012. Leur niveau d’activité moyen diminue de 5,0%, si bien que "la pauvreté s’accroît fortement parmi les mères de familles monoparentales", relève l’Insee. Le nombre de retraités pauvres à l’inverse baisse. Ce qui s’explique par la très légère hausse des pensions en 2012, qui rapportée à la baisse générale du niveau de vie, en a fait sortir plusieurs du fameux seuil statistique. La baisse globale du niveau de vie se ressent chez les ménages aisés, touchés par les augmentations d’impôts, mais surtout chez les plus pauvres. La hausse du chômage, la stagnation des prestations sociales alors que les prix continuent à augmenter ont sérieusement touché les plus fragiles.

    - voir carte européenne et pourcentages sur site -

    L’Insee est conscient des limites de ce seuil statistique, même s’il se révèle éclairant. Par exemple, il faut ajouter à ce nombre environ 500.000 pauvres en France non recensés, puisque vivants dans la rue, en prison ou en maison de retraite. Et les SDF sont environ 150.000 en France, en augmentation de 50 % en 10 ans. Autre limite, cet indice ne fait pas de différenciation entre les propriétaires et les locataires dans le calcul du niveau de vie. En étant conscient de ces limites, ce seuil reste néanmoins utile pour suivre les évolutions dans le temps et comparer les pays européens entre eux..

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  18. EN COMPLEMENT
    Pauvreté, miroir des échecs politiques
    Méfions-nous de certains chiffres. Et plus encore de leur éventuelle interprétation. Selon des statistiques publiées hier par l’Insee, la pauvreté toucherait légèrement moins de Français. Il y aurait tout lieu de croire que la situation s’améliore. Grave erreur ! Cette statistique n’est qu’un trompe-l’œil. Entre 2008 et 2011, près d’un million de personnes supplémentaires étaient passées en dessous du seuil de pauvreté. Si cette tendance a subi une « pause » en 2012, les auteurs du rapport ne cachent pas que la pauvreté « gagne en intensité », d’autant que le niveau de vie médian a, une nouvelle fois, baissé de 1%. Les plus pauvres sont de plus en plus pauvres ; les plus riches, de plus en plus riches. Quant au principal chiffre, il donne le vertige : 8,5millions de Français, près de 14% de la population, vivaient avec moins de 987 euros par mois en 2012.
    Comment ne pas croire que, depuis, cette situation s’est encore aggravée ? Résumons donc la réalité d’une simple formule : la majorité des Français continue de s’appauvrir, dans des proportions qui signent l’état d’urgence absolue. Car la pauvreté n’est rien d’autre que le cruel miroir des échecs politiques de nos gouvernants. Avec le morcellement du travail, la précarité salariale et la multiplication des formes « atypiques » d’emploi, chacun peut constater que le recul du pouvoir d’achat frappe dans la masse, et d’abord les plus faibles. Sans oublier bien sûr l’explosion du chômage, qui concerne non pas 3,5millions de personnes mais plus de 6?millions. Ce vrai chiffre – effrayant pour un pays qui se vante d’être la cinquième puissance mondiale – correspond à l’ensemble des inscrits dans les cinq catégories de Pôle emploi. Jamais les responsables des associations caritatives n’ont autant exprimé leur « détresse » de ne plus pouvoir assurer les « missions élémentaires » que la société, laminée dans ses profondeurs, attend désormais d’elles. N’ayons pas peur des mots. C’est la République elle-même, et son idéal originel d’égalité, qui vacille. La simple indignation morale ne suffit plus. Du moins quand on est vraiment de gauche.

    Jean-Emmanuel Ducoin

    http://www.legrandsoir.info/les-pauvres-de-plus-en-plus-pauvres-en-france.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Là je me répète mais, "si les pauvres n'existaient pas il faudrait les inventer". C'est une phrase terrible mais qui a tout son sens. Plus les gens croisent des pauvres dans la rue moins ils sont enclins à se révolter au risque de perdre leur emploi précaire !

      C'est d'ailleurs pourquoi les pays riches ne font rien pour changer la situation ! C'est là une stratégie misérable dans toutes dictatures.

