- ENTREE de SECOURS -



jeudi 4 août 2011

Moi, j'ai dit çà ??!

Pourquoi existe t-il une différence entre le ce qu'on pense et ce que l'on écrit (ou l'on dit) ? Sans être autre chose dans le fond, la forme intervenant varie/oblique et parfois se perd dans de nouvelles définitions qui n'étaient pas pensées antécédemment. Ainsi, se retrouve t-on devant des textes qui n'ont plus ce charme de la pensée, ce piquant de la nature voire cet apostrophe que l'on décriait en sa tête. La mémorisation n'étant pas celle d'un ordinateur, l'on découvre alors les 'faiblesses' des neurones via synapses et du tout confondu.
"Se mentir à soi-même" est là un à-propos bien particulier, car, entre le temps d'avoir cette idée, de la brouillonner en pages blanches et de la taper au clavier pour la lire devant soi... le temps a passé ! Le temps a cette envergure de faire diverger les propos que l'on pose. Le temps est fautif de n'asseoir que les bribes de textes qui suivant les chaises ou les fauteuils et l'angle de vue sont à l'aise ou par côté ! Certes, nous dira t-on, "cette responsabilité est la votre !" j'en conçois. Tout est une affaire de 'mois'. Les 'mois' (au pluriel) intérieurs et les 'mois' dans et vers lesquels les choses se fabriquent. Comme s'il y avait plusieurs cerveaux en boite crânienne qui se disputeraient les privilèges de sorties, les parenthèses et les sous-entendus de ces dernières et les lignes juxtaposées en non 'copiées-collées'.
L'astuce serait de ne s'en référer qu'au texte marqué pour s'en extraire des méandres, mais, arrivent alors des non-satisfactions de la prose alignée. Cet ensemble de lettres qui prêtent à propos se calque sur l'imparfait (non pas du subjonctif) mais des ordres donnés à la main qui écrit (comme à la bouche qui parle, mais là, nous entrons dans cette impossibilité de se 'relire').
Cette "prise d'otages" s'appelle la réflexion. D'où le cas particulier de changer les convenances avant livraison de la rançon d'une vie. Le réfléchi est tributaire du temps... aïe-aïe-aïe ! D'où la pensée profonde qui ne s'établira pas. Ainsi vont les zigzags de l'intelligentsia dont personne n'en reconnaît un quelconque partenariat et que les mots ne sont que des mots et que le corps humain est autre chose ! Non, mais !

Ou, effectivement, tant que chacun n'a pas son propre satellite, il faudra passer par les autres pour 'savoir'.

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