      Supprimer
  19. Strelkov nageait avec des piranhas, maintenant il nage avec de grands requins blancs

    13 septembre 2014
    The French Saker

    INTRODUCTION :
    La conférence de presse de Strelkov, hier [Ndt : 11 septembre], est, je crois, un moment historique car elle marque le passage de Strelkov de la lutte armée novorossienne à une lutte de bien plus grande ampleur, et beaucoup plus dangereuse : la lutte pour l’avenir politique de la Russie. En soi, cela n’est pas nécessairement inattendu, mais la façon dont il l’a fait a créé une surprise, en tout cas pour moi. Avant de revenir sur la situation d’ensemble, il me semble utile d’essayer de résumer ici les points clés de sa présentation. Voici comment je résumerais ce qui m’a semblé être les éléments clés de sa présentation :
    Les facteurs externes (la mise en scène), la symbolique du message :
    il est clairement vivant et en bonne santé ;
    les raisons de son départ : ce furent à la fois des luttes intestines au sein de la direction novorossienne et le fait qu’il lui avait été dit que l’approvisionnement ne viendrait que s’il partait ;
    il y a au mur, dans son dos, la photo de Poutine ;
    devant lui, sur la table, est posé un drapeau russe monarchiste, et il a derrière lui un drapeau russe et un drapeau novorossien (aucun symbole soviétique ou communiste).
    Son point de vue sur l’accord de cessez-le-feu :
    - Ce cessez-le-feu a désormais créé une situation militaire pire que ce qu’elle était au printemps.
    - Ce n’est pas tant le cessez-le-feu en lui-même qui est une honte, mais bien plutôt « les conditions actuellement en cours de discussion à Minsk ».
    - Il existe un plan visant à faire retomber sur Poutine l’accusation d’avoir trahi la Novorossia.
    - De puissants intérêts veulent une guerre sans fin, afin de faire de l’Ukraine un ulcère hémorragique pour la Russie.
    Comment il décrit la 5ème colonne :
    - Les racines de cette 5ème colonne remontent aux années Eltsine.
    - La libération de la Crimée a pris la 5ème colonne par surprise.
    - La 5ème colonne se trouve dans l’entourage du président.
    - Il y a une 5ème colonne locale au Donbass, qui a déjà négocié et continue à négocier avec les oligarques ukies.
    - La 5ème colonne est composée de « libéraux ».
    Pour eux, Poutine représente une menace morale, parce qu’il bénéficie d’un soutien populaire massif.
    - Ils veulent renverser Poutine.
    - Ils veulent démembrer la Russie.
    - Ce sera une guerre longue contre la Russie.
    - Nous sommes à nouveau confrontés à une situation similaire à celles de 1905 et de 1917.
    - En sauvant la Novorossia, la Russie peut se sauver elle-même.
    - les sanctions occidentales vont nuire à la Russie, et elles seront utilisées pour discréditer Poutine.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  20. Les plans de Strelkov :

    - Strelkov entend se battre en Russie pour appuyer Poutine (c’est la seule option).
    - Son objectif principal est la dénonciation des véritables traîtres en Russie.
    C’est là mon interprétation personnelle des éléments clés de la présentation de Strelkov ; il se peut bien sûr que j’aie raté ou mal compris l’une ou l’autre chose, c’est pourquoi je vous encourage tous à visionner à nouveau la vidéo.

    RETOUR SUR LE CONTEXTE ELARGI :

    Avant d’aller plus loin dans mon analyse des déclarations de Strelkov, je pense qu’il est essentiel de garder à l’esprit le contexte plus général dans lequel elles se situent. Ses paroles ne sont pas seulement les mots d’un homme qui parle au nom des Forces armées novorossiennes (FAN) ou ceux d’un héros de la Novorossia ; cette fois, Strelkov plonge directement dans le grand et dangereux monde de la politique de « l’État profond» de la Russie (bien que le terme d’« état profond » ne s’applique pas vraiment à la Russie). Je vais donc revenir à un sujet que j’évoque depuis de nombreuses années maintenant.
    Mes lecteurs de longue date se rappelleront probablement que j’ai souvent parlé d’une lutte en coulisse entre ce que j’ai appelé les « souverainistes eurasiens » (SE) et les « intégrationnistes atlantistes » (IA). Je ne vais bien sûr pas tout répéter ici, mais je vous encourage à lire les articles suivants :
    - Russia and Islam, part three: internal Russian politics, anglais, 20-02-2013
    - Russia and Islam, part six: the Kremlin, anglais, 09-03-2013
    - The power struggle inside the Kremlin is gradually emerging into the open, anglais, 17-04-2013
    - 1993-2013: is the twenty years long « pas de deux » of Russia and the USA coming to an end ?, anglais, 13-10-2013
    - A new Cold War has begun – let us embrace it with relief !, anglais, 02-04-2014
    Les deux premiers articles font partie d’une série bien plus longue en sept parties sur l’islam, mais ils introduisent le contexte historique du développement des factions SE et IA. Quant aux deux suivants, j’aurais tendance à estimer qu’il est impératif pour vous de les lire si vous n’êtes pas familier avec le sujet. Pour ce qui est du dernier, c’est simplement une discussion plus récente du rôle de ces deux factions dans l’actuelle guerre froide n°2. Cela dit, ma thèse clé est la suivante…
    La « 5ème colonne » à laquelle Strelkov fait référence, ce sont les mêmes personnes que j’appelle intégrationnistes atlantistes.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  21. Strelkov ne donne aucun nom, mais il les décrit de manière très précise (voir ci-dessus) et il ajoute qu’ils n’accordent de valeur qu’à « l’argent et aux autres ressources matérielles ». Ils sont l’équivalent russe des 1% anglo-sionistes. Leur principal objectif politique est d’intégrer pleinement la Russie dans le système international anglo-sioniste aux plans financier, politique, économique et culturel. Ils voient la Russie comme « européenne » et ils croient que « l’Occident » (c’est à dire l’Empire anglo-sioniste) et la Russie doivent s’unir contre l’Islam, la Chine et toute autre idéologie, religion, nation ou alliance non-impériale. Ils croient dans le capitalisme et ils sont opposés à un « état social » (pour reprendre la façon dont Poutine décrit la Russie moderne) ; ils n’ont également que mépris systématique à l’égard des « masses », quoiqu’ils s’efforcent de ne pas laisser voir cet aspect de leur vision du monde. Ce sont les gens qui ont pris progressivement le pouvoir dans les années 1980 et qui ont eu, dans les années 1990, un véritable instinct de prédateur les conduisant à profiter du bon moment pour acquérir rapidement et impitoyablement une part absolument incroyable de la richesse nationale, ainsi volée au peuple russe.

    Maintenant, il est vrai que suite à une opération tout à fait brillante des services de sécurité russes au cours des années 1990, et grâce au chaos dans lequel la Russie était plongé, ces IA (membres de la 5ème colonne) ont fait une erreur fatale. Leur plan était de mettre en avant un bureaucrate plutôt terne et peu apte à susciter l’intérêt de ses concitoyens, lequel aurait accédé au pouvoir en étant entouré d’hommes issus de leurs propres cercles. Ce qu’ils n’avaient pas prévu, c’est que ce bureaucrate plutôt insipide et terne se transformerait en l’un des hommes d’Etat les plus redoutables de l’histoire russe – Poutine – et qu’il entreprendrait immédiatement de décapiter les couches supérieures des IA – ceux que l’on dénomme « oligarques », et les voyous qui faisaient appliquer leur domination – et leur branche armée, l’insurrection tchétchène wahhabite. Poutine a agi si vite qu’il est parvenu rapidement à pleinement contrôler ce que l’on peut appeler les « ministères du pouvoir » (la sécurité de l’Etat, la sécurité présidentielle, le ministère de l’intérieur, celui des forces armées, les services d’urgence) et, ce qui est crucial, à gagner un immense soutien populaire. En un sens, cette combinaison de pouvoir d’Etat et de soutien populaire fait de Poutine un intouchable, mais cela a également limité son pouvoir.

    Alors que les IA les plus haut placés et les plus fameux ont soit quitté la Russie (Berezovski), soit été mis en prison (Khodorkovsky), ou bien sont morts, le système qu’ils avaient créé est, lui, encore en place. La banque, l’industrie des ressources naturelles, le commerce des armes, les services financiers et, bien sûr, les médias, sont encore dans une large mesure entre leurs mains. Ainsi, lorsque le plus arrogant d’entre eux, Khodorkovski, fut emprisonné, les deux factions (SE et IA) parvinrent à ce qui ressemble à un compromis, ou à un cessez-le-feu temporaire, si vous préférez. L’accord était le suivant : en premier lieu, tant qu’ils ne chercheraient pas à prendre le contrôle du Kremlin et, de manière générale, tant qu’ils se tiendraient à l’écart de la politique, les IA seraient autorisé à conserver leurs richesses et à continuer à faire des profits énormes ; deuxièmement, les premières marches du pouvoir seraient partagées entre les SE (Poutine, Rogozine, Patrouchev, etc.) et les IA (Medvedev, Koudrine, Sourkov, etc.).

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  22. Le premier grand coup que Poutine porta contre les IA fut le limogeage de Serdiukov et, « pire » encore, son remplacement par Choïgou [NdT : Sergueï Choïgou est général d'armée. Il a dirigé le ministère des Situations d'urgence de 1994 à 2012. Vladimir Poutine en a fait le ministre de la Défense de la Fédération de Russie le 6 novembre 2012.]. Le deuxième coup de massue fut, selon Strelkov (et je suis d’accord avec lui), l’opération de libération de la Crimée. A entendre Strelkov, cette opération a été un coup extrêmement dur pour les intérêts de ces membres de la 5ème colonne, parce qu’ils ont immédiatement réalisé que cela plaçait la Russie et les anglo-sionistes sur une trajectoire de collision. Ils ont donc rassemblé toutes leurs forces pour a) prévenir une intervention militaire russe dans le Donbass, et b) passer un accord avec les oligarques aujourd’hui au pouvoir à Kiev. Je partage entièrement cette analyse.

    Intérêts stratégiques russes contre intérêts stratégiques novorossiens

    Voici la partie la plus délicate. On lit ici et là sur de nombreux blogs un certain nombre d’hypothèses qui sont le résultat d’une erreur de logique fondamentale :
    les intérêts russes et novorossiens se confondent ;
    - tout ce qui a le soutien des IA est mauvais pour la Russie ;
    - Poutine a le contrôle total et peut faire ce qu’il veut ;
    - les dirigeants novorossiens sont forcément dans le vrai du fait de leur lutte héroïque ;
    - être en désaccord avec les dirigeants novorossiens est une marque de stupidité, de trahison ou de malhonnêteté (y compris pour Poutine lui-même).

    La réalité est loin d’être aussi simple que cela. D’une part, les intérêts russes et novorossiens ne sont pas une seule et même chose ; ils sont même en opposition directe sur une question cruciale, puisque la Novorossia veut l’indépendance totale vis-à-vis de Kiev (quels que soient ceux qui y sont au pouvoir) tandis que la Russie veut un changement de régime à Kiev et le maintien d’une Ukraine unitaire. Deuxièmement, malgré le fait que ce soient des oligarques russes et des oligarques ukrainiens qui tentent de mettre au point un accord afin de mettre un terme à la guerre et de maintenir une Ukraine unitaire, cela pourrait être mauvais pour la Russie comme cela pourrait tout aussi bien ne pas l’être. Si vous le permettez, avant d’être accusé de Dieu sait quoi, je m’explique…

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  23. Pendant les années 1980 et les années 1990, une étrange espèce de « fusion partielle » s’est opérée entre la mafia russe et le KGB. Je sais que cela semble fou, mais ce n’en est pas moins vrai et votre serviteur l’a personnellement vu de ses yeux, comme il a rencontré personnellement d’anciens officiers du KGB travaillant au sein de la mafia russe. Comme le disent certains, un « ex-officier du KGB », cela n’existe pas. Eh bien, en réalité, si, cela existe ; et dans la plupart des cas, des contacts ne serait-ce qu’informels sont maintenus. Voici donc comment je pourrais résumer très grossièrement cette bizarre association :

    Dans les années 1980 : des agents du KGB corrompus réalisent qu’il est possible de se faire beaucoup d’argent dans le monde souterrain, et plusieurs fonctionnaires de la Direction de la sécurité intérieure du KGB (2ème Directorat principal) ont trouvé le moyen de tirer profit de certains de leurs contacts étroits avec la mafia.

    Au début des années 1990 : un grand nombre d’agents du KGB jeunes et intelligents, ayant compris que leurs compétences étaient devenues inutiles au KGB, démissionnent et trouvent immédiatement de très bonnes situations dans le « Nouveau monde russe » (à l’époque composé à 100% de mafieux), où précisément ils utilisent leurs compétences (en langues, en éducation, en capacité de travail, en courage) et gagnent beaucoup d’argent.

    Ce furent des années terribles pour le KGB/FSB, mais elles eurent également un impact positif: les dirigeants les plus corrompus et les moins patriotes s’en furent, laissant derrière eux de nombreux idéalistes, des idéalistes qui, avec le temps, grimperaient les échelons.

    Maintenant, voici la partie vraiment intéressante :
    Du milieu des années 1990 à 2000 : les successeurs du KGB, le FSB et le SVR [1] se rendirent compte de ce qu’ils disposaient d’un fantastique réseau de collaborateurs potentiels dans le monde nouvellement créé des entreprises russes, dans la finance, le commerce, le tourisme, etc. Ils se mirent à s’en servir et commencèrent à utiliser ce réseau mondial composé surtout d’« ex-mafieux revenus à la légalité » à des fins de sécurité de l’Etat et d’espionnage industriel et commercial. Même le service de renseignement militaire, le GRU, a commencé à faire la même chose avec d’ex-agents qui travaillent aujourd’hui dans l’aérospatiale, l’électronique, les communications, etc.

    [Hors sujet mais aparté intéressant : il est un autre réseau des plus précieux que les SVR/FSB/GRU ont également commencé à utiliser au cours de cette période, qui n’est autre que le grand nombre de Juifs originaires de Russie et ayant émigré aux Etats-Unis ou en Israël. Gardez cela à l'esprit lorsque vous pensez aux relations russo-israéliennes]

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  24. De 2000 à aujourd’hui : Poutine et ses soutiens commencent, en coulisse, une guerre impitoyable contre les intégrationnistes atlantistes, lesquels fondamentalement s’opposent aux souverainistes eurasiens qui sont maintenant fermement derrière Poutine. Surtout, les services de sécurité, à présent contrôlés par des alliés de Poutine, développent un réseau de sympathisants potentiels à l’intérieur même de la base du pouvoir des intégrationnistes atlantistes. Voyez à quel point les choses deviennent complexes.

    Ainsi, alors que certains analystes superficiels sont dans le vrai lorsqu’ils disent que les oligarques russes appartiennent généralement à la 5ème colonne et sont de dangereux ennemis de Poutine, ce qui leur manque, c’est que a) tous les oligarques ne sont pas à placer dans cette catégorie, et que b) Poutine a les moyens d’influencer ou même de contraindre certains oligarques anti-Poutine grâce au contrôle qu’il exerce sur les services de sécurité et sur leur réseau, interne à la base de pouvoir des oligarques.

    Voici donc le point crucial : la relation entre le Kremlin et l’oligarchie russe est très complexe. Oui, dans l’ensemble, il est juste de dire qu’il y a d’un côté Poutine, les services de sécurité, l’armée et les russes ordinaires, et de l’autre les oligarques, l’intelligentsia libérale, les grandes entreprises, les banques, la finance et les agents de la CIA. Mais en réalité, il s’agit là d’un modèle trop basique, car la réalité est infiniment plus complexe. Je sais que je vais me faire encore davantage détester de dire cela, mais certains oligarques sont (quelle qu’en soit la raison) des alliés de Poutine ou des personnes qu’il contrôle. J’en ai rencontré personnellement à la fin des années 1990, et je suis sûr qu’ils sont toujours là. Pourquoi ?

    Parce qu’il y a beaucoup d’argent à se faire en Russie en étant du côté de Poutine. D’une part, si vous êtes en bons termes avec le Kremlin, vous devenez intouchable pour le reste du monde plus ou moins légal « des affaires ». Vous obtenez également de juteux contrats. Et il se pourrait que les autorités fiscales ne se montrent pas aussi méticuleuses lorsque vous remplissez vos déclarations d’impôts. Encore une fois, cette vision en noir et blanc d’une lutte opposant Poutine aux oligarques, si elle est vraie de manière générale, n’est qu’une représentation schématique de la réalité.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  25. RETOUR A LA CONFERENCE DE PRESSE DE STRELKOV

    Rappelons-nous d’où Strelkov est venu. Si l’on sait sur lui assez peu de choses de façon certaine, il semble qu’il soit un ex-colonel du FSB (anti-terrorisme) qui a combattu en tant que volontaire en Yougoslavie, en Transnistrie et en Tchétchénie. C’est également un historien, quelqu’un qui écrit des articles, et il aime prendre part à des reconstitutions militaires. C’est un monarchiste, un chrétien orthodoxe et un admirateur de la lutte des Blancs pendant la guerre civile. En Novorossia, cependant, il est tout à coup passé, d’un bond gigantesque et particulièrement réussi, à un niveau totalement différent : le colonel de l’anti-terrorisme est devenu ce que l’on pourrait plus ou moins décrire comme un commandant de division ou même de corps d’armée, qui a changé une milice de volontaires en une armée plus ou moins régulière. C’est là un exploit énorme : alors qu’il n’était quasiment personne, il est devenu le héros et le commandant n°1 de l’ensemble de la résistance novorossienne. Et cependant, la Novorossia est minuscule par rapport à la Russie, et la politique novorossienne de haut niveau est chose tout à fait minime en comparaison de la politique russe de haut niveau. Et voilà pourtant qu’avec sa conférence de presse d’hier, Strelkov a fait encore un autre bond de géant : il a sauté des questions militaires novorossiennes directement dans le combat le plus complexe et dangereux qui soit : la lutte secrète pour le pouvoir qui se déroule derrière les coulisses du Kremlin. Il est beaucoup trop tôt pour dire si cette initiative sera couronnée d’autant de succès que la précédente : Strelkov cette fois ne nage plus avec des piranhas mais avec des grands requins blancs. Je suis malgré tout prudemment optimiste. Voici pourquoi :

    Le potentiel de Strelkov dans la lutte pour le pouvoir russe
    Poutine est parfaitement conscient du fait que la base de son pouvoir officiel (l’appareil d’Etat) est rempli à craquer de membres de la 5ème colonne. La meilleure preuve en est qu’il a fait deux choses très intéressantes :

    a) Il a créé un front du peuple de toute la Russie (le Front populaire panrusse, FPP) qui, contrairement au parti officiel au pouvoir, Russie unie, n’est pas né avec une forte composante Medvedev ou intégrationniste atlantique, mais a été créé par Poutine seul. Officiellement, le FPP n’est pas un parti mais un « mouvement politico-social » censé rassembler une grande partie des organisations et des individus favorables au Kremlin en général, et fournir aux gens ordinaires un moyen de faire passer leurs préoccupations à Vladimir Poutine. En réalité, cependant, c’est également un « parti politique en attente », très grand, très bien connecté et que Poutine peut « mettre en route » à tout moment, notamment en cas de contestation à l’intérieur de Russie unie.

    b) les services de sécurité de Poutine ont contribué à la création d’une pléthore d’« entités proches du Kremlin » (cercles connectés au Kremlin) qui n’ont officiellement aucun lien de subordination envers le Kremlin, mais qui permettent d’obtenir beaucoup de choses sans que le gouvernement ait à intervenir ni même à être informé. Ces entités proches du Kremlin comprennent certains organes de presse, certaines structures commerciales, un certain nombre de clubs, des organisations de jeunesse, des agences de presse, etc. Il n’y a pas de liste officielle, aucune procédure d’admission, pas de leader. Mais d’une façon ou d’une autre, il y a toujours, à proximité ou à l’intérieur de ces cercles, des gens en contact avec les agences de sécurité.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  26. C’est là ce dans quoi s’inscrit Strelkov.

    Strelkov entend représenter d’abord et avant les intérêts de la population de Novorossia, mais puisqu’il a correctement identifié la 5ème colonne russe comme constituant la principale menace pesant sur la Novorossia, il devient également un allié objectif de Poutine dans une lutte commune contre les intégrationnistes atlantistes. Maintenant, soyons clairs : Strelkov et Poutine ne seront pas d’accord sur un certain nombre de questions. Strelkov l’a clairement indiqué quand il a dit :

    « Peu importe à quel point je peux être critique à l’endroit de certaines décisions de politique intérieure ou extérieure du président, dans l’état de guerre où nous sommes, puisque la guerre a commencé contre nous, je considère qu’il est nécessaire de le soutenir comme le seul commandant suprême légitime, le principal garant de la liberté et de l’indépendance de l’Etat ».

    Le fait qu’il ait conclu qu’il fallait soutenir Poutine n’empêche pas qu’il a clairement indiqué être très réservé quant à certaines décisions de celui-ci. Ma conjecture est que les sujets évidents de désaccord auxquels il pense sont les suivants :

    a) le cessez-le-feu et les négociations ultérieures ;
    b) le fait que Poutine s’accommode de certains oligarques russes ;
    c) que Poutine veuille une Ukraine unie.

    Ces désaccords sont normaux et ne doivent pas être interprétées comme le signe d’une certaine forme d’opposition. Encore une fois, la Novorossia et la Russie ont simplement des intérêts différents.

    En revanche, là où Strelkov et Poutine sont en plein accord, c’est sur la nécessité d’écraser la 5ème colonne. Poutine a été le premier à parler d’une « 5e colonne russe » (quand il s’est adressé à l’Assemblée fédérale) et Strelkov a repris l’expression qu’il avait utilisée. Cette 5ème colonne de souverainistes atlantistes constitue un danger mortel aussi bien pour Poutine que pour Strelkov et, comme ce dernier le souligne à juste titre, Poutine constitue un danger mortel pour eux. Lorsque Strelkov parle d’une « révolution Poutine » et d’un « printemps russe », il se réfère à la même lutte que j’ai dans le passé décrite comme une lutte entre les intégrationnistes atlantistes et les souverainistes eurasiens. Les dénominations qu’il choisit sont différentes, mais le processus qu’il décrit est le même.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  27. Dans ce contexte, Strelkov pourrait devenir un allié très puissant pour Poutine. En prenant la parole pour la Novorossia, Strelkov promeut lui aussi très clairement la même idéologie, la même vision du monde que Poutine. De fait, je vous recommande à tous à prendre le temps d’écouter (ou de lire) :
    - l’allocution de Poutine à l’Assemblée fédérale (18 mars),
    - la conférence de presse d’Alexander V. Zakharchenko (26 août),
    - la conférence de presse de Strelkov hier (11 septembre).

    Poutine, Zakharchenko et Strelkov réalisent tous les trois pleinement que ce qui se passe n’est rien de moins qu’une guerre contre la Russie, mais menée, en tout cas pour le moment, avec des moyens non-militaires. Tous les trois savent que la plus grande menace qui pèse sur la Russie est une menace interne. Tous les trois sont en position de proclamer qu’aucun des deux autres ne parle pour lui. Après tout, l’un est le président de la Russie, le second est le plus haut représentant de Donetsk et de la Novorossia, tandis que le troisième n’est, techniquement parlant, qu’un officier en retraite et un simple particulier. Et pourtant, à eux trois, ils encerclent politiquement la 5ème colonne russe à l’intérieur d’un « chaudron politique », chaudron dans lequel chacun se trouve en situation d’avoir à soutenir Poutine ou de passer pour un traître. Une technique potentiellement très efficace.

    Le second rôle que joue Strelkov, c’est de dénoncer et de discréditer les détracteurs de Poutine, ceux qui passent leur temps à rabâcher que « Poutine poignarde la Novorossia dans le dos, ou qu’il la trahit ». Je prédis que dans un proche avenir, les mêmes cercles qui jusqu’à présent avaient fait le choix de proclamer que si Poutine est le méchant, Strelkov, lui, est le héros, se mettront à déclarer que Strelkov est lui aussi un méchant et un traître. Certains de ces gars-là sont manipulés par des spécialistes PSYOP de l’occident, d’autres sont tout simplement payés par les occidentaux, mais leur but en tout cas est de convaincre le monde de ce que Poutine est l’affreux jojo, et de ce qu’il faut absolument qu’un « vrai » patriote le remplace. En d’autres termes, de ce que la Russie ne peut être sauvée que si elle permet au rêve anglo-sioniste d’un changement de régime dans le pays de devenir réalité. Ce sont là les mêmes personnes qui disaient vouloir sauver la Novorossia en réalisant l’autre rêve anglo-sioniste, celui d’amener les Russes à intervenir militairement de façon ouverte dans le Donbass. Mon conseil est simple en ce qui concerne ces « patriotes du chagrin », ainsi qu’on les appelle en Russie : méfiez-vous de ceux qui prétendent sauver la Russie en permettant aux rêves anglo-sionistes de se réaliser. En gardant cela à l’esprit, vous ne devriez pas avoir trop de mal à repérer les ennemis de la Russie.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  28. CONCLUSION

    J’ai été stupéfié et fantastiquement encouragé par la manière extrêmement sophistiquée dont Strelkov a présenté hier sa position. Bien qu’il soit sans doute trop tôt pour tirer une quelconque conclusion, et même si je pourrais à ce sujet faire preuve d’un optimisme inhabituel, je crois que Strelkov a réellement le potentiel pour devenir ce leader de la Novorossia que j’espérais voir émerger un jour. Si cela advient, alors c’est avec joie que je plaiderai coupable de l’avoir sous-estimé. Je dois pourtant vous avouer aussi que je suis très inquiet pour lui. Le fait qu’apparemment, les médias de Russie n’aient accordé à sa petite conférence de presse que peu voire pas d’attention du tout, combiné avec le bruit qui a couru au sujet de son suicide, c’est là un message fort que lui envoie la 5ème colonne pour bien lui montrer à quel point elle reste puissante. Et j’interprète en particulier cette rumeur de suicide comme une menace de mort particulièrement grave. Pire encore, mais peut-être sont-ce mes inclinations paranoïaques qui s’exprime ici, il y a beaucoup de gens des deux côtés pour qui la mort de Strelkov serait la bienvenue. Les intégrationnistes atlantistes et leur 5ème colonne aimeraient le voir mort parce qu’il ose les dénoncer aussi ouvertement, mais ne vous méprenez pas, il se pourrait également qu’il y ait des souverainistes eurasiens pour vouloir sa mort, afin qu’il leur serve de martyr et de symbole de l’héroïsme russe. Est-ce cynique et moche ? Oui. Il en est ainsi de la lutte pour le pouvoir en Russie. A quel point cette lutte peut être impitoyable, la plupart des gens de l’Ouest n’en ont aucune idée. Contrairement à Poutine, Strelkov n’est pas protégé par un dispositif de sécurité de l’Etat extrêmement puissant. Alors si l’on considère qu’un coup pourrait lui venir de n’importe lequel des deux camps, il vaudrait mieux pour lui qu’il se montre très *très* prudent.
    Ne serait-ce que pour avoir accepté de jouer le rôle qu’il joue maintenant (et lui, étant un ex-colonel du FSB, connaît parfaitement les risques), je le considère comme un héros ; il a mon admiration sincère. « Ils » vont essayer de l’utiliser, de le menacer, de le manipuler, de le discréditer et d’utiliser tous les coups tordus possibles pour le contrôler ou pour l’écraser. En vérité, son sort est déjà un sort tragique, et son courage est remarquable. La lutte contre les nazis ukies, les wahhabites tchétchènes ou les oustachis croates, c’était comme des vacances relaxantes par rapport au genre de « guerre » qui a cours dans la lutte pour le contrôle de la Russie. Et comme la Russie est le leader de facto à la fois des BRICS et de l’OCS, la lutte pour la Russie est véritablement une lutte pour l’avenir de la planète. Je crois que Strelkov le comprend.

    Le Saker
    Traduit par Goklayeh pour vineyardsaker.fr

    Source : Strelkov: from swimming with Piranhas to swimming with Great White sharks, anglais, 12-09-2014

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  29. [1] Ndt : Le SVR, Service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie, est depuis 1991 le successeur officiel de la Première direction générale du KGB de l’URSS ; le FSB, Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie, principal successeur du KGB soviétique dissous en novembre 1991 après le putsch de Moscou, est un service secret de la Russie chargé des affaires de sécurité intérieure. Il est responsable de la sécurité intérieure de la Russie, du contre-espionnage, et de la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et le trafic de drogue. Le FSB est engagé principalement dans les affaires intérieures ; les fonctions de renseignement à l’étranger sont assurées par le SVR (ancien Premier directorat). Cependant, le FSB inclut également le Service fédéral des communications et informations gouvernementales (FAPSI), impliqué dans la surveillance électronique à l’étranger. En outre, le FSB est compétent pour agir dans les territoires des anciennes républiques soviétiques, et il peut conduire des opérations militaires anti-terroristes n’importe où dans le monde sur ordre du président, à la suite de l’adoption des nouvelles lois antiterrorisme. Tous les services d’ordre et de renseignement en Russie travaillent si nécessaire sous le contrôle du FSB : à titre d’exemple, le service de renseignement militaire (GRU), les forces spéciales militaires (Spetsnaz) et les détachements de troupes du Ministère de l’Intérieur russe (sorte de gendarmerie) ont travaillé sous la direction du FSB en Tchétchénie.

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/13/strelkov-nageait-piranhas-maintenant-il-nage-grands-requins-blancs/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Personnellement, je ne suis pas si sûr que la disparition de Poutine pourrait modifier les choses, car il existe encore heureusement des pays patriotique qui - comme le Vénézuéla Maduro après Chavez - ne change en rien la ligne de conduite. Bien sûr que cela pourrait conduire à une 'Libye II' où 100% des habitants entre Egypte et Tunisie était pour le président Kadhafi et donc ont tous (ou son en train d'être) été massacrés !

      Supprimer